En ce dernier Mardi du mois, Linda Bastide était invitée à présenter son nouveau livre dans le plus ancien et le plus réputé Café Littéraire de Paris : de puis 20 ans, tous les mardis sont consacrés à la présentation d’écrivains et de poètes. Jean-Lou Guérin et Arlette Vidal Naquet ont a cœur de faire, au 1er étage du Café de la Mairie de la Place Saint Sulpice, un haut lieu de la culture.
En avant première de la soirée, Linda montre son livre « Saint-Denis, Front stalag 11 pour les juifs Anglo-américains » à son amie Maggy de Coster (photo 1). Cette journaliste de formation, poète,  romancière, traductrice et nouvelliste, fondatrice de la revue de l’association Le Manoir des Poètes, donne des conférences littéraires et journalistiques en France et à l’Etranger dans le cadre de colloques universitaires, de festivals et de manifestations de poésie. Enthousiasmée par le livre de Linda, elle lui réserve, dit-elle, de belles surprises !
Le livre est présenté par Jean-Manuel Gabert, Rédacteur en Chef de la Revue Paris-Montmartre et Président du Vieux Montmartre (Photo 2). Quelques textes seront dits par Pattika, comédienne et chanteuse montmartroise ‘ à gauche Photo 3).
Trois ans ont été nécessaires à Linda pour terminer ce roman historique illustré de 250 photos de famille (et d’amis) exceptionnelles : soutenue par Madame Simone Veil dans ce chemin où - dixit notre Présidente de l’Académie Française disparue depuis peu -  aucun écrivain n’avait pu marcher faute de documents, félicitée par tous, Linda a dédicacé son livre avec joie. (Photos 5 et 6).
Celui-ci semble promis à un bel  avenir : chacun des présents en a emporté plusieurs exemplaires et Jean-Lou Guérin le maître des lieux a fait remarquer que cela ne s’était jamais produit !
Photos M de Coster et Emmanuelle Llop. Texte Bernard Knobel.
31 octobre 2017 : Présentation et  Dédicace du nouveau livre de Linda Bastide :
« Saint-Denis, Front stalag 11 pour les juifs Anglo-américains »
" Saint-Denis Stalag 111 pour juifs anglo-américains ou Les coulisses du silence "
Je ne ments pas, ma rue Véron de Montmartre est celle qui réserve le plus de surprises, comme ça, en une nuit, la surprise de graffs plus super les uns que les autres ! Avec drôlerie, elle fait la pige à l’humour du Café de la Poste de Narbonne  ou de son Citron Givré !
Souvenez-vous des Masques  de Gregory, sublimes de poésie et … de philosophie de la vie… c’était à l’automne 2015 (1) je ne résiste pas au plaisir de vous les offrir une deuxième fois, car ils ont disparu come disparait tout ce qi est beau  et fait rêver …
Ce matin, Miss’tic,  notre « titi » Parisien a abandonné son antre de la Galerie W – disparue à son tour – pour sauter dans ma rue dans la petite Galerie qui me fait la joie d’être juste à côté de ma porte.   Miss’tic nous invite à y entrer sur le panneau de gauche en annonçant « Agitation du local » ! ! ! (Photo 2) Et en effet à l’intérieur ça déménage :
Puis elle continue tout du long de la rue : plus loin elle fait fort avec « à Lacan ses lacunes ! » (Photo 3). Puis en robe rouge sexy : « de mes frasques, je fais des fresques ! »  (Photo 4) . Pour finir en beauté, avec une petite chanson soixant’huitarde «  L’imagination au pouvoir, mais lequel ? » (Photo 5). Miss’tic aurait peut-être aimé se déchaîner sur le mur de 10 mètres de long qui sert à notre Manufacture des Abbesses, Petit théâtre de la rue Véron à faire la pub des pièces qu’il présente. Là c’est une pièce de Yann Rezeau et cette fois c’est sérieux :  « Criminel » annonce une pièce où on ne rigole pas avec la justice. (Photo 6)
Reportage et photos Linda  Bastide                                
24 octobre 2017, La rue Véron : Délire à Montmartre !
Timbre Américain: Hithler tête de mort et 4 cartes postales
archive mur montmartre 4
PréFace
Henri de Montherlant admirait Colette. Il disait de ses romans qu’ils « ne ressemblaient à rien ». Assurément, cela était un compliment, qui reconnaissait à l’œuvre de Colette un caractère singulier, novateur, d’une réelle et puissante originalité.  Je dirai donc la même chose du dernier livre de Linda Bastide. Les coulisses du silence – quel beau titre – est-ce un ouvrage d’histoire, est-ce une sorte de roman, les deux peut-être, puisque l’autobiographie en constitue également l’une des armatures ?
La relation des faits objectifs et attestés s’entremêle avec celle de la recherche et de la découverte des archives, en un surprenant contrepoint qui ressuscitent toutes sortes de passés, ceux des personnes évoquées, et celui de la narratrice elle-même.
Est-ce bien l’histoire trop méconnue des juifs « anglo-américains », venus en France depuis l’Angleterre, l’Empire Britannique  et les États Unis, raflés au coup par coup un an avant « la rafle du Vel d’Hiv » par des gendarmes français, est-ce bien leurs souffrances qu’elle relate, ou bien celle de sa descente en soi-même que cette enquête presque policière occasionne ?
En même temps que se dessine avec compassion la contre-épopée de ces pauvres gens, ballotés, déplacés, apatrides, se dessine se dessine également, en creux le portrait d’une narratrice qui entrecroise ses émotions personnelles avec les souffrances de ses personnes  qu’elle n’aura connu en fait qu’à la fin de leur vie. En effet le lecteur voit remonter l’histoire oubliée, voire méprisée, jamais relatée de ces juifs « anglo-américains », détenus dans des Camps d’Internement, considérés comme une monnaie d’échange avec les prisonniers allemands épars dans le monde. A leur destin sourdement tragique, répondent les souffrances rétrospectives de la narratrice. Son enthousiasme, également, lorsqu’elle découvre une nouvelle pièce du puzzle qu’elle reconstitue progressivement, et que, progressivement le lecteur découvre au fur et à mesure de la double narration.
Le lecteur prend connaissance des angoisses discrètes et dignes de ces malheureux, de leurs multiples déplacements, de leur absence d’identité à tous les niveaux, mais qui ne constituent pas  pour le public, si j’ose dire, la même « force de frappe » que  l’holocauste.
Cependant, ces souffrances aigues et méconnues n’en sont pas moins l’un des cruels effets de la même barbarie. Par exemple, les familles étaient séparées, les hommes d’un côté, les femmes et les enfants de l’autre. Un grand nombre de leurs membres restèrent sans nouvelles les uns des autres pendant cinq ans.  Certes, l’instabilité, l’inconfort, l’insécurité, l’insoutenable précarité de leur condition  ne sont ni sanglants, ni spectaculaires. Il s’agit pourtant de souffrances physiques qui entrainèrent la mort de beaucoup d’entre eux  à cause des « brinquebalements » sans fin qu’ils furent contraints de subir. Mais il s’agit surtout d’angoisses psychiques, morales et affectives, à laminer, à rendre fou.
En même temps qu’elle tire ces faits de l’oubli, avec une évidente compassion, la narratrice éprouve une sorte de douleur rétrospective qui, paradoxalement donne naissance à l’être nouveau qu’elle devient après s’être métamorphosée au fil de la narration. Afin de préserver une émouvante et affectueuse proximité avec ceux qu’elle évoque, et qui deviennent presque ses contemporains, Linda Bastide ne choisit pas une écriture académique, comme on aurait pu s’y attendre. Elle use au contraire, et délibérément, d’un ton familier proche de l’oralité  d’un conte de la vie quotidienne, pour relater les interrogations et les hésitations de sa recherche propre et aventureuse, et d’un ton plus neutre, à l’émotion et à la compassion plus implicite et plus neutre pour rapporter les faits dans leur objectivité.
Pour toutes ces raisons, nous avons l’impression de voir, de toucher, de connaître ces personnes, qui deviennent à leur tour nos contemporains.
Il se trouve que Linda est liée presque directement à eux, n’étant autre que la belle-fille du couple dont elle raconte la douloureuse et discrète histoire, celle de polonais ayant dans un premier temps  émigré en Palestine, et  faisant partie des  « juifs palestiniens », apatrides résidant à Paris quand éclata la guerre.
Une étrange surprise, d’ailleurs, devait l’attendre.
Mais sur ce point, je laisse le lecteur le soin de la découvrir, comme je le laisse à présent s’instruire et s’émouvoir en parcourant les pages assurément attachantes, prenantes et surprenantes de cette douloureuse et secrète épopée.
Jean-Noël Cordier. Professeur de Lettres Honoraire. Officier de l’Ordre des Palmes Académiques. Administrateur du PEN Club Français. Ancien Vice-président de la Société des Poètes Français. Membre du Comité de Rédaction de la Revue des Palmes Académiques
PostFace
L’écriture de cette histoire se situe entre 1905 et 1982, mais  Linda Bastide n’a pas voulu  faire ici œuvre d’historienne. Elle confesse que c’est sous forme de « Il était une fois notre enfance », de « Il était une fois notre pays », ou de « Il était une fois notre  vie » que Rivka (née Sachs), sa belle-mère juive polonaise-anglo-américaine-apatride-puis française, lui a  raconté  leur invraisemblable vie, la sienne et celle de Jacob Knobel son mari : leur  Pologne du début du siècle dernier, leur fuite de ce pays natal où sévit un antisémitisme de plus en plus violent et devenant dangereux pour leur vie,  leur séjour en Palestine où ils se marient et deviennent sujets anglais, quelques uns des bons moments vécus avant-guerre à Paris où ils ont eu l’imprudence de venir faire un voyage de noces tardif..
Le 5 décembre 1940,  lors d’une rafle antérieure d’un an à celle du Vel d’Hiv, Jacob,  Rivka et son bébé de 6 mois sont  « sortis du lit par la Police Française vers 5h du matin ».
Et l’intérêt de ce récit s’amplifie avec le long épisode de leurs internements respectifs dans des Camps d’Internement pour les juifs anglo-américains, camps méconnus du grand public, où se retrouvent piégés, résidant en France, mais originaires des pays du Commonwealth et des Usa, de grands artistes, musiciens, comédiens, et tous ceux qui sont indispensables au fonctionnement du quotidien.
Rifka et l’enfant sont  envoyés dans le camp de triage de Besançon et, plus tard, à Drancy et à Vittel. Jacob, se retrouve à Romainville et, après un séjour à Drancy, dans le camp de  Saint Denis, Stalag 111, avec le N° 108.
L’un de ces camps d’internement pour citoyens anglo-américains, « camps de réserve » créés par les nazis, dont le projet était d’échanger les prisonniers juifs étrangers contre les soldats allemands détenus un peu partout dans le monde  –  dont 3000 en Palestine  –  et d’éviter que l’Amérique n’entre en guerre.
Du fait de la création de l’Etat d’Israël en 1948, les Knobel se retrouvent ensemble, dans la France d’après-guerre et dans l’inconfortable situation  d’« apatrides ».
Ce n’est qu’après des « siècles » de démarches, qu’ils obtiennent enfin, la nationalité française… parce que leur fils, « français par option » est appelé sous les drapeaux – nous sommes en 1960  –  pour servir en Algérie. Ils attendront  encore un peu, 1961 exactement, pour être enfin « français à part entière ».
Linda Bastide émaille son texte d’authentiques, rarissimes et inestimables documents. Retrouvés, après la disparition de Rifka, dans l’obscurité d’un pauvre sac de papier kraft, témoins immobiles qu’elle avait cachés au cœur de sa vie et enfouis tout au fond de ses armoires pendant une éternité.
Ce livre se veut une porte ouverte sur des lendemains à construire, jour après jour.  Sans jamais s’arrêter de se souvenir et  pour continuer d’avancer.
Il est comme un voyage de l’âme à lire absolument.
Sylvestre Clancier Président du P.E.N Club de France
La rueTholozé de Dalida
Aujourd’hui d’autres dessins m’attendent sur la façade du mythique petit caboulot (photo 6) où murs et plafonds racontent en photo l’épopée de tous les artistes de la Butte depuis 100 ans. Un jour j’y rentrerai, promis !
Reportage et photos Linda Bastide
Je devrais venir plus souvent roder dans la minuscule rue d’Orchamp où l’ombre du sourire de Dalida et ses chansons flottent encore dans les soirs d’automne. Quand mes pas arrivent jusqu’au château blanc qui surgit de la presque nuit, le sourire et la chanson s’effacent…
Je reviendrai un autre jour, d’autres graffs m’attendront là et le poème que j’ai écrit pour elle, je le redirai à voix basse en descendant la rueTholozé jusqu’à ma tanière de la rue Véron.
Le voilà pour vous qui faites cette promenade avec moi :
" Toi,  qui passes en trompe-l’œil dans l’autre face du miroir, toi seule, tu déchiffres un voyage, un monde inconnu… Il n’y a pas de place pour l’erreur, dans la minute tu peux revenir bredouille de  ton drôle  de voyage…C’est fou comme tout est fragile, comme aujourd’hui  les miroirs se cassent pout un rien, au gré d’un mot, d’une vague, d’une larme, du vent… Toi, qui passes  en trompe-l’œil dans l’autre face du miroir, dis-moi ce que tu vois…"
21 octobre 2017 :  La petite rue de Dalida
Le Café de la Mairie de la Place Saint Sulpice est le plus ancien café littéraire de Saint-Germain des Prés.
Il accueille tous les mardis, au 1er étage et depuis 40 ans, des poètes et écrivains qui présentent leur nouveau livre. Les plus grands y sont passés. Alors on est fier quand on est sollicité ! C'est la 5 ou 6ème fois que Linda Bastide y est invitée.
Ce mardi 31 octobre à 20h30, c'est le Rédacteur en chef de la Revue Paris Montmartre qui fera sa présentation en avant première de la sortie de son dernier roman
" Saint-Denis - Fronstalag 111, pour les juifs Anglo-Américains, ou les coulisses du silence ! "
 
Le dimanche 5 novembre, Linda est aussi invitée à la 8ème Biennale du Livre de la République de Montmartre, à la Bonne Franquette. Là, il y a une sacré concurrence dit-elle avec 50 écrivains dont un livre sur la République de Montmartre qui fête ses 120 ans, un livre sur Michou et la vedette invitée, Nadine Monfils avec un roman policier ! ! !
Invitation: Mardi 31 octobre 2017 à 20h30
Linda Bastide présentera son tout nouveau livre
"Saint-Denis, Frontstalag 111 pour les juifs anglo-américains, ou Les Coulisses du silence "
Au Café Littéraire de Saint Germain des Prés
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16 avril 2017 : A Montmartre avec Jean Olivet, Valérie Laborde, et Pascal Bret
 
La minuscule rue Drevet de Montmartre, elle n’est pas la seule, à tromper son monde, à donner des frissons aux touristes qui, regardant les yeux grands ouverts sur nos merveilles, voient notre minibus électrique « Le Montmartrois » prendre le tournant au ras de ses escaliers. Et si on le ratait ce tournant ?  Eh bien on descendrait direct, brinqueballant marche après marche, passant devant le Petit Théâtre du  Bonheur planté en son milieu, et plouf, dans la rue de la Vieuville, cul par-dessus tête, pas loin du jardin du « Mur des baisers » !
