4 Suite Archives 2013 / 2014
Cliquez ici retour à la Une

Météo Bruxelles

Meteo a Sigean

          MUR INFOS
   WILLIAM BARBIER
      France / Belgique
Cliquez sur les images pour les agrandir. Descendez sur la page lire les articles
Infos des villages de l'Aude
Ce jeudi 18 décembre à  17.00 heures, plus moyen de garer sa voiture sur la place de l’Octroi totalement saturée. Les inondations sont (provisoirement) derrière nous, et peut-être que de la lumière dans la salle annexe du gymnase Coubertin pourrait fournir une explication quant à cette concentration inhabituelle de citoyens. En réalité, ce n’est « que » le Marché de Noël de l’école maternelle qui réunit quelques XXX enfants, et presque autant de parents, de quoi remplir toute la salle. Les étals du marché de Noël ont été dévalisés en un temps record, en ce y compris, contre toute attente, tout le stock de ballons gonflables en plastique chromé ; résultat, la bonbonne d’hélium a du déclarer forfait en cours de route.
Tout à coup, tous les enfants s’éclipsent derrière un énorme rideau qui, en s’ouvrant, dévoile une impressionnante chorale sur une immense estrade en gradins.
Sous la direction d’une chef d’orchestre tantôt habillée en sorcière, tantôt en Père noël, et accompagnée d’un orgue électronique, la chorale entame plusieurs cantiques de Noël avec une connaissance parfaite des paroles et de la musique, résultat de trois mois de répétitions intenses.
Avec leur téléphone portable, tablette, appareil photo et caméscope, les parents, pas peu fiers de leur progéniture,  immortalisent ce moment  magique. En devenant adultes, il ne reste plus qu’à espérer que tous ces enfants fassent passer Sigean du statut de ville étape à celle de ville où il fait bon  vivre, rester et prospérer.
Reportage William Barbier
Les maternelles de Sigean en rupture d’hélium
C’est probablement le seul vendredi de l’année où les élèves de l’école Azalbert de Sigean attendent avec impatience qu’il soit 17.00 heures, non pas pour rentrer à la maison, mais pour se ruer sur la cour de récréation et y rester le plus longtemps possible. Ce 12 décembre, la grille d’entrée et la cour s’illuminent de guirlandes et des projecteurs éclairent de nombreux étals richement garnis  d’objets  multicolores. Le directeur de l’école, Mr Ghoris, allume un brasero et une plaque électrique, et propose ses spécialités chaudes :  les marrons ( à la vente ) et le vin avec de la cannelle ( offert aux parents ). Les enfants derrière leurs étals accueillent le rush des parents en vendant des oeuvres toutes signées par leur créateur ( calendriers, montages photographiques, bibelots en bois ou en carton peint, plantes en pots de céramique, sapin aves des tickets de tombola, … ) à des prix plus que démocratiques. Un stand propose boissons, gâteaux, crêpes et friandises. Le succès de la fête atteint son apogée avec une méga-chorale en plein air, accompagnée par un orgue électronique et de jeunes prodiges de la guitare. Pour les partisans du made in France, la cote attribuée à l’école Azalbert est de 20/20. Reportage William Barbier
Marché de Noël Azalbert 100% made in Sigean
Ce mercredi 10 décembre à la Place de la libération, les portes du Cinéma des Corbières laissent échapper des dizaines et des dizaines d’enfants, encore émerveillés par le film Paddington qui vient de leur être projeté. Tous prennent la direction de l’annexe de la mairie où la présidente du Club Aquatique Sigeannais, Isabelle Pinatel, des parents et des adhérents bénévoles, et les 4 maîtres-nageurs  Alyzée, Alain, Johann et Philippe, les attendent avec une table couverte de gâteaux, de friandises et de boissons.  Riche cette année de 97 enfants de 6 à 11 ans inscrits en natation, le Club a fait du goûter de Noël une institution, et la séance de cinéma est un plus depuis l’année passée. Le Club a également organisé cette année un inter-villes aquatique et un cours d’aquabike au profit du Téléthon. 80 adultes sont également inscrits au Club, et le très dynamique nouveau bureau  leur ont mis les petits plats dans les grands pour bien commencer 2015 : Aquaform, aquagym, natation débutant et perfectionnement, aquabike. Pas étonnant que le Club enregistre des inscriptions venant également hors  de Sigean, comme Peyriac de Mer, Thézan, Fitou, … Le prochain événement qui suscitera l’unanimité est la traditionnelle galette des Rois. Le bureau planche sur des activités et des sorties en 2015 qui sortent vraiment de l’ordinaire, mais …chut … c’est encore top secret ! Reportage William Barbier
Brasse, crawl, cinéma et gâteaux à Sigean
Sigean : Sainte Barbe et alerte crue maximale
Fêter la sainte barbe, patronne des sapeurs-pompiers, est un moment privilégié de l’année pour chaque sapeur-pompier audois, actif, jeune et retraité, qu’il soit volontaire ou professionnel, permettant à chacun et chacune de se sentir partie prenante du corps unique départemental  qui rassemble les 48 centres de secours.
Au centre de secours de Sigean ce samedi soir du 29 novembre 2014, un déluge s’abat sur la ville alors que les lagunes gonflent à vue d’œil avec un vent de mer d’une rare violence, et du Conseiller Général Christian Théron, en passant par les maires et les élus, le colonel, le chef de centre et les officiers, caporaux et sapeurs-pompiers, tous sont conscients que la nuit sera longue, et que la citation « Sigean à la pointe » qui prévaut depuis plus de 57 ans sera d’application.
Jean-Pierre Cirès, chef du centre, fait le bilan des interventions de 2014 qui se chiffrent, sur Sigean, Peyriac, Portel et Roquefort à 752, dont 62 incendies, 297 secours à personnes ( SAP ), 21 accidents et 25 divers.
Le centre de Sigean compte 50 pompiers, 5 professionnels et 45 volontaires, et 2 infirmières ( une 3ème dès janvier 2015. Une équipe de 9 pompiers est d’astreinte 24/24 heures, ce qui représente sur l’année quelques 78.840 heures.
La durée des interventions est théoriquement de 2 heures pour les VSAP ( ambulances ), de 2 à 4 heures pour les feux urbains et les secours routiers ( SR ), et de 2 heures à plusieurs jours pour les feux de forêt ( FDF ) comme pour celui récemment de Peyriac.
Les équipes évoluent au gré des recrues et des formations. Pour assurer la relève, 2014 a vu l’arrivée de 7 nouvelles recrues, auxquelles 2 s’ajoutent à partir de janvier 2015.
La liste des formations très pointues est impressionnante ( module A, module B, FDF1, PSE1, PSE2, SR, FAE Chef d’Equipe, FDF2, C1, Eaux Vives, FMA, Qualif40, recyclage moniteur, secourisme ), et la liste de ceux et de celles qui les ont suivies et réussies est tout aussi impressionnante. Certains se voient nominés et élevés ce soir-là aux grades de chef d’équipe, de caporal, de sergent et de lieutenant. Marc Pastre, après 38 ans d’investissements, d’abord au centre de secours de Féline Minervois et ensuite, depuis 1985, au sein du centre de secours de Sigean, prends sa retraite et se voit remettre son casque. La cérémonie se termine par la remise aux officiels du calendrier 2015 des pompiers qui sera présenté aux citoyens de la commune à partir du samedi 6 décembre. Reportage William Barbier
Ce lundi 24 novembre, le Sénateur Roland Courteau durant 2h donnait une conférence aux 90 élèves du collège de Sigean, sur un sujet qui le tient particulièrement à coeur celui de l'égalité entre les hommes et les femmes et les violences conjugales.
Les mesures de sa proposition qui a donné lieu à la loi du 4 avril 2006 sont importantes : fixation de l’âge légal du mariage à 18 ans pour les filles, aggravation des peines dès lors que les violences ont lieu dans le couple, définition du vol et du viol dans le couple et les sanctions, obligation de soins imposés par le juge à l’auteur des violences, éloignement du domicile, dispositions contre les excisions. En 2010, une 2ème loi incluait les violences psychologiques et le plan de prévention dans tous les établissements scolaires, ce qui a donné lieu aux ABCD de l’égalité sur le respect envers autrui et l’égalité entre les femmes et les hommes. Les mesures prises par cette loi sont l’ordonnance de protection, la mise en œuvre du téléphone 3919, la généralisation du téléphone « Grand danger » avec géo-localisation, les stages payants de responsabilisation des auteurs de violences, et la formation initiale et continue de tous les professionnels intervenant dans ces cas de violences ( policiers, gendarmes, avocats, magistrats, enseignants, …).
Le plan de prévention qui s’installe au niveau des établissements scolaires s’applique de la maternelle jusqu’aux primaires, aux collèges et aux lycées. Roland Courteau  insiste aussi sur la notion de respect, un simple mot qu’il a fait ajouter à l’article 212 lu à la mairie lors des mariages, et qui complète la fidélité, le secours et l’assistance.
La question que pose le sénateur aux jeunes élèves lors de ses interventions est très simple : peut-il y avoir de l’amour quand il n’y a pas de respect ? Se poser la question dès le plus jeune âge est déjà un très grand pas en avant, il ne reste plus qu’à y répondre correctement.
Rachel, Noémie et Noélly, nous disent ce qu'elles en pensent. « Ce genre d'intervention est très importante, mais c'est dommage que l'on doive le faire et ce n’est pas parce qu'il y a des lois que ça va se stopper. Il y a beaucoup de femmes qui ne disent rien, parce qu'elles ont peur et honte de le dire, leurs enfants aussi. C'est bien d'en parler aux jeunes et qu'il y ait un numéro comme le 39 19 où ils peuvent réagir en téléphonant pour le dire, c'est très bien ”. Reportage William Barbier
Le sénateur Roland Courteau , lorsqu’il a été pendant vingt ans Conseiller Général , avait pour principe d’aller à la rencontre des gens. C’est dans les cages d’escaliers d’immeubles qu’il a été témoin à maintes reprises de violences conjugales envers les femmes qui l’ont marqué pour la vie. A ces violences physiques s’ajoutent celles d’ordre psychologique. Sachant qu’une femme sur 10 en France est victime de violences, qu’on dénombre chaque année plus de 60.000 mariages forcés et plusieurs dizaines de milliers de viols au sein même des couples, et que tous les 2 jours et demi une femme décède sous les coups de son partenaire, un parlementaire digne de ce nom se doit de combattre ce fléau qui est un véritable problème de société.. Roland Courteau est cet homme-là.
Les enfants exposés à ces violences paient aussi le prix fort, 40% des adolescents délinquants étant de ceux-là. La priorité fut accordée aux victimes par la création dans l’Aude du 1er Centre d’Informations des Droits des femmes ( CIDF ), et de centres d’hébergement pour les femmes violentées. Il fallut ensuite veiller à légalement sanctionner les auteurs de violences et légalement protéger les victimes, et Roland Courteau dut combattre les idées reçues et les stéréotypes sexistes au sein même du sénat en déposant ses propositions de lois. Sont livre à ce sujet "Lutter contre les stéréotypes sexistes dans les manuels scolaires faire de l'école un creuset de l'égalité "...
Cliquez ici retour Sigean
L’explication des balles de mitrailleuses qui passent au travers de l’hélice plaît toujours : le pilote Roland Garros fixa sur l’hélice des plaques de blindages qui déviaient les balles, et c’est un ingénieur allemand Antony Fokker qui imagina un système de synchronisation en reliant l’arbre d’hélice à la détente de la mitrailleuse.
Bizarrement, les questions les plus techniques vinrent des filles ; lorsqu’un garçon demanda s’il y avait des tanks en 14-18, une fillette demanda avec quel type d’obus on peut transpercer un blindage et Siegfried se lança donc dans l’explication des obus à charge creuse. Ce fut aussi une fillette qui demanda qu’elle était la portée d’un obus de 75mm. Un garçon très timide s’approche  pour poser une question en s’excusant de son accent espagnol. Siegfried lui interdit formellement de s’excuser et continue ses explications en espagnol. Un  garçon regarde la scène, s’approche, et confie qu’il a le même « souci »d’accent  puisqu’il est Portugais, et l’exposé continue en portugais. Quand une fillette s’est approchée, il est facile de deviner que Siegfried espérait qu’elle soit Italienne ou Allemande.
La classe de CM2 était de 28 enfants ; avec Claudine et Siegfried au milieu d’eux, cela en faisait 30.
