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Suite " Le tour de Corse en windfoil "
Une première sportive pour 4 windsurfs
C’est entre le 7 et le 22 Août que l'équipe de 4 windsurfers aguerris, dont le nouvellois Alain Gabet, Cyril Bosset, Michel Ouallet et Régis Pétratto, tous un peu  barjot et liés par l’envie de partager ensemble la même passion, se relaieront par deux le long des côtes Corse. Olivier et Sylvie assurerons le suivi à terre.
C’est un challenge sportif dans une nouvelle discipline précise Alain Gabet
« le windfoil, avec laquelle nous rencontrerons toutes sortes de conditions météos auxquelles il faudra s’adapter. Ce sera également des rencontres pour partager notre passion avec des clubs Nautiques, Porto-Vecchio, Bonifacio, Ajaccio, île Rousse, chaque fois que se sera possible. C’est aussi découvrir la beauté de la Corse, en windfoil, à la force de nos bras. La planche à voile nous a fait découvrir la glisse sous toutes ses formes, vague, slalom, freestyle et vitesse. Associée à un foil, on rentre dans une nouvelle dimension, on apprend à voler au dessus de l’eau avec de nouvelles sensations. On navigue avec moins de vent en silence ». L’ayant déjà réalisé en 1996 en planche à voile, Alain Gabet s’était promis de le refaire.
Cette fois avec le windfoil  le challenge est relancé.
La Corse sera cet été leur spot privilégié pour en effectuer le tour en windfoil soit entre 700 et 1 000 km. Le challenge sera de tenir la distance sur cette nouvelle glisse !
" Le tour de Corse en windfoil "
Une première sportive pour 4 windsurfs
1. Le raid de 505 km en Nouvelle-Calédonie. 2. Caméra embarquée sur la planche. 3. Alain Gabet répond aux questions du public. 4. Le totem des écoliers de Nouméa offert à Alain Gabet et Michel Ouallet. 5. Le public a apprécié le film et le débat
L’amour des raids en planche à voile, Alain Gabet le transmet aux jeunes depuis 2002 à travers son association Raids et Aventures. Que de milles marins parcourus depuis qu’en 1978 il monta sur sa première planche pour découvrir les calanques et se griser de vitesse. Son premier raid Nice-Calvi en 1995 fut l’appel du grand large qui ne le quittera plus jamais. D’autres ont suivis comme Maroc-Canaries, France-Tunisie ou France –Algérie, avec à chaque fois des rencontres  humaines uniques et la découverte de traditions insoupçonnées.
L’amour des raids en planche à voile, Alain Gabet le transmet aux jeunes depuis 2002 à travers son association Raids et Aventures. Que de milles marins parcourus depuis qu’en 1978 il monta sur sa première planche pour découvrir les calanques et se griser de vitesse. Son premier raid Nice-Calvi en 1995 fut l’appel du grand large qui ne le quittera plus jamais. D’autres ont suivis comme Maroc-Canaries, France-Tunisie ou France –Algérie, avec à chaque fois des rencontres  humaines uniques et la découverte de traditions insoupçonnées. Après avoir affronté le détroit de Béring en 2013, 18 mois de préparation furent nécessaires pour organiser  le raid reliant la Grande Terre de Nouvelle-Calédonie aux îles Loyautés, une première dans la houle du Pacifique, où il emmène son ami Michel Ouallet.  Véritable bataille contre les éléments car les soi-disant perpétuels alizés ne se manifestèrent qu’à la toute dernière étape de 100 km entre Ouvéa et Grande Terre, les autres étapes reliant l’île des Pins-Maré-Tiga-Lifou et Ouvéa se faisant avec un vent arrière tétanisant les muscles des bras et jambes. Après avoir présenté son film en juillet dans la salle du Théâtre de la Mer à Port-la-Nouvelle aux enfants du SMEJ (centre aéré), c’est  ce vendredi 14 octobre à la médiathèque qu’il a voulu faire partager à un public adulte cette aventure tant sportive qu’humaine. C’est toujours avec la même émotion qu’il raconte sa rencontre avec des écoliers de Nouméa qui lui ont offert un petit totem sculpté dans du bois. Après le film, tout comme les enfants du centre aéré, les premières questions des adultes ont porté sur les moyens déployés pour obtenir des prises de vues époustouflantes de qualité (caméra, appareils photographique, drone) et sur le matériel embarqué, tant sur le trimaran (VHF satellite) que sur les planches à voile (en totale autonomie avec nourriture,  boissons, VHF, GPS). Suivirent des questions plus personnelles, comme celle de savoir  comment repousser ses limites physiques et morales, la réponse d’Alain étant la conjugaison de trois éléments  indissociables : la passion, la hargne et être convaincu qu’il y a une solution à tout problème. A la question « quel sera votre prochain raid ? », Alain répondit spontanément : « je prévois de refaire ce même raid, mais dans un bateau confortable, avec mon épouse ! ». Pas sûr que le drone les suivra d’île en île.
Reportage William Barbier
Alain et Michel ont relié Port la Nouvelle à la Nouvelle Calédonie 
L’amour des raids en planche à voile, Alain Gabet le transmet aux jeunes depuis 2002 à travers son association Raids et Aventures. Que de milles marins parcourus depuis qu’en 1978 il monta sur sa première planche pour découvrir les calanques et se griser de vitesse. Son premier raid Nice-Calvi en 1995 fut l’appel du grand large qui ne le quittera plus jamais. D’autres ont suivis comme Maroc-Canaries, France-Tunisie ou France –Algérie, avec à chaque fois des rencontres  humaines uniques et la découverte de traditions insoupçonnées. Après avoir affronté le détroit de Béring en 2013, 18 mois de préparation furent nécessaires pour organiser  le raid reliant la Grande Terre de Nouvelle-Calédonie aux îles Loyautés, une première dans la houle du Pacifique, où il emmène son ami Michel Ouallet.  Véritable bataille contre les éléments car les soi-disant perpétuels alizés ne se manifestèrent qu’à la toute dernière étape de 100 km entre Ouvéa et Grande Terre, les autres étapes reliant l’île des Pins-Maré-Tiga-Lifou et Ouvéa se faisant avec un vent arrière tétanisant les muscles des bras et des jambes. Ce 11 juillet 2016 à Port-la-Nouvelle, Alain Gabet a présenté le film de cette aventure à 26 adolescents du SMEJ (centre aéré) qui ont découvert entre autres comment vivent les enfants de leur âge à l’école Saint Joseph à Vao, étape durant laquelle Alain ne put retenir son émotion en recevant de leurs mains une statuette sculptée. Les questions-réponses après la projection du film concernèrent le budget, le matériel photographique (caméra, appareil photo, drone), les rencontres avec les raies manta et les poissons volants, les meilleurs souvenirs de navigation et sur terre, l’équipement du catamaran d’assistance. A la question « quel est ton métier en plus de la planche à voile ? », Alain Gabet répondit « j’étais technico-commercial chez Michelin, je suis à la retraite depuis 10 ans, et mon métier est de faire tout ce qui me plaît ». Et surtout de le partager, merci Alain.
Reportage William Barbier
Port la Nouvelle : « Quand endurance se conjugue avec aventure humaine  »…
Ou lorsque les enfants Kanak, après avoir partagé le projet des aventuriers, nous ont offert une statuette sculptée dans un bois de santal. Beaucoup d’émotions. C’est avec  beaucoup d’intérêt que l’on voyage au travers des magnifiques images de Xavier où tantôt on était au cœur de l’action, tantôt on survolait les deux compères, découvrant de magnifiques paysages sauvages. Ce fût avec les tribus Kanak où ils pratiquaient la coutume, et avec l’école de Vao sur l’île des Pins. Reportage Alain Gabet
Bande annonce
PHOTOS : 01 les élève de l’école de Vao. Le Directeur nous a expliqué que notre raid reprenait le parcours des anciens avec des pirogues équipés d’une voile. Les CM de cette année apprenaient a naviguer dessus. 02 la coutume avec Jean Marie un chef de tribu du clan de la mer. Planches et kites sont interdits sur les îles. Mais avec la coutume, un échange avec le chef, nous pouvons naviguer à notre guise. 03 Entre les îles et la Grande terre c’est le large, plus de mille mètres de fond, des poissons volants qui nous accompagnent régulièrement.. 04 les derniers kilomètres avant le retour à la Grande Terre. Toutes les bonnes conditions étaient enfin réunies, notre récompense
Alain GABET présente ce lundi 11 juillet à 10 hures, le film TransCalédoWindsurf, l’aventure en planche à voile d’Alain GABET ET Michel OUALLET en Nouvelle Calédonie. C’était le retour attendu après la présentation de leur défi leur avant leur départ,  promettant de riches aventures sportives et humaines.