Juste un mot sue le plus petit théâtre de Montmartre et du monde : pile au milieu des escaliers de cette rue Drevet, où à chaque pallier  une porte est fermée sur les secrets de générations de Montmartrois, une incroyable vitrine rouge  s’ouvre certains soirs pour nous, les amoureux de la magie d’un lieu de rêve et de soirées de rêve.
C’est sans doute le plus petit théâtre du monde. Vingt places assises, mais sur les rebords intérieurs des fenêtres , en se serrant un peu, on tient encore une poignée de plus. On ferme la petite porte, on est sur une autre planète;  Dans la  minuscule pièce aux murs de pierre apparente, on descend encore  trois marches et on est dans un décor où Alexandre, le maître des lieux va nous offrir un merveilleux voyage où règnent l’amitié, l’authenticité, la joie. Sans oublier la traditionnelle  petite bulle au creux de notre  verre, et hop, on part en voyage.
" Ce soir jean, Valérie et Marc nous invitent dans leur monde de poésie, de tendresse, d’humour et de mélancolie. J’ai envie de vous les présenter " :
Accompagné par Pascal Bret, aux guitares sèche et électrique, qui nous enchantent dans l’instant (arrangeur; il a travaillé sur scène et/ ou en studio avec Edith Lefel, Gilles Langoureau, Serge Bastille, Nancy Holloway, Annie Philippe, Franck Alamo, Danny Boy, Vic Laurens, Long Chris, Rock’n’roll Legend, Joël Daydé, Vigon, Erick Bamy etc...et bien sûr Jean Olivet- pour qui il a arrangé et réalisé les 2 derniers albums)
Le romantique Jean Olivet, auteur-compositeur-interprète, choriste au sein du Chœur Symphonique de Paris, Jean chante des textes qui viennent du fond de son âge comme on chante une  évidence. C’est lui. C’était déjà lui depuis longtemps... Il acommencé par les cafés, les restaurants. Chansons et  rencontres. Au début, public  clairsemé et hasardeux, mais c’est son public et il chante ses textes et ses musiques. Le public s’étoffe un peu. Il constate que l’on peut partager son univers. Il  n’a plus peur de se mettre « tout nu ».
Quelques textes de ce garçon secret dont les chansons sont pur exercice de style qui a, longtemps après, révélé son angoisse profonde de la mort, étrangère jusqu’alors à sa conscience. C’est aussi l’histoire de son  disque  tout entier. Il me dit : « C’était écrit, je ne voyais rien. Créer c’est être, penser c’est devenir ce qu’on était déjà. »
Ce soir il chante : Une femme seule qui nous raconte qu’étudiant, il a souvent attendu des correspondances à la gare de Narbonne. Par un soir de novembre oùdehors, la tramontane était infréquentable, au buffet, elle était là, seule cliente au fond de la salle. Il n’était pas question pour lui de lui parler. Mais il emporte son image avec lui pour toujours. Dans une chanson. La neige, toujours l’image et le sentiment qu’elle provoque. La neige tombe et pose sa loi qui est de réconcilier l’âme et le monde. Mais très vite, l’impossibilité de demeurer dans cette heureuse exaltation. Et la nécessité d’aller trouver refuge dans l’amour charnel. Utrillo, Il est très beau le texte de Pierre Esperbé, avec un contraste étonnant : Descriptif, très à-plat dans la forme, il contient des mots violents et cet alcoolisme furieux dès la prime adolescence, dont Jean a  fait le refrain. « Cabaretier, Sergent de ville, versez à boire à Utrillo ». Ainsi, Utrillo sort du musée et nous demande à boire aujourd’hui dans un Montmartre revenu  d’Epinal sans doute.
Jean c’est aussi celui qui se décide à faire un disque : Studio. Arrangements. Musiciens. Un disque. Parce que disque c’est mieux que CD. Du travail de préparation. Une semaine enfermé dans un studio d’enregistrement. Parties d’accordéon, parties de basse et de guitare. Musiciens balèzes. Photos, création pour le livret, site internet, et Jean dit  merci à tous les amis, la famille. Il dit « Du travail de pro. Et moi, je suis le chat qui a mangé la souris. Ça se voit sur la photo retenue pour la pochette… » et en 2016, sortie du 2e album : 11 titres. Dont 2 de mes Chansons : une quête pour chacun des  jours des années, Père Noël s’il te plaît et Le Miroir cassé .
Quelques mots pour la Valérie Laborde qui m’enchante et qui, ce soir, dans ce Petit théâtre du Bonheur, nous apporte elle auss, un immense et pur plaisir d’une voix qu’on n’imagine que chantant, ou sifflant doucement telle un oiseau de paradis. Elle est toujours là, on n’imagine pas Jean sans elle, frêle et forte à la fois, posée sur scène comme une évidence. Valérie, choriste soprano au Chœur Symphonique de Paris depuis 15 ans, prête ce soir sa voix pour quelques duos reprises, en contrechant. C'est elle qui a conçu les photos de la pochette et le livret de ce 2e album de Jean.
Dans ce décor  " d’Il était une fois le monde magique des chansons que l’on n’oublie jamais,  au théâtre du petit Bonheur ", Jean, Valérie et Pascal, qui ont fait, comme à chaque fois, chaud au cœur des 20 spectateurs privilégiés que nous sommes, à condition d’arriver assez tôt pour ne pas trouver porte close de ce théâtre lilliputien.
Reportage Linda Bastide. Photos Linda Bastide et Valérie Laborde
Il était une fois le monde magique des chansons à Montmartre
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Cet été-là, notre été commun numéro 1, le couturier Jacques Esterel et moi, Linda Vandal l’une de ses « petits mannequins  volants », nous  avons rendez-vous avec Edmond Prince, créateur de bijoux. Dans son appart, au 1er étage d’un somptueux immeuble de la rue Saint Honoré, nous sommes venus choisir, pour la collection d’automne, dans les nouvelles créations d’Edmond, quelques colliers, bagues et broches. Jacques est en train de raconter à « Prince Edmond » comment, quelques jours avant premières  séances photos pour septembre, je suis la seule de « ses filles » à être courageusement entrée, dans une super robe rayée façon tigre, dans la cage aux lions de Thoiry...
Après cinquante ans d’une amitié discrète aussi forte qu’au premier jour, malgré des silences en pointillés de quelques mois ou années, et bien avant la célébrité qui lui a donné son nom de Barouh, le « chabadabada »  d’ « Un homme et une femme » de Claude Lelouch, ou  sa balade « À bicyclette » propulsée par Yves Montand, mon ami Pierrot, a terminé son passage prévu sur terre jusqu’au 28 décembre 2016, en chantant «Tu commenças ta vie tout au bord d'un ruisseau, tu prenais des plaisirs à faire des ronds dans l’eau…”. Et cette disparition dans les coulisses de nos vies, me laisse, au fond du cœur un vide plein de tendresse et de chagrin.
Voilà, je me promène, toujours dans mon personnel «  triangle des Bermudes ». De ma  rue Véron où, partant pour mon Studio 28 voir un super film  - à la lueur des lampes fleurs sortant du mur et dessinées par Jean Cocteau -  je tombe nez à nez avec le roi-souris rose (1) de la rue Tholozé, il souhaite une bonne journée aux flâneurs et touristes qui profitent d’un grand soleil , j’ai d’abord « badé » les vitrines chocolatées de «  la mère Catherine rue Lepic (2et 3), je reviendrai demain s’il ne pleut pas m’offrir un petit canard ou un poussin. Mais le destin va en décider autrement : rue Tholozé, juste avant d’arriver au studio 28, deux immenses œufs pour ogre de conte de fée (4), n’attendent que moi pour épater les copains, quand on fera notre méga fête de Pâques montmartroise. Les deux gardiens de l’ordre qui  surveillent les passants  du haut de leur grand mur au coin de la rue Constance (5), ne m’en empêcheront pas ! 13 pas, et pas un de plus, qui dira que Montmartre n’est pas magique, on va, on vient, on repart, on revient, c’est toujours la fête, la poésie de mes coins de rues pas comme les autres.
Reportage et photos Linda Bastide
13 pas dans les rues gourmandes de Montmartre
Le charme de ma rue – et retournez en arrière pour voir les épisodes 1, 2 et 3  - c’est aussi la surprise qu’elle réserve aux vrais amoureux de Montmartre, ceux d’ici, et ceux d’ailleurs qui s’égarent avec délectation dans les petites sentiers de la Butte, ceux qui ne sont sur aucun de leurs guides.
Sur le mur-frontière avec la rue Lepic, je tombe le nez sur une immense fresque  – hier soir à peine, le mur était tout blanc –  signée Stoul plasticienne urbaine échappée de l’école Boulle, et inspirée des cultures underground : elle trace, ici et à Amsterdam, des constructions  singulières où l’humain est au cœur de la poésie dans la ville.
Du coup je retourne en arrière et j’entre dans celle des 2 galeries qui avoisine mon antre  montmartrois : je ne résiste pas au plaisir de vous offrir en prime l’une de ses sérigraphies – chat-femme-ange –  et c’est le cœur content que je rentre chez moi.
Je vous invite  avec bonheur à rêver avec moi dans le monde de Stoul, et si vous passez par ici, faites un détour : il y aura d’autres épisodes de bonheur, sur les murs et dans les deux mini-galeries de Joël. Promis.
Reportage et Photos Linda Bastide.
Devenue en six petits mois d’automne et d’hiver la Rue de la peinture-poésie, ma rue Véron n’en finit pas d’étonner, de ravir, d’émouvoir ceux qui s’y hasardent. Elle est si petite, comme retirée du monde des touristes, en goguette dans l’internationale rue des Abbesses qui la nargue, juste au-dessus, avec ses bistrots, ses bistrots, ses bistrots, ses bistrots …
Et pourtant elle est devenue grâce à Joël  Knafo et aux deux petits espaces d’exposition  du n° 21 et du n° 24  qu’il y a nichés,  la rue la plus improbable de Paris et peut-être du monde. Tant pis si, depuis qu’elles sont là, juste à portée de mon cœur de poète,  je suis une inconditionnelle fan, mais regardez avec moi ce que j’ai découvert ce matin, en sortant de moi, sous un petit et inespéré soleil printanier. 
Samedi 11Mars 2017  : Pince-moi, je rêve ! Episode 4
Je retrouve,  aux fins fonds d’un appareil qui n’en fait qu’à sa tête, la super dernière photo qui avait disparu des écrans, celle du grand tapis rouge que Joel  Knafo avait déployé en croix rue Véron et rue Audran,(1) le soir du vernissage de ses 2 galeries d’art du 21 et du 2 ! J’y vois le signe que c’est le moment d’abandonner mon fauteuil douillet, Ugo-le chat ronronnant, Belle-la  petite épagneul endormie, et de foncer dans la rue ensoleillée.
Banco ! Joel est devant la porte et bavarde avec deux  habitants du quartier égarés, qui n’en reviennent pas de trouver une boutique ouverte, un dimanche, en hiver, dans cette minuscule rue au silence dominical imperturbable depuis …Joel prend la pose devant sa devanture,(2) c’est sympa ! Puis on rentre et j’en profite pour immortaliser le magnifique grand collage de Levalet qui, près de la porte joue les cartes à jouer, envers-endroit.(3) Je l’avais raté dans ma précipitation, lors de l’épisode 2. Alors, un mot sur lui, avant de traverser la rue, direction l’autre galerie :  Levalet ou le sens de l’espace : figure montante de l’art urbain, il investit les rues par l’installation de personnages à l’échelle humaine.ollés dans la rue, ses dessins interpellent par leur trait caractéristique, leur décalage, leur poésie…Joel m’entraine dans sa deuxième galerie où s’expose Philippe Hérard : à chacun son lieu, c’est mieux. Je viens d’inventer un nouveau proverbe ? Cette rencontre avec Philippe, que je n’avais pas eu le temps d’aller voir dans mob épisode 2 est émouvante : surprise devant ses personnages au regard effacé, une histoire se joue là  pleine d’humour, de sensibilité et de poésie , un équilibre entre liberté et enfermement, douceur et angoisse, profondeur et dérision. Une histoire qui lui ressemble, dit-on.(4,5,6).  Merci Joel  Knafo d’être venu investir la rue, en y apportant cette indispensable notion de ville et de transmission , plaçant l’humour au cœur de  ta démarche créative. Reportage Linda Bastide.
Dimanche 9 octobre 2016, petite après-midi presque tranquille  -  Episode 3
Cette belle analyse est de Thibaud Josset, Univers des Arts No 178, 2015, et j’y souscris totalement.  Le style atypique de Saré nous transporte dans un univers ludique où la raison semble perdre la bataille au profit d’une poésie savoureuse. Peu à peu, on se familiarise avec les activités insolites de ces créatures singulières qui évoluent sous nos yeux, décrivant une population ambiguë, qui pourtant nous fait nous souvenir de personnes bien réelles faisant partie de nos connaissances… L’on devine la jubilation créative de l’artiste qui a présidé à leurs existences picturales, au travers de leurs attitudes pittoresques. Saré a créé une esthétique où le lyrisme côtoie le baroque en toute complicité avec pour médium une pointe d’humour bienvenue.
En ce 4 octobre 2016, Montmartre prend « un air de famille » avec le vernissage dans la petite galerie qui enchaine les expositions de ses amis « grands peintres » venus de tous horizons. C’est toujours Olga, son énergie souriante et son  goût sans faille qui organise ces merveilleuses fêtes. Voici donc Saré qui a su conquérir un large public grâce à son univers graphique, techniquement réaliste et thématiquement grotesque, situé quelque part entre l’expressionnisme ironique propre au monde slave du second XXe siècle, et les flamboyances esthétiques des portraits et natures-mortes flamands du Moyen Âge occidental.''
Avec sa petite folie douce, l’artiste raconte les tensions et les joies d’une humanité parallèle qui comportent des ressemblances frappantes avec la nôtre. " Cette analyse là est de Françoise de Céligny, Univers des Arts No 136, 2008. Je n’en dirai pas plus : regardez avec moi quelques toiles de ce monde fantastique peuplé de personnages tout à la fois proches de la caricature et présentés cependant dans leur vérité dérisoire.  J’ajouterai que cette exposition est, vraiment, si pleine d’humour réaliste, que, quelquefois, j’ai eu l’impression, en faisant le tour des murs de la petite I-Gallery, d’avoir rencontré l’un ou l’autre de ses personnages au coin d’une  rue de Montmartre, de Bucarest, de Madrid ou  Californie ou d’ailleurs où me portent mes pas..
Reportage et photos Linda Bastide
Montmartre prend « un air de famille »
Joel  Knafo, « agitateur artistique » a carrément  investi  deux boutiques dans ma rue. L’une au 21, où j’achetais des fringues marrantes, l’autre sur le trottoir d’en face, au 24, où une gentille fabriquait des bijoux !
Et c’est en sortant pour aller à une soirée à la Maison de l’Amérique Latine, à Saint Germain des Prés, que je tombe nez à nez avec l’un des deux artistes qui, ce soir, font leur vernissage, chacun dans l’une des galeries : Herald et Levalet, inaugurent les lieux magiques qui vont – j’entends en passant un bout d’interview que donne Joël «  bouleverser un peu  le vieux calme de la rue »Levalet traverse en serrant dans se bras un requin rose, et j’ai juste le temps d’entrer quelques secondes et de prendre quelques clichés, avant de courir prendre mon autobus 68 de la rue Blanche, tout en bas, en face du Moulin Rouge.