Reportage William Barbier
Moment d’émotion lorsque Claudine, devant le panneau des noms de ceux qui ne sont pas revenus, démontre à une fillette qu’un des ses aïeux y figure. A une époque où des drones téléguidés procèdent à l’autre bout du monde à des frappes chirurgicales d’une effroyable précision, les explications  quant la méthode utilisée par les pilotes de 14-18 pour bombarder l’ennemi suscitèrent un sentiment mêlé d’admiration et d’incrédulité : sur des avions faits de bouts de bois et de toile tendue, le co-pilote avait à ses pieds un paquet de bombes qu’il lançait une par une à la main en se penchant au-dehors. Même admiration pour les premiers tirs depuis un avion, où le pilote coinçait les commandes entre ses genoux et tirait avec un revolver ou une carabine.
Ce fut une des questions posées, mais c’est mieux que de ne pas poser de question du tout. Ce mardi 18 novembre, c’est au tour de la classe de CM2 de Madame Tari de visiter l’exposition à la médiathèque de Sigean consacrée aux poilus de 14-18. Siegfried Cirès, président de l’Association des Cadres de Réserve de l’Aude, et Claudine Rigaud, secrétaire des Amis du Patrimoine Culturel de Sigean et des Corbières, reprennent à cette occasion leur casquette de guide.
Cliquez ici retour Sigean
De fréquentes distributions  de bâtons fluos poussaient à l’hystérie collective dans le but d’éloigner les zombies. Devant la menace de voir leurs enfants être dévorés après 21.00 heures, les parents ( fatigués ) sont venu récupérer leurs petits monstres ( en pleine forme ) juste avant l’ultimatum. Que les comités de quartier et les « voisins vigilants » se le disent, ils recommenceront l’année prochaine. Reportage William Barbier
C’était sans compter avec l’initiative de l’association de parents d’élèves « N.E.A » ( Nos Enfants d’Abord ) qui organisa ce vendredi  14 novembre une méga-boum d’Halloween au gymnase. Elie Bonnet, en DJ-dracula déchaîné, aux commandes d’un impressionnant arsenal de canons à brouillard et de spots lasers, bombardait de ses décibels sataniques cet antre de l’horreur où, entre deux danses endiablées,  de jolies sorcières servaient à la buvette des boissons au sang de chauve-souris, de la cervelle sanguinolente, des pizzas aux doigts de trolls et des crêpes de langues de crapauds.
Après avoir épouvanté en porte-à-porte tous les habitants de Sigean en les menaçant des pires bêtises s’ils ne s’acquittaient pas immédiatement d’un racket sous forme de bonbons et de friandises, les enfants devaient se résoudre à ranger au placard jusqu’à l’année prochaine leurs déguisements de vampires, de fantômes, de sorcières et de monstres.
Cliquez ici retour Sigean
Cliquez ici retour Sigean
1. Le GRP inauguré ce jour, qui relie 186 km d’itinéraires balisés dont 129 km de boucles de Petites Randonnées ( PR ) entre Sigean, La Palme, Roquefort, Feuilla, Caves et Fitou.
2. Le panneau du GRP du Golfe Antique qui en 75km fait le tour de l’étang de Bages-Sigean, cet itinéraire étant relié au « Sentier Cathare ».
3. Le panneau des 3 boucles de Promenades et Randonnée de Sigean, à savoir « A la découverte de l’ancienne ville frontière de Sigean », « Port-Mahon » et les « Cabanes ».
Le SIVOM est le maître d’ouvrage et le financeur du GRP, et cette inauguration s’inscrit dans la politique de tourisme vert en pleine expansion et la mise en avant de notre patrimoine, dont fait partie le projet « tenue correcte exigée sur la RN9 »  de Bernard Devic. Reportage William Barbier
Tous ont répondu à l’invitation du maire pour l’inauguration du panneau de Sigean du sentier de Grande Randonnée de Pays ( GRP ) intitulé « Les Corbières maritimes- Ancienne frontière occitano-catalane », car c’est ici au sud des Corbières que s’opère la transition entre les langues occitane et catalane, et qu’avant le traité des Pyrénées en 1659, Sigean était la dernière ville française avant la frontière avec l’Espagne et sa province de Catalogne. L’offre de randonnée pédestre sur le territoire du PNR est de 500 km de sentiers balisés, et Sigean donne un bon exemple de sa variété avec la présence de 3 panneaux côte à côte :
Ce samedi matin 15 novembre 2014, sur la place de l’Octroi, le maire Michel Jammes et de nombreux élus accueillent avec de franches accolades le représentant du maire de Leucate, le président du SIVOM Lucien Tarantola, le maire de Caves  président du PNR Bernard Devic, le Conseiller Général Christian Théron représentant en même temps Marie-Christine Théron maire de Roquefort, le maire de Fitou Alexis Armangau, le maire de Feuilla Armand Pradalier et le maire de La Palme Jean-Paul Fauran.
En prélude à la commémoration officielle, à l’initiative des Amis du Patrimoine Culturel de Sigean et des Corbières, une messe fut célébrée en l’église St Félix en l’honneur des morts pour la France.
Cliquez ici retour Sigean
Au Monuments aux Morts, la fanfare à leur droite, les élus et les médaillés à leur gauche, la chorale dans le dos et le maire au micro face à eux, ils ont compris qu’il ne s’agissait pas d’un jeu. « Ouvrez le ban ! », « fermez le ban ! », « dépôt de gerbes ! », « la Marseillaise ! », que d’émotions nouvelles. Et leur implication ne s’arrêta pas là : une fillette et un garçon sont venus au micro, elle citant un par un les noms des victimes du canton, lui intervenant à chaque nom par « mort pour la France ». Un autre jeune duo vint lire un texte à ce même micro.
Michel Jammes éprouve toujours la crainte d’oublier quelqu’un lors de ses remerciements, et cette fois il ne se priva pas d’ajouter à la liste les enfants, les parents et les instituteurs venus en nombres. Son vœu est qu’ils répondent dorénavant  toujours présents pour les commémorations futures, et il annonce qu’il a déjà une idée très précise quant à l’organisation du centenaire de l’Armistice dans 4 ans avec eux. « Rassemblés pour un Sigean d’avance » n’est plus un slogan, mais la réalité.
Reportage William Barbier
Nous n’avons pas été des guerriers heureux ... et la terre de Belgique a bu à longs traits le sang de mes hommes  car la 4ème compagnie a laissé sur les bords de la Sambre le 1/5ème de son effectif …  Une immense pitié remplit mon cœur au spectacle de cette belle jeunesse étendue autour de moi car je voyais dans l’avenir de nouveaux sacrifices et de sanglantes hécatombes… ». Pour ce 11 novembre, Michel Jammes voulait à son tour une mobilisation générale, à savoir bien sûr la fanfare, les élus, les associations patriotiques, les sapeurs-pompiers, la gendarmerie, les porte-drapeaux, mais surtout une participation importante d’enfants. Le message relayé par Siegfried Cirès lors des visites scolaires à l’exposition 14-18 à la médiathèque ainsi que le rappel des troupes organisé par le directeur de l’école primaire Azalbert auprès des élèves, des parents  et du corps professoral ont porté leurs fruits. Conscients de participer à un événement hors du commun, les très nombreux enfants ont suivi en « live » l’imposant cortège en direction du jardin public
Lors de l’homélie, pas de référence à l’Evangile mais bien à une paix si durement acquise, et qui reste si difficile à construire et à entretenir, avec pour preuve qu’une autre guerre éclata 20 ans après et qui dura 6 ans. Et il faut être dans une église pour entendre l’irréfragable constat que nous ne sommes pas à l’abri de la violence sous toutes ses formes, ce que confirme la lecture dans un silence pesant d’un passage du journal de l’officier Charles de Menditte au front en Belgique :  « Dimanche, jour de repos, jour du Seigneur, tu as été pour nous jour de rude labeur, jour de sang et jour de deuil. J’avais rêvé le baptême de feu dans l’apothéose de la victoire, je n’eus pas cette joie mais j’ai eu du moins la consolation de voir l’Allemand reculer devant la menace de nos baïonnettes,… 
Ce jeudi 6 novembre 2014, sur la digue de Port-la-Nouvelle, une concentration de 60 membres de la FNACA du comité de Sigean retient l’attention. Côté mer, de l’autre côté de l’horizon, il y a l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Côté terre, La Palmeraie.
Décider, c’est agir. La discipline étant leur maître-mot, tous se rallient derrière leur commandant, le président Henri Palazon, qui opte pour prendre d’assaut La Palmeraie qui, une fois sur place, s’avère être un bien sympathique restaurant. Le propriétaire des lieux et son staff de cuisiniers se soumettent de bonne grâce à cette invasion et acceptent les conditions de paix : en entrée des plateaux de fruits de mer et du foie gras maison, en plat principal des entrecôtes et des bars, et un bon dessert en conclusion.
Haranguant ses troupes, Henri Palazon précise qu’il est responsable de leur sécurité et qu’il a pour mission de les ramener à bon port, raison pour laquelle il a décrété faire l’impasse sur les apéritifs. Ordre reçu cinq sur cinq, et tous ces anciens combattants ont donc troqué armes et munitions contre une fourchette et un couteau autour d’une bonne table. Pourquoi tant de combattants sur cette terre ne peuvent-ils, ou ne veulent-ils, en faire autant ? L’exemple ne vient-ils pas des Anciens ?
Reportage William Barbier
L’uniforme porté au début par nos soldats complétait ce sombre tableau, les pantalons et les casquettes rouges et les vestes bleues  faisant d’eux des cibles faciles dans une campagne à dominante verte. L’uniforme bleu-gris est apparu ensuite, comme présenté sur le mannequin de l’exposition, et les élèves ont spontanément prononcé le mot « camouflage ».
Un élève interrompt : « Mais, on l’a quand même gagnée, cette guerre !? ». L’occasion d’expliquer l’intervention d’Anglais, de Canadiens, d’anciennes colonies françaises, … pour nous aider, et beaucoup d’élèves comprennent tout à coup ce qu’est un allié.
La visite se termine par un petit cours d’arithmétique : 2014 – 1914 = 100. Il n’y a plus aucun Poilu vivant de cette guerre, et cette exposition est un devoir de mémoire. Il n’y a plus personne pour dire « j’y étais », mais les élèves de cette classe de CM2 seront là pour dire « je sais que çà a existé ». Mission accomplie pour Siegfried.
Reportage William Barbier
Les garçons étaient particulièrement attentifs quand Siegfried parlait des avions de l’époque, de la synchronisation de la mitrailleuse avec l’hélice, des combats aériens avec le Baron Rouge, et de l’évolution depuis le pilote seul à bord sur un Nieuport  jusqu’à la présence d’un ou de deux mitrailleurs sur un Morane. Après toutes ces explications, le morceau d’hélice en bois du pilote Amigues de Sigean, qui s’était mal reçu à l’atterrissage avec son avion criblé de 105 impacts de balles, prenait une toute autre dimension. Siegfried explique qu’au début de la guerre, les Français ne menaient pas large face aux Allemands nettement mieux armés ( un Moser à 10 cartouches semi-automatique contre un révolver à 5 cartouches, une mitrailleuse à 700 coups/minutes contre 400).
Donnant suite à son vernissage de l’exposition sur les Poilus 14-18 à la médiathèque, Siegfried Cirès, président de l’ADCR11, accueillait ce jeudi 6 novembre  une première classe de CM2 de l’école Azalbert.
Cliquez ici retour Sigean
On pouvait se demander pourquoi cet événement avait été annoncé comme étant une exposition de « barbouillages », sachant que par définition barbouiller signifie étendre grossièrement de la couleur. Gérard explique qu’il peint toujours au moins 3 tableaux à la fois, et qu’il ne démarre jamais sur des toiles blanches : il les enduit d’abord de toutes les couleurs qui lui restent sur sa palette, et une fois sèches, ce fond sert de base pour peindre le tableau. Ce barbouillage de départ se transforme ensuite en une œuvre qui révèle un coloriste de talent et un dessinateur capable de saisir un instant précis et très court, comme sur les « Eléphants Bleus » où il fixe des enfants immortalisant des éléphants sur leur tablette numérique. Ce n’est que lorsque les 20 toiles sont achevées que Gérard décide de les titrer, et à ce propos un titre retient l’attention :  « Les Démiurges, le 7ème jour ».  Gérard explique qu’un démiurge est un créateur, un dieu responsable de la création de l’univers, et que les créateurs de la Réserve sont Jean-Jacques et Françoise Boisard représentés sur le tableau;  le 7ème jour le monde était créé, et Gérard a préféré cette formule que de titrer « 40 ans plus tard », pour éviter de donner un trop grand coup de vieux au couple. Un écrivain a dit un jour qu’un démiurge est au-dessus de Dieu et du Démon, c'est-à-dire au-dessus du Bien et du Mal. Quod est demonstrandum. Reportage William Barbier
Pour fêter les 40 ans de la Réserve Africaine, Gérard Chenuet, peintre amateur mais excellent dessinateur, a voulu à sa manière faire l’historique de ses 20 dernières années de visites assidues du Parc avec ses enfants et petits-enfants en peignant et offrant 20 toiles à son directeur. Il retrace ainsi la vie de la Réserve, mais également  les belles amitiés liées avec le Personnel. Ses toiles, de dimensions respectables, sont un mélange d’observations et d’imagination qui crée en finale une belle histoire dans laquelle les vrais personnages de la Réserve naissent sous ses pinceaux. Gérard n’expose jamais ses toiles, mais la qualité des œuvres est telle que Jean-Jacques Boisard a monté une galerie en plein milieu du restaurant et l’a « contraint » d’organiser le vernissage officiel, auquel a répondu le maire Michel Jammes.