Dés le départ le challenge attendu est sportif. Les inconnus : les courants, la houle du Pacifique, les caprices de la météo. Personne ne s’est encore aventuré loin des lagons en planche à voile, c’est une première. De nombreuses heures à chaque étapes. Notre moteur, la voile a comme carburant le vent, mais il n’est pas en libre service. Nous en avons fait l’expérience. Les conditions de navigation principales sont le grand largue, le plus physique en planche à voile. Là il faut savoir se dépasser. Ce n’était pas une ballade touristique car c’est 500 km dont 400 en haute mer.  Notre récompense durant les heures de navigation sont les poissons volants, les dorades coryphènes, les raies Manta…
Ce raid c’est aussi une aventure humaine avec la rencontre avec les tribus Kanak où l’on pratique la coutume pour être accepté, l’échange avec l’école de Vao sur l’île des PINS.
Port la Nouvelle : Le 11 juillet 2016 Film TransCalédoWindsurf, au Théâtre de la Mer
Le PLANCHEMAG n°380 de Juin 2016 raconte notre aventure sur 8 pages
Le PLANCHEMAG n°380 de Juin 2016 raconte notre aventure sur 8 pages. Beaucoup de détails sur notre aventure en planche à voile avec de belles photos. Des paysages de rêve mais un raid difficile et éprouvant où l’on s’est confronté aux conditions météos, de vent et de mer et nous avons dû à certains moments dépasser nos limites pour arriver jusqu’au bout. Un vrai challenge sportif ! La planche à voile c’est ce frêle esquif qui poussé par les vents nous amène à découvrir les 4 coins du monde… une autre façon de voyager, de découvrir des pays, des hommes et des traditions que nous présentons ensuite à notre retour. Je vous conseille pour vous mettre dans le bain de lire ce numéro.
Sportivement . Alain Gabet et Michel Ouallet
Association Raids et Aventures Alain GABET 244 allée des gentianes, 38340 VOREPPE
Mob +33 6 50 40 92 93 : blog http://transcaledowindsurf.com/ :
Facebook https://www.facebook.com/transcaledowindsurf :
En avant première ce mardi 29 mars Alain Gabet est venu dans la classe de CM2 de Patrice Boffelli présenté le film de la TransCalédoWindsurf
Après la traversée du détroit de Béring en 2013, Alain Gabet (68 ans) et Michel Ouallet (56 ans), deux passionnés de windsurf depuis plus de trente ans, se sont lancés un nouveau défi sportif  : relier, en planche, la Grande terre de Nouvelle-Calédonie à ses quatre îles (Ile des Pins, Maré, Lifou, Ouvéa). Une grande première dans le Pacifique pour un raid estimé à 600 kilomètres au total, soit une quinzaine de jours de navigation à raison de 6 à 10h par jour  assistés d'un catamaran de 14 mètres en matériaux composites.  Alain et Michel rentre de leur voyage en Nouvelle-Calédonie un périple, qu'ils ont vécu comme une aventure humaine, à la rencontre des tribus Kanaks et des enfants des écoles. Ce mardi 29 Mars Alain est venu présenter le film de cette aventure aux élèves de l'école primaire André Pic de la classe de CM2 du directeur Patrice Boffelli. Alain raconte, «  Nous sommes arrivés le 22 novembre par la mer, du côté de Canala Province Nord de la Grande Terre et de ses mangroves endémiques. Après une nuit passée à Port-Boisé, le lendemain nous voilà à Nouméa, sur la superbe plage d’Ouvéa. Vers 9 h 30, le vent se lève doucement et nous sautons sur nos planches, nous avons plané très rapidement dès que nous avons quitté la côte. Un vent établi à 16 noeuds en moyenne, nous permet d' avaler les milles, nous faisons des pauses de 5 à 10 minutes toutes les demi-heures pour croquer une pomme et de boire un peu d’eau. A 3000/4000 nautiques du récif, soit environ 7 km, le vent commence à baisser. Nous avons fait une pause dès que nous avons passé la barrière de corail où je me suis griffé le pied, entre la passe de Kouaoua et de Canala, mais nous étions déjà bien cuits et Michel n’arrivait plus a fermer ses mains à cause des ampoules. Mon dos se faisait sentir, mais nous avions le moral ! Les montagnes de la Province Nord sont désormais toutes proches. Après avoir parcouru en tout, près de 450 km en 13 jours, les windsurfeurs ont finalement atteint la Grande Terre, mains dans la main, la boucle est bouclée. « C’est un petit rêve qui se réalise, malgré les paysages magnifiques ce n’est pas une balade ».  Alain et Michel n’auront pas vus de requins, ni croisé grand monde en mer, mais le spectacle des dorades corryphènes (appelées aussi « mai-mai »), des bancs de plusieurs centaines de poissons volants, tels un tapis argenté les accompagnant tout au long du parcours, restera un magnifique souvenir, ainsi que l'accueil chaleureux de la population et le totem en bois offert et sculpté par les enfants. A savoir qu'en travaux pratiques les élèves de CM2 de Nouvelle-Calédonie confectionnent sur la plage des pirogues creusées dans des troncs d'arbres. Michel et Alain les ont initié à a planche à voile. Dès la fin du film les petits nouvellois ont posé des questions. Comment avez vous été accueillis ? Comment faisiez vous pour manger ?, comment fait-on pour dormir sur la planche ? Aviez vous des gilets de sauvetages ? Etc...Alain répondait à tous en précisant que tout d'abord « nous nous sommes présentés au chef de tribu en lui remettant des cadeaux, il a beaucoup apprécié les tee shirt de Port La Nouvelle. AAC
 
L'Aventure TransCalédoWindsurf d' Alain Gabet et Michel Ouallet présentée en film aux élèves d'André Pic
Branle-bas de combat sur le bateau, vendredi matin. Tels des guerriers, Alain et Michel se sont levés aux aurores et sont déjà sur le pont. Et pour cause, les 16 nœuds orientés Sud-Est annoncés par la météo sont bien là!
« C’est la première journée avec du vent et du soleil », s’enthousiasme Michel. Les conditions météos donnent du vent pour 3 jours, après nous seront bloqués pour une longue période. Nous devrons donc enchainer les étapes chaque jour, sans repos.
Direction Tiga, clin d’œil à la marque de planche mythique des années 80. Les 58 kilomètres sont avalés rapidement et nous accostons en nous faufilant à travers un véritable labyrinthe de « patates de corail » qui nous mène à une plage superbe. Nous sommes à mi-parcours. Après le casse croûte nous repartons pour Lifou. Un alizé compris entre 20 et 25 nœuds nous propulse vers Lifou, à 58 km de Tiga. Et, à mi-parcours, le vent est monté. Nous étions surtoilés et la houle est devenue forte et chaotique: elle allait dans tous les sens au passage du puissant courant. Nous avons atteint l'île épuisé.
4ème étape Lifou - Ouvéa: 5h30-90 km  
Eprouvés par la journée de la veille, Alain et Michel n’ont sont finalement partis vers 10h30, avec des voiles un peu plus petites que d’habitude. « la météo annonçait 20 nœuds la veille, alors qu’il y en a 30 ».
« Nous avons fait un bord très long grand largue de 50 km. Au casse-croute sur la planche, des daurades coryphènes de 1m50 sont venues me dire bonjour, le temps du repas. Plus tard en navigation la jambe d'Alain qui avait déjà tétanisé s’est de nouveau bloquée ». Après avoir attendu le plus longtemps possible pour voir si la douleur passait, elle est devenue complètement raide. il a fallu qu’il arrête, très déçu, d’autant plus que la mer s’est un peu calmée après, donc ce aurait été plus facile ». Une heure après, Michel, complètement endolori avec 17 ampoules aux mains, est finalement arrivé à destination. « Le vent était régulier, mais faire des bords de grand largue toute la journée c’est très fatigant : quand nous sommes dans la vague, nous ne pouvons pas ralentir, c’est tout ou rien ». Juste le temps de faire une coutume express auprès de Jean-Marie.
5ème étape Ouvéa / Grande terre4h40 - 100 km
Enfin de bonnes conditions météo. Après les soucis de la veille, les mains pour Michel et les crampes pour Alain nous repartons plein d'énergie de la très belle plage d'Ouvéa. Là pour la 1ère fois le vent régulier établi à 16 nœuds et la houle ample et régulière nous récompense pour cette dernière étape. Bien que sur le même bord, le travers nous permet d'équilibrer nos appuis et donc nos efforts. Nous surfons régulièrement la pente des houles les plus grosses. Un petit arrêt de 5 mn toutes les 1/2 h nous a économisé nos mains et nos jambes. A certains moments des bancs de plusieurs centaines de poissons volants, tels un tapis argenté nous accompagnaient, ça  restera un magnifique souvenir.
La barrière de récifs passée Michel ne pouvait plus serrer ses mains abimées. Il s’arrête pour m'attendre : « Il me dit : qu’est ce que l’on fait, on continue jusqu’à la terre? Si ça plane je continue, si ça plane pas j’arrête. Il me répond: c’est pas grave, va te reposer sur le bateau, mais moi, même si ça plane pas, je continue ! ». Piqué dans son orgueil, Michel repart de plus belle. Finalement ont atteint la Grande Terre, mains dans la main. La boucle est bouclée. « C’est un petit rêve qui se réalise ».
De retour à Nouméa, la presse et la télévision ont salué notre exploit, qui ne s'était encore jamais fait, une première.