Je reviendrai pour l’épisode 3, ça en vaut la peine !
Reportage Linda Bastide.
Décidément, dans ma rue Véron, cachée derrière les rideaux de dentelle crochetés par ma grand-mère de Narbonne, j’ai zappé l’évènement le plus important de ma rue depuis des siècles ::
6 octobre 2016 au crépuscule  « Episode 2 »
archive mur montmartre 3
Je ne peux tous les mettre et c’est dommage ! Et à mesure qu’ils sortent de chez eux, les habitants tranquilles de la petite rue la plus peinarde de Paris, sans voitures la nuit, avec peu de passants le jour, cachée sous la rue des Abbesses et se terminant aux pieds de Saint Jean de Montmartre, les habitants donc, ouvrent de grands yeux !
A Montmartre Ma rue Véron se réveille et se dit « Pince-moi, je rêve ! » toutes les maisons de la rue –  c’est vrai qu’elle n’est pas longue, à peine 20 maison de chaque côté – sont ornées de collages  plus fantastiques les unes que les autres !
Pas encore les yeux bien en face des trous, je pars vers ma rue Lepic acheter le croissant du matin, et ce n’est qu’arrivée là, que je vois la grande fresque – dont je ne vous mets qu’un   bout, car elle n’en fini pas sur le mur le plus long de la rue.
Au coin avec la rue Audran, une chauve souris se balance, elle a des pattes de canard !
Au 15 de la rue ils sortent des entrailles de la maison,  un personnage de BD et une robe blanche vide.
Au 23, un grand garçon suspend un requin un soutien gorge et des chaussons d’enfant ! Quant à la statue de Diane qui veille au 26, pas loin de chez moi, et ce depuis l’époque de l’empereur Napoléon III, elle n’en revient pas sans doute de trouver ce matin à ses pieds, un chapeau de magicien, un requin, une bouée de sauvetage et une louche à confiture ! Ma rue Véron qui, pendant des siècles a dormi du sommeil des justes se pose sans doute  des questions !
Patience, ma vieille, tu auras la réponse ce soir, dans le petit crépuscule tiède qui se prépare.
Reportage Linda Bastide.
  6 octobre 2016 au matin  «Episode 1 :   »
On retrouve Jean-Manuel avec Serge Miserez, notre maquettiste, sans qui la revue ne serait pas ce qu’elle est, devant un tableau de Manuel Gil  qui a décoré toute la salle (6). Comme à chaque fête, Janbrun caricature à tout va. (7). Voilà un tour d’horizon de tous ceux qui font des fêtes de la Revue, de la République. Un Post scritum sympa : à la table de Marielle-Frédérique Turpaud, Maire de la Commune Libre de Montmartre, Présidente de La Gazette et caricaturiste elle aussi, Jean Olivet (8) qui sort un C D où se trouve la chanson « Père Noël, s’il te plait » de Linda Bastide, qui nous offre ce dessin en avant première (9). Quand, épuisés, l orchestre et sa chanteuse vont faire dodo,  une surprise attend les convives : ils se sont régalés d’un super dîner, ils vont s’émouvoir et se régaler aussi à écouter Pattika, notre « étoile de la chanson ». Pattika et sa voix bouleversante, Pattika et son talent de comédienne, sa simplicité chaleureuse, sa façon de tout nous donner, avec fougue et tendresse. (10). Comme l’aurait encore dit Michou,  notre « homme en bleu » absent  ce soir, : « Quelle belle soirée » !
Reportage et photos Linda Bastide
En ce jour  30  c’est la fête de sortie du numéro de septembre, et elle commence fort en faisant mentir Charles Aznavour qui dit  «  La bohème, ça ne veut plus rien dire du tout »
Au cœur de la Place du Tertre à Montmartre, Linda, nouvelle et jolie directrice, rénove tout son décor, avec un décorateur Orléanais, qui, au milieu de la vaste entrée fait élever une ronde de cariatides géantes devant un « mur végétal-jardin d’hiver » (1). Et la fête peut commencer : pendant que l’orchestre « Les commun’ arts » se prépare, c’est Midani, (2) notre Président-peintre qui nous souhaite la bienvenue et annonce le programme de la soirée. Notre chanteuse mascotte, Yvette (3), fait chanter la salle avec notre hymne montmartrois « Mont’la-d’ssus et  tu verras Montmartre, tu verras de Paris jusqu’à Chartres… » . Marily-Rose, la chanteuse de l’orchestre (4) nous régale, et ce pendant toute la soirée, c'est-à-dire jusqu’à pas d’heure,  avec une énergie et une merveilleuse voix des chansons de toutes sortes, passant de Ray Charles à Piaf sans problèmes.Le Président de la République de Montmartre Alain Coquard, et derrière lui, Jean-Manuel Gabert, (5) notre Rédacteur en chef, écoutent.
« La Revue Paris- Montmartre à La Bohême du Tertre  »
Olga est si pleine d’amitié, de tendresse, de sourires, que je n’ai pas résisté à la photographier devant les toiles d’Ekaterina, juste avant l’arrivée des invités. EKatarina  est la petite fille de Chagall, et elle nous offre aujourd’hui « A la recherche des ombres et des lumières » : elle ressemble tellement à ses ombres et ses lumières, que je l’ai voulue aussi , seule avant l’arrivée « de la foule » devant ses toiles, où, de Paris à Saint Petersbourg, elle se promène en silence, dans les rues et les cours encerclées de murs silencieux, dans leurs déserts  crépusculaires, quelquefois de secrètes fenêtres solitaires éclairent des mansardes, des cheminées, des murs lointains couronnés de silhouettes vagues de dômes lointains…
Et pourtant chaque ville qui semble si semblable, ne perd jamais son âme : Paris reste lui-même et Saint Petersbourg aussi ! Je sais bien que cela n’est absolument pas rationnel, qu’importe : L’art d’Ekatarina  met à nu ses racines spirituelles, sa  liberté, sa vision métaphysique du monde, si Utrillo, notre peintre montmartrois était passé par là, il aurait reconnu dans cette jeune  peintre pétersbourgeois, une petite sœur en mystérieuse mélodie picturale.
Reportage et photos Linda Bastide
C’est écrit sur la porte : «  I Gallery » et c’est  une petite galerie discrète , juste son nom, en tout  petit, sur la porte de verre.
« I Gallery »  au charme intime, expose les amis peintres franco-russes, et non des moindres. Dans la rue Durantin, au cœur de Montmartre, Olga Khlopova, la jeune directrice,  les reçoit, ceux-là qui ont l’âme slave, le cœur et le talent universel.  Ceux là qui parcourent le monde et le regardent, à chacun son regard, celui de l’âme en voyage quelque part, plus loin que loin, comme si les yeux de chacun voulait nous entrainer  dans le secret alchimiste de ses émotions.
« Ekatarina  Posetselskaya, La petite fille de Chagall expose à Montmartre »
Impossible de perdre son chemin : aujourd’hui, en haut de la rue Germain Pilon chère à Bernard Dimey, le bar « Le Vrai Paris » nous offre un itinéraire en forme de dessin: la Basilique du Sacré Cœur, c’est tout droit, le bar c’est à droite, on aperçoit « le jardin des Je t’aime », à 2 pas et demi  sur la gauche. Alors, allons-y, encore une fois.
Devant le petit jardin, sur le banc, un accordéoniste joue nos vielles chansons de la Butte, il est jeune, blond et le petit Nino-chasseur-de-crocodiles lui tient compagnie dans le soleil de ce petit après-midi de septembre.
Sur la porte du jardin, une pancarte : on peut y lire que là, il faut absolument entrer, nous attend une merveilleuse surprise invisible de la Place : un  mur unique au monde où il est  écrit depuis l’an 2000 sur un grand tableau noir fait de carreaux de lave émaillée, et dans toutes les langues de la planète, 311 exactement,  la phrase magique qui  danse, entourée de grands arbres ensoleillés.
Et quand, en passant devant une petite impasse mystérieuse,  je rentre à la maison,  j’ai le cœur content !
Reportage et photos Lida Bastide
Jour après jour, année après année, je passe tous les jours devant lui, j’entre quelque fois, quand mon âme est au gris ou tout au contraire quand elle est au bleu-soleil. C’est lui, juste derrière le manège de la Place des Abbesses où tous les dimanches, notre Michou de 85 ans fait un tour de chevaux de bois.
« Le jardin des   je t’aime »
Boulevard Pereire  à Paris : Le Chirurgien assassiné. Depuis le temps de son adolescence,  dès qu’apparait le moindre rayon de soleil que nous lui envoyons depuis notre Sud,  je descends  de ma Butte  Montmartre, pour promener mes chiens au Bois de Boulogne. Le temps de vie de cinq compagnons ! ...
...C’est depuis le  temps, où Le poète Jacques Prévert, mon voisin et ami  de l’Impasse Véron, à gauche du  Moulin Rouge, m’appelait « Poussin » quand il me rencontrait, accompagnée du premier,  dit « La Puce »,  c’est depuis le temps où le poète Bernard Dimey, mon voisin et ami de la rue du Gerpil, louvoyait sur le trottoir pour éviter les gambades de « Julie » et de son bébé « Patapouf Plouf », c’est depuis le temps de  « Galipette », et c’est jusqu’à  aujourd’hui, où la sixième, « Belle, petit épagneul bleu de Picardie », fait la course avec les chats libres de la rue Véron, c’est donc depuis des  siècles… Eh bien, c’est depuis toutes ses années là, que sur le chemin des milliers de  promenades au Bois, je me promets de photographier une enseigne unique au  monde : personne ne connait son histoire. Le Bd Pereire est bourgeois et tranquille, longé tout du long par le ravin bordé d’arbres gigantesques,  où passait le très vieux petit  train de « Petite Ceinture » , assassiné par le Périphérique. Personne ne saura jamais pourquoi, en ce jour du 15 mai, je suis partie de Montmartre avec mon appareil photo, bien décidée à vous offrir cette incroyable pancarte : « Le chirurgien assassiné ». Une matinée à marquer d’un signe spécial, car Belle et moi, on a rencontré, dans une allée  près du Lac, une créature étrange, moitié arbre- moitié tortue- moitié-sentinelle-moitié- sorcière. Le Bois est tout près du Bd Pereire… Y-a-t-il un lien magique entre les deux ?
Reportage et photos  Linda Bastide
Le Chirurgien assassiné
Moi, sa petite voisine de tant et tant d’années, je lui ai dédié un poème. Le voilà, pour lui et pour vous,  sorti de mon « 13 pas sur les Pavés bleus de Montmartre ». Ed FLAM : Hommage à  Bernard Dimey : Il traîne dans la rue son enfance malade, ses amours buissonnières, sa majesté de saltimbanque. Aller retour d’un coin de ciel, du Gerpil  au Lux Bar, où se remplissent ses verres de la déraison. Du Gerpil au Lux bar, où son âme  donne à boire aux sanglots des copains, où sur le papyrus  d’une Clio des rues, il pose le crayon de ses rêves, il pose ses rimes vers  nulle part,  il pose ses chansons vers le soleil de minuit,  il pose ses mots de poète qui dort seul dans le noir, quand toutes ces choses, étranges à ne plus rien savoir, ont cassé tous les verres,  ici, au Gerpil, où tout est tranquille, dans le petit matin qui revient toujours.  Mon souhait : que la Mairie du 18ème, ou celle de Paris lui offre une nouvelle plaque, même en pierre, afin que les voyous assassins de poètes disparus, ne puissent plus nous l’enlever. 
Reportage et photos, Linda Bastide
Le sculpteur nous offrait notre poète barbu, jovial et tendre. S’ils étaient passés par là, Henri Salvador, Reggiani, Patachou, Aznavour, Gréco, Michel Simon, Mouloudji, auraient chanté en la  regardant: « J’aimerais tant voir Syracuse », ou tant d’autres, composées par celui qui avait des chimères plein la tête. Dans une nuit de ce  printemps 2016, quelques salopards armés d’outils  efficaces, silencieux, ont volé la plaque de bronze, où, jovial, de la tendresse au bord des yeux, on pouvait, en tendant bien l’oreille du cœur et de l’amitié, l’entendre  nous dire depuis 35 ans, ses  « Poèmes voyous »,  « Mon truc en plumes », «  Je ne dirai pas tout », « Je finirai ma vie à l’Armée du salut », ses « Poèmes à bretelles » ou « Je vais m’envoler ».
Deuxième mort d’un poète : Il remontait tous les jours cette rue Germain Pilon, qui était aussi la mienne : lui au N° 13, au fond de la cour aux grands murs blancs, et moi au 17, dans la petite maison rouge, aux murs bas, le long du trottoir. Il caressait mes chats en passant : « Y a rien à bouffer chez tes bestioles, mais elles sont sympas ! » et il entrait en face dans le bar du Gerpil,  à qui personne ne pardonne d’avoir changé de nom ,  qui avec le Lux Bar étaient ses lieux de poésie. Il nous a quittés, à 50 ans, le 1er juillet 1981.
Tout  l’été, les comédiens de la Butte, hurlaient dans les rues, en riant, sa célèbre question :
« Ivrogne, et pourquoi pas ? » Notre plus grand poète nous laissait orphelins : nous étions tous les enfants de ses rêves d’amitié, les compagnons  de ses solitudes. Nous, de Montmartre et d’ailleurs, cœurs pleins de chagrin, larmes au bord des yeux, nous étions nombreux à boucher la rue, du boulevard  jusqu’aux Abbesses, quand, à l’automne,  la plaque en bronze a été scellée dans le mur du 13
Linda Bastide pleure son ami Bernard Dimey
Le spectacle qui va durer jusqu’au début du jour suivant réuni de nombreux artistes. Alain Turban « notre vedette » est sur scène avec ses si célèbres chansons, qu’il les chante jusqu’à l’Olympia ( Santa Monica, Itinéraire d’un enfant de chœur, Poulbot, Turbanovitch et moi …) Il est sur scène avec Midani,  Joëlle, la Présidente des Poulbots, et Alain Coquard. (3). Pattika, (Les Gens), Alexander Son, époustouflant contre-ténor, montmartrois- brésilein Bernard Beaufrère (et derrière lui, Danny, notre pianiste virtuose, Indhira, montmartroise-vénézuélienne, (4-5-6-7) et tant d’autres, France Fanel, plus Piaf que Piaf, Nick Mallen, star haut de 2mètres, de The voice et Poulbot pur jus… nous ont soulevés d’enthousiasme jusqu’au bout de la nuit. Notre narbonnaise Linda Bastide était là, à côté de son ami poète Jean-Jacques Sacquet, d’un grand professeur de cardiologie, Salem Kacet, de la chanteuse Isabeau, et, impossible encore une fois de citer toutes les personnalités….
Avec l’article que le Rédacteur en Chef  de la Revue lui a consacré, pour la parution en bilingue anglais, de son recueil ’13 pas sur les pavés bleus de Montmartre’ ( traduit par Pascale Richards-Deliens, Administrateur de l’Alliance Française de la Péninsule  Monterey, Professeur de français langue étrangère,  et Gisèle Kapuscinski, Doctorat en linguistique, Columbia University (1982), Palmes Académiques (1984), Professeur émérite, Middlebury Institute of International Studies at Monterey (Californie), Linda fête à la fois  son anniversaire des premiers jours du signe du Bélier, et la première revue de printemps 2016.