Cliquez ici retour Sigean
A la fin de la présentation, les élus référents recueillent les inscriptions des habitants désireux de participer à la vie de ces comités de quartier, et pour certains d’entre eux de postuler à la place de non-élu référent. La réussite de ces comités de quartiers sera le détonateur à la réussite d’une autre promesse électorale, à savoir l’instauration des «  voisins vigilants ». Reportage William Barbier
La dernière fois que Michel Jammes avait rempli la salle de l’Etang Boyer, c’était le 5 février de cette année pour son premier meeting en tant que candidat aux élections municipales. Ce jeudi 30 octobre 2014, même succès de foule pour annoncer, en qualité de maire cette fois, la concrétisation d’une promesse électorale, à savoir le lancement des comités de quartiers.
Un maire doit être connecté avec ses administrés, et pas seulement par internet ou par téléphone, et  l’utilité de ces comités de quartiers est de créer une démocratie participative, et de renforcer cette dernière une fois installée.  Ces comités ont pour but d’améliorer la vie de tous les jours des Sigeannais, et pour éviter dès le départ d’enfoncer des portes ouvertes, Michel Jammes passe en revue ce qui est en cours au niveau de la réfection des voiries et de lieux publics, de la sécurité assurée par la police municipale en liaison avec la gendarmerie, des actions menées contre des nuisances comme le bruit ou des incivilités, de l’installation de l’éclairage public et de la vidéo-protection, …Il va de soi que ces comités de quartiers n’ont pas de pouvoir exécutif, la décision finale incombant au Conseil Municipal, mais la décision sera prise sur base d’informations et de doléances résultant d’un large panel d’habitants représentatifs, tout en restant dans le cadre de la faisabilité budgétaire.
Les comités de quartiers sont au nombre de 7 et se présentent comme suit :
Lors de son intervention, Jacques Pech de la Clauze, président de l’association « Amis du Patrimoine Culturel de Sigean et des Corbières » rappelle que 95 Sigeannais sont  tombés au combat, et que le Monument de la Victoire, anciennement appelé « Monument à la Mémoire des Hommes et des Femmes de Sigean morts pour la France », a été inauguré en 1923 en présence du maréchal Joffre, ancien commandant en chef des armées françaises, notre voisin de Rivesaltes.
Michel Jammes fait remarquer à Mme la sous-préfète que sa première rencontre avec les Sigeannais, en dehors du devoir de mémoire, rejaillit directement sur ceux qui ont organisé cette exposition. Il ajoute « Nous voici donc rassemblés pour la 2ème phase de la célébration du centenaire de la Grande Guerre, soi-disant les der des der. Le 1er août dernier, en faisant retentir les cloches de notre église, nous marquions le centenaire de la signature du décret de mobilisation. Le 3 août, en nous recueillant devant le Monument de la Victoire, nous marquions le centenaire de la déclaration de guerre par l’Allemagne.
Cet anniversaire met en avant un enfant du pays, Elzéar Armand Gauthier, né à Fitou le 28 octobre 1850. Médecin, il s’installe à Sigean dont il devient maire en 1881. Conseiller Général du canton de Sigean pendant 40 ans, il sera également président du Conseil Général, sénateur, rapporteur à la Commissions des Finances ( on lui doit la création de l’impôt sur le revenu ), ministre des Travaux et enfin ministre de la Marine. Le 1er août 1914, il consignera avec le ministre de la Guerre Messimy le rapport suivant à destination de Raymond Poincaré : « Nous avons l’honneur de soumettre à votre signature le projet de décret ci-inclus, prescrivant la mobilisation des armées de terre et de mer ». Ce faisant, il demandera indirectement à plusieurs centaines de Sigeannais de partir pour le front, où une centaine laissera la vie, les premières victimes tombant dès le 14 août 1914. Cette guerre mettra en exergue deux points : tout d’abord le départ se fait dans la résignation mais surtout dans le sens du devoir, et ensuite, contrairement à aujourd’hui, il s’agit essentiellement d’une armée de conscrits ». Il conclut en confirmant que  cette exposition a  grandement contribué à ce centenaire, en organisant un grand rendez-vous du calendrier commémoratif, en mobilisant les élus et les Sigeannais, en informant le grand public, et en permettant de transmettre et de faire vivre l’héritage dramatique de ce premier conflit mondial auprès des jeunes générations.
Des visites sont déjà programées avec des écoles, et il a été demandé au directeur de l’école primaire de faire participer ses jeunes élèves à la commémoration du 11 novembre. Cette exposition est d’autant plus importante qu’elle va s’inscrire dans le temps. Un recueil est en cours d’élaboration, et les mêmes organisateurs préparent les prochaines expositions qui vont être proposées jusqu’en 2018, dont une consacrée à l’hôpital bénévole qui fut ouvert à Sigean, et à travers elle, car la guerre est aussi une affaires de femmes,  leur vie à cette période.
A Sigean ce vendredi 31 octobre 2014, vernissage VIP de l’exposition du centenaire de la Grande Guerre 1914-1918 à la médiathèque, en présence de la sous-préfète de Narbonne Béatrice Obara, de maires du canton, du maire de Sigean et d’élus, ainsi qu’une imposante participation de Sigeannais. Cette exposition reçoit les remerciements et les félicitations du maire Michel Jammes qui  s’adresse à ceux qui en sont à l’origine :  les Amis du Patrimoine Culturel de Sigean et des Corbières à travers son président Jacques Pech de la Clauze, et  l’Association des Cadres de Réserve de l’Aude à travers son président Siegfried Cirès, tous ces bénévoles qui n’ont pas compté leur temps pendant des mois et des mois, et qui ont bien sûr pu compter sur les agents de la médiathèque et sur le soutien moral et financier du Conseil Municipal.
Mdame Béatrice Obara, recevant des mains de monsieur  Barchuz, membre des Amis du patrimoine, un recueil écrit par Rémi Soller sur les Poilus de Portel durant la guerre 1914-1918, fait part  au micro de son réel bonheur que malgré la tendance naturelle que peuvent avoir les uns et des autres à décrier notre belle humanité, il reste encore du monde sur cette terre pour faire vivre des choses aussi lumineuses que celles qu’on a envie de mettre en avant, en revisitant l’Histoire dans tout ce qu’elle a de « non-historique », en faisant découvrir la France telle qu’elle était à cette l’époque, notamment aux jeunes générations, avec beaucoup de passion, de volonté et avec un professionnalisme époustouflant, et que la nombreuse participation des habitants de Sigean témoigne que Jacques et Siegfried ne l’on pas fait pour rien, pas que pour eux, mais surtout pour tous les autres. Reportage William Barbier
Les Poilus 1914-1918 du canton à l’honneur à Sigean
L’état quasi neuf des jouets, des vêtements, des livres et des accessoires de puériculture montrait à l’évidence que les enfants grandissent (trop) vite, et se lassent également (trop) vite, et il est donc peu probable que tout ces objets aient eu le temps de monter au grenier.
La FCPE a bien l’intention de réitérer ce type d’événement, en y ajoutant peut-être une cible supplémentaire drainant davantage de visiteurs, sans pour autant retomber dans le vide-grenier classique avec du tout-venant. Pourquoi ne pas ajouter un « vide-jardin » avec plantes et matériel ?  Ce ne sont pas les doigts verts qui manquent dans le canton, y compris les enfants. Reportage William Barbier
Se retrouvant dans une caverne d’Ali-Baba de jouets, les enfants tentaient de convaincre leurs parents du bien-fondé d’en acheter, ces derniers se concentrant sur un choix illimité de vêtements et de chaussures pour tous les âges. La culture était au rendez-vous avec une multitude de livres et d’ albums. Pour les futurs parents, des poussettes qui visiblement étaient encore en rodage attendaient de nouveaux conducteurs. La FCPE avait prévu le ravitaillement des visiteurs avec pâtisseries, croissants, pains garnis et boissons, ainsi qu’un impressionnant choix de sucettes
Quand la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves ( FCPE ) de Sigean, section maternelle et primaire,  organise un événement, il faut toujours s’attendre à ce que l’on mette les petits plats dans les grands. En lançant le « vide-grenier des enfants »ce 26 octobre, spécifiquement ciblé sur les jouets, les vêtements et le matériel de puériculture, la salle de l’Etang Boyer était effectivement trop petite et le grand parking à l’extérieur fut également envahi par les exposants, permettant ainsi d’accueillir quelques 50 étals.
La FCPE Sigean en concurrence avec le Père Noël
Aujourd’hui, le refuge est une grosse cylindrée qui a accueilli quelques 900 chiens sur cette décennie, et sa fierté est qu'en moyenne 100 chiens retrouvent un maître chaque année ainsi qu'une vingtaine de chats bien que la SPA ne dispose pas un accueil pour chat. Christine Blanchard ne put retenir son émotion lorsque Natacha Harry, directrice nationale des SPA de France, lui fit part que sa visite du refuge lui permit de voir des animaux heureux, et des salariés très compétents et également heureux. Ces derniers, Sophie Etienne, Laurent Castera et Christine Sivade voyaient leurs efforts reconnus et appréciés, en plus de ceux de tous les bénévoles. Natacha Harry  conclut que tous ces efforts en faveur de la bonté envers les animaux étaient un prélude à la prise de conscience par les humains que l’on peut vivre dans un monde sans violence. Puisse cette petite phrase prononcée à Port-la-Nouvelle trouver écho sur le plan planétaire. Reportage William Barbier
Henri Martin, maire de Port la Nouvelle prit la parole pour, en plus des éloges féliciter la gestion du refuge   Il fut suivi par Eric Mellet, vice-président de l’Agglomération du Grand Narbonne,  parlant au nom du président Jacques Bascou, précise le soutien financier à cette belle initiative et le confirme pour aujourd’hui et pour les investissements futurs.  Bien que ce ne soit pas sa tasse de thé de venir parler au micro, Christine Blanchard, responsable du refuge de PLN, retraça comment elle débuta en 1988 avec Sylvie Fabre déléguée présidente de la SPA de l'Aude en traitant un problème de maltraitance animale.
Beaucoup de monde ce samedi 25 octobre à la SPA de Port-la-Nouvelle, non pas pour adopter un des pensionnaires à 4 pattes, mais pour mettre en lumière les 10 ans d’existence de ce refuge.
Cérémonie très officielle rehaussée par la présence de la présidente Nationale de la S.P.A Natacha Harry accompagnée par le directeur général J.Benoît Sangnier  et de M. le Maire de Port-la-Nouvelle Henri Martin qui accueillait les nouveaux et anciens Elus, M. Auguste Broch de Caves, M. Michel Jammes Maire de Sigean, M. Fauran Jean-Paul Maire de La Palme, Mme Marie Christine Théron-Chet Maire de Roquefort-des-Corbières, ainsi que M. Christian Théron ancien Maire de Roquefort  des Corbières, Conseiller Général du Canton de Sigean, et M. Lucien Tarantola Président du SIVOM en compagnie de Christine Blanchard responsable du Refuge, des salariés et bénévoles de la S.P.A de Port-la-Nouvelle.
Le refuge SPA de Port-la-Nouvelle souffle ses 10 bougies
Le PAPI 2 de 2015-2020 prévoit un montant d’intervention de l’ordre de 50 millions d’€ dont 30 spécifiquement sur des actions « inondations », et 20 sur des actions de gestion de bassins versants. En ce qui concerne la nouvelle digue de l’Espinat, le PAPI 2 prévoit de l’équiper d’instruments de mesures  permettant de suivre la montée des eaux  en télémétrie en partenariat avec la commune, permettant à celle-ci , dans le cadre de son plan communal de sauvegarde , d’avertir la population et d’anticiper sur les mesures adéquates.  A terme, le PAPI 2 prévoit d’équiper d’autres ouvrages de l’Aude avec un tel équipement, et tout le réseau hydrologique du bassin sera suivi et centralisé de manière à avoir en temps réel une vision des crues.
