Principe de base : si les jeunes représentent l’avenir, ce sont d’abord et avant tout aussi les citoyens d’aujourd’hui !
Qui n’a pas un jour tempêté sur l’incivilité des adolescents lors de leurs regroupements bruyants. Qui n’a jamais pensé « n’ont-ils vraiment rien d’autre à faire » ? Décider à leur place des activités qui leur conviennent n’est pas la solution à retenir ; l’effet obtenu est souvent inverse, car ils vont aller contre ce qui a été mis en place sans eux. Il faut donc les responsabiliser et mettre en place des activités auxquelles ils adhèrent. Pour arriver à une telle harmonie intergénérationnelle, il a été décidé d’instaurer un conseil des ados à côté du conseil des sages et des comités de quartier. Ce conseil permettra aux ados qui seront volontaires de s’exprimer, d’écouter, de décider, de se confronter et d’être entendus de tous : les élus, les habitants, les parents, les enseignants et les associations. Ces ados devront convaincre leurs amis et copains de maintenir en l’état ce qu’ils auront décidé et obtenu, favorisant ainsi leur formation au civisme. Un élu sera leur interlocuteur privilégié. Il faut arrêter de dire qu’ils sont trop jeunes pour comprendre, et c’est à nous, adultes, de comprendre cette nouvelle génération de l’internet et du numérique qui se tourne vers de nouvelles activités.
Parmi ces nouvelles activités il y a les sports qui font l’unanimité parmi eux et pour lesquels la ville de Sigean s’investit à fond : Création d’un Skate Park  pour les virtuoses de la planche à roulettes Implantation de l’espace multi-sports, baptisé City Park, permettant des activités comme le football de rue ou le basket de rue. Construction d’un mur d’expression de 1,90m de haut, baptisé Graff Park,  à disposition des inconditionnels de la bombe aérosol et des pinceaux, leur permettant de taguer en toute légalité, épargnant ainsi les dégâts occasionnés aux édifices publics et privés. Ce mur sera inauguré par un taggueur renommé et connu des jeunes. Aménagement d’une toute nouvelle piste cyclable à bosses, pour laquelle les jeunes seront conviés à présenter des croquis et des plans comment ils imaginent ce parcours. Aménagement général de l’Etang Boyé en base de loisirs ( parcours santé, infrastructure sportives ) Remise en état de la salle de boxe et du Dojo
Multiplication des aires de jeux pour les très jeunes ( balançoires, toboggans, bancs ) afin de ne pas tout concentrer dans le jardin public.
Création d’un terrain de football gazonné, ouvert en journée et en soirée, en espérant pouvoir assister un jour à la naissance d’une équipe s’illustrant sur les stades à l’extérieur. La jeunesse ne doit pas être associée qu’à du sport, il y a aussi, voire surtout, la culture, l’enseignement. Le but de la mairie, en concertation avec les professeurs, est d’intéresser les jeunes à leur devenir et à susciter des vocations en invitant des hommes de métier (magistrat, pompiers, industriels, …) à venir parler dans les collèges de leur expérience professionnelle et de leur motivation.
Sigean dispose d’un cinéma  (des villes bien plus grandes n’en ont pas), et il sera mis à la disposition de jeunes réalisant en équipe des court-métrages mettant en valeur la ville ou la région. Il est impossible de parler de culture sans mentionner la musique et la dance. La décision a été prise de créer très rapidement une salle de répétition pour ces arts incontournables dans des bâtiments à réhabiliter. Pour remplir les gymnases, les clubs de sport, les lieux culturels et les centres de loisirs, il faut créer un engouement par la communication, en publiant des articles sur la vie quotidienne du village. Certains sites et correspondants s’y emploient déjà sur internet et  Jean-Pierre Cires sait qu’il pourra s’appuyer sur leur enthousiasme pour rallier les jeunes à la cause de Sigean, et inversément. Reportage William Barbier
Entretien avec Jean-Pierre CIRES,
Jeune maire en phase avec la jeunesse de Sigean.
Toute la vérité sur le Canton de Sigean
Bien décidé à mettre fin aux agissements de candidats aux élections, véhiculant avec une mauvaise foi évidente, si ce n’est par une ignorance totale des tenants et des aboutissants du dossier, le spectre du « on a tout perdu », Jean-Pierre Cires a remis les choses à leur vraie place en ce qui concerne le maintien du Canton à Sigean lors de la réunion publique du vendredi 7 mars au gymnase
Pendant l’intérim entre Roger Combe et Jean-Pierre Cires, Roger Miailhes occupait la fonction de maire, et c’est par voie de presse que l’on apprenait que Sigean perdait le Bureau Centralisateur du Canton. Un écrit fut immédiatement envoyé au Préfet et au Président du Conseil Général pour clarifier la situation. La réponse vint rapidement, texte à l’appui, confirmant que les pourtours du Canton ne changeaient pas. La loi promulguant que le Bureau Central Organisateur revient à la commune la plus peuplée, c’est à Port-la-Nouvelle qu’il reviendrait théoriquement avec sa population supérieure de 191 habitants par rapport à Sigean. S’ajoute à cela le risque de perdre la DETR ( Dotation d’Etat des Territoires Ruraux ) d’un montant de 243.000 €, soit 12% d’impôts. Rendez-vous physique fut pris avec le Préfet et le Président du Conseil Général, au cours duquel il fut avancé que la DETR restait acquise, que le pourtour du Canton ne changeait pas, que le Bureau Centralisateur partait à Port-la-Nouvelle et que le nom définitif du Canton serait voté en 2015.
A propos du nom du Canton, le département des Pyrénées Orientales a proposé de donner le nom d’un pays en lieu et place de celui d’une commune. Cette proposition fut accueillie favorablement, et rendez-vous fut pris avec la députée Marie-Hélène Fabre et le sénateur Roland Courteau. Ces derniers, séduits par l’idée d’un nom de pays,  ont été rassurants quant à la DETR et le pourtour du canton, tout en signifiant qu’aucune décision n’avait encore été prise quant au Bureau Centralisateur. Jean-Pierre Cires en fit part à André Viola, Président du Conseil Général, qui remonta le dossier sur Paris. Afin d’asseoir toutes les certitudes, des écrits furent adressés à Patrick Maugard, Président des maires de l’Aude et maire de Castelnaudary, à Jacques Pélissard, Président de l’Association des maires de France, à Claudy Lebreton, Président  de l’Assemblée des départements de France, à  Jean Marc Ayrault, Premier Ministre, et à Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur. Tous ont répondu que le nécessaire serait fait pour résoudre cette situation loin d’être normale. Marie-Hélène Fabre et Roland Courteau ont personnellement rencontré les conseillers des différents ministres en plaidant la cause de Sigean. A maintes reprises ils ont averti la mairie qu’un décret en bonne voie pour Sigean allait sortir, et qu’il n’attendait que d’être signé. Le décret est finalement sorti avec comme conséquence que :
1. Sigean reste le Bureau Centralisateur
2. Le pourtour du Canton reste inchangé
3. La DETR reste acquise pour Sigean
4. Le nom de Sigean reste pour l’instant le nom du canton jusqu’en 2015
Ce ne serait donc plus Sigean, Leucate, Roquefort ou Port-la-Nouvelle, mais bien un bel ensemble pour lequel le nom de « Corbières Maritimes » semble, par exemple, rallier bien des suffrages.
Il faut donc remercier l’action de Marie-Hélène Fabre, de Roland Courteau  et des autres intervenants qui ont mené ce dossier à bout de bras du début à la fin. Quant au conseiller général Christian Théron, il est effectivement intervenu à l’Assemblée Départementale pour le périmètre du Canton auquel il était opposé, et pour l’augmentation du nombre de conseillers généraux qu’il voulait voir passer de 35 à 39. Par contre il n’est pas intervenu pour le maintien du Bureau Centralisateur à Sigean.Quod est demonstrandum . Reportage William Barbier
Mme la Députée : Marie Hélène-Fabre, qui a contribué à la victoire pour que Sigean préserve son titre de chef-lieu de canton, sera présente, aux côtés de Jean Pierre Cires, le vendredi 21 mars, à la réunion publique tenue par la liste " Ensemble pour l'Avenir de Sigean ", à 18h30 au gymnase Pierre de Coubertin
La réponse à ces questions est terrible. Dans son rapport de juillet 2003, un bureau d’ingénieurs conseils a justifié la non-reconstruction des digues après la catastrophe de 1999 : « La nature des enjeux ne justifie pas la mise en place de protections lourdes contre les inondations ; les dégâts sur le Parc ont été d’ordre matériel et les pertes en animaux furent faibles comparées au cheptel existant »
Et depuis lors, forts de cette conclusion surprenante, les maires successifs se sont bien gardés de prendre la moindre initiative pour sauver ce précieux patrimoine de Sigean.
La Réserve Africaine de Sigean, entreprise privée, intenta une action en justice en réclamant une indemnité évaluée à 2.300.000 €.
Il y a quelques mois, Jean-Pierre Cires accéda aux commandes de la mairie, et rompu par son métier à affronter le feu et l’eau dans les circonstances les plus extrêmes, il décida de sauver la Réserve qui est la Tour Eiffel  de Sigean, et qui accueille annuellement autant de visiteurs que la forteresse de Carcassonne. Il établit une relation de confiance avec Jean-Jacques Boisard, le directeur de la Réserve, et prit l’engagement de procéder à la réparation des digues, attitude qui se traduisit par la volonté dans le chef du directeur d’arrêter les poursuites judiciaires et d’annuler la demande d’indemnité de 2.300.000 €.
En cas de réélection de Jean-Pierre Cires, la relation s’étendrait alors à un partenariat par lequel Sigean s’engagerait à promouvoir la Réserve Africaine sur différents supports de communication. La bonne volonté allant crescendo de part et d’autre, Sigean déciderait de développer une interaction entre la Réserve et la commune en mettant à la disposition de son partenaire des salles communales pour organiser des conférences et des projections. Renvoyant l’ascenseur, la réserve accorderait des tarifs préférentiels aux Sigeannais, et faciliterait l’accès aux investisseurs et autres acteurs économiques de passage chez nous. Jeunesse et culture faisant bon ménage à Sigean, la Réserve organiserait des échanges avec les écoles. L’harmonie espérée entre Sigean et la Réserve Africaine étant à portée de main, ce ne sont pas les gnous et autres antilopes, les zèbres, les onagres ou les autruches qui s’en plaindront. Reportage William Barbier
Les débordements du fleuve La Berre menacent depuis longtemps l’existence des animaux de la Réserve Africaine de Sigean. La Berre prend sa source à Quintillan et a son embouchure à la Réserve. Son débit est de 900 m3/sec les jours de crues centennales.
 
Le bilan des crues est très lourd sur le plan des pertes animales et des dégâts matériels :
Novembre 1999 : 28 animaux noyés et 254.508 € de dégâts
Novembre 2005 : 19 animaux noyés et 401.741 € de dégâts
Janvier 2006        : 40 animaux noyés et 1.103.761 € de dégâts.