Notre dernière navigation de l'île du phare Amedé jusqu'à Nouméa nous a permis de rencontrer nombre de tortues et de requins qui nageaient tranquillement. De beaux souvenirs que nous aurons l'occasion de vous faire partager. Alain et Michel ont profité de leur dernière journée en Nouvelle-Calédonie pour assister à la dernière étape de la PWA, la Coupe du monde de slalom, « pour finir le séjour en beauté », souligne Alain.
Nous avons vécu une aventure sportive hors du commun où nous avons dû nous adapter aux conditions climatiques, repousser nos limites et nous soutenir mutuellement. La réussite est due au travail de l'équipe entière.
Humainement nous avons partagé avec les tribus kanak et échangé avec les enfants des écoles. Une expérience riche.
Et bien sûr nous avons découvert et profité chaque fois que possible de la beauté des paysages, des lagons, de la richesse de la vie sous marine. A bientôt.
Crédit photos Gwenaelle Gernioux
L'étape suivante, la plus longue doit se faire vent de travers, conditions idéales de navigation. Mais le vent tourne rapidement après notre départ de la baie d'Oro et c'est grand largue qu'il nous faut traverser pour relier Maré. Le ciel se couvre, la mer devient grise, moins de contraste et la houle du large commence à monter. Un grain arrive, la visibilité diminue sous la forte pluie. Bras et jambes souffrent le martyre. Pour Alain cela a commencé par la jambe gauche, puis le bras a tétanisé et ne peux plus se plier ce qui l'oblige à un arrêt en cours de parcours. Michel n'a plus de main à l'arrivée, des ampoules de partout le feront souffrir jusqu'au bout.
3ème étape Maré / Tiga / Lifou6h30-115 km
La météo annonce pour le 1er jour des conditions qui devraient permettre de réaliser notre 1ère étape. 8 h étaient prévues pour remonter face au vent et courants et rejoindre l'île des Pins. Il aura fallu 4 jours dont 3 de navigation faute de vent. Mais le moral était là, conforté par la richesse et la beauté des plages sauvages, des îlots désertiques mais habité par les tricots rayés, petits serpents de 1,50 m. C'est aussi là que nous découvrons la beauté de la faune marine des récifs, et le garde manger dont nous profiterons. En attendant le vent nous partons faire la coutume avec Fidéli un chef de tribu à Gadji, le patriarche d'une famille du clan de la mer. C'est un cérémonial important, les îles appartiennent aux tribus et y venir sans les rencontrer c'est comme entrer dans une maison en passant par la fenêtre... Puis nous avons rencontré les enfants de l'école de Tao. Une rencontre riche et passionnée, eux qui refont des pirogues comme les anciens qui faisaient le même parcours que nous. Nous partagerons nos rencontres ensuite avec les écoles de Voreppe et de Port la Nouvelle.
La 2ème étape île des Pins / Maré, la plus longue, 120 km-8h
Après plus d'un an de préparation Alain Gabet et Michel Ouallet se sont lancés dans la traversée reliant la Grande terre de Calédonie pour rejoindre au large les îles Loyauté. Cela ne s'est pas fait sans un soupçon d'aventure la veille de s'envoler pour Nouméa.  2 boardbags sur les 6 seront autorisés la veille du départ par Air France. Grosse émotion pour déterminer ce qu'il faudra enlever et qui risquera de nous manquer ensuite. Arrivé à Nouméa nous récupérons le bateau accompagnateur 4 jours plus tard, et nous installons le chargement non sans avoir tirer quelques bords vers les îles au large de Nouméa pour la mise en jambe..
10 novembre 2015 - Grande terre / île des Pins12h - 80 km
 
L'Aventure TransCalédoWindsurf - Alain Gabet et Michel Ouallet de Novembre 2015
Ils en ont rêvé, ils l'ont tenté, ils l'ont réussi !                                                        
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Newsletter 11:
Bien arrivés en Nouvelle-Calédonie !                                                        
Deux hommes. Quatre îles. Un défi sportif. Une aventure humaine.
Alain et Michel sont bien arrivés sur Tontouta, l'aéroport de Nouvelle-Calédonie, après quelques péripéties. Après une semaine de préparatifs à Nouméa, les planchistes mettent le cap sur l'île des Pins, la première étape du raid.
Merci encore à ceux qui ont aidé à réaliser le projet et aux autres qui s'y intéressent.
N'oubliez pas de suivre l'aventure sur la page Facebook et sur le blog, pour vivre la traversée au jour le jour, comme si vous y étiez (même si nous sommes tributaires de la connexion internet, pas toujours facile en mer!).
A très bientôt ! Sportivement, L'équipe de la Transcaledowindsurf
Cette année ils renouvellent l'exploit en partant de Toulouse en avion le 3 novembre via la Nouvelle-Calédonie dans l'océan pacifique à 20 000 kilomètres d'ici.
Alain explique  " La team est prête à partir, impatiente d’être poussée par les alizés et de se mesurer au défi,  parcourir près de 600 km sur l’eau. Soit entre six à dix heures de navigation par jour selon le vent pour atteindre chaque île. Nous étions 5 planchistes au départ. Pour des raisons de sécurité en mer, nous ne sommes plus que 2 rescapés, Michel et moi même on nous dit  les « têtes brulés » du détroit de Béring en 2013. En fait nous sommes piqués par le virus du windsurf depuis plus de 30 ans.
Nous serons accompagnés par un catamaran à moteur de 14 mètres avec à son bord, Thierry Hoornaert, professionnel de la voile à l’assistance et José Laborde le skipper local. Mais aussi Xavier Rivet caméraman, pour les photos et vidéos (et votre DVD !) et Gwenaëlle Gernioux, journaliste, pour le blog, les réseaux sociaux et les parutions presse. Pour en savoir plus sur les membres de l’équipe, le projet, le parcours de la traversée, l’équipement, ou même assister à l’aventure au jour le jour comme si vous y étiez, vous pouvez suivre dès à présent la Transcaledowindsurf sur le blog (en cours d’approvisionnement ) : Transcaledowindsurf.com; et sur Twitter en cherchant le nom du projet. Ou encore à liker la page Facebook Transcaledowindsurf ! Par ailleurs, une collecte de fonds vient d'être mise en ligne sur http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/transcaledowindsurf
. L’objectif est d’atteindre 6 000 euros avant le départ, le 3 novembre. Le principe étant que si la somme totale n’est pas obtenue, nous perdons la totalité du montant... Aidez nous à réaliser notre projet ! Merci d'avance au nom de toute l’équipe de la Transcaledowind. Alain Gabet
Alain Gabet aventurier des mers en planche à voile, bien connu des élèves de l'école primaire André Pic, est venu dernièrement leur présenter sont nouveau challenge en présence du diecteur de l'établissement  Patrice Boffelli.  En 2013, Alain Gabet président de Raids et Aventures avec son ami Michel Ouallet avaient réussi à rallier l'Alaska à la Sibérie à la voile, et s'étaient facteurs de missives, dessins et photos entres les enfants de l'école Nouvelloise et ceux d'Alaska, mais aussi d'un film diffusé au théâtre de la mer à leur retour
Alain Gabet, Michel Ouallet, Un nouveau défi sportif et humain inédit
Les aventuriers de la planche à voile.                                                           
Quotidien d'oran
Il a traversé la Méditerranée en planche à voile: Alain Gabet arrivé hier à Oran
Par Sofiane M.
Après une traversée éprouvante, compliquée par des conditions climatiques extrêmement difficiles, le véliplanchiste français, Alain Gabet, a réussi, hier, aux alentours de midi, à gagner la baie d'Oran avec une seule planche à voile. La traversée de la Méditerranée pour relier la petite ville côtière française
Port-la-Nouvelle à Oran via l'Espagne, sur une distance de 1.200 km (650 miles nautiques), a duré une dizaine de jours. Le véliplanchiste français n'avait pas
pu achever son odyssée jusqu'au port. Il s'est contenté d'entrer dans la baie d'Oran en raison d'une météo défavorable. Il a été reçu à son arrivée par des
membres de l'association Phénicia et une cérémonie a été organisée en son honneur au siège de l'association sis au port d'Oran. Pari réussi donc pour
Alain Gabet, qui a réalisé un exploit, vu son âge (61 ans). Le français a pris le départ à partir de la petite ville côtière française Port-la-Nouvelle (Sud-ouet de la France) pour se diriger vers Oran via l'Espagne sur une distance de 1.200 kilomètres (650 miles nautiques). Alain Gabet a largué les
amarres le samedi 11 octobre au matin, vers 10 heures, de la plage du Casino. Il avait tenté quelques jours auparavant un premier départ mais la météo avait eu son dernier mot.
Pour Gabet, ce voyage constitue en quelque sorte un retour au pays natal. Agé de 61 ans, l'aventurier est né à Oran durant l'occupation française, à la fin des
années quarante, avant que sa famille ne quitte l'Algérie la veille de l'indépendance. De sa brève enfance à Oran, Alain Gabet n'a gardé que de bons
souvenirs d'où cette curieuse résolution à toute épreuve pour regagner sur une planche à voile la ville qui l'a vu naître. Fort d'une expérience de trente ans
d'aventure en mer, Alain Gabet n'est pas à son premier challenge. Il avait débuté ce sport offrant des sensations extrêmes en 1977. Durant ce parcours de
trente ans, il avait participé à de nombreuses régates (courses de voiliers) avant d'opter dès 1995 pour des traversées. Son premier exploit personnel a été
la traversée entre le port de Nice et Calvi, Chef-lieu d'arrondissement de la Haute-Corse en 12h58, un record battu entre-temps par d'autres véliplanchistes.