Prévenir c’est guérir, et au-delà de ce chantier le programme prévoit également tout le travail de restauration des rives, tel  le traitement de la végétation pour éviter les effets dévastateurs de la crue de 1999 par la création d’embâcles, ou en remobilisant des matériaux dans le lit de la rivière. Ce travail ne se limite pas à La Berre et s’étend à tous les affluents qui s’y jettent. On se sentirait rassuré pour moins que çà... Reportage William Barbier
Ce matin du 20 octobre le Président du  Syndicat de la Berre et du Rieu Jean-Claude Montlaur, recevait sur le chantier de la nouvelle digue de L' Espinat tous les maires concernés par les 15 communes arrosées par La Berre, de Albas, Quintillan, Cascastel, Villeneuve , Embres Castelmaure, St Jean de Barrou, Durban, Fraisse des Corbières, Villesèques, Portel des Corbières, Roquefort des Corbières, Sigean, Port la Nouvelle, Peyriac de Mer et Fontjoncousse et les partenaires ainsi que les employés de l'entreprise Lavoye pour faire un point sur l'avancement des travaux de la nouvelle digue.
Il faut savoir qu’à une certaine époque, la rivière la Berre ne passait pas où elle est actuellement, et qu’elle a été déviée pour faire des zones horticoles. D’où la construction de la digue de l’Espinat existante qui fût bâtie en 1674 sans fondations et régulièrement étançonnée, est aujourd’hui vouée à exploser à la prochaine crue. On demande donc aux collectivités et aux fonds publics de résoudre un problème qui n’est pas naturel.
Sigean dit adieu à l’ancienne digue de l’Espinat.
Et c’est ce qui se passe avec la construction d’une toute nouvelle digue de 130 mètres de long avec deux parties non déversantes aux extrémités, ce qui signifie que l’eau ne passera pas à ces endroits. En son centre, dans la zone où arrive la Berre, un gros bouclier de cailloux grossiers bétonnés et des palplanches d’acier de 5 mètres de haut, fichés dans le sol, éloignent tout risque de rupture en cas de crue. L’altimétrie et les caractéristiques hydrauliques de l’ancienne digue ont été maintenues, c'est-à-dire que le niveau de protection est celui de la crue décennale de 1999 : si elle se répète, l’eau passera par-dessus la digue, mais elle ne cèdera pas. Ce chantier de 1,8 millions d’€, réalisé par l’entreprise Lavoye, fait partie d’un programme d’action voté par le Syndicat de la Berre et du Rieu, et  est  financé à 80% par l’Etat, le Département, la Région, l’Agence de l’Eau et l’Europe, les 20% restants incombant aux 15 communes environnantes. Il est à signaler, et à saluer, que sur ces 20% la ville de Sigean, avec l’accord des maires successifs,  prend spontanément 10% sur les 20 à sa charge, réalisant que ses habitants sont les premiers bénéficiaires de ce chantier dans le cadre du PAPI 1 ( Plan d’Aménagement et de Protection des Inondations ).
Le vide-jardin de Bruno James à Port-la-Nouvelle
Ce dimanche 19 octobre, le parking de l’enseigne « U » pouvait à peine contenir tous les étals d’un impressionnant vide-grenier. Une grande table couverte de plantes grasses retient l’attention, et une ardoise d’écolier annonce la couleur : vide-jardin ! Bruno James, originaire de Leucate, est un passionné, pas du tout professionnel, qui a commencé avec une ou deux plantes, et qui de bouture en bouture, et avec l’acquisition de plantes rares, se retrouve aujourd’hui avec plus de 200 plantes différentes, sa grande fierté étant qu’elles ne se retrouvent pas dans les jardineries. Les kalanchoés qu’il propose en petites boutures ont la spécificité de faire leurs bébés sur les feuilles, qui se projettent au sol et se démultiplient  ainsi. Toutes ses plantes fleurissent, soit au printemps, soit en automne, et en ces périodes sur les vide-greniers les nombreuses grappes de fleurs multicolores incitent à l’achat. Quand les chineurs n’ont pas eu un coup de cœur pour un objet, le vide-jardin trouve toujours quelque chose à leur offrir. Les clients aiment bien connaître le nom scientifique de chaque plante, ce que Bruno leur fournit avec une documentation très détaillée. Donc, si on veut acquérir une Kalanchoé Daigremontiana, il y a deux solutions ; soit se rendre dans le sud-ouest de Madagascar dans la vallée du Fiherana ou les monts Androhibolava, soit trouver Bruno sur un vide-grenier de la région. Sa première petite  plante, il l’avait trouvée sur … un vide-grenier.
Reportage William Barbier
Dans le cadre de la semaine nationale des retraités et des personnes âgées, en collaboration avec le Syndicat Intercom à Vocation Multiple ( SIVOM ) et le Centre Intercommunal d’Action Sociale ( CIAS ), le secouriste Jean-Pierre Duvivier des Ambulances Mouette  présentait ce vendredi 17 octobre à la mairie annexe de Sigean une initiation aux premiers secours.
Porter secours aux seniors à Sigean, on en parle ?
Les trois élus concernés étaient présents,  Christine Mauraisin ( sécurité ), René Attard ( logement et famille ) et Cathy Ména ( affaires sociales ), ainsi que des  présidentes et membres d’associations locales à destination des seniors. Malgré un affichage dans toute la ville, le nombre d’habitants  venu assister à cette présentation fut facile à comptabiliser : AUCUN !
Ce qui ne semble pas avoir été compris du public, c’est que cette initiation était destinée à apprendre à porter secours, et non à en recevoir.
Cela n’a pas empêché au secouriste d’expliquer avec théorie et pratique, comment  porter assistance dans trois cas :
1. Détecter les signes d’un AVC, que ce soit en rue ou au domicile de quelqu’un. Il en ressort l’importance de parler à la personne, de bien se renseigner quant à ses symptômes et la localisation de sa douleur. La connaissance du ressenti « pas comme d’habitude » est essentielle afin de bien pouvoir renseigner en appelant le 15. Le temps « perdu » à se renseigner est du temps « gagné » pour qu’arrivent les secours adéquats qui auront pu juger du niveau de gravité. Appeler le 15 peut aussi servir à obtenir un avis d’un médecin, et c’est lui qui posera les bonnes questions pour déclencher les soins ou les secours.
2. Le diabète, une très vilaine maladie qui réagit sur tout l’organisme, y compris le caractère. Ceci se traduit par des moments d’intense agressivité qui épuisent la personne, suivis de périodes de calme, avant une nouvelle crise d’hypoglycémie. Si ces périodes de calmes deviennent très longues, il y a un gros risque de coma diabétique. La personne ne se rend compte de rien, et Jean-Pierre explique comment secourir la personne tout en veillant à sa propre sécurité.
3. A l’aide du défibrillateur, appareil qui n’est nulle part obligatoire, mais si fortement conseillé. Il en existe 4 sortes : l’automatique ( pace maker ), le manuel ( les « fers à repasser » de l’hôpital ), le semi-automatique externe ( envoie le choc à la demande ) et l’automatique externe ( envoie lui-même les chocs ). Jean-Pierre explique ce qu’est une fibrillation, le fonctionnement de l’appareil et son avantage par rapport à un massage cardiaque ( la nécrose du muscle du cœur revient dès qu’on arrête de masser, tandis que l’appareil arrête la fibrillation ). Plus tôt on arrête la fibrillation, moins on endommage le muscle du cœur et plus on allonge la vie. On apprend qu’un secouriste, professionnel ou toute autre personne, n’a droit qu’à 3 chocs, les secours arrivés sur les lieux utilisant ensuite leur propre matériel.
L’initiation pratique sur mannequin se termine par la réanimation au bouche à bouche à laquelle il faut psychologiquement faire face : la personne est en arrêt cardiaque ( = morte ) et pas nécessairement propre ( bave, … ). De plus, souffler trop fort ou trop vite ne fait qu’envoyer de l’air dans l’estomac. Jean-Pierre explique que rien n’est perdu, car un bon massage cardiaque vaut mieux qu’un mauvais bouche à bouche.
Çà n’intéressait  vraiment personne, senior ou pas ?
Reportage William Barbier
Et pour aller encore plus loin, les seniors peuvent bénéficier de l’opération « tranquillité seniors » en  complétant le formulaire ad hoc :
Si quelqu’un se sent isolé, menacé ou inquiet, il peut se faire connaître aux organismes sociaux, à sa mairie, ou à son commissariat de police ou à sa brigade de gendarmerie qui organisera des patrouilles si les circonstances sont justifiées.
Et Christine Mauraisin de marteler que les policiers et les gendarmes sont au service de la population, et que chaque demande de conseil, chaque signalement de fait suspect et chaque appel est pris très au sérieux.
Elle en profite pour rappeler, comme déjà annoncé dans le bulletin municipal d’informations, que, parallèlement à la mise en place des comités de quartier, l’opération « voisins vigilants » va être lancée, de quoi renforcer la sécurité de tous les Sigeannais sans exception.
Fermer toujours sa porte à clef restera quand même la prudence de base.
Reportage William Barbier
Les nombreux seniors présents ont pu apprendre ou se remémorer les conseils de prudence autant élémentaires qu’essentiels pour préserver leur sécurité :
1. Ne pas se laisser distraire par un inconnu au distributeur de billet d’une banque
2. Pour les dames, porter le sac en bandoulière et fermé
3. Ne pas détenir trop d’espèces au domicile
4. Ne jamais communiquer ses coordonnées bancaires par e-mail sur internet
5. Ne pas ouvrir à un inconnu ( plombier, démarcheur, … ) qui se présente sans rendez-vous
6. Avoir un système de fermeture fiable à la porte d’entrée ( barillet au ras de la porte ) et, détail qui peut paraître anodin,
privilégier une chaîne entrebâillement  de la porte.
7. Ne pas communiquer la présence d’une personne seule sur la boîte aux lettres ( veuve, madame, … )
8. Avoir toujours un téléphone à portée de main pour appeler en cas d’urgence le 17 ou le 112.
9. Privilégier les déplacement ( courses, banque, … ) en se faisant accompagner
10. Et peut être le meilleur des conseils, ne pas rester seul, garder le contact et participer à la vie de son quartier.
Vols, cambriolages, abus de confiance font malheureusement partie du paysage quotidien, et la population des seniors représente une des cibles les plus vulnérables.
La mairie de Sigean a organisé à cet effet ce vendredi  10 octobre une réunion de prévention en faisant appel au maréchal des logis-chef Frédéric Poure de la brigade de gendarmerie de Port-la-Nouvelle. Pour donner du poids à cette réunion, il était assisté de deux policiers de la police municipale  de Sigean, de Christine Mauraisin, maire adjointe en charge de la sécurité, de Cathy Ména, maire adjointe en charge de l’aide sociale et de René Attard, conseiller délégué en charge du logement et de la famille.
Un senior averti, c’est bien. Sigean les avertit tous !
Le cancer du sein et le terroriste ont cela en commun qu’ils frappent à l’aveuglette.
C’est ce à quoi se consacrait le stand Octobre Rose au centre de la Place de la Libération à Sigean lors du marché, et ces bénévoles ( Association Ateliers du Roy, Donneurs de Sang et Corbières Peuples Solidaires ), toutes de rose vêtues, réitéreront l’opération le 17 octobre en prodiguant leurs rigoureuses informations. Leur acheter un petit ruban rose, un petit bijou ou des bonbons est un geste d’une grande simplicité, mais ramené au niveau national représente une somme importante pour faire avancer la recherche contre cet ennemi. Des recherches poussées sont certes en cours, comme celles sur des gènes anormaux sur le chromosome 13 ou 17 qui pourraient expliquer la survenue d’un cancer, mais à ce jour on ne peut pas encore empêcher son apparition.
Le nom de l’association est « Le cancer du sein, parlons-en ! ». Si un homme averti en vaut deux, il faut dans le cas présent qu’une femme avertie en vaille des milliers.
Reportage William Barbier
En tenant compte des facteurs de risque influençant un cancer du sein, comme l’âge, les antécédents familiaux ou des facteurs génétiques, il est vital de faire connaître à la femme les précautions à prendre et les méthodes de dépistage précoce. Et quoi de plus simple qu’une mammographie, soit pour se rassurer, soit pour attaquer le mal à son tout début avec comme seul horizon une guérison complète.