Reportage et photos Bernard Knobel
Son recueil « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre, illustré de tableaux de Midani, annoncé dans sa version bilingue français-anglais.(1)
La sortie du numéro du premier trimestre de cette année 2016, a été l’occasion d’une magnifique soirée, plus montmartroise peut-être  si cela est possible  que celles qui l’’ont précédée depuis … 37 ans !
Sur le seuil de la Bonne Franquette, lieu mythique de la Butte, où nous accueillent et accueilleront toujours, Patrick Fracheboud et son fils Luc devenu le QG de notre Revue Trimestrielle, les discours de bienvenue, et d’engagement solidaire de tous, autour de notre jeune, dynamique, intelligent, Pierre-Yves Bournazel, l’élu de notre XVIIIème, de Midani, Président de la Revue, Langlois, celui de Montmartre à la Une, Madame Capoulade, responsable du Rotary pour « La vie on a ça dans le sang », d’Alain Coquard Président de la République de Montmartre, et d’un si grand nombre d’autres personnalités que je ne peux toutes les citer… et qui vont ‘montmartroisement’ me le pardonner. (2)
Un bel anniversaire pour Linda
archive mur montmartre 2
Linda, Jean-Noël, Alain, Jean, Larissa et les autres … n’ont peur de rien !
Quand Jean-Lou Guérin appelle au secours  Linda et sa « bande de copains-poètes-peintres et etc …  ils n’hésitent pas une seconde, ils foncent et improvisent. Les mardis de Jean-Lou Guérin  sont toujours placés sous le signe de la qualité des auteurs, écrivains ou poètes,  qu’il  invite, chaque mardi du mois depuis 40 ans. Tout est planifié d’avance, mais quelquefois, « grosse catastrophe » : l’auteur invité a un problème ! Alors, Jean-Lou prend son téléphone : « Allo, Linda…. »  Et Linda répond « Présente » comme un bon petit soldat de la poésie. Leur amitié date de l’an 2000, où a été lancé sur les rails d’un succès qui dure toujours, la parution chez l’Harmattan de « Le journal immobile d’Éléonore », qui en sera cette année à sa 16ème édition. Roman dont le conférencier Jean-Noël Cordier a rappelé ce soir, je le cite « la modernité de ton » et « l’originalité de sa double dimension dans le temps ». Et en ce mardi 9 février, plein de vent et de pluie, elle arrive sur  la belle Place Saint Sulpice, où l’on voit sur la photo 1, trôner l’église illuminée, encore ceinte du bleu-blanc-rouge du souvenir. Et avec elle arrive sa bande d’amis  dont les  talents divers  sont depuis des lustres,  au service les uns des autres. Aujourd’hui, ils vont  présenter  - moitié habitude et moitié impro -  son œuvre poétique, à ceux que, ni le mauvais temps ni l’invitation de dernière minute ne posent  problème.
Et tant mieux, ils ne connaissent pas encore le dernier recueil de Linda, « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre », paru aux Éditions FLAM.
Devant cette mini-assemblée improvisée, faite d’artistes, comédiens, peintres, écrivains, amis de la littérature en général et de la poésie en particulier, se tiennent : Jean Noël Cordier,  Agrégé de Lettres, Professeur de Français, poète  et conférencier, Alain Pizzera, poète-comédien, Jean, compositeur-interprète, Larissa, peintre-traductrice de russe… et Linda. Jean  et sa guitare  inaugurent la sérieuse conférence avec l ’ « Utrillo » de  Pierre Esperbé, qu’il a mis en musique, et le refrain « versez à boire à Utrillo » est dans le ton du petit verre de Sancerre et de l’amitié qu’ont levé Linda et Jean Noël, juste avant de commencer la soirée.
Jean Noël Cordier dit entre autres, qu’il ne faut pas confondre « poète » et « rimailleur » « Grand poète » dit-il de Linda, qui, avec des mots simples, touche pile le  cœur des émotions de chacun de nous.
Il lit  la  préface de Claire  Demolin-Cordier, Professeur agrégé de Lettres, elle aussi   pour « Le Fil du temps » : « Comme l’éclat des étoiles qui parvient à moi,  cette nuit a pris naissance éphémère, il y a des années-lumière, Comme l’éclat des étoiles – déjà passé, toujours présent– traverse l’univers. Huit éclats de poésie, constellation du Temps, conjuguent l’éternité au maintenant, l’immensité et le fragment. Entre ses doigtes, Linda retient l’Alpha et l’Oméga. »
Sur la photo 2, Larissa Noury, peintre et traductrice-illustratrice  des « 13 pas sur les Pavés bleus de Montmartre »  toute de blanc vêtue, ressemble à la bienveillante muse de la poésie. La Photo 3 fait un panoramique vers la droite : Larissa s’est emparée du recueil – dans la version bilingue français-russe –  et le garçon brun qui la regarde, est Alain Pizzera, poète et « diseur de poèmes » qui, pendant toute la soirée, accompagné par Jean, dit les poèmes de Linda. En fait, les deux, ils alternent leurs lectures, exception faite des 8 courts poèmes de « Le Fil du Temps ». Alain dit les 7 premiers, ponctués par une petite musique improvisée de Jean,, comme on dit en les parlant, les couplets d’une même chanson. Pour terminer le « show » Linda dit le dernier dans sa langue maternelle natale, l’espagnol.
Larissa, offre, dans sa musicale langue russe, le dernier poème de « 13 pas…. » : « Le Montmartre » qui est le seul poème au monde à avoir été récompensé par le Prix Jean Cocteau, instauré par le poète lui-même et, à elle  remis par Pierre Mac Orlan.
En gros plan, les photos 4 et 5, illustrent bien la complicité amicale, le bonheur des intervenants, et la photo 6, prise en « panoramique frisant » montre les spectateurs  captivés par ce qu’il leur est offert ce soir.
Jean-Lou, le maître des lieux, nous offre un profil attentif. Il est à gauche, sur la chaise du milieu et  sur le devant la table : cette soirée  se terminera comme les centaines  qui l’ont précédée par une « séance de dédicaces », où visiblement le bonheur était au rendez-vous.
La nuit est tombée. Jean, compositeur de la chanson écrite par Linda « Père Noël, s’il te plaît » chante : s’il est en retard pour envoyer sa lettre à celui de 2015, il espère être entendu par celui de 2016, qui « ne bosse qu’un soir par an », et à qui il demande de se « bouger l’orteil » pour mettre de l’ordre dans « le bordel » du monde.
Reportage Bernard Knobel. Photos Hervé Noury
9 février 2016 : Au Café de la Mairie, Place Saint Sulpice, soirée improvisée avec  Linda Bastide
1- Barbelivien et Bernard  Monteil regardent et écoutent le spectacle. 2- Un Michou enthousiaste. 3 – Barbelivien présente sa troupe ; Au 1er plan à droite le voyou, sur sa droite « Sliman-le magnifique ». 4- La Reine.  5- Les moulins de mon cœur
6- Les petits poulbots. 7- La Foule. 8- Intronisation de Didier. 9- Arielle, Sliman et Kareen « en coulisses ». 10- Salut final de la troupe. Entourée du « chef » de la RPM, et de son garde-champêtre.
- Il présente ce spectacle avec Bernard Monteil : vous y verrez et entendrez les textes racontant les 6 derniers mois de la Reine : c’est rocambolesque, avec une tentative d’évasion, un chevalier qui finance un complot, les armées autrichiennes qui essayent de sauver la Reine, un garde républicain amoureux de la Reine,  «  si l’amour secret, c’était l’amour vrai » …
Les comédiens chanteurs : La reine, Kareen Anton, chante magnifiquement « Mon fils, mon oi » quand on l’emmène de la Conciergerie à l’échafaud, … le voyou, Valentin Marceau  se fait jeter quand il chante dans les rues « Républicains ou nobles, chante la noblesse, il faudrait parfois  leur botter les fesses », … Sliman qui suit le parcours de la Reine jusqu’à la Place de la Concorde, chante :  « Soldats, mettez bas vos chapeaux, la Reine s’en va vers l’échafaud, soldats, c’est une mort en trop ».
- Je n’oublie pas Michael Moro et Christophe Mahé, Maurice Linday et Aurore,  magnifique eux aussi.
Devant la scène  « Les Petits Poulbots s’en donnaient à cœur joie avec leurs tambours, Il n’y avait pas assez de chaise à la Bonne Franquette : avec ceux qui étaient debout derrière nous étions … cent et mille, à chanter en chœur les refrains, si simples et si merveilleux, à applaudir à ne plus avoir de mains !
Le spectacle se termine avec l’intronisation par notre Président Alain Coquard, d’un Barbelivien tout à coup timide comme un enfant ! Bernard Beaufrère, notre garde-champêtre lui dédie la chanson du voyou « Frédo » - texte de Bernard Dimey – qui tombe à pic dans le décor.
Didier Barbelivien, l’homme aux 1000 chansons, submergé par les rappels, prend sa guitare et nous interprète  « Les moulins de mon cœur »
Si Montmartre n’existait pas … il faudrait l’inventer !
Reportage Linda Bastide (Ambassadeur de la RDM). Photos Joëlle Adani (Député de la RDM)
Sur la scène de  la bonne Franquette Didier Barbelivien,  offre aux amis de la République de Montmartre et en avant-première, des extraits de sa comédie musicale « Marie-Antoinette» adaptée du roman D’Alexandre Dumas «  Le Chevalier de Maison Rouge »qui verra le jour à la rentrée 2017 !
9 octobre : Apothéose pour la Fête 2015 des Vendanges de Montmartre :
1- Larissa dans la rue Tholozé. 2- Larissa & Kiko. 3- Larissa & Neb Magnée. 4- Larissa & Isabeau. 5- Larissa, Linda & Philippe de Sudres.
A partir de 16 octobre Paris accueille  "Les couleurs de l'Automne", une exposition des nouvelles créations de Larissa Noury. La jolie et romantique petite galerie«  Artesienne » du 20 rue Tholozé à Montmartre, expose en permanence notre amie Biélorusse-montmartroise-internationale !
du 20 rue Tholozé à Montmartre, accueille  ! Cette rue qui grimpe jusqu’u Moulin de la Galette que l’on aperçoit tout en haut, fait rêver d’escalade jusqu’au ciel …
Il faut prendre les photos au vol, entre deux arrivées d’amis et de partenaires qui envahissent le lieu. Les amis fidèles, et les nouveaux amis : Télé de Montmartre Paris, Pelocheprod, Fotalux, Artesienne, représentants du monde de l'art et de la culture, venus de différents pays (Japon et Ukraine, Monaco et Russie, Algérie et Belgique, Laos et  Belarus.) « Ce soir j'ai rencontré une princesse de la couleur ... sublime, merveilleuse, talentueuse ... ma vie est un rêve, ne me réveillez pas, les couleurs sont plus belles de ce côté ci ! "- a dit Neb Magnée, le réalisateur et le producteur de Télé Montmartre Paris.
Tandis qu’Isabeau,  notre comédienne et chanteuse, gardienne de nos chansons traditionnelles, mais aussi parolière de nouvelles chansons, muse  du "Petit théâtre de bonheur" dit: "Larissa est presque ma cousine, ma famille aussi est de Biélorussie.  C'est le bonheur et la chaleur qui m'ont envahie quand j'ai rencontré ses couleurs. Quand à ses robes de "Peau d'Ane" elles vont me suivre dans mes rêves..." Philippe de Sudres - plasticien auteur prestigieux de la Neuroconnectique, Neuroscience de l’éveil, tout à fait à sa place dans le monde de l’art - était là, et le musicien-musicologue, Hervé Noury, un subtil analyste et un grand musicien, Linda Bastide, écrivain-poète pour qui Larissa a inventé un chemin pictural dans les rues de Montmartre.
Pour cette nouvelle exposition où le talent de coloriste de Larissa éclate, elle accueille ses invités en robe peinte par elle-même (couture J-M Pujol, MUA, coiffure Version Lan). Une robe qui a nécessité 50 mètres de tissus aérien et qui lui donne cette majesté enfantine pleine de charme et d’élégance.
Larissa évolue avec sa grâce innée, entourée de ses grands tableaux qui font sur les quatre murs, un tourbillon d’harmonies de lumières tactiles et de couleurs immatérielles. Comme toujours !
Un petit moment de sérieux dans la fête, Larissa nous dit : « Les couleurs sont l’expression de la profondeur ramenées à la surface des choses. »
Elle évoque Paul Sézanne -  les grands tableaux aux couleurs éclatantes, dont le rythme et les textures pourraient nous évoquer la nature, le ciel, les élément - Monet, Kandinsky ou Zao Wou-Ki, qui, comme elle, nous font découvrir par la peinture une nouvelle logique de la beauté, une  construction de lumières tactiles et de couleurs immatérielles. Avec cette magnifique exposition, qui voyage à travers le monde,  nous, de Montmartre, nous avons voyagé  ce soir, avec notre Butte qui, de ses grands yeux gris,  regardait depuis la rue, le monde de Larissa. Et le voyage continue jusqu'à 3 novembre.
Reportage L. Bastide. Photos Bernard Knobel.
Vernissage de Larissa Noury "Les couleurs de l'Automne" à Montmartre
Photos :  1- Le stand de la République de Montmartre.  2- devant la Mairie du 18ème, l’affiche des Vendanges de Montmartre 2015. 3- Les Poulbots. 4- quelques membres de la République. 5- Le garde-champêtre.  6- Une jolie fille.
C’est chaque année, une méga-fête qui fait venir pour l'occasion des milliers de touristes supplémentaire, et qui invite, autour du Sacré-Cœur, nos amis producteurs de toute la France, et leurs Confréries. Partant des grands crus, ils sont tous là, les artisans de tout ce qui se mange, de tout ce qui se boit, et surtout de tout ce qui est de grande qualité. Le stand de la République de Montmartre, sous la protection d’un Sacré-Cœur plein de soleil, est ouvert : pour accueillir les visiteurs, une « petite » brochette de ses membres, pendant que la fête commence  par un défilé autour de la Butte, qui part de notre Mairie, arborant fièrement l’affiche de cette année, dessinée par Séverine Bourguignon : il faut avoir de bonnes jambes : ça monte, ça tortille, ça descend… et ça dure 2 heures ! La République de Montmartre, avec son Président, Alain Coquard, ses Poulbots et leurs tambours, son garde-champêtre Bernard  Beaufrère, ses  ministres et ambassadeurs ouvrent la marche. Une jolie fille les accompagne, il fait soleil, tout va bien.  Il y a de la musique et de la joie qui laissent prévoir pour le lendemain une autre méga-fête dans la vigne mythique, La Fête des Vendanges du Clos Montmartre.
Reportage Linda Bastide. Photos Liesbeth.Passot-Kanbier et Joëlle Adani
Du 9 au 11 octobre 2015 : Les vendanges à Montmartre
Linda a fait fort, elle est arrivée dans ce bistrot magique qu’est Le Rêve, au 82 rue Caulaincourt, avec …. une brassée de journaux de Cinéma !
Et voilà que, dans cette toute petite arrière salle qui ne contient qu’une douzaine de places mais où, ce 18 Mai, se serrent une vingtaine d’amis, Linda décide de leur parler de son parcours de … comédienne !