En 1996, il fait le tour de Corse en 11 jours et deux ans après la traversée Maroc-îles des Canaries en 12h15. En 2000, il participa à la TAWR (traversée de
l'Atlantique). Deux ans après, il est de retour avec la traversée Italie-Corse-Sardaigne en trois jours. Cependant, son plus grand exploit a été la traversée
en 2004 de la mer Méditerranée France-Tunisie. Après ses nombreux challenges, Alain Gabet estime aujourd'hui qu'il était temps de consacrer une dernière
Odyssée pour relier sa ville d'adoption Port-la-Nouvelle à Oran sa ville de naissance. L'aventurier compte rejoindre Oran en 12 jours au maximum. 7 jours si
les conditions climatiques sont bonnes. Tout dépendra de la clémence des vents marins. Il naviguera sur du matériel exclusivement de série, entre le lever et
le coucher du soleil, soit 8 à 10 heures par jour. Le ravitaillement, la sécurité et la couverture médiatique seront assurés par un bateau suiveur de 10
mètres pouvant suivre la planche jusqu'à 30 noeuds. Les ravitaillements et les changements de voile se feront eux aussi sur l'eau. Alain Gabet ne remontant sur le bateau d'assistance que le soir venu.
Rendez-vous, peut-être, à la prochaine traversée.
La Dépêche du midi
De Port-la-Nouvelle à Oran en planche à voile
C'est un véritable exploit que va tenter Alain Gabet, véliplanchiste de 61 ans, à partir de demain: la traversée de la mer Méditerranée en funboard, un challenge itinérant de 1 200 km (650 milles) ralliant la France à l'Algérie via l'Espagne. Il partira de Port-la-Nouvelle et rejoindra Oran, sa ville natale. Il naviguera sur du matériel exclusivement de série, entre le lever et le coucher de soleil, soit 8 à 10 heures par jour). Le ravitaillement, la sécurité et la couverture médiatique seront assurés par un bateau suiveur de 10 mètres pouvant suivre la planche jusqu'à 30 nœuds. Les ravitaillements et les changements de voile se feront eux aussi sur l'eau. Alain Gabet ne remontant sur le bateau d'assistance que le soir venu. Un voyage qui ne devrait pas durer plus de 12 jours. Alain Gabet, c'est 30 ans d'aventure en mer. Depuis 1977 où il faisait ses premières glissades sur une planche, il ne cessa de participer à des régates puis à des traversées: 1995, traversée Nice-Calvi en 12h58, record battu; 1996, tour de Corse en 11 jours; 1998, traversée Maroc-Canaries en 12h15, record battu; 2000, participation à la TAWR (traversée de l'Atlantique); 2002, traversée Italie-Corse-Sardaigne en trois jours; 2004, traversée de la mer Méditerranée France-Tunisie; 2007, traversée Golfe du Lion France-Espagne / Défi de la tramontane. Un palmarès éloquent, mais ces exploits n'ont pu se réaliser qu'avec la participation et l'assistance de «Raids et Aventures», une association forte d'une dizaine de membres actifs qui organise des raids et apportent une aide à tous ceux qui veulent mettre au point un projet longue distance. Alain Gabet partira donc demain vendredi 10 octobre 2008 (sous réserve d'une météo favorable) vers 10 heures, de la plage du Casino. Nous serons au départ pour lui souhaiter «bon vent!» Jean-Claude Dutheil
Alain Gabet, c'est l'homme qui a traversé la Méditerranée de Port la nouvelle à Oran  en 7 jours en planche à voile en octobre 2008. Puis en août 2013 la traversée du détroit de Bering avec Michel Oualet.
Depuis, l’appel du grand large l'attire encore plus loin, et il entraîne dans son sillage de nouveaux compères..
Pour chacun d'eux, la passion de naviguer en planche à voile.
Pourquoi ? Sur cette frêle esquif nous sommes en adéquation avec la nature, la mer, le vent. Nous sommes libres et apprenons à repousser nos limites tout en restant réalistes. La planche est une autre façon de voyager et de découvrir. Découverte humaine. Les îles traversées sont habitées par des tribus Kanak.  Un arrêt s'impose pour rencontrer le chef de tribu. L'occasion de partager sur les traditions. Un projet avec les enfants des écoles permettra de raconter notre aventure. Nous partons à la recherche de partenaires avec qui partager ce challenge.
Alain Gabet, Michel Ouallet, Philippe Bru, Yann Richard, et Cyril Bosset 
Les aventuriers de la planche à voile.                                                           
Après la traversée du détroit de Béring, Michel Ouallet de Bézier et Alain Gabet qui partage sa vie entre Voreppe et Port la Nouvelle se lancent dans une nouvelle aventure. Mais cette fois l'équipe s'étoffe de 3 nouveaux aventuriers, Philippe Bru qui organise le Défi Win à Gruissan, Yann Richard  membre de l'association Raids et Aventures, et Cyril Bosset de Lyon qui fait aussi partie de l’association Raids et Aventures. Leur nouveau défi : un Raid Calédonien dans les paysages fantastiques de la Nouvelle Calédonie, prévu pour fin d'année.
Au large de la Grande île, 4 îles qu’il faudra rejoindre en passant des lagons à la grande houle du large de l’Océan Pacifique. 5 étapes et environ 600 km de planche à voile, 5 à 8 heures par jour... Les difficultés seront les différentes allures, pré, travers et grand largue à maitriser et surtout la nécessité de naviguer en groupe pour ne perdre personne.
L'équipe au complet s'est retrouvée le week-end dernier pour les 1ers tests de navigation et de matériel entre Gruissan Valras, Port la Nouvelle. La Tram bien présente dés le début de journée s'est renforcée l'après midi. Les éléments nous ont vite montré la difficulté de naviguer en groupe.
Cet entraînement a été riche en enseignement. Ce ne sera pas une promenade de santé et le niveau de préparation devra être élevé. Le challenge est relevé.

Meteo Voreppe

Infos des villages de l'Aude

Météo Port-la-Nouvelle

Voici les liens de l’émission :
 
http://www.francebleu.fr/patrimoine/iserois-voyageurs/voyageurs-iserois-21
 
http://www.francebleu.fr/patrimoine/iserois-voyageurs/voyageurs-iserois-22
Association "Raids et Aventures"
                 Alain GABET
244 allée des gentianes 38340 VOREPPE
Mob 06 50 40 92 93 Mail raidsaventures@gmail.com
http://raidsaventures.perso.neuf.fr
Du lundi 30 septembre au vendredi 4 octobre 2013, à 17 h 40, sur France BLEU ISERE
Alain GABET raconte son aventure sur le cercle polaire. Rejoignez le pour découvrir cette aventure…
Ce n’est que le dimanche après-midi que nous pourrons reprendre la mer, le vent souffle moins fort. Notre avion part lundi à 9h20. Dés lors une course de vitesse s’engage pour rentrer à Wales, revenir sur Nomes à plus de 200 km, faire nos bagages et prendre l’avion. Nous avons là aussi réussi, de justesse.
Nous avons des milliers d’images photos et vidéos, vous découvrirez l’aventure complète prochainement.
Le team Béring Aventure vous remercie
Depuis quelques miles nous avons vu émerger la silhouette d’un navire qui suivait notre route. Un garde côte Russe ? Un cargo ? Puis il a légèrement changé de cap donc c’est un cargo. On avale encore quelques miles, on approche des falaises, on arrive bientôt. Nous avons fait 89 km.
Soudain plusieurs coups de sirènes stridents impératifs. Le bateau est derrière nous, c’est un garde côte, on tombe les voiles et on attend. Malgré l’immensité du navire, il s’arrête en peu de temps et se stabilise au travers de la houle et du vent. Notre bateau se dirige vers lui, Eric et Lionel monte à bord avec les visas et autorisations. Après un certain temps, Eric nous demande par VHF de venir sur le navire. En l’approchant de nombreux marins nous photographient et nous félicitent d’un signe. Un petit bateau vient nous chercher avec notre matériel qui est hissé sur le pont. Notre attente dans l’eau à 1° sans bouger nous a gelé. Nous serons accueillis au carré des officiers où l’on nous offre du thé chaud avec des gâteaux, du chocolat et une soupe. Une heure après on nous informe que l’on ira à terre dans un poste militaire pour un complément de renseignements. Entre temps un autre garde côte vient prendre notre bateau et nous suit. Après 6 h de navigation nous atteindrons le village de Lavrentiya où nous attendent sur la plage les militaires. Il est 4 h du matin, nous passerons chacun séparément répondre à différentes questions. Une décision nous sera donnée demain matin, en attendant nous serons logés dans un appartement inoccupé de la ville avec des provisions. Nous resterons 2 jours à Lavrentiya et 2 jours sur le garde côte resté au large de la ville. Nous serons avec les officiers bien nourris et logés, en attendant que ma météo devienne plus clémente, le fort vent continu soulève encore de grosses vagues au large. Les militaires veulent que nous arrivions en bonne santé en Alaska.