Scannez ce sein que je voudrais voir … sain
Un PNR ( Parc National Régional  ) est un territoire rural ou naturel habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, qui s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine. La charte est le contrat qui concrétise le projet et qui fixe les objectifs à atteindre au terme de 12 ans de classement en parc régional ainsi que les mesures et actions permettant de les mettre en valeur. Bernard Devic, maire de Caves, fraîchement élu président du PNR de la Narbonnaise en Méditerranée, a rapidement découvert le merveilleux outil que représente ce Parc en tant que levier économique, et la nécessité d’entreprendre des actions destinées à lui donner une plus-value.
Le 15 septembre dernier, il crée son « gouvernement » en désignant les 8 vice-présidents du Parc :
Didier Cordoniou ( Finances et Tourisme ), Anne-Marie Jourdet ( Communication ), Bernard Ballester ( Economie ), Jean-Marc Valleverdu ( Agriculture ), Michel Curade ( Circuits courts ), Guy Sié ( Clape et littoral ), Xavier Bélard ( Marais du Narbonnais ), Pierre Santori ( Pêche et milieux lagunaires ), la thématique des énergies renouvelables étant confiée à Patrick Issaly. Ce commando de grosses pointures ne vise que la réussite des actions à mener en faveur du Parc, abandonnant toute idée de rémunération.
Et comme il faut commencer par le commencement, Bernard Devic martèle que la mise en valeur du patrimoine culturel et l’augmentation de la plus-value économique ne peuvent se faire dans l’état actuel de la RD 6009 ( ex-RN 9 ). Cette route qui rejoint Narbonne au nord aux Cabanes de Fitou au sud est bordée de panneaux inesthétiques et sauvages, de cabanons de vignes en ruines, de terrains avec des caravanes vétustes, … ce qui empêche ceux qui empruntent cette voie très fréquentée, touristes et autochtones, de comprendre et d’apprécier qu’ils traversent un territoire remarquable.
Ce vendredi 17 octobre, soutenu par Alain Péréa, directeur du PNR, il réunira au CCI à Narbonne toutes les parties prenantes ( maires des communes traversées, assemblées consulaires, région, département, Grand Narbonne ) pour établir un « contrat de route « , projet mobilisateur, afin  d’organiser une gestion optimisée de cette colonne vertébrale de notre littoral. Une signalétique soignée et homogène est un des aspects pour réussir ce relooking, avec un message  des plus explicites : « Vous entrez dans le PNR, tenue correcte exigée ! ».
Le Parc va se situer comme un moteur important dans la mise en place des Mesures Agro-Environnementales et Climatiques ( MAEC ). Dans la nouvelle politique européenne notamment agricole, il va y avoir de l’argent qui va « descendre » pendant 5 ans pour accompagner tout ce qui est mesure environnementale et climatique, avec de nouvelles normes, de nouvelles procédures, de nouvelles définitions, de nouvelles applications. L’élément nouveau est que la région, la collectivité territoriale, recevra les fonds et sera  le gestionnaire après l’Europe. Les actions des prochaines années pour le PNR, dans leur financement et leurs applications, répondront en grande partie à la prospective des MAEC, qui se conjugue sur 5 thèmes : La gestion du désherbage ( zéro pesticides ) : Les feux de forêt :Les pâturages ( prés salés, … ) L’eau potable ( protection des captages ). L’eau en général ( pollution, gestion de l’eau dans les marais et les étangs qui doivent redevenir des filtres naturels avant de se rejeter dans la mer ). Reportage William Barbier
Défi relevé par le PNR de la Narbonnaise : valoriser ses patrimoines
Recevant les organisations représentatives des Harkis le 4 juillet dernier, le Président de la République leur a annoncé qu’il avait demandé au gouvernement d’établir un plan d’action détaillé destiné à affirmer la place des harkis et de leur mémoire dans la République.  Ce plan a été présenté aujourd’hui par le premier Ministre, à l’occasion d’une cérémonie solennelle instituant à Paris un nouveau lieu de mémoire en l’honneur des Harkis au sein du Mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie. Il s’agit d’abord et avant tout de reconnaître les fautes commises, et ensuite d’approfondir la démarche de réparation qui vous est due. Ces pages tragiques de notre Histoire pourront ainsi non s’effacer, mais se tourner pour que s’écrive le chapitre de la justice et de la paix des mémoires. Vous êtes des exemples d’honneur et de fidélité pour la patrie. Que votre engagement, que votre dévouement, que votre courage restent à jamais un exemple pour chacun d’entre nous. Honneur aux Harkis et aux membres des formations supplétives qui ont combattu jusqu’au sacrifice suprême pour la France ».
La Marseillaise interprétée par l’Harmonie Sigean clôturait dignement la cérémonie. Reportage William Barbier
Au Monument aux Morts de Sigean ce 26 septembre, Christine Mauraisin , adjointe à la mairie, a rendu au nom du maire Michel Jammes l’hommage suivant aux harkis et aux membres des formations supplétives : « Votre engagement pour la France en Algérie, votre courage, mais également les souffrances endurées et les sacrifices consentis pour votre pays, justifient largement que chaque année, dans tous les départements de France, cet hommage vous soit rendu. Vous avez bien mérité de la patrie. En ce jour, nous nous souvenons du destin dramatique des anciens supplétifs et de leurs familles. Nous nous souvenons de ceux qui ont payé de leur vie leur engagement pour la France. Nous nous souvenons des familles déchirées, abandonnées, massacrées parfois. Nous nous souvenons du déracinement de ces milliers d’hommes, de femmes, d’enfants, rapatriés à la hâte dans des conditions indignes dans lesquelles ils ont été accueillis. Nous nous souvenons que pendant trop longtemps cette histoire a été tue.
Harki désigne un individu servant en Algérie coloniale dans une formation paramilitaire, une harka. Il vient du mot arabe « haraka » signifiant « mouvement ».
Harki désigne par extension une partie des supplétifs engagés dans l’armée française de 1957 à 1962 durant la guerre d’Algérie sous contrat mensuel renouvelable sans avoir un statut militaire. Les harkas furent d’abord employées localement pour défendre des villages, puis constituées en commandos offensifs sous la responsabilité d’officiers français. Harki désigne les Algériens qui ont dû quitter leur pays en raison de leur comportement anti-indépendantiste durant la guerre d’Algérie et sont restés Français, le terme « harki » étant devenu synonyme de traître et de collaborateur. La France aurait dû accueillir sur son sol 2,5 millions de personnes, seuls 42.500 harkis purent trouver refuge en France métropolitaine.
Haraka, Harka, Harki … la France ne veut pas oublier
Après plus de 2 heures de manifestation devant la grille fermée à clef, une délégation est enfin reçue par l’adjoint du Directeur d’Académie. Les 3 écoles défendent pendant plus d’une heure le bien-fondé de leurs revendications pour la qualité de l’enseignement, avec en finale non pas un refus, mais une vague promesse que la situation sera réexaminée. Les manifestants ont été entendus, mais pas écoutés, et ils vont retaper sur un clou qui éprouve beaucoup de peine à s’enfoncer.
Reportage William Barbier
3 courriers insistants envoyés de Sigean au Directeur d’Académie suite à la fermeture d’une classe, et pas l’ombre d’une réponse. Le directeur de l’école Mr Ghoris, des enseignants et des parents décident ce mardi 23 septembre de monter sur Carcassonne pour se faire entendre.
Raid de l’école Azalbert de Sigean sur Carcassonne
Arrivés tôt le matin en bus affrété par la mairie, ils sont rejoints devant le bâtiment de l’Inspection d’Académie par les enseignants et les parents des maternelles d’Esperaza et de Puicheric également excédés. Azalbert se retrouve avec des classes surpeuplées, Esperaza compare ses enfants à des sardines avec 63 élèves pour 2 classes alors que la moyenne européenne est de 20,  et argumente qu’en élevage bio, une poule dispose de 4m² contre 2m² dans l’école pour les enfants. Banderoles, sifflets, blocage symbolique de la circulation sous l’œil bienveillant de la police municipale, et coups de klaxons approbateurs des automobilistes, tout l’arsenal  pour attirer l’attention est déployé.
Les habitants de Lamalou-les-Bains pleurent leurs morts et pansent leurs plaies tout en évacuant des tonnes de boue de leurs maisons, résultat de l’agression d’une vague de crue perpétrée par une petite rivière au nom charmant de Bitoulet, prenant sa source au-dessus de Rosis dans l’Hérault et se jetant dans l’Orb.
Le jour de la catastrophe, Lamalou-les-Bains et Sigean étaient gratifiés de la même alerte orange, avec la seule différence que Sigean n’a vu la pluie qu’à la télévision. Une alerte météo, de quelque couleur que ce soit, se conjugue sur le plan départemental, donc avec une précision plus qu’aléatoire ( il fera soleil, mais rien ne vous empêche de prendre un parapluie ). Et quid de Vigicrues, qui constitue le système central d’information sur le risque de crues et qui prévient les autorités et le public du risque dans les 24 heures à venir ? La carte de vigilance localise le niveau de danger par tronçons ou ensembles de cours d’eau du réseau hydrographique surveillé par l’Etat ( + de 21.000 km ), les niveaux d’eau et les débits sont observés en temps réel sur près de 1.500 points de mesure, ainsi que leurs variations au cours des derniers jours et des dernières heures. Pourquoi n’a-t-on pas prévenu les autorités et les habitants de Lamalou-les-Bains ? La réponse est à la fois simple et terrible : le Bitoulet n’est pas répertorié.
Pour en revenir à Sigean, et en particulier à la Réserve Africaine, il a fallu attendre que des centaines d’animaux soient noyés lors des inondations décennales de 1999 pour que la Berre soit enfin répertoriée en prenant comme crue de référence celle de 2011. Maintenant qu’hélas il y a eu des morts à Lamalou-les-Bains, le Procureur est saisi de l’affaire, et commence l’enquête sur la recherche des causes de la catastrophe et, selon la formule désormais consacrée, l’établissement des responsabilités.
On peut y répondre tout de suite.
Causes : C’est un secret de polichinelle que de conclure que l’inondation est due à un phénomène de chasse, suite à la rupture d’un embâcle.
Il convient de définir ce qu’est un embâcle : il s’agit d’un barrage « naturel » de branchages et de végétaux, ainsi que de « débris divers ».
Suite à l’inondation de la Réserve Africaine, Mr Boisart est bien placé pour donner un peu plus de détails sur les « débris divers » : pneus, sommiers, tonneaux de vin, ferraille, palettes, …On retrouve exactement les mêmes « débris divers » à Lamalou-les-Bains.
La responsabilité : Dans la fable de La Fontaine « les animaux malades de la peste », c’est le brave petit âne qui a brouté un peu d’herbe du voisin qui sera sacrifié comme grand coupable, les crimes du loup et du lion étant absouts. En France, le vilain méchant tout désigné est le maire de la commune sinistrée, qu’il soit fraîchement élu ou en poste depuis plusieurs mandats. On en arrive à des extrêmes en terme de prudence de leur part, en décrétant zones inondables, et donc inconstructibles, d’immenses espaces vierges, ainsi de tout aussi grandes superficies déjà construites et habitées depuis des décennies. Créer un camping au bord de l’eau pour y taquiner la truite sera bientôt un crime contre l’humanité.
Il faut chercher les vrais coupables ailleurs. Il y a d’abord les riverains et les habitants qui confondent rivière avec dépotoir. Comment peut-on entretenir une rivière quand on y jette plus que ce qu’on peut en retirer ? Et gare à celui qui prendrait l’initiative de rentrer de son plein gré dans le lit d’un cours d’eau pour l’entretenir alors qu’une autorité existe pour le faire.
Mr Boisart, directeur de la Réserve Africaine de Sigean, a été traduit en correctionnelle car il avait osé dégager le lit d’une rivière à sec ( le meilleur moment ) alors que cette tâche incombe au Syndicat de la Berre et du Rieu. C’est bien connu, un citoyen n’a pas le droit de se substituer à l’autorité.
Il y a aussi le laxisme des autorités communales qui négligent de draguer une rivière, un canal de dérivation ou un ruisseau. Plutôt que d’entretenir les arbres et la végétation qui bordent le cours d’eau, on laisse tout à l’abandon ou on opte pour leur destruction totale, laissant ainsi les berges s’éroder et faire remonter le lit de tonnes de vase  et réduire d’autant le passage de l’eau en cas de crue. On préfère organiser un très médiatique exercice d’évacuation  « au cas où » plutôt que d’attaquer le danger potentiel à la base.