 
Pourquoi les digues n’ont-elles pas été réparées et renforcées ? Pourquoi le lit du fleuve n’a-t-il pas été entretenu ? Comment tolérer qu’un torrent meurtrier s’engouffre dans les brèches formant une vague de plus de 2 mètres de haut, emportant tout sur son passage, y compris les antilopes, les zèbres, les onagres, … ?
La Réserve Africaine de Sigean sauvée des eaux par Jean-Pierre CIRES ?
Une tradittion respectée à Sigean, à savoir le pot de l'amitié, clôturaitle vernissage de cette  belle expo permanente... Un + + +  pour les visiteurs de la Réserve Africaine. Reportage William Barbier
Représentation de la copine de l’artiste lors d’une représentation théâtrale face à un chimpanzé occupé à « vocaliser ». Nous partageons quelque chose dans l’expression avec l’animal, que cette expression soit codifiée à la façon humaine ou animale.
Conclusion de l’artiste : ne pas oublier que cette histoire de vivant et de stockage est à mettre en parallèle avec la spéculation ; la culture peut être spéculative, elle exploite parfois mal le vivant, et fait qu’on peut arriver à dénigrer ce qui existe au profit de ce qui utilise le vivant. A méditer !
Parallèle entre un singe avec le majeur sur le menton, face à un homme en train de se raser.
Parallèle entre un athlète sprinteur sautant une haie et une autruche en pleine course.
Parallèle entre un homme-grenouille et un lamantin
Peintre occupé à faire un tableau et de l’autre côté un singe l’imitant. Chez le singe, cette activité est artificielle, et ce n’est qu’en contact avec les humains, comme à la Réserve de Sigean, qu’il saisit un pinceau. Toutes les images des tableaux proviennent au départ de photos de magazines, donc réelles et vivantes, puis elles ont été copiées, peintes, recopiées,
En 1953, un climatologue japonais a observé pour la première fois une guenon lavant une patate dans l’eau douce ; d’autres lui ont emboîté le pas et cette pratique s’est répandue à toute la communauté. On parle donc de culture, qu’est la passation d’un savoir d’une personne à l’autre dans l’ordre du vivant. L’humain a la possibilité de transmettre le savoir oralement, mais aussi avec de la mémoire morte, à savoir du stockage d’informations qui permet d’accéder à des choses qui ne se transmettent pas d’une façon vivante. Dans la mémoire stockée, il y a un paradoxe : plus on stocke d’informations, plus on a la possibilité d’y avoir accès, mais la masse de l’information fait qu’on peut se perdre dans ce stockage et ne plus y avoir accès. Cela se traduit par une phrase dans l’un des tableaux : « Le papier c’est de la nature en mémoire, et voilà que l’on fabrique des forêts d’amnésie ».
Se pose donc la question de savoir pourquoi  l’homme éprouve le besoin de se raser, de cacher l’animalité sous forme de pilosité, et de se demander si le singe aurait besoin ou envie de faire la même chose. Sur le même tableau on voit deux chimpanzés occupés à ramasser des fourmis ou des termites avec une brindille, et de l’autre côté une couturière en train de coudre avec la même application. Toujours dans le tableau, on aperçoit un parallèle avec le penseur de Rodin
Exposés à demeure sur le site de la Réserve Africaine, les tableaux géants de l’artiste fonctionnent en binômes en établissant un parallèle entre les postures humaines et animales. Cette relation entre les positions anatomiques nous rappelle le lien qui nous unit au vivant, à l’animalité, ce que nous avons tendance à oublier, alors que nous ne sommes que des animaux particuliers ayant des points communs que nous partageons dans toutes nos activités humaines et dans nos cultures. Les panneaux sont assez grands pour pouvoir mettre l’imaginaire à l’extérieur. Cet extérieur envahi par la publicité et les affiches, mais très rarement par les expressions libres d’artistes. Pas facile d’exposer à l’extérieur tant l’imaginaire est cadenassé par le marketing. Les tableaux affichent des couleurs assez vives pour attirer l’attention, et s’inspirent de la période où l’artiste pratiquait en Inde un art martial, le kalarippayatt, qui s’inspire de postures animales.
Un homme occupé à écailler un poisson, et de l’autre côté un macaque ramassant une pomme de terre.
Vernissage de l’Artiste Arnaud Frontières à la Réserve Africaine de Sigean
Utilisant des écrits excessifs et anormalement violents à l’encontre de J-P Cires dans les dossiers urbanistiques de la maison Raynaud et de la Cave Coopérative, certains postulants aux commandes municipales devaient s’attendre à une réplique. Cette réplique est venue en prime-time de la présentation du programme de ce vendredi 7 mars au gymnase, et c’est par une démonstration étayée par une connaissance très pointue et une maîtrise imparable des lois en matière d’urbanisme que les allégations spécieuses, les dénonciations gratuites et les insultes des adversaires empreints d’amertume ont été réduites à un possible dérapage ponctuel de leur part consécutif à la tension et à la fébrilité du moment, leur faisant perdre de vue que demain il faudra vivre ensemble.
Jean-Pierre Cires répond par CQFD ( Ce Qu’il Fallait Démontrer )
Il appartient maintenant aux Sigeannaises et aux Sigeannais de se rendre à la réunion publique – débats du vendredi 21 mars 2014 au gymnase Pierre de Coubertin, où le principal ne sera pas de participer, mais bien de gagner l’avenir qui leur est proposé.
Reportage William Barbier
On ne compte plus les « C’est fait ! », c'est-à-dire que les plans définitifs, les hommes et les fonds sont réunis. Le programme complet de J-P Cires tient en trois objectifs : l’amélioration de la qualité de vie, le développement des services et une réflexion ambitieuse et réaliste sur l’avenir.
Après chaque exposé, J-P Cires prenait la parole, pour compléter, illustrer et montrer, en plus de sa connaissance parfaite du dossier, son engagement pour mener à bon port ces projets
C’est donc droit dans ses bottes que J-P Cires est rentré dans le vif du sujet, en donnant la parole aux différents colistiers pour développer avec force détails pertinents et solides les différents dossiers du programme : Sécurité, Embellissement, Vie Associative et Vie des Quartiers, Festivités et Culture, Environnement, Santé et Social, Municipalité, Sport et Jeunesse, Scolarité et petite enfance, Finances, Economie, Urbanisme, C. Robin concluant par un exposé ambitieux et réaliste sur le Tourisme.
Cette intervention mit en lumière le sang-froid du maire sortant, et son souci d’assurer un caractère exemplaire à l’action municipale dans le respect de la loi qui est le fondement de notre Etat de droit. Et il peut compter sur les compétences juridiques, la détermination et l’engagement de J. Richiardi pour ne jamais dévier de cette voie.
Claude Poncet joue la transparence pour les municipales 2014.
L’arme de collection est bridée, mais des armes anciennes en état de marche  comme celles à poudre noire peuvent être utilisées en tirant à blanc dans des circonstances bien définies comme des reconstitutions historiques. Le président Henri Ala, le vice-président Michel LLaoneta, la secrétaire Martine Iehl-Milon, le trésorier André Vignard et l’organisateur Frédéric Munos fourbissent déjà leurs armes pour 2015.
Reportage William Barbier
Exceptionnellement il n’a pas été fait appel cette année à des véhicules militaires pour une exposition extra muros. Lors d’une telle manifestation, il n’y a pas d’armes à déclaration puisqu’il s’agit d’objets de collection. Pour l’achat de munitions ou de pièces de rechange neuves par exemple, le candidat acquéreur  doit avoir un port d’arme ou une licence d’une fédération reconnue lui autorisant  cet achat.
C’est dans la salle Jean Monnet que le Comité de la Société de Tir de Port-la-Nouvelle a organisé ce dimanche 2 mars 2014 sa 10ème Bourse aux Armes. Une caverne d’Ali Baba, tant pour le collectionneur que le public non averti, où des armes de toutes les époques et de tous les pays côtoient uniformes, insignes, accessoires et pièces rares. Gros succès de foule avec plus de 600 visiteurs pour cette bourse  qui revêt un caractère international avec une forte présence espagnole parmi les 49 exposants suite à la raréfaction de tels événements dans leur pays. Comme pour toutes les années précédentes, ce rassemblement permet aux collectionneurs d’acheter, de vendre ou d’échanger les pièces dont ils ont fait leur passion.
Bourse aux Armes à Port-la-Nouvelle
Plus de 600 passionnés l'ont visitée
Présentant sa liste et son programme ce dimanche 2 mars 2014, Claude Poncet , 65 ans, retraité de la DDE et du Conseil Général, a d’abord voulu rappeler ses actions au cours de son mandat de maire de Sigean de 2001 à 2008. Cette mise au point était, selon lui, nécessaire car il estime avoir fait ce qu’il fallait faire avec les moyens à sa disposition. Et ce sans le crier sur les toits, attitude qui lui fut reprochée sous prétexte de manque de communication. Il fut d’abord question des réalisations sans recourir à l’emprunt suite à l’endettement de la ville : mise en place des locaux du Service Technique, 2 nouvelles classes à l’école maternelle et une à l’école primaire, agrandissement de la médiathèque, remise à neuf du cinéma financée par le DRAC
Dans les questions-réponses qui suivirent, c’est le problème des inondations et des projets de digues qui firent le plus de « vagues ». Prochain rendre-vous avec le public est pris pour le 19 mars à 20 h 30 à la salle Coubertin.
Reportage William Barbier
Olivier Picard dévoila ensuite le programme sur les grands thèmes d’actualité : l’évolution de la situation financière, la sécurité des citoyens et des commerçants, la fiscalité avec la mutualisation des moyens suite au regroupement des 39 communes du Grand Narbonne, les actions au niveau de la jeunesse ( écoles, activités artistiques, sportives et culturelles ), la priorité aux initiatives favorisant l’implantation d’entreprises créatrices d’emplois, les actions en faveur des Seniors ( maison de retraite, logements à loyers aidés ), la revalorisation du centre-ville et l’augmentation de la capacité hôtelière pour favoriser le premier vecteur économique de la Région qu’est le tourisme, la culture ( fêtes et festivals de la musique, animations ), le sport ( installations sportives adaptées à de nouvelles disciplines, développement de la base nautique ). L’urbanisme clôturait ce programme en prônant une urbanisation maîtrisée, la création de logements sociaux, le classement du centre-ville pour l’obtention de subventions, la rénovation des rues et des voiries, sans oublier le dossier de la cave coopérative.
. Lors de la 5ème année du mandat, un emprunt  a permis la construction de la crèche avec une embauche de 12 personnes. La réalisation pour laquelle Claude n’a pu cacher son émotion est la construction de la station d’épuration sur le terrain acheté à cet effet par l’ancienne municipalité, station pour un budget de 4 millions d’€ et encouragée par le Président du Conseil Régional, le Préfet, l’Agence de l’Eau de Montpellier et Véolia. Parmi les autres actions réalisées, il y a le renouvellement du parc à matériel, tractopelle, camion, bus, débrousailleuse et la « grenouille » ( balayeuse ). Claude regrette ne pas avoir pu mener à terme son projet de rénovation des rues, à savoir une rue par an durant son mandat. Avec un trombinoscope sur écran, les 27 colistiers furent présentés un à un avec leurs compétences pouvant être mises au service de la collectivité.