Les yeux et les oreilles grand ouverts, les personnalités amies  de la République de Montmartre :  Pierre Passot - 1er Ministre, Lisbeth Passot Consul des Pays-Bas, Svetlana Manojlovic Ambassadeur pour la culture Serbe ", Maurice Gabert, Françoise Monnier- Ambassadeur de Moret sur Loing, Martine Le Quentrec  Secrétaire générale de " Montmartre en Europe …  et les autres…. scotchés !
Linda leur montre : sa couverture de Ciné-Revue ( où son amie Mijanou Bardot n’ a droit qu’à une petite phrase « Pourquoi je hais le cinéma ! », celle Mon Film, où tout l’intérieur est le roman photo du film « La Dérive » où elle a le 1er rôle, et le DVD qui vient d’en être tiré et qui tourne en Californie, en Hollande, et etc…
Pour finir  « l’incroyable soirée »  les amis  ont  réclamé quelques poèmes du dernier recueil de leur  Linda préférée  :  « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre »  Le poème pour Dalida son amie et celle de Marcel-Charles Gaichet  les a profondément émus, eux tous, qui ignoraient que Dalida passait des heures devant son miroir à trois faces pour « parler avec ses fantômes ». Le poème pour Bernard Dimey qui trainait dans les rues son chagrin de poète qui dort seul dans le noir …. Et celui pour Michou, enfant-bleu, sur le cheval de bois du manège de la place des Abbesses, vaut son pesant de confettis !
Reportage Marie Saulière Photo M-L Pasquini.
Il s’est tout naturellement réalisé « Au Rêve »  et tout naturellement le 18 Mai, Montmartre et le 18ème obligent !
Il y a fort longtemps que Linda avait envie de faire une énorme surprise à ses amis montmartrois.
Mais comment s’y prendre ?
À chaque fête qui lui est offerte dans Paris, et elles sont nombreuses, partant de son quartier pour aller se promener du côté de Saint Sulpice, de la Mairie du 5ème, de celle du 16ème, de Salon du Livre Russe dans le 8ème et jusqu’ à l’Ambassade de Biélorussie, Linda raconte son parcours littéraire.
Alors, la surprise, c’était quoi ?
Pour cette invitation par l’Association « Nos voisins ont du talent » présidée par Marie-Laurence Pasquini
Le rêve de Linda Bastide
« Ce magnifique don d'un livre vôtre de poésies enrichies de leur historique sous forme d'une histoire poétique méconnue des talentueux artistes de Montmartre (arts plastiques, cinéma...), serait aussi le succès mérité de votre grand cœur. ». Et, «surprise de la soirée, Giovanni évoque le carrière de comédienne de Linda, et en particulier sa prestation dans « I Magliari » de Francesco Rosi aux côtés de Renato Salvatori et surtout son rôle principal dans « La Dérive », Pris des Ciné-clubs et qui tourne toujours dans ces salles du monde entier ( 500 fois en 1 an en Hollande – centre Luis Buñuel à Calanda- Californie, etc…)  (11).
Tous les inconditionnels de ce lieu mythique qu’est « Le Café de la Poésie » au 1er étage du tout aussi mythique Café de la Marrie, Place Saint-Sulpice à Paris, s’attardent un moment et  bavardent. (12) La soirée  fut belle, émouvante… et poétique…
Reportage André Avignon. Photos Larissa - Avignon
Amis proches et amis inconnus de la poésie sont heureux, ici. Giovanni exprime que Linda est « l'exacte représentation de la poétesse parce que  "la poésie doit être foudroyante et fulgurante, et elle doit donner des messages" ». Daniel-Philippe de Sudres dit à Linda : « Il serait superbe que vous écriviez un livre présentant, après chacune de vos poésies courtes et messagères en forme de haïku, son historique, car vous êtes une historienne des émotions de ce Montmartre que vous chérissez tant et qui marque un espoir pour les jeunes générations... ». Il se dit aussi très ému par la fin de sa présentation, et revient ainsi sur le projet de l’inviter à "rédiger plein de petites histoires", comme le lui avait conseillé "Papé", son grand-père.
Les voilà tous les 3, Linda, Giovanni, Larissa, prêts à commencer la soirée avec leurs  amis :  Maggy de Coster, le poète Jean-François blavin et sa compagne, Nicole Durand, créateurs des « Ricochets poétiques » (6) le poète Jean-Noël Cordier (7) Théodora, une fan inconditionnelle qui suit Linda et Giovanni partout (8) Maurice Gabert, le père de Jean-Manuel, Rédacteur en chef de la Revue Paris-Montmartre (9) Daniel-Philippe de Sudres, chercheur en neurosciences cognitives et auteur de science-fiction dit : «  Giovanni qui, au-delà du charmeur façon italienne ne tarissant pas d'éloges sur la belle femme et la femme belle qu'il présente, crie silencieusement par delà son fleuve de mots son amitié à l'amie profonde, admirée car admirable que, pour lui, vous êtes ! » Giovanni lui, insiste particulièrement ce soir, sur le dernier recueil de Linda « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre », dont la version traduite en russe et illustrée par Larissa Noury est une merveille de Livre d’Art. Larissa a posé quelques-uns de ses tableaux sur les rebords des dossiers et participe à la lecture (en russe) des poèmes de Linda. Daniel-Philippe de Sudres commente :  « la soirée fut jolie parce qu'émouvante, vous montrant entourée de Larissa qui avait les larmes aux yeux en lisant la traduction en sa langue d'un poème vôtre la bouleversant. » (10)
Notre amie Linda a été reçue ce 20 janvier, dans le plus prestigieux Café de Poésie de Paris, qui,  devant la magnifique Eglise Saint Sulpice (1-2)  est au centre du Marché de la Poésie du printemps, qui reçoit tout au long de l’année et tous les mardis les écrivains et poètes les plus divers, et qui, créé par Jean-Lou Guérin - que l’on voit ici aux côtés de Bernard Knobel (3) - il y a quatre décennies, attire toujours sur ses banquettes de cuir, les écrivains, les poètes, et les amoureux de la poésie et des romans. Linda est une invitée privilégiée : invitée pour chacun de ses ouvrages et ils sont nombreux, elle est là pour la nième fois («  j’en ai perdu le compte » dit Jean-Lou. « Moi aussi » dit Linda)  et remplace même quelquefois un poète ou un romancier qui a fait « faux bon » pour des causes diverses (« merci à toi » dit Jean-Lou). Elle est présentée aujourd’hui par le Professeur Giovanni Dotoli,  professeur de Langue et  littérature françaises à l’Université de Bari en Italie, et de Francophonie aux Cours de Civilisation française de la Sorbonne, Poète et Chef de file du Mouvement Intuitiste. Giovanni est brillantissime comme d’habitude. Et son amie Larissa Noury qui a traduit en russe son dernier recueil est là et avec elle ses tableaux. (4-5)
Linda : dédicace à Saint-Sulpice.
Le 19 décembre de l’année dernière  – déjà  –   comme le temps passe, on retrouve Linda et ses amis poètes Chez Ma cousine, l’un des plus mythiques cabarets de Montmartre, pour célébrer la sortie du numéro de décembre de la revue Paris-Montmartre. Fête de la musique, de la danse et de la poésie, avec une magnifique couverture où un jeune french-cancan de 125 ans lève la jambe. La fête commence au rez-de-chaussée où nos 5 poètes chantent Montmartre  dans leurs différents livres : avec Linda ( debout au centre) et ses « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre » illustré par les tableaux de Serpolette – pour la version française – et Larissa Noury – pour la version bi-ligie russe –, Giovanni Dotoli  et ses « Chansons de Montmartre Illustré des tableaux de Midani, Alain Turban avec « Un taxi pour les étoiles », Pierre Passot avec «  Les 7 péchés capitaux du rire », Thierry Aimar et son « Le rocher de la sorcière ».
C’est au 1er étage, que dans cette petite salle mythique, pleine à craquer ce soir-là, ( Linda, au fond au milieu,  bavarde avec Jean Olivet, son guitariste) se déroule  la soirée, avec son  spectacle traditionnel, plein de joie, de malice, de taquineries, et de talent. Midani, président-fondateur de la Revue la présente en compagnie de Thierry Bournazel le jeune conseiller de Paris. La salle déborde de joyeux convives. Heureux du spectacle traditionnel que leur offre Chez Ma Cousine, avec ses humoristes, chanteuses et chanteurs, jongleurs faussement maladroits qui nous emmènent jusqu’au bout de la nuit. Comme l’aurait dit Michou : quelle belle soirée !
Reportage Bernard Knobel. Photos Valérie Laborde.
Collectif de poésie à Montmartre
Ils auront et la joie de venir voir les toiles de Larissa  (qui expose dans le monde entier. Elle arrive de San Francisco, et de Carmel en Californie, invitée comme  l’a été Linda, par l’Alliance Française de la ville de Clint Eastwood) et de se faire dédicacer ce petit bijou de livre ! Le recueil en version « français »de Linda,  sera présenté le lendemain « Chez ma Cousine » à l’occasion de la sortie de la Revue Paris-Montmartre de Noel. Linda dira quelques poèmes accompagnée à la guitare par Jean Olivet du Chœur Philarmonique de Paris, et la fête sera filmée par la chaine  « Coulisse et Culture ».
Déjà mis à l’honneur au cours du Salon du Livre Franco-russe de septembre, nul doute que cette promenade dans Montmartre séduise SE Pavel Latushko, Ambassadeur de Biélorussie, amoureux de Montmartre et toujours fidèle aux expositions de Larissa. Linda le connait bien aussi et se réjouit d’avance de la belle après-midi d’amitié qui l’attend et qui  attend beaucoup d’amis.
Pour ceux qui seront sur Paris au moment des fêtes, voici les dernières nouvelles de Linda Bastide : Larissa Noury, Biélorusse-montmartroise et  peintre-coloriste  expose du 5 décembre au 7 janvier 2015 au 20 rue Tholozé, dans la plus élégante des galeries de La Butte Montmartre " L’Artésienne " . Dans le cadre de cette exposition, elle y fait organiser le 20 décembre  une après-midi de dédicace pour notre Linda, Ambassadeur de la République de Montmartre pour laquelle elle  a traduit et illustré la version bilingue franco-russe du tout nouveau recueil de notre Linda poète, « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre ». Édité par FLAM, c’est un livre de collection, numéroté de 1 à 50 seulement,  est une petite merveille d’art  et franchement, c’est une petite merveille d’art. Il n’en reste d’ailleurs pas beaucoup !
Linda et Larissa, une très belle et très sincère amitié :
Toute la France est invitée à Montmartre autour du Sacré Cœur, et ce sont 500 000 visiteurs qui vont faire, avec « le parcours du goût » le tour des stands ; « La vie, c’est la gastronomie et la culture, un beau mélange » dit notre ancien maire M. Vaillant. Des producteurs venus de toutes nos régions côtoient notre stand où le Comité des Fêtes présente notre cuvée 2013.
Sur le stand, quelques membres de la République de Montmartre autour d Linda,(18) et sous un portrait de Dalida signé Marcel-Charles Gaichet,  et devant les amis ! Joël le chef des Poulbots (19)  et première dédicace, amitié oblige, à Marielle-Frédérique Turpaud, Maire de la Commune libre de Montmartre. (20).
Reportage B Knobel. Photos Eric Sureau et André Avignon.
Pendant ce temps, Notre amie Linda remonte de son quartier du Moulin Rouge, passant par le rue Burcq, où, en haut des escaliers un coquelicot invite à entrer au Moulin de la Galette (12),  et par celle de Dalida, la rue d’Orchamp où fleurissent un grand nombre de joyeux graffs (13-14 ).
Linda est invitée sur le stand de la République de Montmartre pour dédicacer son nouveau recueil (qui, par un incroyable hasard, tombe pile pour cette fête de la Poésie), « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre »  -éditions FLAM-.Il voit le jour aujourd’hui, ce recueil « collector numéroté »et il  est dans ses 3 éditions : français, et bilingue espagnol, illustré par une super aquarelle de Serpolette, la + célèbre peintre de la Place du Tertre, et dans sa version français russe, illustré par Larissa Noury, franco-biélorusse de réputation mondiale ! (15-16-17)
Un retardataire court sur le trottoir devant la belle grille du 45 rue Ramey pour le  rejoindre, (7) et sur « la mosaïque du pêcheur », juste au coin avec la rue du Baigneur,  celui-ci continue infatigablement à tirer son filet. (8. )La confrérie des vins de Bordeaux suit, (9)et tant d’autres qu’il est impossible de citer tant ils sont nombreux. Une joyeuse troupe de majorettes, venue de tout près chahute avec bonheur, chante et danse avec énergie (10-11).
Pour cette année, notre vin de la célèbre vigne du Clos Montmartre, honoré de l’appellation culture biologique, sera d’une couleur  rosé magnifique… et pétillant ! Une grande première ! Mais commençons par le commencement : après les discours d’inauguration de la fête, dans la plus petite vigne de France ( interventions du maire du 18ème Eric Lejoindre, d’Higelin et de  Bonnaire, de Marielle Frédérique Turpaud, Maire de la Commune Libre, de Brigitte Houdinière  Présidente de la COFAS, etc.) notre 11ème Président de la République de Montmartre, Alain Coquard, prend le tête du cortège qui va remonter de la place de la Mairie jusqu’en haut de la butte. (6)
Pour symboliser la 82ème Fête des vendanges de Montmartre qui  se déroule cette année sous les signe de La Poésie, une magnifique affiche célèbre les collages méconnus de notre Jacques Prévert, habitant sous les ailes du Moulin Rouge, tout au fond de la poétique Cité Véron. (1)
Après la vendange dans la plus petite vigne de France (mais la plus grande de Paris), somptueuse de tous ses ceps poussant entre les maisons du versant nord de la Butte,  qui cette année permettra de faire 856 bouteilles, c’est la joie, la liesse, la musique, l’amitié, juste là-haut, au bord du ciel de Paris ! (1a)
Madame Hidalgo, Maire de Paris est là avec M. Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture (au milieu sur la photo 2) ainsi qu’Eric Lejoindre, maire du 18ème (3). Cette fête est parrainée par Jacques Higelin (4) et Sandrine Bonaire (5). On les voit ici en compagnie d’Eric Sureau, trésorier-adjoint du COFAS.  Toute la France est invitée à Montmartre autour du Sacré Cœur, et ce sont 500 000 visiteurs qui vont faire, avec « le parcours du goût » le tour des stands ; « La vie, c’est la gastronomie et la culture, un beau mélange » dit notre ancien maire M. Vaillant.
C'était comme ça " La 82ème Fête des vendanges de Montmartre"
extraordinaire groupe de statues sur une arche du Pont Neuf (11), dragons ailés du pont Alexandre III, devant le grand palais (12), gare d’Orsay devenue Musée (13) et au retour un grand bonjour à la Statue de la Liberté du pont Marie (14).
Et pour les amis de Sud qui ne la connaissent pas, un cadeau : amis du Tarn, de l’Aude ou de Gascogne, allez faire un tour sur l’ancienne route de Gruissan (en partant de Narbonne) et vous y verrez la petite sœur jumelle de la grande parisienne et de la géante newyorkaise ! (15). Reportage et photos Bernard Knobel.