On l’a bien compris, on ne peut que compter sur soi-même, et comme le bénévolat est aujourd’hui un métier à part entière, des associations de volontaires vont naître pour nettoyer en toute illégalité le lit des rivières. Œuvrer pour sauver sa peau et ses biens, et ceux des autres,  va devenir un délit, mais si dans la vie on ne se limite qu’à ce qui est permis, mieux vaut ne rien faire. En attendant, dans un contexte d’inondations catastrophiques annoncées, le courage des pompiers et la solidarité entre habitants n’ont pas fini de faire les gros titres des journaux.
Reportage William Barbier
Lamalou-les-Bains et Sigean : même alerte orange ce  jeudi 18 septembre !
Cette action, sans support médiatique tonitruant cette fois, montre la détermination des parents à enrayer le processus de sabotage de l’enseignement de qualité que devraient recevoir leurs enfants. La prochaine action sera moins discrète, puisqu’un autocar a été affrété pour le mardi 23 septembre pour aller manifester devant le rectorat de Carcassonne, pendant que l’école de Sigean, rejointe par la maternelle, sera en grève totale : pas de cours, pas de cantine, pas d’accueil des loisirs associés aux écoles ( ALEA ) et pas de temps d’activités périscolaires ( TAP ) ce jour-là. Le militant et résistant René Azalbert lutta pour libérer son village, les parents de Sigean luttent pour libérer leur école.
Reportage William Barbier
Une marche blanche est le reflet d’une communauté qui se serre les coudes dans le malheur. C’est dans cet état d’esprit que les parents des élèves de l’école primaire Azalbert ont organisé une journée blanche en gardant leurs enfants à la maison ce vendredi 19 septembre, pour dénoncer le malheur dans lequel  les plongeait le Directeur Académique en confirmant la suppression d’une classe.  En faisant l’appel, le directeur Mr Ghoris devait se rendre à l’évidence, seuls 100 enfants étaient présents. En formant les rangs, les professeurs se retrouvaient  avec 4, 5 ou 6 enfants.
A 14.00 heures, à la reprise des cours, des parents ayant pu s’organiser sur le plan professionnel ou privé sont venus enlever leurs enfants, tant et si bien qu’il ne restait que 80 enfants dans l’école.
229 élèves manquent à l’appel à l’école Azalbert ce Vendredi 19 septembre 2014
Pluie de médailles sur Sigean, ville sportive.
TROPHEES
NAVARRO MARTINE: Vice-Championne de France MARCHE Grand Fond     (Vétéran)
COULIBALY ADRIEN : Champion de REGION sur 400m (Junior) Champion de l’Aude 400m, 800m. 9ème au championnat de France sur 400m. 2ème au meeting de présélection aux mondiaux junior
RAYNAUD CHRISTINE : Champion de l’Aude de MARCHE (Vétéran). Vainqueur du 6h de DIJON
Les excellents résultats sportifs  réalisés en 2013-2014 furent récompensés publiquement par les élus, qui eurent le plaisir et la fierté de décerner pas moins de 71 médailles d’or, 9 d’argent, et 4 de bronze,  mettant ainsi à l’honneur le tennis, la pétanque, l’athlétisme, la plongée, le judo, les boules du jeu lyonnais, la rame et le rugby. Le maire eut le privilège de remettre 3 trophées concernant la marche de grand fond, la marche et le 400/800 mètres ...
Il s’en suivit de nombreuses inscriptions aux stands des différentes disciplines, signe que des vocations étaient nées et que la commune de Sigean pourra compter sur un vote à la majorité absolue lorsqu’il s’agira de revoir à la hausse son budget pour les médailles et les trophées. Reportage William Barbier
Saluant ainsi les sportifs et leurs performances de l’année écoulée, la mairie remercie aussi les centaines de bénévoles qui font de Sigean également une ville sportive. La mairie est reconnaissante envers ces athlètes qui,  au travers de leur contribution toujours active au rayonnement du sport,  ont écrit les belles pages du sport sur la commune tout en rayonnant pour certains sur le plan national.
Lors du Forum des Associations de Sigean ce 7 septembre 2014, de nombreux sports y avaient leur stand : tennis, danse, athlétisme, sports nautiques, arts martiaux, rugby, ping-pong, boxe …
Avec la suppression d’une classe suite à un calcul arithmétique et arbitraire à un instant « t » ne tenant pas compte de la réalité et encore moins des inscriptions à venir, l’école se retrouve aujourd’hui avec 329 élèves , effectif supérieur à la rentrée 2013, avec des conséquences négatives : surcharge des classes à savoir 30 élèves pour 6 classes dont 2 CP, une moyenne de 27,5 élèves par classe alors que la moyenne nationale est inférieure à 23, une classe mixte CP/CE2, et donc un risque de dégradation de la qualité de l’enseignement et une moins grande disponibilité des enseignants et du directeur pour chaque élève. Apprenant que le Directeur Académique Olivier Millangue avait pris la décision le jeudi 4 septembre de ne prendre aucune mesure de carte dans la circonscription de Narbonne 1 ( pas de poste supplémentaire et donc pas de classe supplémentaire ), les parents d’élèves FCPE se sont mobilisés le lundi 8 à l’école pour exprimer leur colère et leur rejet de cette décision du rectorat. Profitant de la récréation, ils ont investi la cour, rejoints par quelques élus, et empêché  symboliquement le retour en classe des élèves en bloquant les portes avec des banderoles. Les enfants, d’abord étonnés mais comprenant très vite que leurs parents venaient revendiquer un enseignement de qualité, ont spontanément organisé un sit-in en scandant « parents en colère ». Le Directeur de l’école, Mr Ghoris, a pu ramener le calme en expliquant que le maire Michel Jammes serait le soir même à Carcassonne avec le Directeur Académique pour tenter d’infléchir sa décision. Si la demande d’annulation de fermeture de classe est refusée, d’autres actions « coup de poing » seront organisées car les parents auront compris que c’est un combat de longue haleine. En suggérant au Directeur de l’école de faire grève, ce dernier explique aux parents qu’il doute de l’efficacité d’une telle action ; en effet, seules 3 écoles dans tout le département sont concernées par un problème de suppression de classe, et si la devise de la France est « liberté, égalité, fraternité », il est permis de penser que « solidarité » ne sera pas de mise de la part des écoles n’ayant pas été touchées. Au moment de mettre l’article sur le site nous arrive la confirmation du refus du Directeur Académique de revenir sur sa décision. Il va y avoir des parents de plus en plus en colère à Sigean. Reportage William Barbier
Colère des parents et sit-in des élèves à l’école Azalbert de Sigean
Forum 2014 des Associations à Sigean : ave vox populi
Dans son discours, il rend hommage à cette vie associative sigeannaise, ainsi qu’à tous les bénévoles en les remerciant pour ce qu’ils ont fait, ce qu’ils font, et ce qu’ils feront pour assurer son fonctionnement à longueur d’année.  Il est démontré que les associations répondent à un besoin vital pour la ville, ne serait-ce que par rapport aux activités qu’elles proposent et aux liens sociaux qu’elles permettent de créer.  Reportage William Barbier
Difficile pour le maire Michel Jammes de ne pas exprimer son enthousiasme devant cette palpitante vie associative, lui qui est « tombé dedans » il y a 43 ans, et qui troqua ce matin-même sans hésiter son écharpe pour un tambour pour dépanner l’Harmonie lors d’une commémoration à Port-la-Nouvelle, « quand on a la vie associative dans le sang, c’est comme le vélo, çà ne s’oublie pas (sic) ».
Dans la Rome antique, le forum était une place où se tenaient les assemblées du peuple et où se discutaient les affaires publiques. Aujourd’hui, la salle du Conseil Municipal de la mairie de Sigean a pris le relais, mais c’est toujours dans le Jardin Public que se tient chaque année le Forum des Associations. En ce dimanche 7 septembre, comment ne pas trouver son bonheur parmi ces 45 stands où se côtoient culture, mécanique, santé, peinture, danse artistique et folklorique, théâtre, yoga, secourisme, don du sang, marche, athlétisme, sports nautiques et sous-marins, rugby, tennis, patriotisme, voyages, écologie, solidarité, service consommateur, judo, arts martiaux, … ?
Sous l’impulsion du tandem composé de Pierre Nenon et de Marie-Claire Freu , nés respectivement en 1961 et en 1951, le calendrier de PLN a subi en 2011 un gros bouleversement lorsqu’ils décidèrent de fédérer toutes les personnes habitant la ville ou originaires de Port la Nouvelle pour fêter leur année de naissance se terminant par un « 1 ».
En ajoutant 543 années à notre calendrier grégorien, nous arrivons en 2557, ce que tous les Thaïlandais confirmeront. Port-la-Nouvelle a fait mieux
Toute la planète n’est pas en 2014, dont Port-la-Nouvelle
Il a salué l’âge respectable de Louis Graude, né en 1914, et qui pour cause de maladie s’est fait représenter par Berthe Mourrut … âgée de 103 ans. Sur la liste de 1914 figurait aussi Marinette Tellini, mais qui s’est éteinte cette année. A l’autre extrémité de la liste, la petite dernière de 2014 n’a que quelques semaines et s’appelle Océlia Varo, fille de Rémy et Angélique Sounac. Et c’est au tour de Pierre Nenon, alias Didi, de prendre le micro et il réunit  chaque décennie  pour la photo, reconnaissant parmi les convives de sa génération des camarades de collège et des complices de 400 coups mémorables. Bien que débordant d’enthousiasme et d’énergie, ses fonctions au SMDS et d’autres organisations auprès de l’adjoint au maire Patrice Ménard, dont le forum des associations, l’obligent à confier son « bébé » à Marlène Bègue, qu’il conseillera et guidera dans toutes les futures démarches pour l’organisation et la réussite de l’An 5.
Il est des fois où l’on aimerait bien déjà être un an plus vieux. Reportage William Barbier
Ce samedi 6 septembre 2014, la célébration de l’AN 4 a rassemblé quelques  800 convives dont les années de naissance allaient de 1914 à 2014. Dans son allocution à la tribune, le maire s’est félicité d’avoir pris la décision de supprimer le kiosque et la fontaine  de la place Léon Blum, sans quoi elle n’aurait pas pu réunir ce jour tous les invités. Puisque le « 4 » est le chiffre du jour, il remercie la population qui lui permet  d’entamer un 4ème mandat et donc de fêter le 4ème anniversaire de l’équipe municipale.
Contre toute attente, la place du village put à peine contenir tous les convives, et le succès fut tel que le maire Henri Martin décida de perpétuer cet événement aussi convivial que rassembleur. L’An 1 était né à PLN, et Pierre Nenon fut « désigné  volontaire » par le maire pour organiser  l’An 2 ( la version officielle veut qu’il ait accepté la demande du maire dans l’intérêt du village et de la population ).
Rentrée cool … ou presque à l’école René Azalbert de Sigean
Grosse activité pour la police municipale sur le passage piétons devant l’école, plus de 300 élèves et autant de parents convergent vers la grille que vient d’ouvrir le directeur Mr Ghoris.  Pour son discours de bienvenue, il insiste sur la « nouveauté » : année nouvelle, voire exceptionnelle pour maintes raisons sans pour autant présager que ce sera un grand millésime, nouvelle ministre de l’Education, nouvelle municipalité. Il souligne que sans la commune, il n’y aurait pas d’école, pas de bâtiment, pas de fournitures, pas de matériel. Soulevant le point chaud de la suppression d’une classe, il confirme que 329 élèves sont inscrits soit 15 de plus que l’année dernière, et qu’avec des classes qui vont vaciller entre 26 et 30 élèves, on peut espérer le retour de la 13ème classe. Après que les CP, CE, CM et CLIS  aient intégré leurs classes, le directeur et le maire rencontrent l’inspecteur d’Académie qui confirme le comptage des enfants qui met l’école en position de pouvoir ouvrir une classe supplémentaire, sans pour autant pouvoir s’engager car l’affectation des quelques postes vacants se fait à l’échelle départementale. Le dossier de l’inspecteur sera étayé par des arguments émanant de la municipalité, de la représentante des parents d’élèves, et du directeur. En ce qui concerne Mr Ghoris, la situation fait qu’il est titulaire d’une classe en cumulant celle de directeur … si on ne le décharge pas. On peut néanmoins déjà lui faire confiance pour son autorité, démonstration faite lors de l’appel des élèves quand un groupe de parents très bruyants, confondant entrée académique et kermesse, ont été réduits sans ménagement au silence en leur expliquant ce qu’est le respect...! Reportage William Barbier
Mettant en pratique la devise belge « l’union fait la force », Eddy Delhaye s’est entouré, dans une alchimie magique, de l’excellent batteur Michel Depalle et du duo « Layla et Alex Dhers », pour offrir ce 27 août à La Palme un concert jazz/latino d’anthologie. Layla et Alex ouvrent les « hostilités », elle avec sa voix chaude et médium évoluant avec une aisance déconcertante du jazz à la musique brésilienne, lui avec sa guitare Gibson passant d’harmonies brésiliennes à des solos d’une pureté et d’une précision telles qu’on ne sait plus quand commence et quand finit l’improvisation. Musique brésilienne, Gainsbourg, versions françaises, rien ne leur résiste, mieux, ils renvoient l’original aux oubliettes.