Sur la Rive Gauche du centre ostréicole de Leucate, Stéphane Chevalier et Philippe Lucciardi du « 13 à la 12zaine » ensemencent les cordes avec les bébés huîtres arrivés de l’écloserie. Avec une poche de pâtissier remplie de ciment rapide, ils garnissent les cordes de 23 pâtés sur lesquels ils collent 3 bébés, soit au total 69 huîtres par corde. Elles seront immergées le jour-même à une profondeur de 3 mètres dans l’étang de Leucate qui se situe entre Barcarès et les Pyrénées Orientales. L’eau y est d’une rare pureté, et c’est la nature qui dirige les opérations pour, entre 12 à 18 mois plus tard, amener les huîtres au stade adulte. Cette absence de pollution fait de nos ostréiculteurs les cultivateurs « bio » de l’étang. Les rives gauche et droite du centre ostréicole de Leucate réunissent 24 patrons qui produisent à l’année 800 tonnes de ces précieux coquillages. Propriétaire de 6 parcs, le « 13 à la 12zaine » produit quelques 600.000 huîtres par an. C’est Christine, la souriante épouse de Stéphane, qui fait finalement la liaison entre les casiers ramenés de la mer et les gourmets venus déguster les huîtres sur leur sympathique terrasse située au bord de l’eau, et ouverte à l’année. Pour les ventes à emporter, impossible de repartir avec 12 huîtres : Stéphane en impose d’office une treizième gratuite, toutes servies dans un sac arborant un conseil à suivre sans modération : « Manger des Huîtres c’est faire une cure marine ». A visiter Mas n°4 Rive Gauche, 11370 Leucate, 04 68 70 41 57.
Reportage William Barbier
Les ostréiculteurs de Leucate préparent notre cure de santé marine.
Sans surprise, c’est un gymnase bondé qui répond présent ce vendredi 21 février à l’invitation du maire sortant Jean Pierre Cires présentant sa liste en vue des élections municipales. Fidèle à sa réputation de laisser parler et d’écouter ses collaborateurs, il a tenu à ce que ceux qui s’engagent à ses côtés dans cette campagne s’expriment eux-mêmes, en leur laissant toute latitude pour retracer leur parcours tant privé que professionnel, et leur motivation pour s’engager « Ensemble pour l’Avenir de Sigean ».
Ensemble pour l’avenir de Sigean.
Jean Pierre CIRES lève le voile sur les rumeurs
Au fil des intervenants, on découvre qu’ils n’ont pas répondu à une demande expresse de Jean Pierre Cires, mais qu’ils ont présenté leur candidature spontanément. Tous reconnaissent le (bon) caractère bien trempé de leader connaissant à fond ses dossiers.
Le doyen, Roger Miailhe, précise que l’autorité dont fait preuve Jean Pierre n’en fait pas un homme autoritaire, la nuance est de taille. Roger avoue aussi ne toujours pas comprendre comment fait Jean Pierre pour avoir au bout du fil avec tant de rapidité et d’aisance tous ses contacts à quelque niveau décisionnel que ce soit sur l’échiquier politique de l’hexagone pour arriver à ses fins sur les dossiers en cours. Tant au niveau des colistiers que des 8 candidats-adjoints, l’érudition, le savoir-faire, l’expérience professionnelle et la clairvoyance pour la gestion de Sigean vont de pair avec un dynamisme et un enthousiasme d’une rare intensité.
Jean Pierre Cires a prouvé ses capacités de négociateur dans un esprit de conclusion win-win ( gagnant-gagnant ) en trouvant un compromis avec les hauts responsables de la Réserve Africaine pour que soit retirée la demande d’indemnisation de 2.300.000 € suite aux inondations et, partant, les poursuites judiciaires y associées.
C’est ainsi qu’il a démontré le bien-fondé de l’investissement de 980.000 € pour la Cave Rocbère ;  rassuré quant à la qualité microbiologique de l’eau potable suite aux travaux effectués ;  justifié l’achat du bâtiment de l’EDF et sa rentabilité immédiate et à long terme ; avancé en toute transparence le recul de l’endettement communal suite à des transferts de charges que d’aucuns se plaisent à ne pas mentionner ( ou ignorent ) ; expliqué son refus de signer le permis de construire un immeuble de 16 logements en plein centre de Sigean ( maison Raynaud ) et son action future dans ce dossier ; dévoilé son plan pour résoudre le problème du pont de la rocade trop souvent accroché par les camions, sachant que ce fameux pont, bien que construit par l’Etat, est passé il y a bien des années sous la responsabilité de la commune
Prenant ensuite la parole, Jean Pierre Cires a d’emblée démenti par historique détaillé et chiffres actualisés à l’appui les rumeurs véhiculées par des esprits chagrins en mal d’arguments.
Il a enfin confirmé l’installation entre juin et septembre de cette année des premières caméras de vidéo protection. Jean Pierre Cires, homme de terrain et d’action, veut être vu par la population comme un chef d’entreprise fermement résolu et capable de gérer une  PME au service de la collectivité ; or, au niveau de l’hexagone, Sigean est une bien belle PME ! Reportage William Barbier
Des moyens comme la mise aux normes des différentes casernes, de l’acquisition de matériel adapté aux besoins spécifiques, comme par exemple le parc automobile qui représente un budget de plus de 2 millions d’€uros d’investissement sur les 12  dernières années, ou le matériel de plongée et les bateaux pour les secours aquatiques et subaquatiques. Le CSS donne la priorité absolue à la population de Sigean, qui est aussi le chaînon important par rapport à Port-la-Nouvelle pour les feux de forêt potentiels sur le massif de La Clape et  Fronfroide.  Quand les employés municipaux SPV partent en intervention, ils restent au service de la mairie car ils opèrent au sein d’un service général pour la collectivité, preuve s’il en faut d’un acte de civisme important. Chacune de leurs interventions « coûte cher », raison pour laquelle une décision prise au dernier Conseil d’Administration du SDIS octroie à chaque commune une « prime » annuelle de 500 € par employé municipal SPV. Jacques Hortala y voit une opération gagnant-gagnant, car ce coût pour le SDIS en faveur de Sigean est la preuve de l’investissement des SPV pour leur commune, sachant que le volontariat est une nécessité au regard des moyens financiers limités de certains départements.
Prenant la parole, Jacques Hortala se joint à Henri Benedittini pour mettre en avant les qualités de dynamisme, de responsabilité, de pouvoir de négociation et de volonté d’aboutir dans l’intérêt de tous du maire, qualités qui se traduisent dans sa gestion de la ville et sa conduite du CSS.Il souligne aussi que Jean-Pierre Cires est le promoteur des Jeunes Sapeurs-Pompiers ( JSP ) qui permet d’initier des jeunes de 12 à 16 ans afin d’en faire des professionnels ou des volontaires. La zone littorale  cumule tous les risques et Sigean est aux premières loges ( afflux important de la population saisonnière, le site Cerezo de Port-la-Nouvelle, les feux de forêt, transport de matières dangereuses sur l’axe A9, glissements de terrain, inondation ), et c’est la raison qui pousse le SDIS non seulement à conserver les 48 Centres de Secours de l'Aude, mais à leur donner les moyens nécessaires à leurs missions.
Ce vendredi 21 février 2014, le maire Jean-Pierre Cires reçoit, en présence des Employés Municipaux sapeurs-pompiers volontaires ( SPV ), le Président du SDIS Jacques Hortala et le directeur le colonel Henri Benedittini, pour signer la convention liant la ville de Sigean avec le SDIS. Le but est de garder et de rendre encore plus performant le Centre de Secours de Sigean ( CSS ) composé de 5 pompiers professionnels, de 44 sapeurs-pompiers volontaires et de 9 employés municipaux sapeurs-pompiers volontaires qualifiés très respectueusement de « joker », CSS destiné à la protection de la population sigeannaise et venir en renfort aux casernes environnantes en cas de sinistres importants.
La sécurité des Sigeannaises et des Sigeannais renforcée ...
Par la signature de la convention avec  le Service Départemental d’Incendie et de Secours  ( SDIS ) de l’Aude.
ce qui permet de sauver en moyenne une vie par mois. Au niveau des dernières technologies, l’utilisation de drones apparaît comme étant la solution d’avenir pour beaucoup d’applications, dont la surveillance et la gestion des feux de forêt en complément des 19 vigies sur le département ( ces vigies permettent à des jeunes et à des moins jeunes de faire du volontariat et de susciter des formations de SPV ). Une expérimentation est en cours dans le département des Landes en relation avec la Région Aquitaine avec ces drones nettement moins onéreux que des hélicoptères et qui permettent des reconnaissances aériennes, des transmissions de photos et de situations avec une rapidité indéniable. L’expérience acquise dans les Landes et l’évolution de la réglementation ( interdiction de faire voler dans des zones préalablement établies des engins sans pilote ) permettra de prendre les bonnes décisions en matière de drones. En attendant, au niveau de la gestion de l’espace aérien, une convention existe depuis 3 ans avec le département des Pyrénées Orientales qui dispose d’un avion de reconnaissance équipé d’une caméra diurne et à infrarouge permettant la transmission d’images par faisceau radio, et qui a récemment été sollicité avec un feu à Narbonne.  Conscient de l’importance de son action pour la sécurité de la population sigeannaise, Jean-Pierre Cires signe la convention, ainsi que Jacques Hortola qui lui confirme le total soutien du SDIS au Centre de Secours de Sigean. William Barbier
La partie « Personnel » représente 8 millions d’€ en vacations qui sont distribuées dans le département  pour assurer la formation des SPV et  pour les astreintes dues au Dispositif Opérationnel ( DOP ) qui permet en temps réel au service départemental  de connaître la disponibilité de chacun des agents de l’ensemble des Centres de secours. Le DOP de Sigean est largement au-dessus de ce qui est requis réglementairement par le schéma départemental de couverture de risques. Dans le budget de 33 millions d’€ est inclus le service à la personne; sur les 270.000 appels de 2013 qui ont requis 28.000 sorties, 70% étaient du secours direct à la personne. Sur les 33 millions d’€, quelques 20 millions sont consacrés aux salaires et aux indemnités de vacations. Il faut payer les salaires des pompiers professionnels et les indemnités des SPV, et en même temps les former
Grâce au dynamisme de Jean-Pierre Cires, les compétences des SPV rejoignent aujourd’hui celles des professionnels, qui ont gardé l’enthousiasme et l’engagement des SPV. Il faut noter que les 8 millions de vacations sont réinjectés dans l’économie locale, et que sur les 30 millions d’€ des bâtiments les entreprises audoises ont effectué 90% des travaux. Jacques Hortala mentionnait le cas de l’hélicoptère que l’Agence Régionale d’Hospitalisation  voulut nous supprimer il y a 10 ans. Finalement il est maintenu basé à Narbonne pendant 4 mois aux frais de l’Etat du à l’afflux de touristes, et pour assurer la protection de l’ensemble de la population audoise, le département paie les 8 mois restants en le basant à Carcassonne.