Le président tarnais, Gérard Fernandez (6), Edouard Ricard, celui des amis de  l’Aude, et celui des gascons sont là. Grande fête à l’intérieur autour d’un repas délicieux(7) et sous le charme des chansons anciennes d’Isabeau, la « star montmartroise » des refrains de Bruant, accompagnée de son accordéoniste. (8) Le Champagne coule à flots, la joie aussi. (9). Un aller-retour magique le long des berges. Vu de la Seine, Paris, même sous sa légère brume, est d’un charme incomparable : berges fleuries du Mémorial Juif (10),
Pas d’autobus en ce jour de la course à pieds de Paris où ils sont des milliers à déferler le long du quai de New York (1) jusqu’à Dieu sait où.
En attendant l’ouverture de la passerelle, Serpolette, peintre de la Place du Tertre, qui a offert un magnifique tableau aux « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre » de son amie Linda, la montmartroise-narbonnaise, et Nicole, prisonnière d’un été dans le ventre de la baleine de La Palme, regardent la tour Eiffel qui semble jaillir du toit de l’embarcation. (2-3-4-5)
Et la grande balade sur la Seine commence par un discours du Maître à bord (5) qui explique que la Reine Elisabeth a inauguré son bateau et que le Président Coty y a posé ses pieds !
Trois montmartroises invitées à bord de la péniche « Bretagne » pour faire la croisière du 120ème anniversaire de Tarn & Paris.
Croisière sur la Seine
Ce lundi 6 octobre 2014 , c’est dans l’église Saint Pierre de Montmartre que ce sont recueillis la famille et les amis d’Albert de Smet, aussi bien ses confrères de la Revue Paris-Montmartre que les Membres de la République de Montmartre, artistes peintres, écrivains, et anonymes, tous réunis dans le chagrin où les laisse la brutale disparition de cet homme exceptionnel. Les photos de Marielle-Frédérique Turpaud et sa photo montage témoignent de l’émotion qui étreignait tous les cœurs.
Albert, regarde : nous sommes tous réunis aujourd’hui autour de toi.
Tous : ta famille, tes amis proches et moins proches. Ta vie, tout à la fois dure et rigoureuse, tu en as fait un chemin de générosité.
Tu en as inventé tous les instants, dans un subtil mélange qui a porté ton âme jusqu’à la brisure, mais elle est revenue à elle-même toujours plus ouverte.
Nous avons pour toi un respect profond, une très grande et vraie amitié, une énorme tendresse.
Respect : Seul, tu as construit, jour après jour, une vie professionnelle exemplaire. Journaliste, à la radio et depuis quelques années Rédacteur à la revue Paris-Montmartre, tu es  Membre de l’Organisation Mondiale de la presse périodique à Bruxelles, du conseil d’Animation du CICA du 17ème arrondissement de Paris.
Sans jamais ménager ton temps ni ton énergie, tu as œuvré en qualité de Président de l’Association SOS-Planète Jeanne de Smet , tu es Vice-président de l’Amicale des Artistes et Ecrivains de Notre-Dame de Montmartre, Vice-président du Grand Prix Humanitaire de France.
Et, nous tous en sommes très fiers, tu as été décoré de la médaille vermeil du Roi Léopold III de Belgique.
Non, tu ne te vantais pas de tout cela.
Il y a des mots que l’on emploie peu aujourd’hui, et si le mot altruisme est de ceux-là, je suis heureuse de penser avec tous ceux qui sont là et qui t’aiment, qu’il semble avoir été inventé pour toi.
Amitié : Confronté comme nous tous à la vie, à sa violence, à quelquefois une traversée du désert et à ses passages difficiles, de celles où tous nous risquons de perdre nos semblants et nous retrouver vraiment seuls, toi, tu nous a donné amitié et dévouement désintéressé et absolu. Je reçois des témoignages d’artistes qui sont tes amis, et je peux les résumer ainsi : tu croyais en chacun de nous, ton savoir et ton intelligence, tu les mettait à notre service en radio, en presse écrite, en rendez-vous pris pour nous avec ceux qui pouvaient nous aider dans ce combat où, petits soldats de l’impossible, nous sommes quand même nombreux à lutter pour que perdure notre culture, pour que survive notre patrimoine, jusques et y compris notre patrimoine de demain.
Tu nous a entourés de cette amitié tendre et de surcroit pleine d’humour – je me souviens combien nous avons ri ensemble souvent – qui caractérise les sentiments solides qui font chaud au cœur. Il me semble que  cette amitié, nous te l’avons rendue.
Tendresse : Passer un moment avec toi, être ton ami, c’était aussi savoir que sous cette apparence d’homme solide, se cachait un enfant malheureux, un enfant qui ne s’était jamais consolé de la disparition tragique de sa mère. Et qu’à travers ce malêtre, tu as, avec une force admirable, toujours cherché un appel à vivre. Toujours cherché à nous aimer.
Si nous avons tous réussi à t’aider parfois pour rendre ton chagrin plus vivable, nous en sommes heureux aujourd’hui. Nous t’avons aussi aimé de tendresse
Enfant blessé, chevalier au grand cœur, ami loyal et tendre, nous penserons souvent à toi.
Il y a, dans mon Sud natal, sur une petite colline qui trempe ses pieds dans la Méditerranée, une chapelle près de Gruissan, cachée au milieu des pins, Notre Dame des Auzils ( ND des Oiseaux en français). C’est la chapelle où, à chaque printemps, l’on rend hommage aux marins et grands capitaines perdus en mer, quelque part dans le monde. Et sur le muret qui entoure les cénotaphes centenaires, cette inscription : « et nous garderons leur souvenir, et ainsi, tant que le soleil se lèvera sur la mer. ». Albert, nous garderons ton souvenir, et ainsi, tant que le soleil fera palpiter nos cœurs. Texte Linda Bastide Photos M.F Turpaud
Hommage émouvant à notre confrère et ami Albert de Smet en l'église St Pierre de Montmartre
La suite du discours d’Alain est tout à la fois fort classique, puisqu’il rappelle les origines et la vocation de notre « belle République de Montmartre » et le fait qu’Anne poursuit, en nous recevant dans ces magnifiques salons de l’Hôtel de Ville de Paris pour être accueillie officiellement en son  sein, la tradition de tous les Maires de Paris. Un rappel de notre histoire qu’Anne écoute sagement : « Le 7 Mai 1921, est fondée officiellement notre République réunion d’artistes, peintres, sculpteurs, musiciens, poètes et amis des arts, afin de créer entre eux un lien de solidarité et " Faire le bien dans la joie ", devise de cette nouvelle République. Quatre illustres peintres et dessinateurs en furent les fondateurs : Poulbot, Forain, Neumont et Willette qui en devint le premier Président. Dès 1923, Lucien Boyer, chansonnier, compose l’hymne de la République sur une musique de Borel-Clerc. Son refrain " Mont’là-d’ssus, mont’là-d’ssus ! et tu verras Montmartre… " fera le tour du Monde… Sous l’influence de Poulbot, le « père des gosses », la République de Montmartre s’oriente très vite vers des actions philanthropiques en faveur de l’enfance déshéritée. En ces années de l’entre-deux guerres, les services sociaux n’en sont encore qu’à leurs balbutiements et, face à la pauvreté de ce village populaire, les besoins sont immenses. Un dispensaire offrant des soins gratuits est ouvert rue Lepic dans la cour de la Pomponnette. Des fêtes sont organisées pour collecter des fonds qui se transforment en cadeaux, en repas lors des Noëls des Petits poulbots. Ils se tiendront au Moulin Rouge, au Moulin de la Galette ou au cirque Médrano, en présence de personnalités montmartroises telles que Jules Chéret, Jean Gabin ou les Fratellini. Cette tradition perdure aujourd’hui grâce à nos généreux partenaires je pense à la famille Clérico qui a su faire du Moulin Rouge une véritable institution symbole de Paris dans le Monde merci à Jean-Jacques à son fils Jean-Victor et sa fille Virginie de partager avec nous ce moment de chaleureuse convivialité. La relève est bien assurée au Moulin Rouge.
Sous les extraordinaires médaillons peins au plafond de la grande salle  (11) Alain évoque ensuite Michou, le Ministre de la Nuit, un peu souffrant, qui  n’a pu être là aujourd’hui. Et cite Frédéric Avièrinos, Directeur Général des Vedettes de Paris  sur lesquelles sont offertes de belles croisières, lors de sorties de la Revue Paris-Montmartre, Gilbert Edelstein Président du Cirque Pinder, Marcel Campion, Brice Moyse, Leila et Fabien Held qui répondent toujours présents lorsque on les  sollicite pour une action de solidarité, comme le Noël des Poulbots, des soirées au Cirque…etc
Mardi 16 septembre, il fait soleil à Paris et sur Montmartre. De nombreux républicains en grande tenue, une délégation des P'tits Poulbots, et Alain Coquard, président de la République de Montmartre, sont descendus depuis leur Butte pour honorer leur rendez-vous avec Madame la Maire de Paris.( 2). Réunis autour d’Alain, ils sont tous là pour la chaleureuse cérémonie qui se prépare ici, à l'Hôtel de Ville, dans la somptueuse salle qui elle , tout en haut des grands escaliers recouverts de tapis rouges est réservée à ces évènements officiels et amicaux à la fois qui  font selon la devise de la République montmartroise, « le bien dans la joie ». (3) Aujourd’hui, elle intronise Anne Hidalgo en qualité de Citoyenne d'Honneur.
C’est une exceptionnelle intronisation et le discours de bienvenue du président Alain Coquard à la « Première Dame de Paris », est d’une exceptionnelle qualité d’émotion. (4). Et quand Madame Hidalgo arrive et  c’est une ovation qui l’accueille : elle est brune, belle, visiblement émue, souriante et encore plus visiblement super heureuse d’être parmi nous. Il présente tout d’abord à Madame la Maire tous les amis présents : M. Eric Lejoindre, Maire du 18ème est là, la présidente des P’tits Poulbots et Joël leur chef d’orchestre aussi, qui, dit Alain,  « font rayonner Montmartre et Paris dans le Monde entier ». Il n’oublie personne notre président, il cite « Madame Brigitte Houdinière,la dynamique et dévouée Présidente du Comité des Fêtes et d’action sociale du 18ème le COFAS, (6),  ( que l’on voit ici en compagnie de Midani.
                    Anne Hidalgo est la première femme Maire de Paris et personne n’oubliera que le 1er mai  lui a été remise pour la première fois le traditionnel Muguet de Montmartre, fleur symbole du printemps cultivée avec amour dans le Clos Montmartre à coté de la vigne mythique.
Alain que tous écoutent avec une sorte d’émouvante ferveur promet une pleine coopération avec cet l’esprit de la démocratie participative qu’Anne a tant  à cœur de faire souffler sur Paris. Il lui dit ensuite « Madame la Maire les montmartrois rêvent que vous redonniez vie et rayonnement à la Cité Internationale des Artistes de la rue Norvins, son exceptionnel parc arboré pourrait s’ouvrir sur la ville et la création »
Oui, le dialogue est ouvert entre la mairie du 18ème, son Maire ,Eric Lejoindre, et la mairie de Paris et son Maire, Anne Hidalgo.
Et voici venu le moment de l’intronisation de Madame Hidalgo Alain rappelle le   formidable chemin que cette jeune femme qui nous ressemble a  parcouru depuis sa naissance près de Cadix dans une famille républicaine ! Elle n’a que deux ans lorsque ses parents doivent fuir la dictature franquiste pour rejoindre la belle ville de Lyon  «  qui m’est chère…ainsi qu’à Petit Loup » dit Alain le Montmartrois-Lyonnais.
Et il poursuit : « Aujourd’hui Maire de Paris vous êtes le plus beau témoignage de ce que peut faire la France. Le magazine « Vanity Fair » vous a, dans sa version espagnole, désignée comme la personnalité de l’année 2014. Une belle reconnaissance méritée. La République de Montmartre ne pouvait vous conférer un tel titre, ni vous nommer dans l’ordre d’Isabelle la Catholique…Le roi d’Espagne vous a déjà fait Commandeur. Mais la République de Montmartre bachique, magique, unique vous décerne sa distinction suprême de Citoyenne d’Honneur pour « Faire le Bien dans la Joie ».
Sous les roulements de tambours des P'tits Poulbots Alain Coquard a remis son diplôme, son écharpe et sa médaille à Anne Hidalgo. ( 12). Qui, après avoir prêté le serment traditionnel, a exprimé avec chaleur toute sa joie d'être reçue dans notre belle République qui l'a toujours fait rêver. Elle dira pour terminer son propre discours qui fut tout sauf conventionnel : « Je suis très attachée à ce village de Montmartre, dont le cœur bat au même rythme que celui de  Paris dont il est le symbole dans le monde. »
Un magnifique cheval de bois lui a été offert par Marcel Campion, ambassadeur de la République de Montmartre auprès du Monde Forain (13). Colette Sibilia célèbre charcutière aux Halles Paul Bocuse de Lyon et Ambassadeur de la Charcuterie Française, lui a remis une rosette que le Président Chinois avait particulièrement appréciée lors de son passage dans la capitale des Gaules. Bernard Beaufrère, notre Garde Champêtre, lui a dédié un poème sur Paris et Alain Turban sa célèbre chanson » Poulbot » (14).
Le verre de l’amitié a clôturé cette cérémonie dans une atmosphère chaleureuse et joyeuse.  (15)
Reportage et photos Linda Bastide (extraits du discours d’Alain Coquard en italique).
11 - Plafond                                   12- serment Anne Hidalgo                13 - Le cheval                                14 - Alain Turban et Anne Hidalgo                         15- Autour du bar
Puis le Président du Syndicat d’initiative de Montmartre le célèbre Roger Dangueger accompagné de sa Secrétaire Générale Sylvie Fourmont dite « Coquelicot » tant elle s’identifie à sa boulangerie réputée des Abbesses » Il salue « le Président des Commerçants du Haut Montmartre, le plus haut pharmacien de Paris Frédéric Loup dit P’tit Loup … Guillaume Gomez Meilleur Ouvrier de France, chef des cuisines de l’Elysée et Président des Cuisiniers de la République. » Sans oublier «Midani peintre et défenseur des vrais artistes de la place du Tertre et Directeur du magazine Paris Montmartre accompagné du rédacteur en chef Jean-Manuel Gabert (5) et de son photographe de talent Jacques Habas » (7) (que l’on voit ici aux côtés de Serpolette, le peintre de la Place du Tertre qui a réalisé la plus belle affiche des Vendanges de Montmartre en 1983 et le tableau enfin Alain Coquard  termine ce préambule par la classique phrase et ici plus que véridique phrase : « Mesdames et Messieurs les Ministres et membres de la République de Montmartre que je regrette de ne pouvoir tous citer tant vous avez répondu nombreux pour cette exceptionnelle cérémonie » L’on peut voir  en effet au milieu de la foule (8) le député Eric Sureau bavarder  avec l’ambassadeur Linda Bastide (9), Jean-Marc Tarrit, le président précédent ( ici avec Brigitte Houdinière et Alain Turban) (10),
6 - Midani - B Houdinière                7- Serpolette - J Habas                     8 - Foule                                        9-  Eric Sureau - Linda                       10- J-M Tarrit - A Turban
1 - Le drapeau                                2 - Autour du Président                   3 - Autour du Président                   4 - Anne Hidalgo & Alain Coquard      5 - J-M Gabert
Le drapeau de la République de Montmartre flotte dans la salle de réception de la Mairie de Paris ! (1)
Intronisation de Madame la Maire de Paris par la République de Montmartre !