Après un arrêt ravitaillement en arrivant au Nord de la Diomède US, assis sur nos planches en pleine houle, nous faisons le point sur le cap, nous repartons. La brume, le ciel bas et gris, la mer hachée par le courant, nous ont fait confondre un instant la 2ème Diomède avec la côte Russe. Nous avions relâché le près serré, nous devons retirer un bord après la Diomède. Le passage de la Diomède Russe a été un piège pour Alain, passé trop prés il galère dans les courants et le vent tourbillonant prés de la falaise. Une grosse frayeur ! « A un moment l’eau se met à bouillonner devant moi. J’aperçois à 10 m une colonie de morses qui chahuttent. Je fais un brusque virage et les évite. Une chance car ils sont dangereux. » Ensuite le vent est devient instable et nous devons parfois abattre pour garder le planning. La mer reste déchirée. Nous tenons bon, nous y arriverons coute que coute ! Ca y est, on aperçoit au loin les falaises de Cap Dezneva, notre objectif russe, le temps s’éclaircie… on approche du but.
Lundi 6 août, Michel et Alain réalisent la traversée du Détroit de Béring en planche à voile ! Après Arnaud de Rosnay en Août 1979, ils sont les seuls au monde a avoir réussi un tel exploit sportif. Depuis 15 jours sur place à Wales, petit village Inuit à l’extrême Ouest de l’Alaska, 4 entraînements les ont amené aux Diomèdes à mi parcours. Chaque fois les conditions changeaient, soleil, brume, le vent montait, s’arrêtait… Les Inuits disent qu’il peut y avoir plusieurs temps dans la même journée, ça se vérifie. Ces tentatives nous ont enseigné qu’il fallait partir avec de grandes surfaces, quitte à souffrir sur certains passages, mais surtout ne pas « rester scotché », pour pouvoir atteindre notre objectif. Ce lundi laissait apparaître une fenêtre météo à ne pas rater.  A 9h15 les 2 planches se sont élancées dans la brume avec les plus grandes voiles de 8.2 et 8.7 m². Notre allure de près serré nous fait décoller dans les lames. Alain en profite pour s’envoyer en l’air quelques fois, involontairement. On se croyait dans une machine à laver. La navigation est devenue très physique. Michel plus habitué aux vagues caracole en tête, s’offrant un petit saut de temps en temps pour le fun. Le parcours prévu est de 87 km. Le moral reste fort et nous avons la hargne d’aller jusqu’au bout, tout en gérant notre fatigue. Notre objectif : avancer et ne pas nous perdre dans cette brume. En effet, vu l’état de la mer si l’un de nous tombe dans l’eau il n’est plus visible à 200 m. Heureusement nous étions tous équipés de VHF.
On a Réussi !
Lundi 6 août, Michel et Alain réalisent la traverse du Détroit de Béring en planche à voile !
Au départ de Lavrentiya les officiers nous ont accompagné jusqu’à notre bateau et nous ont chaleureusement souhaité bonne chance. Il en est de même avec le garde côte qui nous offre une caisse de provisions, de l’eau et du pain maison. Il nous conduit au Sud de la Diomède Russe et descend notre bateau à un km de la ligne frontière. Nous le quittons avec de grands signes amicaux. Un km après le moteur droit nous lâche, dans la houle forte l’ancre se décroche et vient percer un boudin. Nous devons nous réfugier au village de la petite Diomède US où nous sommes accueillis par les habitants qui nous aident à mettre notre bateau à l’abri, tiré par un bulldozer sur la minuscule plage du village. Un des habitants nous laissera sa maison et nous approvisionnera le temps de notre séjour. Nous réparons le bateau et attendons une accalmie, le vent fort n’ayant pas arrêté de souffler jour et nuit. La température n’est pas froide à l’abri, mais en plein vent, polaire et bonnet sont nécessaires.
La suite de nos aventures.
Le détroit est une région rude, notre façon de vivre doit s’adapter au climat, au rythme de vie qui est en relation direct avec la nature. Rien ne peut se prévoir longtemps à l’avance, ce sont les éléments qui règlent nos actions.
Le team : Michel, Alain, Lionel, Eric et Cliff
Alain Gabet et Michel Ouallet : Nouvelles d'Alaska
Bering aventure en planche à voile
Eric Bellande photographe cameraman saisira les scènes sur le vif. Il parcourt le monde pour nous faire partager la vie des passionnés des sports de glisse et en sortira un DVD et des reportages. Depuis notre arrivée écrit Alain «  nous n'avons pas vu le soleil, et il fait froid. La tempête sévit en mer de Béring avec des pointes de plus de 50 nœuds.  Notre objectif " est de traverser le mythique détroit de Béring qui sépare les USA de la Russie dans la mer Arctique, en planche à voile, un sprint en conditions extrêmes et sans assistance extérieure, de plus de 135 kms, nous deux, véliplanchistes, naviguant côte à côte, nous assisterons mutuellement. Chacun emporte des pièces de rechange, aileron, pied de mât dans son sac à dos. C’est une approche originale et authentique de l’univers marin, qui permet de vivre en équipe un rapprochement très fort avec la nature. L’itinéraire idéal prévu compte 135 kms en ligne droite et rallie les côtes américaines (Wales, Alaska) aux côtes russes (Sibérie). Au milieu deux îles, « les Diomèdes », l’une Russe, l’autre Américaine. Le fuseau horaire 180 y passe, on vieillit ou on rajeunit de 24 h en quelques mètres. Latitude 66° : nous sommes sur le cercle polaire, profond de 55 m. L’hiver c’est en partie une banquise. En ce moment, la température de l’air avoisine 3 à 10°C, et celle de l’eau entre -1 et 3°C en été.
La première tentative inachevée de la traversée du Detroit de Béring en 2012 en planche à voile, a laissé l' envie de recommencer l'aventure aux deux intrépides compères Alain Gabet et Michel Ouallet. Ils sont repartis le 14 juillet à l'assaut de l'Alaska. Arrivés à Nomé pôle Nord ils nous ont envoyé des nouvelles. Il étaient accueillis avec joie par Cliff Johnson leur skipper Inuit.Il sera leur guide dans cette région, il connaît la côte, les villages, les habitudes et les traditions locales. Ils sont rejoints par Lionel Zins leur skipper français, habitué à l’assistance de la compétition du Défi Wind, il a une grosse expérience de la mer et de la voile.
Alain Gabet et Michel Ouallet repartent le 14 juillet traverser en planche à voile le mythique détroit de Béring, qui sépare les USA de la Russie dans la mer Arctique.
Les intrépides véliplanchistes Alain Gabet et Michel Ouallet repartent le 14 juillet à l'assaut de l'Alaska. En effet après leur tentative partiellement aboutit en juillet 2012, à cause des avaries au moteur du  bateau qui les accompagnait, Alain et Michel ont décidé cette année de retenter la traversée du détroit de Béring en planche à voile. Fort de leur première expérience et de la connaissance des lieux, ils retrouveront sur place Clif le skeper qui les accompagnera à nouveau  en bateau secondé par Lionel Zins skeper français qui sera de l'aventure avec Eric Belonde caméraman  photographe, vélliplanchiste de surcroit.  Dans le détroit la mer peut être très forte donc un seul Skeper ne peut tenir la barre seul une journée entière. C'est porquoi le relais est indispensable. A savoir qu'en juillet en Alaska le soleil à la particularité de briller 23 heures durant. Cette traversée du détroit de Béring de 135 kms Alain et Michel comptent bien la faire dans la journée,  si, bien sur le vent est avec eux dans les voiles.  En attendant les préparatifs et réunions de travail vont bon train, avant le départ où tous se retrouveront à Paris pour prendre l'avion .  Pour finaliser leur projet, votre aide leur serait très précieuse. Pour savoir comment et revoir leur aventure 2012, rendez-vous sur leur site:  www.beringaventures@gmail.com
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L'école se nomme James C. Isabel School ! A la récréation il y a des jeux dehors. L’hiver ce sont les batailles de boules de neige. Il n’y a pas de sortie pédagogique d’école. La vie est surtout centrée sur le village et les sorties se font avec les parents : pêche, chasse, chez la famille…L’école est chauffée au fuel. Le village mesure 1 km de long, donc tout le monde vient à pied, en quad ou en moto neige selon la saison. Là-bas tout le monde est bien équipé pour rouler été comme hiver. Il y a encore des traineaux avec des chiens pour quelques uns qui aiment encore vivre avec les traditions ancestrales. Ils parlent l’anglais, et il existe aussi des dialectes Inuit. Ils apprenent Toutes les matières des programmes scolaires des USA y compris l’orthographe. Comme chez nous finalement. Pas de tenue particulière pour l’école. Comme nous ils se soignent avec des médicaments. Il y a des centres de soin dans chaque ville ou village. Pour les accouchements, les mamans vont à l’hôpital de Nome. Leur sport favori ici c’est le basket et il se pratique dans la rue. La capitale des Etats Unis, Washington, est à plus de 7 000 km. Sinon chaque état a une capitale, pour l’Alaska c’est Juneau, à 2 000 km par avion. La ville la plus proche est Nome, 3 000 habitants, à environ 150 km par la route en terre. On trouve 2 drugstores qui vendent aussi bien de l’alimentation que des vêtements, du bricolage ou des jouets. A Teller il n’y a pas d’usine. Certains partent travailler sur Nome dans des entreprises de bâtiment ou de transports. Beaucoup vivent de la pêche et de la chasse et de subventions de l’état. En général ils travaillent tous les jours. Le Président Américain Barack OBAMA est leur Président car l’Alaska est un état des Etats Unis d’Amérique. Donc ils sont américains et votent également.