Les « primes » accordées aux mairies représentent un budget de 150.000 € sur le département. Les 1.800 SPV et les 182 sapeurs-pompiers professionnels répartis sur les 48 Centres de Secours du département sont au charbon 24 heures sur 24, 365 jours par an. En cas d’inondation ou de feu de forêt, le SDIS est le seul service à pouvoir mobiliser en moins d’une heure quelques 300 personnes sur notre département. Le budget global du SDIS est passé de 11 millions d’€ en 2001 à 33 millions d’€ actuellement. A ce budget, il faut ajouter quelques 30 millions d’€ sur les 10 dernières années pour les bâtiments de Bize, Coursan, Narbonne, Gruissan, Port-la-Nouvelle et ceux en cours de Leucate ). Ces investissements sont une preuve de reconnaissance envers les pompiers professionnels et volontaires, car on ne peut pas les envoyer en mission sans les moyens corrects et il ne faut jamais perdre de vue qu’une intervention, aussi bénigne soit-elle, met leur vie en danger.
 

Le SDIS a beaucoup d’estime pour les SPV, et en signant cette convention, ce service départemental et les élus font preuve de citoyenneté dans une société quelque peu égoïste. La sécurité de la population est assurée sur le département par 70 ambulances (équipées de défibrilateur  et de tout le matériel ) à 80.000 € HT pièce, 8 grandes échelles à 400.000 €,  plusieurs Fourgons de Secours Routier à 180.000 € HT, des bateaux, des jetskis, … Au niveau des transmissions, le passage au système numérique ( 3,5 millions d’€ ) permet une parfaite géolocalisation des moyens à mettre en œuvre ( par exemple le positionnement du largage des avions pour les feux de forêt ). La protection individuelle des pompiers n’est pas oubliée ( balisage, tenue de protection, … ) et requiert 1 million d’€ par an, sachant que pour sécuriser les autres il faut d’abord qu’ils soient sécurisés eux-mêmes. Il faut aussi signaler le soutien important du Service de Santé Médical ( infirmiers, médecins, dont un de chaque pour Sigean ) lors des interventions.
C’est avec des Allemands, dont un ancien militaire qui avait fait le front de Russie, que Claude a acquis sa formation pour s’occuper des éléphants. On peut vraiment parler de dressage, qui se complète pour les soigneurs à faire un point d’honneur pour apporter à l’animal les meilleurs soins, la meilleure nourriture et une litière au carré. Il fut bien sûr question des différences morphologiques entre l’éléphant d’Asie et d’Afrique au niveau du crâne, du dos et des oreilles, et aussi de l’extrémité de la trompe avec un « doigt » préhensile pour l’asiatique et deux pour l’africain. Au niveau des soins particuliers, il y a celui presque quotidien des ongles et de l’élimination des excroissances de la voûte plantaire; ce contact fait partie du dressage en profitant de l’opération pour le faire obéir ( présenter une patte sur un promontoire ).
Malgré une certaine réticence du directeur, les premiers éléphants d’Afrique sont arrivés en 1983-84, le premier du Zimbabwé, les autres du Kruger Park. Claude explique les différentes attitudes de l’animal, les oreilles écartées et la tête dressé traduisent la méfiance, alors que les oreilles bien collées à l’arrière de la tête montrent qu’il se sent dominé ou qu’il a peur. Le battement des oreilles est surtout un message transmis au reste du troupeau et qui peut tout aussi bien servir de ventilation que faire preuve d’énervement. Les sons émis, assimilés à des grognements, sont probablement enchaînés par des phases que nous ne percevons pas. 
Ce samedi 15 février 2014, Claude Pellier, premier responsable zoologique à la réserve Africaine de Sigean, a présenté et commenté sa séquence vidéo consacrée aux éléphants. Le premier éléphanteau d’Asie est arrivé à la Réserve en 1974, tout à fait par hasard car il s’agissait d’un animal saisi par la douane. Il a servi de placard publicitaire lors de ses sorties sur les plages ou dans des grandes surfaces commerciales, il a failli voler la vedette à Salvador Dali lors de l’inauguration de son musée, et c’est avec les éléphants adultes du cirque Pinder qu’il prenait son bain à Gruissan.
Qu’on ne s’y trompe pas, les éléphants de la Réserve Africaine de Sigean sont sympas.
Claude termine son exposé par cette lecture :  « Il serait même dangereux de leur faire la moindre injure, ils vont droit à l’offenseur et quoique la masse de leur corps soit très pesante, leur poids est si grand qu’ils atteignent l’homme le plus léger à la course, ils le percent de leurs défenses et le saisissent avec leur trompe et le lancent comme une pierre, et achèvent de le tuer en le foulant au pied. Mais ce n’est que lorsqu’ils sont provoqués qu’ils font ainsi main basse sur les hommes, ils ne font aucun mal à ceux qui ne les cherchent pas ; cependant, comme ils sont susceptibles et délicats sur le fait des injures, il est bon d’éviter leur rencontre ». Ceci n’incite pas trop au safari.
Ce contact ne met personne à l’abri d’un problème, pour preuve les statistiques des parcs animaliers sur les accidents mortels dus à un éléphant en colère. Les soins se clôturent par une bonne douche, et c’est sur sa peau mouillée que l’éléphant s’empresse de faire un emplâtre avec de la poussière, de la terre et du sable comme carapace contre le soleil et les parasites. Le meilleur souvenir de Claude est sans conteste la naissance en 1999 du premier  éléphant africain dans un parc en France, à Sigean.
Lors des questions-réponses après la vidéo, il fut question de la longévité de l’animal, et on apprit que l’animal dispose d’un jeu de 6 molaires dont à l’âge de 30-40 ans il attaque la dernière ; s’ensuit alors un problème de nutrition abrégeant sa vie, problème qui peut être résolu en captivité en adaptant son alimentation et arriver ainsi à un âge respectable de plus de 70 ans. Sur la réserve de Sigean il y a actuellement 2 éléphants, et il devient très difficile d’en acquérir d’autres. En Afrique, l’espace dévolu à la population s’étend au détriment de celui réservé aux éléphants qui dévastent dès lors les villages et les cultures. Le peu d’espace dont ils disposent sont vite surpeuplés et déboisés, avec la mort comme conséquence. Beaucoup d’éléphants orphelins pourraient être placés dans des zoos, mais une loi française draconienne au niveau de l’environnement l’empêche. La mode aujourd’hui est d’abattre. Claude Pellier, amer, conclut : « Il faut en profiter d’aller voir les zoos et les réserves puisque l’avenir est compromis et il n’y aura bientôt plus grand chose à voir ». Constat d’une mort annoncée ou vibrant  appel au secours ? Reportage William Barbier
Sept petites chèvres naines tenues en laisse le temps de la photo, impatientes de se mettre au travail, prêtes à faire un grand nettoyage de la végétation qui a poussé à son aise durant l'hiver.
Une première à Sigean ce jeudi 13 février, Olivier MANGUERO Directeur du camping municipal ENSOYA (camping donné en "délégation de service public" à la Sté Village Center Loisirs) situé route de Perpignan à SIGEAN, en présence de l'adjointe au maire Nadine SANJUAN représentant la municipalité, en compagnie de 5 Sapeurs Pompiers, recevait de très étonnantes pensionnaires pour faire le nettoyage du site avant l'arrivée des vacanciers.
Il faut le dire, c'est sur une idée géniale de David MARIE pompier volontaire, et avec l'appui de son chef Jean - Pierre CIRES, qui après avoir exposé son projet de nettoyage naturel des friches clôturées, s'est vu offrir contre bons soins ses 3 premières chèvres. Elles ont tout d'abord oeuvré pendant environ une année sur le terrain de la caserne des pompiers. Chemin faisant et devant le travail accompli par ses charmantes demoiselles, David en a acheté 4 de plus, il précise que cette initiative peut aussi permettre un échange de bons procédés entre Sigeanais : « service gratuit contre service gratuit ».
Sachant que les petites chèvres nettoient tout sur leur passage, elles participent activement et naturellement à lutter contre les incendies liés à la prolifération des sols en friches qui s'enflamment très facilement en été.
Il est indispensable que les personnes qui souhaitent héberger une ou plusieurs de ces petites chèvres aient un espace bien clôturé, ce qui est le cas pour le camping ENSOYA, où elles vont rester jusqu'à tout brouté.
Pour tout renseignement, il suffit de s'adresser à la Caserne des Sapeurs Pompiers de SIGEAN. Reportage aube Coya & William Barbier
Prévention Incendie par Débroussaillage Naturel
Les Sept chèvres naines des Sapeurs Pompiers de Sigean
En France, une trentaine de monnaies locales sont à l’étude (http://monnaie-locale-complementaire.net/) et certaines fonctionnent depuis plusieurs années ( l’Abeille à Villeneuve/Lot, le Sol Violette à Toulouse, la Mesure à Romans, l’Eusko au Pays Basque).
Au niveau local cette monnaie permet de redynamiser l’économie du territoire, de développer les circuits cours de proximité, de valoriser l’échange et le lien social et de soutenir les projets locaux
Sigean Présentation
11 février 2014 du
" CERS "
par l’association
"Just’ Echanges "  dont l’objectif principal est la réappropriation citoyenne du système d’échange des richesses locales par la mise en place d’une monnaie complémentaire locale
L’utilisateur devient acteur volontaire de ses conditions de vie par sa consommation, participe au développement du commerce de proximité et de l’emploi local, manifeste en conscience son attachement à ce type d’économie et  de société. Les entreprises placent en priorité la recherche de la qualité, fidélisent la clientèle, valorisent leur image, manifestent leur intérêt pour les valeurs sociales et écologiques, et font partie d’un réseau à l’éthique reconnu. Au niveau global, cette monnaie réduit l’empreinte écologique et carbone, augmente la résilience du territoire face aux crises, prône pour une consommation responsable et démontre qu’un usage non spéculatif de la monnaie est possible.
Site : justechanges11.wordpress.com
Reportage William Barbier
La monnaie locale du Narbonnais :
1 euro = 1 CERS et l’argent redevient un outil au service des citoyens.
Geneviève s’exprime avec un vocabulaire scientifique mais accessible, étayé de nombreuses expériences personnelles, et définit les 3 groupes de mémoires : sensorielle (qui fait appel à nos cinq sens), immédiate (où ai-je garé ma voiture) et à long terme qui stocke les informations parfois toute une vie. Cette dernière se décline en mémoire épisodique (événements, dates, lieux), en mémoire sémantique (concepts et sens des mots), en mémoire procédurale ou implicite (faire du vélo) et en mémoire déclarative (mettre les mots sur les souvenirs). Son exposé se veut rassurant en convaincant son auditoire qu’il est totalement vain d’accuser l’âge comme coupable tout indiqué, voire « normal », des pertes de mémoire.
Gros succès de foule ce jeudi 6 février 2014 au Cinéma des Corbières de Sigean pour la conférence-débat de Geneviève Fruchier, gérontologue  et psychologue du vieillissement, secrétaire adjointe d’ARCOPRED, sur la prévention et le dépistage des troubles de la mémoire. Il s’agit de cette mémoire qui construit l’identité, les connaissances, l’intelligence, la motricité et l’affectivité de chacun de nous.