Et au « très sec », un dîner-soirée déchaîné a suivi et fait retentir la véranda mise à notre disposition par Patrice Fracheboud de La Bonne Franquette, pour célébrer de surcroit quelques intronisations !
Pour le plaisir encore : Alain Turban l’enfant de chœur qui rate toujours la messe au Sacré-Cœur, déchaîne la salle avant de s’ écrouler de rire sur Midani à cause  les blagues de  Bernard Beaufrère, (13- 14) etc…  Sans oublier le caricaturiste Jean Brun qui « croque » Joël notre chef Poulbot (15) et Michou l’enfant bleu de la Butte qui n’oublie jamais – et, derrière lui,  Jean-Manuel Gabert fait semblant de regarder ailleurs - de faire « le bisou » à Linda la montmartroise de Narbonne. (16). Bref, du tout début de ces deux jours de juin, au premier petit rayon de lune mouillé du premier soir, et jusqu’au dîner à l’abri des murs de la Bonne Franquette de deuxième jour de fête, on a bien tous failli mourir sur  ce chemin du bonheur où nous ont emmenés les chefs de la nouvelle  petite armée pacifique et artistique  en marche ! Reportage et photos Bernard Knobel
Les tambours des Petits Poulbots conduits par Joël leur chef, et tous les membres de la République ont traditionnellement donné le signal du départ des festivités. (1) Et quelles festivités ! Le tout nouveau Collectif des Associations Montmartroise regroupe en une seule force vive, plus de 20 associations qui se sont unies pour pérenniser le travail des « passeurs de  mémoire » amoureux  de la Butte. C’est en 1886 que  l’Association archéologique composée d’artistes, commence d’intervenir dans des projets de sauvegarde des parcs, jardins et maisons. C’est aujourd’hui, pour n’en citer que quelques uns, la création de ce  Premier Collectif qui est fêté !  Son  premier devoir sera de sauver La Cité des Artistes qui a un besoin urgent de plantation de grands arbres. Et de continuer de faire vivre notre patrimoine, d’acheter un maximum d’œuvres, de maintenir toutes les traditions .
Voici  les photos de quelques uns des « partis en croisade commune » pour notre quartier magique, que vous retrouverez, au hasard du récit, sur les lieux de la fête : La Revue Paris Montmartre (Pdt Midani),  La République de Montmartre (Pdt Alain Coquard), Le Musée du Vieux Montmartre (Pdt Jean-Manuel Gabert) Le Syndicat d’Initiative de Montmartre (Pdt Roger Dangueger), ( 2 et  de g à dr dans l’encadrement de la porte)   Le Comité des Fêtes ( Pte Brigitte Houdinière) nous fait déguster son excellent Gigondas,),  La Commune Libre de Montmartre (Pdte Marielle-Frédérique Turpaud avec Alain Turban (3), UVA (Pdt ), Les petits poulbots (Pdte Joëlle), Les compagnons de la Butte Montmartre (chef de chœur Brigitte Mazer) Ukraine Arts etc
28-29 juin : Musique, on tourne un remake de " Dansons sous la pluie à Montmartre " !
Une fête pas comme les autres : le podium musique et chansons prévu pour durer pendant  deux jours dans les beaux et calmes jardins de l’Eglise Saint-Pierre de Montmartre, Place du Tertre, sous un soleil radieux a bien eu lieu … sous un déluge si fantastique qu’il a inévitablement suscité un aussi fantastique déferlement de rires et de joie !  Bien protégés pour nos déjeuners et dîners champêtres sous les tentes blanches montées à la hâte… par tous nos « grands présidents » eux-mêmes,  Et bien mouillés par nos valses sur le gazon ! Franchement, il y a pire !
Première journée « mouillée », courageusement supportée par Les compagnons sur leur stand (4), animée par les artistes, dont on dit bien que quoiqu’il arrive, ils doivent chanter ! C’est ce qu’ils ont fait : France Fanel et sa voix chavirante chantant « Oh la la la c’est magnifique » pendant que sous  les parapluies, les amoureux  valsaient sur le gazon, (5) Bernard Beaufrère nous invitant toujours à boire avec Dimey (6) accompagné comme par le Grand Amiral avec son accordéon maritime, (7)  Isabeau  (8)  et etc… que les invités vont tous retrouver, pour la deuxième journée « au sec »
Au sec quelques secondes, où, profitant d’une petite éclaircie, a lieu  l’inauguration, sur le parvis, du massif de rosiers République de Montmartre,  création de la société Delbard (9)
Au sec de la salle Paroissiale dont la 6ème biennale d’Arts plastiques (Biennale de la Palette, de l’Objectif et du Burin de la République de Montmartre) a orné les murs de et la couverture de la Revue Paris-Montmartre d’été (10).  Où, Montmartre ne s’en est pas formalisé, Brice Lejoindre, notre nouveau  maire-baby-sitter d’un jour, était visiblement heureux d’être là à droite de notre président.  Où Michou déchaîné aussi porte un toast à la sculpture magnifique qui le frôle. (11).
Et pour le plaisir , encore Michou et  Madame l’Ambassadeur d’Argentine  qui a été heureuse de dire, qu’en 2015, ell e recevrait là-bas, de l’autre côté du monde, « L’Ambassadeur » Linda Bastide pour présenter ses recueils édités en bilingue français-espagnol! (12)
( 3) A côté Indhira qui nous chantera Piaf. Plus loin un ami de Michou. Midani réfléchit : devant la fenêtre du milieu on le voit, pensif, tenir sa tête de Président de la Revue Paris-Montmartre (4). Bref, tout Montmartre  est là !
Mais aujourd’hui, ce sont d’autres honneurs qui attendent les trois candidats qui vont être intonisés pour entrer dans la République de Montmartre.
De sa grande et belle voix de stentor, notre président Alain Coquard réclame le silence. Pas facile, mais il y arrive !
Marie-France Coquard, Ministre et son époux, vont introniser : André Prévert, ( 5 ) qui était député depuis 1977 et devient Ambassadeur, après nous avoir fait mourir de rire par ses imitations des différents Présidents de la République Française dont il a été l’ami – Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac), Christian Malard, journaliste et écrivain, Alexandre Lecisain, Chef de Cuisine et, la photo de famille  est joyeuse, ( 6 ) juste avant la sérieuse prestation de serment à notre République qui « fait le bien dans la joie », moment émouvant dans ce contexte de fête. Chacun sait qu’il s’engage vraiment à œuvrer dans ce beau chemin.
Alain Coquard, près de ses trois  nouvelles « brebis » est sérieux ! ( 7 ). Reportage Linda Bastide
Après la cérémonie de remise du Muguet du 1er mai, cueilli dans les vignes du Clos Montmartre, tout  le monde prend le chemin de la Crémaillère sur la Place du Tertre. Ce célèbre restaurant a conservé les vitraux de Mucha qui lui donnent le charme particulier de la Belle époque. Pour moi, il est un souvenir exceptionnel : c’est Pierre Mac Orlan m’y a remis, en décembre,  le seul et unique Prix Jean Cocteau instauré par le poète (disparu en septembre). Et peu de temps après, par un petit matin de soleil, promenant ma petite « Galipette », j’ai trouvé, devant ma porte de la rue Germain Pilon, un petit tableau de ce mythique endroit ! ( 1) Aujourd’hui, la véranda résonne des conversations, des rires et du bruit de la pluie sur son toit. On a beaucoup attendu les plats, mais la bonne humeur règne quand même ! En face de moi, Serpolette,( 2 ), promue au rang de Député de la République pour ses 90 printemps,  peintre de la si belle et si particulière affiche des vendanges 1983.
3 intronisations de la République de Montmartre à La Crémaillère ce 1er mai 2014,
Elle est gardienne de la tradition et de l’esprit frondeur montmartrois. » Et plus loin, Montmartre oblige, esprit frondeur, il fait allusion aux origines lyonnaises d’Anne Hidalgo celle-ci « Gérard Truchet chansonnier, homme de radio et de télévision, Président de la République des Canuts ainsi que des Amis de Guignol m’a adressé ce message le 31 mars «… On avait déjà un gone de la Croix Rousse Président de la République de Montmartre et maintenant nous avons une fenote Maire de Paris. Où va-t-on s’arrêter ??? » Je vous avoue que je n’ai rien pu lui répondre, l’avenir vous est ouvert Madame la Maire. Pour ceux qui ne seraient pas titulaires d’un diplôme supérieur en langue lyonnaise je fais la traduction. Au bord du Rhône et de la Saône une fenote est une femme et qu’elle femme la première Maire de Paris…. »
Dans sa très belle réponse, simple mais elle aussi pleine d’humour et d’amitié, Madame Hidalgo reprendra cette  amicale rétrospective, fière comme beaucoup de parisiens venus d’ailleurs, fière de son pays d’origine et de Paris ! Alain Coquard lui offre le livre « Vive la République de Montmartre ».  Et notre garde-champêtre quelques brins de muguet. Anne Hidalgo terminera en disant « Paris et Montmartre, c’est le même cœur » Ce qui déchaîne des applaudissements nourris. Et tout à coup les Petits Poulbots font leur fameux roulement de tambour (11) et l’hymne de Montmarte retentit : « Mont’Là-s’ssus et tu verras Montmartre ». Si tout se termine par des chansons, tout se termine aussi par le pot de l’amitié, dressé devant la magnifique cheminée aux belle sculptures (12.).
Reportage  Linda Bastide.  Photos  Olivier Bidou
Alain accueille Anna avec un « discours comme on aimerait en entendre souvent : respectueux certes, intelligent, plein d’amitié et … d’humour aussi Après les félicitations pour cette nouvelle élection « …vous êtes la première femme à accéder à cette belle et lourde charge » il rappelle que « Notre belle République de Montmartre a 93 printemps…. En effet elle a été fondée le 7 mai 1921, à l’initiative de grands artistes montmartrois, peintres et dessinateurs, elle poursuit depuis lors ses actions caritatives et culturelles. Dans l’esprit tracé par Poulbot, Willette, Forain, Neumont et Joë Bridge, et grâce à l’engagement bénévole de ses membres, elle œuvre au profit de l’enfance défavorisée comme au rapprochement d’artistes plasticiens, de gens de lettres et de musiciens.
De chaque côté de quelques  ministres ou députés de notre République Sur la droite, d’autres amis en grande tenue, entourent Eric Lejoindre, maire adjoint de ce 18ème arrondissement qui est le nôtre (6). Et sur la gauche, plus dégagée parce que l’on sait que Madame Hidalgo arrivera par la grande allée qui débouche là, Midani attend sagement (7). Eh bien la voilà ! Son adjoint Bruno Julliard, est auprès d’elle (8), sur sa gauche, notre garde-champêtre Bernard Beaufrère (9), puis dès qu’elle est installée, c’est notre Président Alain Coquard qui est auprès d’elle (10).
1er mai 2014 : Le Muguet de la République de Montmartre :
Il est cueilli sur le haut de la vigne du Clos Montmartre et, depuis des années,  remis au Maire de Paris en l’Hôtel de Ville de notre capitale.
Madame Anne Hidalgo a maintenu cette belle tradition instaurée et perpétuée par tous les Maires de Paris qui l’ont précédée. Notre délégation, descendue de la Butte et en car en milieu de matinée est composée des Petits Poulbots et de leur chef Joël, des membres de la République de Montmartre et d’Alain Coquard, son Président, du Fondateur-Président de la Revue Paris Montmartre, Midani, de son garde-champêtre-chanteur Bernard Beaufrère, et de plein d’amis montmartrois qui me pardonneront de ne pas les citer tout de suite. Il fait beau, nous entrons par la porte de la rue Lobau (1) et nous grimpons, tapis rouge oblige jusqu’à la magnifique s et immense salle qui nous est réservée. Là, en attendant Madame Hidalgo dont on nous dit qu’elle sera là vers 11hures,  nous nous organisons en demi-cercle devant notre drapeau et le bac qui contient les milliers de clochettes cueillies dans notre vigne (2)
En attendant, notre ami Olivier Bidou et moi-même, nous mitraillons l’assistance : la ravissante Miss Paris se faufile sous la bannière (3). En face, les poulbots, et je me retrouve, photographe-photographiée, avec les grands et quelques petits  encore accroupis (4) après quelques péripéties tout rentre dans l’ordre et voilà tous les Poulbots debout bien alignés devant  leurs tambour (5).
« Père Noël s’il te plaît , j’suis sage comme un grand, s’il te reste du blé, j’voudrais un camion blanc, pour partir en voyage avec ceux de mon âge : un grand camion tout blanc, avec une croix dessus, une étoile, un croissant , Père Noël s’il te plaît , s’il te reste du blé, j’voudrais un camion blanc, avec l’amour dedans... » Elles sont finalement, ces soirées de fêtes de Noël  à Montmartre, comme par tout dans le monde,  comme ici à Narbonne sans doute, ce mélange de joie et de nostalgie qui fait leur éternel charme !
Reportage Albert de Smet. Photos, Jean-Marie Guiter, Valérie Laborde.
Quant au catalan Jean Olivet, auteur-compositeur-interprète et choriste dans l’Orchestre Symphonique de Paris, Linda le connait depuis qu’à la Médiathèque du Grand  Narbonne, il a , au cours de la fête de présentation du recueil de son amie « Le Fil du Miroir » chanté la version qu’il a mise en musique du poème  « Le miroir cassé » (10). 
Ce grand compositeur, dont Dany de La Bonne Franquette dit que ses mélodies ont une finesse et une richesse inégalées, a courtoisement meublé le silence musical et le concert des fourchettes, pendant les  quelques instants du flottement dans le service, en chantant, près de Dany et de son  piano, quelques textes d’ Aznavour (11) Trop modeste pour l’annoncer, Jean n’a pas dit sa participation dans le Chœur Symphonique de Paris pour le spectacle du Cirque d’Hiver  « Clameur autour des feux sacrés » les 8 et 9 Mars prochains. Puis, sur scène, et de sa voix de velours, il a offert un émouvant final de soirée avec sa chanson fétiche « Utrillo » et son poignant refrain : « Cabaretiers, sergents de ville, Dans les brouillards de ce Château, Ô Esprits du Lapin Agile, Versez à boire à Utrillo ! ».  (12)
Et Natis, en jeune garçon qui ne veut pas grandir, « met le feu » à la salle avec sa tendre et rigolote chanson « Le syndrome de Peter Pan » :  « j'veux pas être grand, quand, j'vois ce monde perdu, je suis déçu. Mais Peter Pan, lui, a eu la chance, qui, lui permet de rester petit. ,Personnellement, personnellement ,finalement moi je reste enfant et je choisis le SYNDROME DE PETER PAN ! Puis, après chaque phrase-refrain de sa chanson « J'aime pas être seul, je préfère être mal accompagné », Natis fait lever les bras, et hurler, tant aux  anciens qu’aux plus jeunes, mille « yeeeeeeeeeeeeh » vigoureux,   : « … Mais ce bel amour, est parti pour toujours, et choisir la solitude jamais ! J'aime pas être seul, je préfère être mal accompagné … yeeeeeeeeeeeeeh ! ! ! !
Natis et Jean, les deux chanteurs de notre Sud, amis de notre écrivain narbonnaise-fitounaise-montmartroise, Linda les présente.