En 2011, les 56 enfants de l'école primaire André Pic des 3 classes de CE2 qui sont entrées 2012 en CM1 avaient remis un cahier contenant des questions à Alain Gabet. En effet Alain Gabet et Michel Oualet ont entrepris la traversée en planche à voile du détroit de Bering en juillet 2011.
De retour de cette fantastique aventure, faite de joies, de rencontres mais aussi de déboires causés par la panne du bateau qui les a conduits au bord d'un lagon, où ils ont rencontré les enfants de Teller, petit village inuit de 200 habitants. C'est de ce village qu'ils rapporteront la majorité des réponses aux questions des enfants Nouvellois.
Lundi 19 novembre les 3 classes de CM1 avec leurs professeurs Nathalie Soriano, Éliane Verdier et Laure Amaran, ont pu découvrir sur un écran géant les enfants d'Alaska, leur façon de vivre, leurs aires de jeux ouvertes en permanence, balançoires, toboggan, trampoline, vélo avec la roue arrière plus petite que celle de devant, des ballons,etc... installés en permanence sur la place du village, car là-bas le vol n'existe pas. Les maisons ne sont jamais fermées à clé, tout le monde s'entraide, ils pratiquent la solidarité
Alain expliquait que s'il n'y a pas d'arbres, c'est que même en été, la sous-couche du sol reste gelée en profondeur. Tous les produits de la terre sont exportés et coûtent très cher. Aussi les Inuites se nourrissent de la pêche et de la chasse, qu'ils pratiquent depuis leur plus jeune âge. Captivés par les images les enfants faisaient des commentaires ce qui a provoqué une jolie expression d'une enseignante « pour écouter il faut fermer la bouche » .
Que faites-vous de votre temps libre ? Quels jouets avez-vous ? Avez-vous un vélo ? Existe-t-il des parcs de jeux ? Avez-vous des animaux domestiques?
Voici les réponses : L’été ce sont des jeux extérieurs comme le vélo, le trampoline, le basket, la pêche et toutes sortes de jouets suivant l’âge.  Il n’y a pas de parc de jeux en ville, uniquement dehors devant l’école. Après entre copains on se prête les jeux. Notre animal favori c’est le chien, un animal qui peut résister au froid l’hiver. Nous mangeons du poisson toute l’année, différentes variétés suivant la saison. L’été c’est le saumon séché et fumé. La viande issue de la chasse est conservée séchée ou congelée, la cueillette de baies et d’herbes variées. Suivant les familles, leurs revenus, les maisons sont plus ou moins récentes  ou plus grandes. Elles sont en général en matériaux composites et en bois avec des  panneaux  isolants pour le froid. Il peut y avoir une chambre pour un ou deux enfants. Il n’y a pas de cheminée car il n’y a pas d’arbre. Le chauffage se fait au fuel ou au gaz.  La télévision est dans de nombreux foyers,  la réception par satellite permet de recevoir beaucoup de chaines mondiales. Dans les villages où il y a peu de moyen de déneigement, une échelle est prévue pour sortir par une fenêtre. En dehors de la pêche et de la chasse, les aliments sont produits ailleurs et  transportés par avion pour alimenter des petites épiceries. On y trouve des pâtes, des conserves, quelques légumes frais, des gâteaux, des fruits… mais qui coûtent assez cher. Il n’y a pas de jardin, pas de culture, donc pas de blé. En effet la terre est recouverte de neige ou de glace 8 à 9 mois de l’année. Par ailleurs le sol est gelé en profondeur toute l’année, on appelle cela le « permafrost ». Seuls quelques herbes et buissons sauvages se développent.
Alain Gabet présente son projet aux enfants de l'école André Pic à Port la Nouvelle
Béring Aventure 2012
Alain Gabet et Michel Ouallet racontent leur extraordinaire aventure
Mardi 26 juin. Nous avons rendez-vous à l’aéroport de Nome avec Cliff notre skipper. Nous transportons tous nos bagages et découvrons le bateau au port. Un petit souci nous attend, un des deux moteurs n’est pas en bon état. Une pièce a été commandée et devrait arriver le lendemain par avion. Cliff est cool et sympa.
Mardi 3 juillet. Après une attente de plusieurs jours à la suite de pannes à répétition le bateau est prêt. Le moral revient, nous partons pour Teller, seul abri pour le bateau avant Wales, c’est enfin le début de notre aventure. A Teller pas de téléphone et une surprise : le logement est une ancienne épicerie fermée depuis 3 ans où tout est resté dedans, sans eau, sans toilette, nous dormirons sur des matelas pneumatiques et lits de camps entre les étagères.
Mercredi 4 juillet. 3 h pour rejoindre Tin City, un petit abri avant le détroit et refaire les pleins moteurs, puis on arrive sur Wales. Pas de vent mais des vagues. Pas question de passer la barrière de rouleau sans vent. On décide de faire une reconnaissance vers les Diomèdes. Le vent de NO se lève, 15 à 25 nds en même temps que la houle ¾ de face. Au passage des courants la houle est hachée, après elle grossit jusqu’à 5/6 m. A mi-chemin on décide de faire demi tour. Le temps est gris, le ciel bas, le bateau se fait embarquer par les déferlantes dans de longs surfs. Cliff joue de la barre en continu pour éviter de se mette en travers et se retourner. Epuisant ! Julian et Sylvain n’en mènent pas large. Une dure épreuve.
Arrivé à Wales, le vent tourne de 180°, la houle diminue.
Lundi 9 juillet. Retour sur Teller pour la rencontre avec les enfants Inuits de l’école de Teller, Jame C Isabelle Scool, qui ont découvert les cahiers et photos des élèves de CM2 de Port la Nouvelle et Voreppe. Les questions des enfants sont une façon sympathique de découvrir leur vie.Il y avait peu d’enfants, c’est les vacances, nous avons vu directement avec des familles qui ont rassemblé des enfants. Nous avons beaucoup de réponses aux questions. Ils se prêtent volontiers au jeu des questions / réponses en riant. Pour eux tout est simple, ils profitent des vacances pour être dans la nature, faire du vélo, pêcher… Leur territoire c’est la ville et les environs immédiats. La ville la plus proche par la route est à 100 km… Surprenant, sur la carte du monde, ces enfants nous montrent de suite où est l’Alaska, Teller, le détroit de Béring, la France, Paris…Mardi 10 juillet. C’est une belle journée ce mardi et enfin nous allons pouvoir nous mesurer au détroit, après 2 ans de préparation. Les 2 moteurs démarrent sans problème et nous nous écartons doucement de la plage, puis Cliff ouvre les gaz… un moteur monte dans les tours, l’autre reste au ralenti. Il a beau actionner et relâcher la manette, rien n’y fait.On revient à la plage et après 8 h de recherche de panne, de changement de pièces mécaniques, avec Michel nous décidons d’arrêter notre projet, il est inenvisageable de traverser le détroit de Béring avec un seul moteur et il ne peut-être réparer pour le lendemain. Il est 15h, c’est une grande frustration de n’avoir pu le  tenter une seule fois.Nous avons découvert un pays attachant. Par ses habitants que l’on croise à pied ou en voiture et qui vous salut, par le côté sécurité où l’on laisse les voitures et les maisons ouvertes jour et nuit sans crainte, par le rythme de vie où l’on prend le temps de faire les choses, par la beauté des paysages gigantesques où pas un seul arbre n’apparaît et un ciel d’une luminosité exceptionnelle 23 h par jour…photos  de Julian Schlosser
Cliquez ici voir le site Bering aventure 2012
Listes des partenaires d’Alain et Michel pour cette expédition :
NEILPRYDE, NP, JP AUSTRALIA, BF GOODRICH, EVERBLUE Piscines, OCEDIS, APF, ASTRAL PISCINE, LELY, WOOD, ATOLL PISCINES, communauté de communes Corbière Méditerranée, ALLOUARD, CCEI, LOG EVENT, MAIRIE DE VOREPPE, GRINDLER, PAYANT, DAUPHINE P.L., GONTHIER, ISERE LOCATION, MAIRIE DE PORT LA NOUVELLE, NEPTUNE RH, S.R.P.M., TRIDENTT, Luc REYNAUD, Nadine Cuoq, NEXT POOL - AS POOL, ALLEMAND et Cie, ALPENA, ARRIBERT, DELACHANAL, TRIVELLA, DEMETZ Optique de sport, Françis ROSSO, ICOM France, Yann RICHARD
​© Photos : Julian Schloser / TAKAproduction
Nome, Alaska
Après deux ans de travail intensif, l’aventure a enfin commencé pour Alain Gabet et Michel Ouallet qui tenteront de traverser le détroit de Béring (Alaska-Sibérie) en planche à voile lors des deux prochaines semaines.