Les vraies causes sont la baisse d’activité psychique, physique et intellectuelle, et la pire de toutes étant la diminution des relations sociales et l’isolement, avec au bout du tunnel  le manque de sommeil et la dépression. La dépression de la personne âgée est un vrai problème de santé publique qui peut être enrayé par la prévention : bonne hygiène de vie, travail et entretien de la mémoire, et participation aux Ateliers Mémoire proposés par les collectivités. Message optimiste aussi selon lequel la perte progressive des neurones n’est pas irréversible, et que le cerveau est capable de réparer et de construire de nouvelles connexions neurales. Il est donc évident que les troubles de la mémoire ne sont pas des maladies de la mémoire, et que toutes les maladies de la mémoire ne sont pas apparentées à l’Alzheimer.
Vinrent les questions du public rassuré par la dédramatisation du sujet, et il est certain que les conseils prodigués par Geneviève pour entretenir sa mémoire ne seront pas … oubliés ! Reportage William Barbier
Prévenir et dépister les troubles de la mémoire.
Rassemblement pour un Sigean d’avance à la salle de l’Etang Boyé.
Michel  Jammes qui brigue la magistrature suprême de la commune de Sigean a présenté sa liste ce mercredi 5 février 2014. Il se présente comme quelqu’un qui depuis de décennies s’est investi dans des actions bénévoles au service de la population. Musicien et président de l’Harmonie Réveil Sigeannais, il est également vice-président de la Maison des Jeunes de Sigean. Il est âgé de 54 ans, marié et père de 3 filles. Son parcours professionnel s’est fait au sein d’une même entreprise bancaire dans laquelle il a gravi tous les échelons, depuis guichetier à celui de chef d’agence. Fort d’une expérience dans la gestion municipale en tant qu’élu d’opposition, il désire s’investir d’avantage dans la vie de Sigean en présentant un programme d’ouverture qui n’est pas une force d’opposition dirigée contre tel parti ou telle personne, mais bien un programme de propositions qui se décline sur quatre axes principaux. D’abord des propositions dans le contexte du développement économique de Sigean en se basant sur sa situation géographique particulièrement favorable au sein des Corbières-Méditerranée. Le deuxième volet de propositions vise essentiellement le développement d’une politique touristique de la commune. Viennent ensuite les propositions destinées à soutenir les commerçants, forces vives de la ville, ainsi que les associations. Et enfin, l’amélioration du cadre de vie au quotidien clôt ce programme. Michel Jammes présente le président de son comité de soutien, Jean-Marie Ménard, qui a développé un des plus beaux fleurons de notre territoire chez nos voisins de Portel en qualité d’ancien directeur du Château de Lastours. Il s’est également fait un nom dans le sport automobile en participant au Paris-Dakar, et en organisant de nombreux événements sur les pistes du domaine de Lastours. Michel Jammes dévoilera son programme dans les prochaines semaines, en levant un premier voile sur son projet de création de comités de quartiers pilotés par un élu référent et un non-élu référent, tous les comités étant coordonnés par un élu destiné à apporter les réponses. Michel Jammes espère le plus grand rassemblement possible dès le premier tour, et prône pour des votes « pour » et non pour des votes « contre ». Vient ensuite la présentation de son équipe, issue de toutes les sensibilités politiques et représentative selon le candidat de tous les quartiers de Sigean.  Présentation ensuite des candidats adjoints au maire avec définition des tâches pour lesquelles ils seraient  en charge ( Sport et politique événementielle, affaires sociales, cadre de vie, jeunesse et éducation, développement économique, sécurité, aménagement du territoire, finances ) en cas de victoire de la liste aux élections. La présentation se termine par la traditionnelle photo de famille et le verre de l’amitié.
Reportage William Barbier
C’est une salle comble de jeunes frimousses  que la Médiathèque, la Municipalité de Port-la-Nouvelle et l’association bénévole « les Amis d’Alain Marinaro » ont réussi à rassembler au Théâtre de la Mer.
En avant la Musique avec l’Ours Paddington à Port-la-Nouvelle
Pas de problème pour l’air espagnol, un peu de pagaille pour les deux autres. C’est alors qu’intervient la soprano Dorothée Pinto qui expliqua qu’on avait oublié de parler d’un instrument : la voix. Et à l’unisson, les enfants firent les exercices respiratoires, identifièrent les vibrations émises par les cordes vocales  et les sons des résonnateurs comme les cavités buccales et nasales.
Magistralement accompagnée au piano, Dorothée pouvait dès lors emmener les enfants dans l’univers de cet ours péruvien, adopté par une famille anglaise, et qui doit son nom à celui de la gare où il a débarqué. Cet ours, suite à sa rencontre avec un antiquaire mélomane, va se retrouver au Royal Albert hall, avec comme point d’orgue son apparition sur scène pour diriger l’orchestre. Le côté instructif de cette représentation est indéniable, et il est permis de croire que quelques enfants se sont mis dans la tête de faire évoluer un jour leurs dix doigts avec virtuosité sur un clavier de piano plutôt que d’abrutir leurs deux pouces sur une console de jeux. Mission accomplie pour François Michel et Dorothée.
Plus terre à terre, il est à noter que beaucoup d’enfants approuvaient la frustration de Paddington d’avoir payé le prix plein pour le concert au Royal Albert Hall pour entendre une symphonie … inachevée ! Reportage William Barbier
A ce moment-là, les entrailles du piano de François Michel n’étaient plus un secret pour les enfants. Le cours ne s’arrêtait pas là. Le pianiste expliqua que les instruments de musique étaient de plus en plus compliqués pour pouvoir exprimer ses sentiments, que ce soit la joie ou la tristesse, avec une démonstration au piano que les enfants purent identifier sans peine. En préparation au conte, les enfants apprirent que la musique populaire faisait référence à certains pays, et ils durent distinguer un air espagnol d’un air péruvien et hongrois.
Ce fut le premier son musical après celui de la percussion en tapant sur des cailloux. Partant de l’arc, les enfants trouvèrent spontanément la guitare, la harpe, puis les instruments à cordes frottées comme le violon, la contrebasse, le violoncelle et l’alto. En mettant plusieurs arcs l’un à côté de l’autre et en les frappant avec un marteau, on obtint le  "CIMBALOM" hongrois., et en trouvant plus pratique que ces marteaux soient actionnés par des touches, on inventa le "PIANO" .
Dans le conte musical, on parlera de deux compositeurs, l’un du XIXème siècle, Francis Schubert, et l’autre du XVIIIème,"HAYDN" , qui a écrit des symphonies dont « La Surprise ».François Michel Rignol, concertiste fameux qui enseigne le piano au conservatoire de Perpignan, a d’emblée captivé les enfants en montant sur scène avec un arc, le premier instrument de la préhistoire qui, en plus de servir pour la chasse, produisait un « bruit » en pinçant ou en grattant la corde
Beaucoup d’intérêt du public pour le projet « Life+ENVOLL », programme européen, qui concerne directement le département de l’Aude pour lequel un important financement va permettre de protéger les colonies d’oiseaux migrateurs (sternes, mouettes, avocettes, …) qui se reproduisent sur notre littoral, nichant à même le sol sur des sites entourés d’eau à l’abri des prédateurs. Ces sites ont largement disparu du littoral méditerranéen français, dont celui des Salins de Sigean.
Salle comble ce samedi 1er février au Cinéma des Corbières, preuve de l’intérêt suscité sur l’avenir des zones humides et, en particulier, celui des Salins de Sigean. Le film « lagunes, corridors entre mer et rivières » démontre à la fois la richesse et la fragilité de ces paysages si particuliers, entre eau douce et eau salée, entre biodiversité et activités humaines comme la pêche, l’agriculture, le tourisme et l’immobilier.
Les témoignages d’un pêcheur, d’un scientifique et d’un ornithologue ont permis de comprendre les enjeux sur les espaces naturels littoraux.
Lagunes, Aujourd’hui et Demain, la Vie des Salins de Sigean
Et puis il y a les migrateurs qui s’en vont au sud de l’Espagne ou vers le Sahara et qui remontent, au printemps, par vagues : la huppe fasciée, le coucou-geai, mais également les grands rapaces, milans, busards, circaètes… Tous ces oiseaux ont établi une réputation internationale à ce site de passage privilégié. Mais la fierté incontestée du Parc, c’est l’Aigle de Bonelli, un rapace en voie d’extinction qui tournoie ici avec majesté.
La flore n’est pas en reste, loin de là ! Le territoire abrite de nombreuses espèces floristiques remarquables, dont certaines orchidées sauvages telles que l’Ophris bombiliflora. Le Plateau de Leucate abrite la plus grande station française de Violette sous arbustive (Viola arborescens), une espèce protégée au niveau national. Reportage William Barbier
La remise en eau de ces salins fait partie d’un ambitieux plan de gestion du Parc Naturel Régional de la Narbonnaise et de la commune de Sigean. Ce plan prévoit des travaux de restauration hydraulique et de construction d’îlots de nidification. Le futur ballet aérien et sonore des oiseaux migrateurs du printemps 2016 sur les Salins de Sigean sera la preuve d’une deuxième vie après la production du sel.
On y dénombre près de 350 espèces d’oiseaux sur les 545 recensées en France ! Ce sont pour l’essentiel des oiseaux liés aux zones humides comme le gracieux Flamant rose ou la Grande aigrette.
Journée Portes Ouvertes à la Réserve Africaine du 4 avril 2014
Un beau cadeau pour les enfants du Secours Populaire Français
Préparation de la phase 1
Beaucoup de fierté aussi lorsqu’elles relataient les nombreuses naissances intervenues sur la Réserve. En fonction de l’éloignement de leur point de départ, l’arrivée des enfants sera échelonnée dans le temps, et les bénévoles seront amenés à prendre en charge deux ou trois autocars d’affilée. Viendra ensuite la visite de la Réserve à pied pour laquelle les bénévoles seront placés aux points stratégiques afin d’aider, d’orienter, d’informer et de surveiller les enfants, toujours encadrés par leurs accompagnateurs. L’événement sera couvert par la presse, la radio ( Littoral FM ) et la télévision. Gageons que le Président actuel du SPF, Julien Lauprêtre, âgé de plus de 80 ans, pourra se déplacer et partager la joie des enfants ce jour-là. Très motivés et richement documentés, les bénévoles se sont donné rendez-vous au 1er mars pour la prochaine formation, sachant qu’entre temps ils pourront, avec leur propre véhicule, venir reconnaître le trajet des Parcs de la Brousse et identifier davantage les animaux. Des vocations de guide en vue ? Reportage William Barbier
Accueillis par Gabriel De Jésus, Sara LLéonart et Janina Grau, les bénévoles qui s'investissent pour ces enfants ont reçu leur première formation pour mener à bien leur mission du mercredi 4 avril 2014. A ce jour, 1500 enfants de 4 à 13 ans sur les 2000 attendus sont déjà inscrits, ce qui représentera au total quelques 50 autocars. La sécurité des enfants sera assurée par des accompagnateurs aguerris à cette tâche, à raison d’un adulte pour 5 enfants.