Sur scène avec Dany le très talentueux pianiste de la maison qui vient régler le son, elle fait rire la salle entière (qui : « on n’entend pas ! ») en lui disant « Mets le micro devant ma bouche et tiens-moi la main ». (6). Natis : ce jeune garçon, Linda le connait depuis qu’il a gagné Le Trophée Charles Trenet aux Tremplins de la Chanson. On les voit, assis dans la nacelle d’un manège, sur les Barques à Narbonne en 2009 (Natis est à gauche, avec un ange au-dessus de la tête). (7)  Sébastien lui-même a fait, au cours de l’une de ses émissions, un deuxième tremplin à ce « diable chantant » dont il a dit « Retenez bien son nom, il ira loin ce petit ! ». Et Linda lui offre ce soir son troisième tremplin, ici, à la Bonne Franquette. Conciliabule dans la salle avec Dany pour une mise au point  ,  et sur scène, avec Jean, pour le dernier réglage des micros guitare et voix. (8-9)
Linda a invité ce soir Natis le Narbonnais, et Jean Olivet le catalan originaire d’Argelès. Au milieu des montmartrois, ils ont, avant l’entrée dans l’arène,  bien profité du succulent repas, mais aussi bien sagement regardé la nouvelle revue. (5)
Enfin, Noël oblige, Jean  chante ici, dans le silence ému des invités, la lettre au Père Noël de Linda Bastide, sans doute première lettre au monde à « engueuler » le bonhomme en rouge : « S’il te plait, Père Noël, tu bosses un soir par an, c’est pas vraiment mortel… il est temps de venir nous chanter ton gospel…. » et à lui dire enfin :
En ce Dimanche 15 décembre, Midani présente la Revue Paris-Montmartre de Noël, coup d’envoi d’une soirée de délire à La Bonne Franquette, un des cabarets de Montmartre, où règne toujours une super ambiance très « française » où l’on peut s’attendre à tout ! (1-2) Première partie : le maître des lieux Patrick Fracheboud offre aux amis de la plus belle revue de Paris, son spectacle, habituellement réservé aux touristes, de numéros  classiques : sur la petite scène rouge. William le mime à triste mine, Dora la chanteuse interprétant Piaf ou Barbara, et la compagnie des Folies Parisiennes avec Sylvie et Véronique enjuponnées dans leur French-Cancan version comique. Mais une belle surprise attend les invités : En deuxième partie, la Revue Paris-Montmartre, en la personne de son fondateur président Midani, donne la parole à Linda Bastide qui est tout autant son Ambassadrice dans le monde que celle de la République de Montmartre. Il souligne la présence dans le magazine de deux pages écrites par Jean-Manuel Gabert, qui relatent le voyage culturel de Linda à Carmel, ville de Clint Eastwood  en Californie. (3-4). Les rires fusent quand Midani, demandant à Linda : « Alors, vous avez parlé de quoi avec le Président du Carmel-Magazine? », elle répond « Je ne sais pas, je ne parle pas anglais ! ».Attention, Mesdames et messieurs, le spectacle va commencer !
Méga-Fête à Montmartre pour deux Narbonnais, Linda, Natis et le catalan Jean Olivet
Parmi les intronisés, la chanteuse canadienne Fabienne Thibeault, preuve si besoin était que Montmartre est fidèle à sa tradition (plusieurs fois centenaire), d’accueil des artistes de tous pays ! Montmartre sera toujours Montmartre, même s’il se promène sur l’eau : il ne perdra jamais son âme ! Comme la maison bleue sur la colline, « peuplé d’artistes et peuplé de fous » Montmartre s’allume de joies et de talents !
Jean-Olivet le perpignanais et Linda Bastide la narbonnaise, sur un bateau-mouche nommé Paris-Montmartre (on ne l’a pas fait exprès) :
La revue Paris-Montmartre et ses amis fêtent l’été en se promenant sur la Seine. Les Poulbots étaient heureux comme les enfants qu’ils sont ! A l’avant du bateau, et debout derrière les membres de la République en grande tenue d’apparat, ils ont inauguré et clôturé la balade par le roulement de leurs tambours.
Chaque année, le premier weekend d'octobre ,est organisée à Montmartre une Fête des vendanges de Montmartre  : un défilé réunissant les associations montmartroises et des confréries vinicoles de provinces invitées. Parrainages par des vedettes, feu d'artifice, concerts, affiches et "magnets" à collectionner, puis le  vin de l'année précédente est vendu aux enchères au  bénéfice des œuvres sociales de la Butte.  Cette année les  vendanges sont placées sous le signe du coeur et de l'amour : les vignerons de Gigondas offrent une cuvée solidaire. Linda Bastide
Du 9 au 13 Octobre 2013 Fête des Vendanges:  Montmartre fête l'Amour
Mais d'abord un peu d'histoire : au 17 ème siècle, Montmartre est située alors hors Paris, et ses habitants  sont principalement laboureurs-vignerons. Les vignes vont du sommet de la Butte jusqu'en bas dans les plaines des environs. Au 17ème, le vin de Montmartre est juste un tout petit vin réservé à la consommation locale. Un vieux dicton populaire se moque de sa qualité qui semble être exclusivement diurétique : « C'est du vin de Montmartre, qui en boit pinte en pisse quarte. » (une pinte = 93 centilitres). Au début à l'emplacement actuel du Clos-Montmartre, s'élève une"guinguette" champêtre : « Le Parc de la Belle Gabrielle », du nom d'une maison qui appartenait à Gabrielle d'Estrées, maîtresse d' Henri IV.
Plus tard le lieu se transforme en terrain vague, asile pour les clochards et terrain de jeux pour les enfants du voisinage : le Maquis. Après la disparition complète des vignes en 1928, Montmartre est replanté cinq ans plus tard de 2 000 pieds de gamay et de pinot noir provenant du domaine de Thomery près de Fontainebleau. Situés dans le 18ème arrondissement de Paris à l'angle de la rue des Saules et de la rue Saint-Vincent, les 2 000m2 du Clos Montmartre s'étendent à l'emplacement de l'ancien square de la Liberté, aménagé par Francisque Poulbot, fondateur de la république de Montmartre, en 1929. L'exposition au nord du Clos Montmartre en fait une sorte d'aberration viticole, ce qui explique que sa vendange soit tardive, c'est-à-dire à la mi-octobre. Elle est faite par les personnels publics-vignerons du Service des Parcs et Jardins de la Ville de Paris.
En1933, à la demande de la Société du Vieux Montmartre, la ville de Paris, crée le Clos-Montmartre en plantant 2 000 pieds de vigne. Cette vigne dont il reste aujourd'hui 1 762 pieds  comprend les variétés les plus classiques des provinces viticoles de France, ainsi qu'une sélection d'hybrides vigoureux et fertiles. Le terrain pentu ne se visite pas ( sauf rares exceptions)  et il est embelli par des plantations fleuries,  une tonnelle, des carrés d'épices, et compte de nombreuses espèces d'oiseaux et d'insectes, preuve que les vignes méritent leur appellation "Culture biologique" qui leur a été donnée il y a 2 ans. La cueillette du raisin ne donne  lieu à aucune manifestation publique et Il est pressé dans les caves de la mairie du 18e arrondissement. 
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Jour 3 : Nous nous enfonçons à 80 mètres sous du niveau de la mer, dans les entrailles d’une ancienne mine de Gypse devenus Terra Vinea, une cave où le vin murit dans les tonneaux de chêne à 16 degrés de température.
Jour 4 : L’abbaye cistercienne de Fontfroide, son cloitre et ses magnifiques vitraux illuminant les murs nus, nous incitent tous au recueillement, nous et les touristes.  Le soir, assis au bord d’un grand bassin  où tournent des poissons rouges apprivoisés nous voici dans un petit restaurant sympa. Heureux et au frais !  Gamin et le chat sur le sac sont restés à la maison. Ils sont devenus les copains de Belle, Virgule et Ugo, les enfants de la maison !
Reportage Marie Saulière. Photos Bernard Knobel.
Invitée par son amie Linda Bastide, à passer quelques jours dans cette ancienne capitale romaine conquise par César, Nicole a conquis le cœur des narbonnais qui l’ont rencontrée.
Nicole Galley, une vraie montmartroise à Narbonne.
Jour 1, matin : Balade sous la pluie dans les jardins de l’Archevêché. Puis, quelques pas dans le Musée Orientaliste.
Après-midi, soleil ! Visite d’Amphoralis, vestige des fours romains où se fabriquaient les amphores de toutes formes et tailles, partant en barques plates, à travers les étangs, puis en navires de haute mer, vers tous les pays. 1er fou rire : les chiens n’y sont admis que dans un panier. Le petit caniche Gamin, se retrouve enfoui dans un grand sac  trouvé dans la voiture de Linda. Dessinés sur le sac, les yeux d’un chat 100 fois plus gros que lui
Jour 2, matin  : Sur la Barge de bois du 19ème siècle qui se promène sur le canal de la Robine, Gamin a le droit d’être sur le plancher. Le chat veille toujours. 2ème fou-rire : un enfant anglais veut les emporter !
Après-midi : Sans la photo, vous ne croiriez jamais que Nicole, Linda, Cathy et Gérard sont entrés dans le ventre d’une baleine à Port la Nouvelle. Les ossements de « Ce monstre » de 20 mètres de long découvert sur la plage de Port-la Nouvelle par Jean-Louis Fabre en 1989 est là, présenté au public dans le chai du vigneron transformé en musée où trône la baleine et cachalots  pour l’éternité. . 3ème fou-rire des avalés : nous aurions pu entrer à 100 !
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Bernard Beaufrère, grand comédien et grand interprète des poèmes de Bernard Dimey, nous fait mourir de rire et d’attendrissement avec «  Je vais m’envoler » qui dit tout simplement «  ce soir je vais m’envoler visiter les nuages » et qui de verre en verre, de » muscadet  de derrièr’ les fagots » en « p’tits Kir qu’étaient bien rigolos »,  survole Paris « en ange véritable »… (11). Ah, Bernard Dimey, le merveilleux ! Celui que tous connaissent parce qu’une de ses chansons les a emmenés à Syracuse en compagnie d’Henri Salvador.
Michou montre à tous sa fameuse veste bleue doublée de fleurs d’été. C’est sans doute ce qui a ramené le soleil !  (12)
Et Linda se console de n’avoir pu dresser (pour dédicacer son recueil et offrir à tous des reproductions des tableaux du montmartrois Marcel-Charles Gaichet),  une petite table dans un coin : les pas dans le sable, c’est fragile et fugace. Le moindre nuage se pointant dans le ciel, et les voilà qui partent plus loin. Ses amis Michou et Joël lui font oublier sa petite déconvenue (13 et 14).
Notre ancien président de la République de Montmartre Jean-Marc Tarrit (le grand monsieur en noir au fond près de la tente blanche) est content : Une dernière chanson d’Alain, et tout le monde repartira avec des rires plein le cœur. (15). Reportage Maud Paltrier.
« Il pleut, il fait soleil, le diable bat sa femme ». Ce vieux proverbe de nos grand-mères aurait pu être chanté en chœur par toute l’équipe qui s’affaire pour monter à la hâte les grandes tentes blanches.  En ce matin du 28 juin où l’on attend 140 invités dans les jardins du Prieuré de la vieille église Saint-Pierre de Montmartre, c’est le branle-bas de combat. (1 et 2) Un barbecue géant est prévu depuis longtemps. Nos vedettes chanteurs ou comédiens, les petits Poulbots venus présenter le drapeau de Montmartre, notre écrivain Linda Bastide avec son nouveau recueil « 13 pas dans le sable », tous sont perplexes ! Mais on ne va pas se laisser faire par les caprices du temps. Le Sacré-Cœur veille au fond du jardin : il fera soleil, on a fini par les installer les 230 qui ont déferlé et patiemment attendu derrière le cordon de sécurité que la course aux tables supplémentaires, aux verres et assiettes en supplément soit terminée. (3) Ouf ! Roulement traditionnel des tambours de enfants dirigés par Joël qui présente notre « drapeau sur la colline » Un mot sur ce drapeau. La devise en latin signifie « village digne de tant de couronnes » et le coq chante le courage et la fierté,« Plus haut, plus fort » L’azur  aux mains d’argent de l’écusson est symbole de fidélité, d’humilité et … c’est la couleur de Michou. Le Soleil d’or pour la Butte sacrée, c’est la dimension du divin. Le pied de vigne, pour l’amitié durable, la liberté, la création. Le Moulin à vent est le  témoin du passé et de l’attachement aux racines. (4 et 5).
Quant aux danseuses de cancan, leur symbolisme parle de soi. Le drapeau sera bientôt de toutes les fêtes, à toutes les fenêtres de Montmartre !
Un « shopping-bag » à son effigie attend les amoureux de la Butte et pourquoi pas les touristes nostalgiques du monde entier à drapeau2montmartre@gmail.com. Et que le fête commence : Alain Turban notre incontournable et célèbre Poulbot- chanteur, ne ménage ni son temps ni sa voix. De la scène aux allées entre les tables, il se déchaîne et fait chanter le public. (6) Animateur fabuleux, il intercale ses désormais fabuleuses chansons entre les interventions de Sabine Paturel (7), du petit Matéo (petit Poulbot déjà vedette (qui « a fait l’ouverture » du spectacle d’Alain à l’Olympia). Matéo chante comme un grand, « J’suis né du côté de Saint-Ouen » - écrite par Poulbot lui-même - et Roger Dangueguer, patron de « Chez ma cousine » lui  propose un contrat pour le temps des vacances ! (8). Midani Directeur de la Revue Paris-Montmartre félicite le petit prodige (9).
Et la fête continue ! Isabeau (10) est là avec sa tendre gouaille.
Sortie d’été pour la Revue Paris-Montmartre.
Quand Montmartre descend aux bords de la Seine :
C’est Samedi 29 juin, à 18h30 et c’est aux « Rives du Mékong »
rue du Pont Louis Philippe au n°1.
Première surprise : c’est là que Linda Bastide, poète-Ambassadeur de la République de Montmartre,  offre aux parisiens la sortie de son dernier recueil «  13 pas dans le sable » édité par Édition du bout de la rue, en français, anglais et espagnol. (Photo 1).
Elle est invitée par Yasmina et Patrick, (photos 2 et 3 les hôtes du plus insolite « cabinet de curiosités « asiatiques de Paris. Au milieu d’objets artisanaux qu’ils sont allés chercher chez les artisans-artistes de Thaïlande, du Népal ou de plus loin, Bouddhas géants taillés dans des troncs d’arbres, bols de méditation, éléphants, boites à thé, chapeaux-éventails et autres merveilles) vous attendent.
Deuxième surprise : Linda qui se promène souvent dans la boutique de ses amis (photo 3, en compagnie de son mari et un chapeau-éventail dans la main), vous offrira à chaque dédicace une reproduction du fusain « Baby Blues » de Marcel-Charles Gaichet, avec lequel ils ont eu ensemble pour le Concours de poésie illustrée, le Grand Prix de Poésie du Moulin de l’Écluse 1995 des mains de Pierre Béarn.
Troisième surprise : Linda vous a rapporté du village vigneron d’Armissan, un petit vin rosé et un petit vin blanc dont vous donnerez des nouvelles à tous vos amis de la Capitale.
              " Le Mur 1 "
  Paris-Montmartre - Narbonne
                        de
          Linda Bastide
      Ambassadeur - Poète