Les deux compères ont quitté Paris lundi matin.
Après un long périple de 36 heures de vol réparties en 4 avions, ils séjournent actuellement à Nome. Ils profitent de cette pause pour s’acclimater aux conditions locales. La température extérieure avoisine les 7/9°c et les journées sont longues d’environ 22 heures.
La journée d’hier était consacrée à la visite de la ville qui regorge de multiples secrets
Aujourd’hui, alors qu’aucun vent n’était prévu, une petite brise s’est levée tout au long de l’après midi permettant à Alain et Michel de s’offrir leur première session de windsurf sur la mer de Bering.
Leur première impression sera la même : « L’eau est super froide, c’est impressionnant. Le vent est assez limite, il tourne autour des 13 nds. Il y a quelques rafales qui nous permettent d’attraper le planning mais pour traversée, il nous faudra plus que ça ».
C’est en tout cas avec la banane que les deux français sont sortis de l’eau. Ils sont impatients de pouvoir rééditer un entrainement similaire avec un peu plus de vent afin de pouvoir se balader sur tout le plan d’eau.
Leur départ pour Wales est prévu pour vendredi. Ils y resteront 15 jours afin d’essayer de profiter des meilleures conditions météo pour tenter la traversée du détroit de Bering.
N’hésitez pas à suivre les exploits d’Alain et Michel grâce à leur blog régulièrement mis à jour : www.beringaventure.fr
Annie et Alain Gabet Michel Ouallet et Laetitia            Patrice Menard, Michel Ouallet, Alain Gabet, Christian Salas                                Mme et M. Mortefond
M. Vincent Ghoris remet à Alain et Michet un cahier préparé avec des questions des 70 enfants des classes de CE2 de l'école André Pic de Port la Nouvelle avec l'aide de leurs professeurs,  Myriam Picard, Christine Grepot et Vincent Ghoris
Toute la presse locale était là pour prendre des photos et les filmer. A midi un coktail un apéritif était offert au Casino. Visiter leur blog pour découvrir cette extraordinaire aventure: http://beringaventure.fr/
Samedi 16 juin à partir de 10h, ils ont présenté leur matériel pour cet incroyable défi, en présence des élus sur la plage du casino de Port la Nouvelle. Un matériel très spécial prévu pour cette traversée hors normes, mais aussi les hommes en conditions de raid.
Alain Gabet et Michel Ouallet veulent planter le drapeau Occitan au Pôle Nord.
Rien d'extraordinaire direz vous. Et bien si, car ils vont faire la traversée du Bering à l'Alaska par le détroit de Bering en planche à Voile. Alain, c'est l'homme qui a 62 ans a traversé la Méditerranée de Port la Nouvelle à Oran en planche à voile en 2008.
Cliquez ici lire
Alain Gabet & Michel Ouallet : Un challenge écologique sportif Français
Relier l’Alaska à la Sibérie en planche à Voile
Toutes ces interrogations seront recueillies dans un cahier créé par les enfants et l'équipe de Raids et Aventure à promis d’y répondre à son retour prévu au mois d'août. Ensuite Alain passait un diaporama à partir de photos et des renseignements récupérés sur le Web lors de ses recherches où, il a découvert un pays où seule la nature régie la vie de tous les jours. C’est ce qu'il veut faire partager avec les enfants de France et d’Alaska. Cette traversée de130 kilomètres en planche à voile à la seule force des éléments de la nature et de l'homme ne ne peut se faire qu'en été, période de fonte de glaces dans le détroit. Alain a fait la même présentation le 4 mai à l’école Jean Achard à Voreppe dans l' Isère où le projet suscite aussi beaucoup de curiosité chez les 60 enfants de Cours moyen qui ont posé beaucoup de questions, parfois surprenantes. L’Alaska c’est le bout du monde, une façon de vivre que l’on essaie d’imaginer et que nous découvrirons au retour d'Alain Gabet et de Michel Ouallet qui a décidé de suivre en planche à voile l'aventurier des mers .
Le 15 mai à l'école André Pic de Port la Nouvelle, Alain Gabet qui prépare à partir du 1er juillet en planche à voile, la traversée du Détroit de Béring reliant l'Alaska à la Sibérie en passant par les îles Diomèdes, l'une Russe l'autre Américaine. Alain était reçu par le Directeur Patrice Boffeli, les professeurs, Myriam Picard, Christine Grepot, Vincent Ghoris et les élèves, 70 enfants des classes de CE2. Sur un grand écran, Alain Gabet a présenté un diaporama de son futur challenge sportif, la traversée du Détroit de Béring. Les enfants ont été aussitôt captivés par les images en découvrant ce pays du bout du monde, ses habitants et leur mode de vie. Les questions fusaient de la part des enfants très intéressés par l’aventure et surtout par les enfants et les habitants du petit village de Wales qui compte 142 habitants, d’où partira le raid. D’emblée ils voulaient tout savoir, ont-ils de l’eau, de l’électricité, la télévision, internet, comment vivent-ils, quels sont leurs jeux ?
Alain Gabet prépare avec Michel Ouallet ce grand projet en planche à voile pour cet été, la traversée du détroit de Béring en juillet 2012 . Ce projet est en cours de finalisation et il manque actuellement dans le budget 7 500 €. Kiss Kiss Bang Bang est un site qui doit leur permettre de récolter les fonds manquants (le détail est dans le blog ci-dessous), bien évidemment en permettant à chacun de verser un don à sa convenance, à partir de 1 €. Pour chaque sponsor,  il y aura une contrepartie en fonction du don, expliqué dans le blog.
Si vous êtes partant pour les aider dans cette aventure, rendez-vous sur : http://www.kisskissbankbank.com/projects/bering-aventure
Il ne reste que 70 jours, à partir du 06 avril jusqu’au 13 juin, pour relever ce challenge.
Cliquez ici participer Bering aventure 2012
Alain partage sa passion entre Grenoble et Port la Nouvelle où il anime tous les ans le Téléthon.  Mardi dernier en soirée Michel appelle Alain: la météo annonce la Tram pour le lendemain matin. Banco ! Mercredi à 10H30, la X Cite propulsée par la H2 de 7.7 m² mène Alain de Port la Nouvelle à Gruissan rejoindre Michel. Ils partent d’une traite pour deux aller-retour, faire la tournée des bateaux ancrés au large de Port la Nouvelle dans un vent d’abord de 12 à 25 nds. Descente grand large, remontée au pré jusqu’à Gruissan pour un casse-croûte pizza, retour au travers sur Port la Nouvelle. Rencontre à quelques kilomètres du bord, de la houle soulevée par la Tram avec celle du large, de longs bords à différentes allures, des conditions idéales pour eux. Ils ont parcouru 55,7 miles (103 km) en 4h26. « La planche passe facile dans toutes les conditions, la voile reste toujours puissante et facile à tenir explique Alain ».
Alain partage sa passion entre Grenoble et Port la Nouvelle où il anime tous les ans le Téléthon.  Mardi dernier en soirée Michel appelle Alain: la météo annonce la Tram pour le lendemain matin. Banco ! Mercredi à 10H30, la X Cite propulsée par la H2 de 7.7 m² mène Alain de Port la Nouvelle à Gruissan rejoindre Michel. Ils partent d’une traite pour deux aller-retour, faire la tournée des bateaux ancrés au large de Port la Nouvelle dans un vent d’abord de 12 à 25 nds. Descente grand large, remontée au pré jusqu’à Gruissan pour un casse-croûte pizza, retour au travers sur Port la Nouvelle. Rencontre à quelques kilomètres du bord, de la houle soulevée par la Tram avec celle du large, de longs bords à différentes allures, des conditions idéales pour eux. Ils ont parcouru 55,7 miles (103 km) en 4h26. « La planche passe facile dans toutes les conditions, la voile reste toujours puissante et facile à tenir explique Alain ».
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Alain Gabet, c'est l'homme qui a traversé la Méditerranée de Port la Nouvelle à Oran en planche à voile en 2008.
Depuis, l’appel du grand large l'attire encore plus loin, à 20 000km de France . II s’agit de relier l’Alaska à la Sibérie par le détroit de Béring en planche à voile. Ce raid Alain ne pouvait pas le faire seul, son ami Michel Ouallet de Béziers partage cette même passion, et depuis 2 ans ils se préparent à faire un raid aventure que peu de véliplanchistes ont tenté de nos jours. Mais relier l’Alaska à la Sibérie par le détroit de Béring, ce n'est pas facile, les conditions de mer sont extrèmement difficiles, la remontée des grands courants du Pacifique vers le Nord associés aux vents et marée rendent le passage ardu. C'est aussi un challenge écologique : Relier les 2 plus grandes nations à la simple force des éléments  de la nature et de l’homme. Cette traversée en planche se veut une image marquante de ce que la nature peut nous fournir : une énergie gratuite et puissante, renouvelable, non polluante et accessible à tous : le vent, l’éolien . Alors les deux hommes s'entraînent été comme hiver par tous les temps. De port La Nouvelle à Leucate à La franqui, de Gruissan au Cap d' Agde, pourvu qu'il y ait du vent, élément moteur des véliplanchistes.