Le rôle des bénévoles est double. Pour la partie de la visite motorisée qui traverse les 8 Parcs de la Brousse, chaque bénévole sera le guide d’un autocar et, en plus de captiver l’attention des enfants, il devra veiller à faire respecter les règles de comportement et de sécurité, tant au chauffeur qu’aux accompagnateurs. Sara et Janina, chacune au volant d’un minibus, ont effectué le trajet avec les bénévoles en les inondant de précieuses informations tout en leur communiquant leur enthousiasme en interpellant maints animaux, antilopes, zèbres, girafes, ours, lions ou rhinocéros par leur prénom.
Cette exposition a été primée par l’Ordre National du Mérite, prix de l’Education Citoyenne qui a été remis l’année dernière à Carcassonne. Les bénéfices de la vente de porte-clefs sont versés à l’ONG « Plan » qui travaille particulièrement pour l’éducation des petites filles dans le monde. Par petits groupes, les élèves ont ensuite commenté aux visiteurs les différents panneaux de l’exposition, qui s’est terminée par le pot de l’amitié offert par la mairie. Reportage William Barbier
Une quarantaine d’élèves ont accepté d’être affichés à demeure sur les murs du lycée comme investissement très fort pour l’égalité. La mise en scène et les personnages sont l’œuvre des élèves, le photographe apportant sa touche professionnelle, sachant que le décor est un fond blanc éclairé ; la technique très basique est destinée à laisser toute la place à la force du message de chaque photo. Le succès fut immédiat, et un deuxième jeu de photos fut créé pour être mis à la disposition de tous les établissements scolaires et les institutions qui en feraient la demande. Le Grand Narbonne, dont fait partie Sigean, et d’autres établissements ont cofinancé ce projet.
Séduit par l’implication des élèves, alors qu’à cet âge-là ils ont d’autres préoccupations, voire « n’en ont rien à faire », il a voulu l’exporter dans tous les villages aux alentours. Son projet fut accepté par la Maison des Jeunes de Sigean  et reçut l’autorisation de la mairie. L’objectif est que le projet soit porté par les lycéens. Sur base de « Visa pour l’Image » à Perpignan consacré aux mariages forcés dans les pays défavorisés, l’idée est venue de faire une exposition portant sur plusieurs thèmes, comme la violence, l’égalité homme-femme, le machisme, tout en s’inspirant du photographe street-art JR qui affiche des portraits de femmes dans les bidonvilles pour interpeller les hommes qui sont « maîtres » dans la rue.
Vernissage de l’exposition «  Filles et garçons d’ici s’affichent pour l’égalité » à Sigean
L’exposition est réalisée par les élèves du lycée professionnel Gustave Eiffel de Narbonne, sous la houlette de plusieurs professeurs, dont Magalie Chomette, de la proviseur-adjointe Mélody Poujol et du photographe Bonincontro. La genèse de l’accrochage avec Sigean vient du fait que Pierre Jammes, directeur de la Maison des Jeunes, avait visité cette exposition avec sa fille à Narbonne l’année dernière.
Un beau voyage aux Galapagos et les Andes avec Claudie et Jackie à la Réserve Africaine
Reportage à la Réserve Africaine de William Barbier
Claudie et Jackie nous emmènent ensuite au Refuge des Oiseaux, le lodge de Sachatamia, véritable sanctuaire des Colibris pour lesquels les Andais ont installé des « buvettes » permettant aux touristes du monde entier de  les photographier. Des mangeoires garnies de bananes plantain attirent les autres oiseaux comme le Tangara Bleu ou le Coq de Roche. Un bien beau voyage.
Suit une séquence sur la parade amoureuse des Fous aux Pieds Bleus sur l’île Lobos, une vue de l’île volcanique Bartolomé qui a servi de base militaire et d’essai aux USA pendant la Deuxième Guerre Mondiale, et bien sûr la station de recherche Charles Darwin créée en 1964 à Santa Cruz. L’activité séismique et volcanique conjuguée à l’isolation extrême de ces îles ont conduit au développement d’une grande diversité de faune qui a inspiré la Théorie de l’Evolution des Espèces de Charles Darwin suivant son voyage aux Galapagos en 1835
Les îles Galapagos sont un archipel de l’Equateur situé dans l’Est de l’Océan Pacifique, à 965 km au large des côtes sud-américaines, à la latitude de l’Equateur. Claudie et Jackie nous dévoilent la faune unique de chaque île visitée, tel le Fou Masqué qui vit au sol, le Fou à Pieds Rouges qui vit dans les arbres, la Colombe des Galapagos, la Frégate du Pacifique et son énorme poche rouge ( sac gulaire sous la gorge qu’il gonfle pendant la période des amours ), la Mouette à Queue d’Aronde, les Otaries, les Iguanes terrestres et marins, la Tortue Géante, le Crabe Lumineux, le Héron des Laves, …
Toutes ces chansons enrichissaient son répertoire qui répondait à l’attente du public. Parmi ses musiciens il y avait Norbert Glanzberg, juif polonais, qui fera plus tard une carrière en composant de brillants morceaux pour la musique classique ainsi que pour les variétés. Il va composer une chanson, pour parler de la peur et de l’absurdité de la guerre , qui au départ n’était pas destinée à Edith. En lui donnant « Padam Padam », il a expliqué que ces mots représentaient les battements de son cœur lorsqu’il entendait le pas des Allemands se rapprochant de sa planque. Norbert lui composera d’autres titres, dont« Mon Manège à Moi ».Malgré son répertoire et son succès, Edith va traverser des moments difficiles et tumultueux, ponctués de deux accidents graves en voiture. Une terrible maladie s’abat sur elle, la polyarthrite, soignée à l’époque par le seul remède disponible, la morphine. Le mélange avec l’alcool et les cures de désintoxication successives l’écartent de la vie publique de 1953 à 1954. Son inséparable accompagnatrice Marguerite Monnot va la relancer en composant « La Galante du Pauvre Jean ». De cette année 1954 elle va conforter son répertoire avec une chanson dont tous les Parisiens tomberont amoureux : « Sous les Ponts de Paris ». Cette chanson met la puce à l’oreille de Bruno Coquatrix, directeur de l’Olympia qui lui offre la scène de sa salle de spectacle.
Mais Edith est tenace, voire pugnace, et, forte d’avoir récupéré sa clientèle française et européenne, elle veut reconquérir le cœur des Américains. Et, du jamais vu, arrivée sur place, on lui demande de se produire, elle une chanteuse de variétés, au  Carnegie Hall qui est un temple exclusivement voué à la musique classique. Retrouvant enthousiasme et énergie, c’est en 1957 qu’elle devient une vedette mondiale, et ramènera de l’Amérique du Nord une chanson d’un petit groupe de rock dont elle a pris « L’Homme à la Moto ».D’Amérique du Sud elle ramènera la chanson d’Angel Cabral « La Foule ». Même si des chansons comme « La Foule » ou « L’Homme à la Moto » pouvaient dépasser les frontières, Edith a toujours dit que ce qu’il lui fallait pour être heureuse, c’est un port et un matelot, des bagarres dans un bar, des gens qui parlent fort et haut, un accordéoniste, et, pourquoi pas, un monsieur très distingué. Et c’est là que Georges Moustaki lui écrit « Mylord » qui eut un énorme impact sur son public. Entre temps, Bruno Coquatrix est au bord de la faillite, et il demande à Edith de venir chanter une dernière fois sur la scène de l’Olympia. Edith est rongée par la maladie, fatiguée, éreintée, mais l’honneur de la femme étant le cœur de l’homme, elle accepte cette invitation. Elle s’écroulera sur scène.
Nathalie Santaine a voulu ensuite partager son émotion, a capella avec le public, avec une chanson écrite par Charles Dumont, sorte de testament philosophique, « Non, je ne regrette rien ! ». C’est avec « Exodus » que prit fin ce vibrant hommage à cette grande dame de la chanson. Nathalie a salué les Sigeannais du Cinéma des Corbières de Sigean en disant « à bientôt, peut être ». Le « peut être » est vraiment de trop.
Reportage William Barbier
Edith Piaf était dotée d’un caractère bien trempé, et Raymond ASSO aura bien du mal à lui apprendre les gestes et l’articulation pour une simple fille de la rue. On lui offre le toit de Paris et elle parvient encore à faire la difficile, et il semblerait même qu’elle aurait refusé d’interpréter « Mon Légionnaire » que Raymond lui offrait sur un plateau. D’autres ont vite compris ce qu’il fallait à Edith, et juste avant de partir au front, Michel EMER lui a offert « L’Accordéoniste ». Pendant la guerre, Edith ne se fera pas oublier de son public, et chante toujours accompagnée de ses musiciens dont certains étaient juifs, car elle avait un sens aigu de l’honneur. En 1944 elle était l’éternelle amoureuse et également l’éternelle auteur d’une jolie chanson commençant par « quand tu me tiens dans tes bras », c’est « La Vie en Rose ». Pendant cette guerre atroce, de jeunes chanteurs se manifestaient au fur et à mesure, et beaucoup vont se lancer durant les années d’après-guerre. Edith deviendra leur mentor et ils vont représenter une des plus belles générations de notre époque, à commencer par Yves Montand. Suivront Les Compagnons de la Chanson avec « Les Cloches ». Le succès est tellement immédiat que les voilà partis pour l’Amérique en 1946. C’est là qu’Edith va vivre la plus folle histoire d’amour de sa vie en rencontrant au cœur de l’été le futur champion du monde de boxe Marcel Cerdan, à qui elle a déclaré sans détour son attirance pour lui. A la fin de sa tournée triomphale avec les Compagnons de la Chanson, elle dut revenir en France.
Mais fait exceptionnel, incroyable destin, elle est à nouveau réclamée par les Américains pour chanter à Manhattan, au Versage Club, avec un contrat d’une semaine. Tâche peu aisée pour un public qui n’accroche pas facilement à la chanson française et réaliste. Edith va réussir à les émouvoir et son contrat se voit rallongé de 4 mois. Pendant cette période, elle revoit Marcel Cerdan qu’elle met K.O en un seul sourire.
Ce sera tous les jours la vie en rose. Le destin les désunit à nouveau, et elle lui demande de la rejoindre avec cette belle chanson « L’Hymne à l’Amour ». Edith est l’auteur des paroles de cette chanson, et Marguerite Monnot qu’elle avait rencontrée en 1936 en avait écrit la musique. Mais le destin, toujours aussi cruel, ôte la vie à Marcel Cerdan le 28 octobre 1949 dans un accident d’avion. Edith a le cœur ravagé à jamais : « Mon Dieu ! ». Dans les années qui suivirent, Edith pouvait heureusement compter sur des amis chers qui l’ont poussée à remonter sur scène, et donc de vivre. Parmi eux, un vieil ami prénommé Charles était un peu son homme à tout faire, son confident, son compagnon, son chauffeur, son secrétaire. Mais ce dernier avait d’autres cordes à son arc, et le futur Charles Aznavour va lui composer de très jolies chansons, dont « Le Ciel Bleu » et, quelques années plus tard, « Djezebelle ».