La Palme ( d’Or ) pour le Concert Jazz/Latino d’Eddy Delhaye
C’est avec autant de brio que d’humilité qu’Eddy rend ensuite hommage à son compatriote  Toots Thielemans, LA référence incontournable de l’harmonica, en interprétant « Bluesette » qui a fait le tour du monde.En troisième partie,  « la cerise sur le gâteau » : le quartet Eddy/Michel/Layla/Alex. Ils n’ont jamais joué ensemble, n’ont pas répété : Alex donne le rythme à la guitare, Michel enchaîne sur sa batterie, Layla s’empare du micro, et Eddy pousse son Hammond dans ses derniers retranchements pour un pur moment de folie brésilienne de plus de 15 minutes. A peine le temps d’applaudir, et ils prennent tout le monde de court avec un « Summertime » qui aurait ravi Gershwin. « Un peu de blues ? » propose Eddy, et ils se lancent dans un « Stand Up for Peace » d’une telle intensité qu’à coup sûr B.B.King va se pointer sur scène d’un moment à l’autre pour les accompagner. Tout le monde n’a pas eu l’occasion d’entendre Yves Montand chanter « Les Feuilles Mortes » à l’Olympia en 2008 ; boostée par les musiciens au faîte de leur talent et en parfaite symbiose, Layla répare avec beaucoup de gravité et d’émotion cette lacune par une version revisitée qui était censée terminer le spectacle. Le public en veut encore, et on assume le bis avec un standard du jazz de 1931, « All of Me », où Layla tient la dragée haute à Ella Fitzgerald, et où Eddy, Michel et Alex obtiennent l’impossible de leurs instruments dans un feu d’artifice de solos. Il y avait de la vraie musique à La Palme ce soir-là. Reportage William Barbier
Pour la deuxième partie du concert, Eddy nous présente son « bébé », un orgue Hammond B-3 de 1950, un « petit » bijou de 200kg, auquel s’ajoutent les 2 cabines de 100kg chacune. Le tandem Eddy-Michel est prêt à l’attaque. Bien qu’ayant averti le public qu’il allait écouter du jazz accessible à tous et non pour des oreilles prétendument averties, il interprète en prélude pour les quinqua-sexagénaires le tube planétaire de Procol Harum, A Whiter Shade of Pale. Le public est complètement perdu dans ses souvenirs de jeunesse, et si le but était de donner la chair de poule, c’est mission accomplie. Eddy pose alors la question dont la réponse ne lui fait aucun doute :  « çà vous a plu ? ». Le ton est donné, on peut lâcher toute la cavalerie du Hammond et de la batterie, et on enchaîne avec un morceau de pur jazz « I never lie », en dialogue musical avec son batteur qui se lance dans une série de solos. Dans le récital mêlant jazz et années 60, Eddy rend aussi hommage à Claude Nougaro avec une version très personnelle jazz/blues de « O Toulouse ». En interprétant « The Cat », Eddy n’était plus à La Palme, mais bien en 1964 avec un deuxième orgue Hammond B-3 sur scène sur lequel joue Jimmy Smith … prière de ne pas déranger !
Ce 22 août, le directeur Vincent Ghoris, en plein préparatifs pour la rentrée, reçoit la visite surprise du maire Michel  Jammes, accompagné de Jean-Claude Mathieu ( adjoint aux services techniques ) et de Brigitte Caverivière ( adjointe aux affaires scolaires ). Pas de soucis, les derniers petits travaux et réglages sont menés tambour battant par les services techniques municipaux pour accueillir les enfants dans des conditions optimales. A ce jour, l’école compte 318  enfants, ce qui représente une moyenne de 26,5 élèves par classe. Avec d’autres inscriptions qui arrivent, dont 3 certaines, Michel Jammes ne ratera le jour de la rentrée pour rien au monde, non pas seulement pour souhaiter la bienvenue aux enfants, mais  bien pour effectuer le comptage de l’effectif que devra également faire l’Inspecteur de l’Académie. Il y a 13 classes dans l’école, en plus de la classe à pédagogie adaptée pour l’inclusion scolaire ( CLIS ) qui accueille actuellement 7 enfants pour une capacité maximale de 12 ; tenant compte de la classe supprimée, il en reste donc 12. Si « le compte est bon », la classe supprimée a beaucoup de chances d’être rouverte de manière « provisoire » ( pour toute l’année académique s’entend ), et l’école sera à nouveau pleine. Avec le PLU qui prévoit à terme une augmentation de la population de plus de 2000 habitants, on n’a pas fini de compter le nombre d’élèves à Sigean. Et si l’école devenait trop petite ?...Il est bon de rappeler qu’en matière d’accueil et de qualité de l’enseignement dispensé, la mairie finance à plus de 90% toutes les fournitures scolaires. Ce matériel restant généralement à l’école, les achats supplémentaires, en dehors éventuellement d’un nouveau cartable, se limitent donc à quelques stylos et crayons de couleurs. Le maire et ses adjoints se rendent ensuite à l’école maternelle ainsi qu’à la cantine en cours d’achèvement ; même constat optimiste, on attend le 2 septembre de pied ferme Reportage William BARBIER
Rentrée 2014 à l’école René Azalbert : et si on recomptait ?
Après le dépôt de gerbes, le cortège se rend place de l’Octroi où le public peut admirer de près les véhicules militaires de l’association  Overlord AMPVCG de l’Aude. Philippe Barthez  a monté cette association en 2008 dans un souci de devoir de mémoire par rapport aux véhicules militaires et aux jeunes gens, Américains, Anglais, Belges, Canadiens, âgés de 17 à 19 ans, qui se sont faits tuer sur l’autel de la liberté, de notre liberté. L’association, qui n’est apparentée ni à l’armée ni à un cadre politique,  regroupe 50 personnes et 20 véhicules, dont un char Sherman de 1942, des Jeep, Dodge, AMC, Marmont et fourgons 4X4 Renault Goélette. L’état de restauration et de conservation des Jeep, par exemple, inspire le respect quand on sait que ces véhicules étaient avant tout  des outils construits pour une durée de vie au combat de 15 jours, comme pour les armes. C’est quand même la Citroën traction noire avec les inscriptions FFI et un maquisard au volant qui nous fait prendre conscience qu’on l’a échappé belle il y a 70 ans. Reportage William Barbier
Mais le 6 juin 1944, les Alliés débarquent en Normandie. Le 15 août ils débarquent en Provence. En leur sein, des unités navales françaises ainsi que des troupes terrestres du maréchal de Lattre de Tassigny. Soulignons au passage que ce dernier s’était retiré en 1942 dans les Corbières pour tenter de constituer une force combattante. Ce débarquement sera l’élément déclencheur de la libération de l’Aude, et donc des Corbières maritimes. Quelques jours suffisent pour obliger l’armée allemande à se replier. Partout le pouvoir civil passe alors aux mains des comités locaux de libération, dont la création et le rôle aient été prévus depuis longtemps. Si le 21 août le comité départemental de libération est installé à Carcassonne sous la présidence de Francis Vals, celui de Sigean, chargé de l’administration provisoire de la commune jusqu‘aux prochaines élections municipales, voit le jour le 23 août. Il est placé sous la présidence de René Azalbert, instituteur à Sigean, déplacé par le régime de Vichy et résistant. A ses côtés, MM. Castagne, Maltier, Sollier et Verdier. Le comité de libération organise ici-même une cérémonie le 23 août. L’instant sera ensuite immortalisé avec la photo prise au balcon de la mairie en présence d’une partie de la population revenue d’évacuation. Nous sommes donc réunis ici pour commémorer le 70ème anniversaire de la libération de Sigean. Commémorer le 23 août 1944, c’est se tourner  vers l’avenir. Se tourner vers l’avenir pour maintenir la vigilance, pour préserver la paix, la démocratie, la liberté. Se tourner vers l’avenir pour continuer à combattre les totalitarismes, le racisme, l’extrémisme. Commémorer le 23 août 1944, c’est s’engager à ne pas oublier l’Histoire et ses enseignements. C’est s’engager à ne pas oublier ces hommes et ces femmes qui se sont engagés au péril de leur vie, qui se sont battus, qui ont voulu que les générations futures vivent dans un monde de paix et de liberté. C’est pour eux que nous sommes réunis ici aujourd’hui ».
Rehaussée par le défilé de véhicules militaires de l’association Narbonnaise Overlord, et par la présence de la résistante Denise Guilhem, cette commémoration a rassemblé de très nombreux Sigeannais, beaucoup ayant compris la nécessité d’y participer avec leurs enfants.
L’allocution du maire Michel Jammes nous rappelle les faits : « 2014 est une année riche en anniversaires d’événements importants. Nous avons marqué il y a quelques semaines le centenaire du début de la grande Guerre. 2014, c’est aussi le 75ème anniversaire du début de la dernière guerre mondiale. Après le débarquement des troupes alliées en Afrique du Nord le 8 novembre 1940, les troupes allemandes ont occupé la zone libre, craignant un autre débarquement sur les plages de la Méditerranée, et particulièrement sur notre littoral. Partout furent construits des blockhaus, installées des batteries de défense côtière, placés des champs de mines, des chicanes, creusés des canaux anti-chars. Puis, en janvier 1944, fut décidée l’évacuation de la population civile sur tout le littoral audois.
23 août 1944 à Sigean : les Allemands… débarqués !
Le jeu d’acteur de Jean-Louis Narbonne est bluffant de sincérité, et c’est presque avec compréhension  et même  une certaine approbation qu’on le voit évoluer du stade de maître d’école naïf, au sens civique irréprochable et au salaire plus que modeste vers celui de requin des affaires et escroc influent et respecté. Exploité et licencié au début par le directeur de l’école Mr. Muche, brillamment interprété par Jacques Badoc, et roulé dans la farine par Ernestine Muche alias Odile Torra, ce n’est que justice quand, devenu un soupirant intéressant, il peut éconduire tout ce petit monde sans ménagement. On connaît le danger d’avoir un prête-nom qui ouvre les yeux, ce dont font les frais ceux qui l’ont entraîné dans ces affaires douteuses et lucratives, à savoir le conseiller communal véreux Régis Castel Bénac interprété par le plus que crédible Joseph LLerès, et Nicole Brunel en dangereuse Suzy Courtois, maîtresse « intéressée » de Régis sur scène et compagne d’André Dussart à la ville.
Raphaëlle Albouy en Baronne intransigeante et hautaine, et Jean-Antoine Cordon en vieillard et maître –chanteur qui ne fait pas le poids devant Régis Castel  Bénac, sont criants de vérité et regagnent les coulisses sous les applaudissements. Il y a enfin Tamise, le collègue de Topaze à l’école, interprété par André Dussart, qui ne dévie pas de sa ligne d’homme honnête et de professeur intègre, horrifié de voir son ami corrompu par l’argent … et qui se verrait très devenir  son secrétaire, poste manquant dans l’organigramme de l’agence Topaze....Pas très joli-joli tout çà, mais rappelons que c’était en 1929 ! Reportage William Barbier
Il suffirait de passer outre aux conseils du style «  Bien mal acquis ne profite jamais » et « L’argent ne fait pas le bonheur » pour rentrer dans le club très prisé des SDF ( Sans Difficultés Financières ). C’est ce que Marcel Pagnol a tenté ( et réussi ) à démontrer dans sa pièce Topaze écrite en 1928. Si le personnage de Topaze a été joué par Louis Jouvet et Fernandel à l’écran, et par Henri Tisot et Francis Perrin sur scène, Marcel Pagnol aurait chaleureusement applaudi ce 21 août à Sigean l’interprétation de Jean-Louis Narbonne dans la pièce adaptée et mise en scène par André Bussart  des Tréteaux Errants en Corbières Méditerranée.