Alain Gabet & Michel Ouallet : Un challenge écologique sportif Français
Relier l’Alaska à la Sibérie en planche à Voile
Alain et Michel ont fait les essais de combis et de planche cet hiver dans les eaux froides du lac de Laffrey, à 30 km au sud de Grenoble, à 900m d'altitude... Traverser le détroit de Béring dans des eaux entre -1 et 3 degré nécessite une préparation et un entraînement parfois plus radicale que la réalité.
Le lac de Laffrey était en parti gelé en janvier, une eau à 3°, l'air à -6° sous abri, température ressentie -12° avec la bise de Nord et la neige en plus !
Suivez les aventures d'Alain Gabet sur le site >
Site http://raidsaventures.perso.neuf.fr
Association "Raids et Aventures" Alain GABET
244 allée des gentianes 38340 VOREPPE
Mob 06 50 40 92 93 Mail raidsaventures@gmail.com
Site http://raidsaventures.perso.neuf.fr
Nous avons eu les encouragements de la Mairie de Port la Nouvelle avec la présence de Monsieur Patrice MENARD, Maire adjoint.
RESULTAT / Nous avons parcouru une distance totale de 188 km.
Un grand merci à la SNSM qui veillait et à secouru quelques participants en détresse, au Club Nautique de Sigean pour le zodiac et à la Mairie de Port la Nouvelle pour le poste de secours n°3 qui nous a permis de nous abriter et de nous restaurer entre chaque sessions.
Le 8 octobre 2011 pour la 7ème année, nous avons organisé à Port La Nouvelle un challenge en planche à voile et pour le Téléthon au profit de la Recherche sur les myopathies.
Cette année le vent était au rendez-vous. Nous avons bénéficié d’une belle journée ensoleillée avec un vent généreux et soutenu dont les pointes à certains moments ont atteint les 60 nœuds (110 km/h).
Tout au long de la journée bon nombre de participants se sont lancés pour faire tourner le compteur du Téléthon. Ce ne fût pas facile dans ce vent fort et irrégulier.
Les locaux se sont illustrés par leur technique et leur passion de ce sport. Ce ne fut pas facile pour certains, mais tout le monde était content d’avoir apporté sa contribution physique. Le soir venu, le sourire était sur tous les visages.
TELETHON 08 octobre 2011
Sa Majesté Éole était bien au rendez - vous, et c'est tout heureux d'avoir la tram dans la voile que dès 8 h du matin. En attendant le l'équipe d'Alain Gabet pour " Raids & Aventures " retrouvait celle de Sylvain Beaugrand de la "SNSM " celle du "Cercle Nautique de Sigean" et celle de " Port la Nouvelle Windsurf ". Des sportifs qui ont décidé de se mobiliser en donnant une journée de leur vie, au profit de la Recherche sur les myopathies. Ils étaient soutenus par leurs compagnes et la municipalité Nouvelloise . Nous vous retransmettrons le compte rendu d'Alain Gabet, parti en fin de soirée en zodiak à Gruissan, pour raccompagner un véliplanchiste qui au petit matin a fait le trajet Gruissan Port la Nouvelle en planche à voile et qui fera partie de l'équipe " Raids & Aventures " avec Alain Gabet pour l'aventure 2012 sur le Cercle Polaire en Planche à Voile. Voici deux photos de la joyeuse équipe de Riders, qui le vent dans la voile ont chevauché les vagues toute la journée pour réaliser un maximum de KMS. Une pause à Midi pour le casse croute à suivre..
TELETHON 08 octobre 2011
A suivre.....Prochainement l'Extraordinaire Aventure d'Alain Gabet et Bastien Chenivesse sur le Cercle Polaire en Planche à Voile
Téléthon 2009
Le challenge de RAIDS ET AVENTURES pour le Téléthon s’est déroulé ce mardi 8 décembre 2009 sur la plage de la Vieille Nouvelle.
Le vent faible nécessite de prendre une planche de gros volume avec une grande voile. Alain ouvre le bal à 8H30, effectuant 85 km. Par la suite PORT LA NOUVELLE WINDSURF et les véliplanchistes locaux qui ont pu se libérer prendront les relais dans un vent capricieux.
Dommage qu'aucun kite-surfer n'est pu être disponible ce jour là. L’ambiance est bonne et
chacun tout en profitant de sa passion, apporte un kilométrage supplémentaire pour cette
bonne cause. Résultat de la journée : 209 km en 8 h 40, un très bon score pour le Téléthon…Un grand merci à tous les partenaires et aux participants.
Alain GABET
CHALLENGE EN PLANCHE A VOILE POUR LE TELETHON 2010
Le challenge en planche à voile de Raids et Aventures pour le Téléthon 2010, s’est déroulé sous un froid glacial !
Malgré cela, de nombreux participants sont venus. Le vent n’était pas au rendez-vous, nous avons donc anticipé les conditions météo en démarrant le challenge le vendredi après-midi dans un vent sympa, suivi par la journée du samedi, ensoleillée mais froide.
Ainsi nous avons fait un total de 144 km, en planche à voile, kite et paddle.
Merci aux courageux qui se sont mis à l’eau dans une température d’air comprise entre moins 2 et 5 degrés, et un grand merci à tous les partenaires, à la SNSM et au Club Nautique de Sigean avec le comité de voile de l’Aude qui ont assuré la sécurité ainsi que la Mairie de Port la Nouvelle.
Photos du Téléthon 2010
A tous les riders, Vous êtes invités à participer au challenge en planche à voile pour le téléthon, prévu l’un
des week-ends suivants, selon les conditions météo : Samedi 8 octobre : C’est bon pour le Téléthon, la Tram est là, rendez-vous samedi matin plage sud, prévoyez le matos vent fort. Ouvert à tous gratuitement, casse-croûte à midi. Alain
Samedi 8 octobre : C’est bon pour le Téléthon à Port la Nouvelle, la Tram est là, rendez-vous samedi matin plage sud, prévoyez le matos vent fort.
Le week-end retenu sera annoncé le lundi précédent par mail dés que les conditions météo seront favorables. Les véliplanchistes et kites qui voudraient nous rejoindre en combinant une bonne journée de nav et un bon geste pour la recherche médicale : le Téléthon,envoyez votre mail à "raidsaventures@gmail.com," vous serez ainsi avertis de la date exacte du rendez-vous (poste de secours n° 3). Ouvert à tous gratuitement, casse-croûte à midi. A bientôt sur l’eau
Sportifs véliplanchistes et kites,voulez vous aider la recherche sur les myopathies ?. En octobre 2011 pour la 7ème année, l’association " Raids et Aventures"organise à la plage sud Nouvelloise, un challenge en planche à voile et kite-surf pour le Téléthon 2011. Tous les participants 2010 reviennent pour la bonne cause, avec l'assistance de la "SNSM " et du "Cercle Nautique de Sigean"soutenu par "Port la Nouvelle Windsurf" et l’aide de la Mairie de Port la Nouvelle, au profit de la Recherche sur les myopathies. BUT : Effectuer une course relais (GPS) en mer de 8 h à 17 h pour parcourir le maximum de kilomètres, transformables en don. Cet investissement physique devra se jouer avec les conditions météo du moment. Selon les conditions météo, la distance totale pourrait-être entre 100 et 260 kms. 3 week-ends sont sélectionnés, le 1 et 2 octobre, le 7 et 8 octobre et le 15 et 16 octobre.
L' hiver dernier sur le lac gelé de Laffrey, Alain s'est entraîné et a testé de nouvelles combinaisons mais aussi des protections pour les pieds afin d'éviter les engelures. Ce sont les pieds en contact permanent avec les eaux glacées qui souffrent le plus, avec le risque de geler. Alain Gabet est conscient des risques liés à cette aventure hors du commun. Mais il aime les défis autant que la planche à voile. Ici Alain teste une protection de son invention avant de glisser entre les bancs de glace.
Une aventure périlleuse, sans l'assistance d'un bateau accompagnateur, dans des conditions climatiques polaires, une eau entre -1 et 3°. Ce challenge se fera en compagnie de Michel OUALLET, un local de Béziers, et Loïc DACCORD, de Nouméa. Chacun assurera l’assistance des autres.
Alain Gabet, c'est l'homme qui a traversé la Méditerranée de Port la nouvelle à Oran en planche à voile. Depuis, l’appel du grand large l'attire encore plus loin. Il se prépare à présent à partir faire un raid aventure que peu de véliplanchistes ont tenté de nos jours.
Ce sera en juillet 2012, l’un des 2 mois où le passage est libre de glace. Le détroit de Béring, n’est pas facile et la remontée des grands courants du Pacifique vers le Nord, associés aux vents et marées, rendent le passage ardu. Cette nouvelle aventure, sur le cercle polaire, demande un entraînement physique trés poussé mais aussi un équipement spécifique .