Pendant l’hiver, la ville de Sigean organise des récitals de qualité. Celui présenté par Nathalie Santaine consacré à Edith Piaf ce vendredi 24 janvier laissera des traces indélébiles dans le cœur des Sigeannais. Nathalie, bretonne de naissance, a commencé la scène à l’âge de 8 ans et a fait le Conservatoire sans pour autant suivre des cours de chant. Résidant depuis 25 ans à Perpignan, elle est devenue Catalane de cœur. Son Mari Jean-Claude, qui gère la sono et la mise en scène lors des tournées, était chef d’orchestre, et continue à diriger les musiciens de grands artistes comme Dave ou Jane Manson.  Il y a 20 ans qu’elle se produit sur scène, et le récital consacré à Piaf est né en août 2013, et c’est par ordre chronologique que Nathalie nous retrace en chansons, sans pudeur et sans tomber dans le mélodrame, la vie de cette grande dame.
Nathalie Santaine Chante PIAF, un Mythe Français à Sigean
« Potemkine » ouvrit le bal, et suivirent toutes les plus belles chansons faisant l’hymne à l’amour (« C’est beau la vie », « Deux enfants au soleil », « Nous dormirons ensemble », « Heureux celui qui meurt d’aimer », « L’amour est cerise », « Que serais-je sans toi », …). L’engagement politique de Jean Ferrat ne fut pas en reste au niveau du répertoire, et Michel Sidobre lut sur scène trois poèmes de Louis Aragon dénonçant l’ineptie de la guerre, dont « La rose et le réséda ». Très beau moment de complicité lorsque Didier interpréta « L’embellie », uniquement accompagné par Pierre au piano. Suivit un bel hommage aux femmes, à la femme, avec la chanson « Je vous aime », et l’émotion fut intense lorsque Didier dédia « Mon vieux » à son papa. Son récital se termina en apothéose par la chanson «  La montagne » que le public  reprit en choeur,  réclamant un bis à  l'artiste qui s'exécuta de bon cœur.  Reportage William Barbier
Conçu et interprété par Didier Bonhoure, son hommage à Jean Ferrat a été un rare moment de communion avec le public, les salves d’applaudissements succédant à une écoute dans un silence religieux. Toutes les chansons étaient admirablement soutenues par des diapositives synchronisées permettant, entre autres, d’apprécier les textes de Louis Aragon également par la lecture.
Hommage à Jean Ferrat au Théâtre de la Mer à Port-la-Nouvelle
Hors de ce cadre professionnel c'est en tant que candidat aux dernières élections municipales que s'est traduite aussi ma volonté de s'engager. Ceci m'a valu après avoir assumé les fonctions de responsable du service technique en tant qu'adjoint au maire, d'exercer actuellement les fonctions de maire dans les circonstances que tout le monde connaît. Si j'ai décidé de m'engager comme tête de liste aux prochaines élections municipale, c'est parce que je partage avec mon équipe un projet et des ambitions pour Sigean construire le Sigean des prochaines décennies.
L'adoption par la municipalité actuelle du Plan Local d'Urbanisme autorise l'aménagement de plus de 46 hectares. Notre ville pourrait alors atteindre les 7500 habitants à l'échéance de 2030. C'est ce développement de la ville que j'entends mener en m'entourant de femmes et d'hommes décidés et soucieux de relever au mieux ce pari sur l'avenir. Faire de Sigean un grand pôle médico-social . Différents porteurs de projets sont prêts à investir car nous possédons des atouts indiscutables ;: situation géographique, emplacements dans la ville (ancienne cave coopérative et ancien bâtiment EDF) améliorer le cadre de vie pour tous,( poursuivre la rénovation des biens et remise en état de la voirie , vidéo – protection) maintenir la fiscalité à son niveau actuel par une gestion rigoureuse de l'argent public. J'aurai l'occasion au cours de la campagne qui s'annonce de vous rencontrer, de développer tous ces sujets et vous éclairer sur bien d'autres domaines de l'action que je compte mener à la tête de l'équipe qui me suit . Nous serons..." Ensemble pour l'Avenir de Sigean " . Jean - Pierre Cires.  www.jp-cires.fr
C'est un grand moment de la vie locale que celui des élections municipales. Les 23 et 30 mars prochains vous allez confier à une nouvelle équipe la gestion de la commune pour les six années à venir.En exerçant  par le vote cet acte de démocratie locale vous fixerez les grandes lignes du développement de la cité. Différents projets vous seront présentés puisque plusieurs candidats se sont, une fois encore, a nouveau déclarés. C'est de vous et de vous seuls que dépend l'avenir de SIGEAN. Si je m'adresse à vous aujourd'hui, c'est pour porter à votre connaissance ma décision de conduire une liste et de briguer ainsi vos suffrages.
Cette liste composée de femmes et d'hommes, certains déjà dans l'action d'autres désireux de s'engager, sera porteuse d'un programme à la fois réaliste et ambitieux, et s'appuiera sur l'expérience et sur un bilan dont nous n'avons pas à rougir. Sa composition vous sera très prochainement dévoilée. Si j'ai décidé de m'engager, c'est avant tout parce que j'aime ma ville. J'y ai passé comme beaucoup d'entre vous de nombreuses années, celles de ma jeunesse et aussi celles d'une grande partie de mon activité professionnelle. C'est ici que j'ai fait les premiers apprentissages de la vie, c'est ici que j'ai construit mes amitiés. Ce sont ainsi créés, grâce à ces expériences multiples, des liens solides entre elle et moi, liens qui me poussent à lui donner beaucoup puisqu'elle m'a beaucoup donné. ll est parfois de ces choses qui ne s'expliquent que difficilement mais qui poussent à un engagement où temps et dévouement ne comptent plus.
En prenant ce  nouvel engagement je ne fais que suivre tout simplement ce besoin qui est dans ma nature. Mon activité professionnelle comme chef de centre des sapeurs-pompiers de SlGEAN  et responsable départemental des secours nautiques, en est sans doute une des manifestations marquantes tout comme mes activités syndicales passées.
Déclaration de Candidature de Jean Pierre Cires Candidat aux Elections Municipales
Reportage exclusif : Jean Pierre Cires, des projets d'Avenir pour Sigean
Les 46 ha libérés à la construction par l'adoption récente du Plan Local d’Urbanisme permettront d'atteindre, à l’échéance 2030, une population de 7.500 habitants, et les investissements attendus de porteurs de grands projets feront de Sigean une ville dynamique, où l’amélioration du cadre de vie pour tous et le maintien d’une fiscalité à son niveau actuel par une gestion rigoureuse des deniers publics sont la priorité. Jean-Pierre Cires assume pleinement les 6 années du bilan de la gestion de la ville, un beau bilan dont il n’a pas à rougir. Jeunesse, dynamisme et efficacité, l’équipe de Jean - Pierre Cires a vraiment du (bon) caractère et elle est également soutenue par le Parti Socialiste , qui a désigné son 1er de liste à Sigean, en la personne de Pascal Sanjuan, pour rejoindre les rangs de la liste "ENSEMBLE POUR L'AVENIR DE SIGEAN".
Reportage William Barbier & Aube Coya
La candidature aux élections municipales de mars 2014, du maire actuel, Jean - Pierre Cires, s’inscrit dans une dynamique tournée vers l’avenir pour les décennies à venir. L'équipe renouvelée à plus de 60% par des éléments jeunes,très motivés de souche sigeannaise et aussi de nouveaux arrivants, apporte ses idées novatrices au programme du maire. En profitant du savoir des conseillers sortants, l'équipe de JPC sera aguerrie aux rouages de l’Administration et des marchés publics, garantissant la compréhension du bilan, et la compétence dans la gestion de la mairie. La participation active des habitants de Sigean sera requise par la création de Comités de Quartiers pour faire participer la population à la gestion de la cité et à résoudre très rapidement des problèmes de voisinage. Des Commissions, réunissant des sages et des adolescents, étudieront des projets extra-municipaux, en prenant exemple sur ce qui se passe à l’extérieur de la ville. Les commerçants et les acteurs économiques de la ville, verront leurs propositions étudiées et concrétisées suivant les possibilités,leur participation aux comités de quartier permettra un dialogue constructif et ouvert avec les associations et les habitants. La sécurité de la population est déjà assurée par un ambitieux programme de vidéo-protection, par l’embauche d’un Agent de Sécurité de Voie Publique ainsi que par une convention avec la gendarmerie permettant l’intervention de nuit de la police municipale.
Lors de la séance questions réponses, un enfant a demandé l'âge de Viviane, qui l'été dernier a fait la une de l'actualité. Il fut heureux d'apprendre qu'ayant fêté ce 16 janvier 2014 ses 32 ans, Viviane est en passe de battre un record de longévité. Jean-Jacques Boissard et Claude Pellier ont répondu avec enthousiasme aux autres questions de l'assistance. À savoir que si vous souhaitez voir les ours en activité, comme ils ne sont pas très matinaux, ils ne sont visibles qu'à partir de 11 h du matin. Reportage exclusif William Barbier
La Belle et Longue Vie des Ours du Tibet à la Réserve Africaine de Sigean
C’est en 1974 que Claude Pellier a intégré non sans difficulté des ours pour la Réserve Africaine de Sigean. 4 vinrent des Indes, 2 du Danemark puis Jane et Blacky cédés par des particuliers de Montpellier. Ces animaux vivant jusque-là en cage s'adaptèrent rapidement dans ces grands espaces de liberté. La population actuelle est d’une vingtaine d’ours, on compte 10 naissances par an, et la Réserve en est à sa 3e génération en 40 ans. Une ourse adoptant tout ourson à la naissance, il faut parfois anesthésier deux femelles pour déterminer laquelle est la mère. Les oursons vivent 2 à 3 ans en nurserie, le temps d’atteindre une corpulence suffisante pour s’intégrer au groupe et éviter d’être une proie pour les mâles agressifs. Claude Pellier a étudié les attitudes, les grognements et les sons émis par ses ours, et nul doute qu’aujourd’hui il connaît leur langage. Bien nourris de fruits, de légumes, de pain sec, de protéines d’origine animale, et n’ayant pas de prédateurs ni le chasseur comme ennemi, leur espérance de vie dans la Réserve est de 30 années.
Reportage William Barbier .
Au 1er janvier 2014, la ville compte 93 agents statutaires et 13 contractuels pour un budget de 2.639.155 €, soit 51,32% des charges de fonctionnement. La population sigeannaise de 5.561 habitants pour 4.476 électeurs requiert travail, abnégation, rigueur et efficience dans l’utilisation des deniers publics, ce qui fut l’objectif constant durant ce mandat. Les trois défis pour l’avenir (et pour le présent !) sont la transparence financière, la transition énergétique et l’évolution du numérique et de l’informatique. Et pour Rémy Balthazar de conclure être en désaccord avec Saint-Exupéry qui écrivait que nous sommes riches de nos misères : il n’y a pas de place pour le pessimisme à Sigean! Vint ensuite au tour du dynamique Maire Jean-Pierre Cires de présenter ses vœux avec beaucoup d’enthousiasme, et de traduire sa fierté de travailler avec les employés communaux :  « les maires passent, les employés restent ». Humanité, humilité, esprit d’entreprise et joie collective faisaient bon ménage à la mairie de Sigean ce jour-là.
Prenant la parole ce 10 janvier devant les élus et les employés communaux, Rémy Balthazar de la Direction Générale des Services ( DGS ) a d’abord rappelé le devoir de réserve lié à leur statut, qui plus est en période pré-électorale, et de n’avoir que comme but le travail à accomplir pour le bien-être de la ville. Il a souligné que l’esprit constructif de la collectivité et du service public ont permis de traverser deux périodes difficiles sur le plan humain, à savoir le décès du jeune Martial Rodriguez et l’arrêt de la fonction de Maire de Roger Combes. L’élection de Jean-Pierre Cires à la fonction de Maire depuis le 21 septembre 2013 et le comportement citoyen des élus et du Personnel communal ont assuré le fonctionnement optimal des services communaux. 
Vœux de Jean-Pierre Cires Maire de Sigean aux Elus et employés communaux
Il était bon d’être aîné ce jour-là à Sigean.
Reportage William Barbier
La ville, ayant décidé de mettre cette année les petits plats dans les grands, a fait appel aux dons culinaires de Monsieur Roussel du Restaurant Le Portel à Bages qui a concocté un véritable menu gastronomique dans un tourbillon de foie gras au torchon et à la figue confite, de suprême de loup de mer au fenouil, de pavé de bœuf au jus de Corbières, de duo de fromage et de vacherin à sa façon. En plus du vin blanc, rosé, rouge et de la blanquette, un astucieux « trou languedocien à l’abricot et au banyuls » s’invitait entre le poisson et la viande. Le spectacle chantant était assuré par Céline Dubois avec un récital de Dalida et par le ténor Bruno Naccini interprétant des airs d’opérettes. Serge Lescure, aux commandes de ses consoles, jeux de lumières et amplis, assurait la partie dansante.
Ce repas annuel a réuni avec succès quelques 384 convives remplissant le critère d’avoir atteint l’âge de 65 ans. En présence de monsieur le maire Jean-Pierre Cires, Liliane Kloudess leur a souhaité, ainsi qu’à leurs familles, ce qu’il y a de meilleur pour l’année 2014, en précisant que la date du 10 janvier avait été dictée par l’état des travaux de la salle polyvalente ne permettant pas l’organisation du repas pendant la période de Noël. Il fut également rendu hommage à la Brigade des Feuilles, un bien joli surnom pour le Service Technique, pour son implication dans l’installation de la salle et la recherche du meilleur confort  pour les convives.
Repas des Aînés de Sigean
Les Anguilles, de la Mer des Sargasses à Port-la-Nouvelle
Qui ne connaît pas ce poisson pour l’avoir dégusté à la bordelaise, meunière, au vert ou en bourride ? L’anguille est un grand migrateur dont on connaît aujourd’hui assez bien le cycle en eau douce, mais dont le voyage en eau salée reste en partie assez mystérieux. Dans le grand vivier au port de Port-la-Nouvelle, Toni Micheau, 18 ans, a rejoint l’entreprise familiale créée par son grand père José, pour travailler avec son père Jérôme, sa mère Joanna et son frère David de 28 ans. Avec la cousine qui tient une poissonnerie et tonton oeuvrant à la criée, le monde du poisson n’a pas de secret pour la famille. L’entreprise rachète les anguilles aux pêcheurs de Port la Nouvelle , Leucate, Gruissan, Bages, Peyriac de Mer, Barcarès, Canet en Roussillon, Fitou, etc… .  Les anguilles,  noires et vertes, après avoir été triées  ( eau douce ou eau de mer ) sont suivant leurs tailles placées dans grands viviers d'eau courante, certaines  soignent les blessures éventuelles dues aux mailles des filets, et  s'acclimatent. Elles sont ensuite exportées en grande partie par camion dans des containers oxygénés vers des élevages en Italie et au Portugal où elles termineront leur croissance. La reproduction des anguilles en captivité n’a à ce jour jamais été réussie. Les restaurateurs et les poissonniers de Port la Nouvelle, mais aussi les gourmets,  s’approvisionnent en anguilles fraîches au vivier.
Pour vos commandes: Téléphone : 06 21 61 78 82. William Barbier
Très attendu sur les bords du chenal par des milliers de personnes accompagnant les enfants,  le Père  Noël est arrivé dans l'après midi du 24 décembre  par la mer avec le bateau de la SNMS. C'est d'un pas alerte malgrè son grand âge qu'il a sauté sur le ponton,  la grande  hotte rouge pleine de bonbons sur l'épaule,  pour se fondre dans un bain de foule d'enfants les mains tendues pour le toucher et reçevoir les précieuses friandises tant convoitées . William Barbier
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En cette belle fin journée du Lundi 23 décembre,  dès 17 h, ils étaient tous dans la rue les sigeanais, attendant l'arrivée du Père Noël. Les plus jeunes perchés sur les épaules des Papas et grand'Papas, étaient aux premières loges, tandis que les les Mamans poussaient les tout petits encore dans les poussettes. William Barbier
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En attendant le Père Noël, comme tous les ans pour les fêtes de fin d'année, Laurent Villagardo, conseiller municipal aux affaires scolaires, nous explique que la municipalité offre aux enfants un cadeau magique. Dès 17h ils étaient tous là, les petits Roquefortois, bien sagement installés dans la salle des fêtes, quand les professeurs Daniels et Draku de l'école de Sorcelville sont apparus sur scène dans un nuage de fumée. Deux volontaires apprentis sorciers, Chloé et Rémy, sont montés sur scène et, une fois munis de la baguette et des lunettes magiques et investis de la formule Abracadabra, ont passé avec succès les épreuves du chapeau magique, de la manche des révélations et du livre des incantations.  Des boules de cristal colorées et lumineuses apparaissent d'on ne sait d'où dans les chapeaux et au bout des doigts, un journal déchiré en lamelles magiquement se reconstituait en entier tandis qu'un petit lapin subitement sorti d'un foulard était descendu dans la salle avec le sorcier pour récolter les caresses des enfants, qui n’avaient cesse de reprendre en chœur Abracadabra avant chaque tour de magie de Daniels et Drakus qui les ont éblouis. Une autre magie est qu’en association avec l’école, la mairie offre des livres et un dictionnaire aux CM2 pour le passage en 6ème. Il semble bien que le Père Noël passe plusieurs fois à Roquefort-des-Corbières. Reportage William Barbier et Aube Coya
Dans le  cœur commerçant de  la ville de Sigean avenue de Narbonne, vient  de s'ouvrir un nouveau magasin. Dans le « S » qui se négocie à faible vitesse,  place de la fontaine, à côté du parking de la place de la mairie  une belle vitrine surmontée de l’enseigne « Aliaga » attire le regard depuis le 7 décembre 2013.
Passé le seuil de la porte coulissante, Jean-Marie Mathieu nous fait découvrir ses collections de vêtements Hommes et Dames. Fort de son expérience acquise chez Zara Mango, Jean-Marie se fournit en France, en Italie et en Espagne en privilégiant la qualité et les prix compétitifs.
Ses collections se renouvellent toutes les 2/3 semaines et les tailles XXXL ne seront pas oubliées.
Célia et Ana rencontrées au magasin lors du reportage ont bien compris que l’on ne risque pas de s’habiller triste à Sigean.   William Barbier                                                                                                                                   
Ouverture de ALIAGA à Sigean
Vous souhaitez … nous créons ! …
Voilà le message que lance Nathalie AYOUB en ouvrant à Sigean son magasin Naëlora.
Nathalie, professeur d’arts plastiques, a été élevée en Afrique, au Bénin, et s’est d’abord concentrée sur la peinture et les eaux fortes. Ces dernières ne répondant plus à l’évolution du goût des nouvelles générations, elle exprime aujourd’hui sa passion pour les belles choses par des moulages associant tissus, toiles, peinture et collage, utilisant avec dextérité le Powertex qui durcit les tissus.
Ses œuvres affichent des prix modestes permettant à tout un chacun d’avoir accès à l’exotisme dans l’intimité de son foyer.
Nathalie, qui donne des cours à l’association L’Ensoleillade à Roquefort des Corbières, crée aussi avec tout autant de passion en se laissant guider par l’inspiration de ses clients qui lui demandent du sur mesure.
En attendant l’ouverture de son site internet, une visite s’impose au n°9 avenue de Narbonne à 11130 Sigean ( téléphone 06 18 33 40 12 ).
Article: William Barbier / Photos Aube-Rose Coya
Un exemple d’un risque ramené à zéro est l’abandon du stockage aérien du gaz au profit de l’alternative souterraine.
Il faut savoir qu’aujourd’hui, chaque industrie et chaque dépôt est autonome dans la gestion de son sinistre, et que les secours ne sont appelés en renfort que lorsque l’ampleur des événements dépasse les possibilités des procédures mises en place.
Les 26 bénévoles se sont vu remettre par Mr Eric Tresene une masse d’habillement ( pantalon, chaussures, t-shirt ) complétant l’anorak sérigraphié remis l’année précédente.
M. le Maire a également évoqué le problème, à ce jour toujours débattu sur le plan judiciaire et donc sans solution, de la destination du dépôt intra-muros et de la dépollution du site.
La fréquence des contacts entre les bénévoles et les différentes forces de secours et de gendarmerie nécessite l’acquisition d’un local adapté à cet effet, et le vœu pieux des élus nouvellois d’en trouver un en 2013 devra se concrétiser en 2014.
L’année 2014 verra aussi l’organisation d’un exercice de prise en charge des sinistrés.
Bonnes gens, vivez dans la sérénité, bien du beau monde veille sur votre sécurité à Port-La-Nouvelle
Article: William Barbier . Photos Monique Bilaude/ Aube-Rose Coya
Réserve Communale de Sécurité Civile à Port-La-Nouvelle
Ce jeudi 12 décembre 2013, Mr le Maire Henri Martin a reçu à l’hôtel de ville les 26 bénévoles qui composent la réserve communale de sécurité civile, et qui ont pour vocation d’apporter une aide et un appui logistique dans les cas de situations d’urgence ( incendie, inondation, accident, …), non seulement aux forces de secours mais également aux habitants. L’aide aux habitants se conjugue de deux façons, il y a ceux qui sont en danger immédiat, et ceux qui se mettent en danger en voulant approcher du sinistre par curiosité. L’efficacité des actions entreprises par les bénévoles est appuyée par leur obtention du brevet de secourisme PSC1. De par son trafic portuaire avec un destin économique en plein essor et la présence d’industries à risque, les autorités et la population de Port-La-Nouvelle ont développé une culture du risque, cette dernière complétée par une réelle culture d’entreprise de la part des élus nouvellois. Cela se traduit par une recherche constante de la diminution, voire de l’annulation, du risque, et ce en bannissant toute rétention d’information envers la population.
ARCHIVES 2013/2014

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