En prélude à la pièce, André Dussart descend de scène et se mêle au public pour annoncer la couleur : nous irons d’abord à l’école pour assister à une leçon de morale. Puis, sans transition, dans le monde des affaires, en précisant qu’en 1929 on ne parlait que de prévarication, de corruption de fonctionnaire, de conflits d’intérêts et de trafic d’influence,  des agissements qui, tout le monde vous le confirmera, ont totalement disparu aujourd’hui. Il était donc intéressant de voir comment cela se passait à l’époque, question aussi de montrer à Michel Jammes, maire de Sigean présent dans la salle, à quoi il a échappé en ne se présentant qu’en 2014.
Topaze : Le mépris des proverbes, c’est le début de la fortune
L’exposé enchaîne logiquement sur le programme de conservation en parc zoologique, sous l’égide de l’EAZA ( Association Européenne des Zoos et Aquariums ), avec 3 degrés d’importance : le Monitoring, l’ESB ( livre généalogique d’une espèce rassemblant toutes les informations de naissances, de morts et de transferts à travers tous les zoos européens ) et le niveau supérieur de protection EEP ( Programme Européen d’Elevage ) qui est d’application à la Réserve de Sigean. L’objectif d’un programme EEP peut in fine servir à réintroduire l’animal dans son milieu naturel. Pratiquement, un lionceau né en captivité sera introduit dans une réserve  sans plus aucun contact avec les soigneurs, et donc obligé de chasser. Arrivé au stade adulte, il sera introduit dans une réserve nettement plus étendue, toujours sans présence humaine,  peuplée de gibier, mais également de prédateurs. Accouplé à une femelle ayant suivi le même parcours, c’est le lionceau issu de cette union qui sera apte à être réintroduit ensuite dans un milieu naturel. Avec l’homme qui détruit plus vite qu’il ne bâtit, mission impossible . Reportage William Barbier
Après une projection vidéo de Claude Pellier sur l’historique des lions depuis leur arrivée à Sigean en 1974, vient  un exposé richement illustré de l’état de la population des lions en milieu naturel. Trois clichés montrent l’étendue des dégâts : depuis le pléistocène supérieur où le lion possédait la répartition géographique la plus élevée de tous les mammifères terrestres de grande taille, en passant par l’Antiquité où le lion disparut de l’Europe du fait de l’homme au 1er siècle après JC, notamment à cause des jeux de cirque, pour finir à la situation actuelle dans quelques régions d’Afrique et un mouchoir de poche en Inde. Les chiffres entre 1960 et 2004 sont sans appel, la population chutant de … 95% en passant de 450.000 à 23.000 têtes. Sur la même période de 50 ans, la population des tigres est passée de 45.000 à 3.000, et celle des panthères de 50.000 à 12.000. Les causes du déclin des lions sont la réduction de l’habitat, le conflit homme-lion, les maladies, la perte de diversité génétique et, très grave, la chasse aux trophées. Les chasseurs préfèrent abattre un imposant  lion mâle ; au niveau du groupe, un jeune mâle prendra sa place, mais en commençant à tuer tous les lionceaux pour marquer sa suprématie.
Pourquoi une journée du lion ? On aimerait bien répondre que la situation est grave mais pas désespérée, mais rien n’est moins sûr. Ce dimanche 10 août à la Réserve Africaine de Sigean, Cyril Vaccaco, le soigneur des carnivores ( lion, lycaon, ours, guépard ) et Marielle Vandenbunder, une des 3 vétérinaires du Parc, entament la conférence par une présentation sur la reproduction du groupe de lions vivant à Sigean : structure du groupe, saillies, régulation des naissances, calcul de la date de mise bas, préparation de l’espace, observation des signes extérieurs de gestation, le jour J, les soins à la naissance des lionceaux, les vaccins, la croissance jusqu’à la première sortie dans le Parc. Un graphique de la courbe de croissance des lionceaux indique que le poids à la naissance de 1,3 kg  passe à 4 kg en 30 jours ; comparé à l’humain avec 3 kg à la naissance, il aurait 14 kg après un mois. Le rôle du soigneur est très complet et comporte la sécurité, le nettoyage et la désinfection, l’aménagement des espaces,  l’observation et l’analyse de ces observations.
10 août 2014, Journée Mondiale du Lion à Sigean
le 14 août Victor Petit de Port-la-Nouvelle et Alexis Zanota de Treilles, le 18 août Julien Fabre de roquefort et Henri Saunière de Caves. Et le 20 août, une véritable hécatombe : Raymond Claret, Henri Ilhe, Alphonse Locamus et Henri Pages de Sigean, Joseph Cros de Leucate, Zéphirin Mallet de Portel, Marceau Nicolas de Fitou, Martin Tricoire de Roquefort perdront la vie. Jamais pendant toute la guerre, le canton n’avait eu autant de morts dans une seule journée. Plus de 400 soldats de notre canton perdront la vie pendant la guerre, presque une centaine sera de Sigean.
Honorons leur mémoire ! ». Reportage William Barbier
Armand Gauthier
1914 Sigean
Adolphe Messimy
Ce dimanche 3 août 2014, la célébration du centenaire du début de la Grande Guerre au Monument aux Morts de Sigean fut ponctuée par le discours du maire Michel Jammes.
L’ordre de mobilisation fut signé par le ministre de la guerre Messimy et le ministre de la marine Gauthier, ancien maire de Sigean, et envoyé à 15.55 heures par télégramme aux commandants militaires et aux préfets. Les réservistes originaires du canton de Sigean rejoignent immédiatement leurs unités, qui ensuite se concentrent près de la frontière franco-allemande. En 15 jours, l’armée française fait plus que doubler ses effectifs. Mais aussi les premiers combats ont lieu lors de ce que l’on appelle la bataille des Frontières, en Alsace, en Lorraine ou dans les Ardennes, et font les premières victimes :
« Nous sommes rassemblés ici ce soir en souvenir du début de la Grande Guerre qui, de 1914 à 1918, a fait des millions de morts et de blessés de par le monde. Mais leur mort et leurs souffrances n’auront pas été inutiles s’ils nous incitent à chercher et à préserver la paix. Ce devoir  – je dirais même ce besoin  - de mémoire devient alors impératif car il est la source de la paix, il est le moyen le plus puissant pour la préserver. N’allons pas chercher ici les causes de cette guerre. Depuis cent ans, les historiens n’arrivent toujours que difficilement à se mettre d’accord sur telle ou autre hypothèse. Mais il est certain que des millions d’êtres humains ont perdu la vie parce que leurs dirigeants n’ont pas su trouver la solution pour éviter le pire. Nous savons que l’élément déclencheur était l’attentat de Sarajevo du 28 juin 1914 qui coûtait la vie au prince héritier de l’empereur d’Autriche. Le 28 juillet, l’empire Austro-Hongrois déclare alors la guerre à la Serbie, alliée à l’empire russe qui immédiatement mobilise son armée. Le jeu des alliances entre en action, les événements se précipitent : le 1er août à 15.45 heures, le chef du gouvernement français décrète la mobilisation générale à partir du 2 août. A 17.00 heures l’empereur ordonne la mobilisation de l’Allemagne et déclare la guerre à la Russie à 19.00 heures. Le 3 août à 18.45 heures, l’ambassadeur allemand à Paris remet la déclaration de guerre au gouvernement français. Les dés sont jetés, il y a exactement 100 ans à quelques minutes près.
Hollande au Hartmannswillerkopf en Alsace, Jammes à Sigean
Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon ( 1707-1788 ), auteur d’une monumentale Histoire Naturelle publiée en 36 volumes, écrivait : « … La girafe est un des premiers, des plus beaux, des plus grands animaux, et qui, sans être nuisible, est en même temps l’un des plus inutiles… Son corps n’a point d’assiette, sa démarche est vacillante, ses mouvements sont lents et contraints ; elle ne peut ni fuir ses ennemis dans l’état de liberté, ni servir ses maîtres dans celui de la domesticité… ».
« Et alors ??? » rétorque Claude Pellier à la Réserve Africaine. A Sigean, des visiteurs du monde entier viennent admirer les girafes Péralta dans le circuit « voiture » du Parc, avant de rencontrer les Réticulata dans le parcours à pied. Ces deux groupes font partie du programme européen EEP d’élevage et de conservation d’espèces menacées qui a pour but d’encourager, de surveiller et de donner des conseils pour favoriser l’élevage d’une espèce en péril en lui conservant ses caractéristiques naturelles, avec pour finalité une éventuelle réintroduction dans la nature ou un renforcement de la population sauvage par l’adjonction d’un spécimen élévé en parcs zoologiques.
La gestion des EEP est assurée par l’Association Européenne des Zoos et des Aquariums ( AEZA ). Les premières girafes réticulées sont arrivées à Sigean en 1974, bien avant la création des EEP, et le Parc a enregistré de nombreuses naissances. La dernière en date, en 2013, est issue des bons soins d’un mâle arrivé en 2011 en provenance du zoo de Bussolengo. Le programme d’élevage des girafes Péralta d’Afrique centrale fonctionne également très bien, le groupe est composé de 5 mâles et de 9 femelles, les 2 dernières naissances datent de 2012. Avec une longévité de 20 à 25 ans, une gestation de 14 à 15 mois et un sevrage du girafon avant un an, la girafe peut avoir de 7 à 8 petits dans sa vie. Rassembler un groupe à la réserve ne pose pas de problème : c’est l’heure de passer à table, le seul moment où les animaux sont en contact avec les soigneurs. Il y a une hiérarchie aux mangeoires ( les vieux mâles passent d’abord ), ce qui permet aux soigneurs d’adapter la nourriture et les soins spécifiques à chacun des animaux.
Dans le Parc, les girafes restent en troupeau, même pour les mises bas, ce qui est très important pour la cohésion du groupe. Si un girafon est isolé du groupe par les soigneurs pour le nourrir ( un biberon de 1,5 litre à tenir plus d’une demie heure à bout de bras ), l’animal est imprégné du biberon mais pas du soigneur. Au niveau de son habitat naturel, le problème de l’Afrique est que la place dévolue aux animaux sauvages diminue de plus en plus. En Namibie, par exemple, il y a des pétitions pour mettre les animaux dans des parcs car il y a trop d’accidents sur les routes. Dans d’autres pays où il y a moins de place, les éleveurs veulent de plus en plus de terres au détriment de la faune sauvage. Heureusement, il y a Sigean ! Reportage William Barbier
Claude Pellier, l’homme qui murmure à l’oreille des girafes à Sigean
Tous ont retrouvé les classiques comme Uno, Scrabble, Blokus, Pictionary, Mille bornes, Réveille pas papa, Cochon qui rit, … et découvert les nouveaux Speedy Ouistiti ou Skip Bo. On imagine mal un tel événement sans les jeux vidéos, et le célèbre wii U de Nintendo avec le nouveau Mario Kart 8 faisaient comprendre aux parents qu’ils n’étaient plus dans la course, et que le budget de Noël allait être bien entamé pour acquérir le nouveau jeu vidéo Skylanders Trap team qui sort en octobre 2014 et qui permet de capturer les personnages du monde virtuel pour les amener dans le monde réel. Les consoles de jeux ne sollicitant que l’usage des pouces ont néanmoins trouvé à qui parler : grosse effervescence sur les « métiers à tisser » du Cra-z-Loom pour fabriquer des bracelets et bijoux élastiques de couleurs et, sur le plan culturel, d’ajouter le verbe « loomer » dans les prochains dictionnaires.
Reportage William Barbier
A Port-la-Nouvelle, ces 22 et 23 juillet, la plage était noire de monde. Curieusement, les pelles et seaux en plastique, les bouées multicolores et les châteaux de sable n’avaient pas du tout la cote. Normal quand on sait que sur le parking du casino, le Village des Jeux avait planté ses 17 pavillons en proposant d’essayer gratuitement une centaine des meilleurs jeux de société et des meilleurs jeux vidéos. Parents et enfants retrouvaient la joie de se confronter avec le Jungle Speed ( jeu de reflexe ), le Time’s Up ( culture générale ), le Time Line ( déduction ) et le Dobble ( fous rires ).
Voulez-vous jouer avec moi ?
En juin, les activités ont lieu le mercredi, le samedi et le dimanche. En été, c’est tous les jours de la semaine avec la participation des centres aérés des villes et villages visités. En septembre, avec la réforme des rythmes scolaires, ce ne sera plus que le samedi et le dimanche. Le Mc DO Kids Sports fait la promotion de 4 sports : le judo, l’athlétisme, le handball et le vélo. Se joignent à eux les clubs locaux. D’autres sports se retrouvent dans l’espace multisports.  Emilie, l’animatrice Mc Do de judo, était accompagnée de Guillaume, le professeur de judo du club de Sigean. A deux, démonstration à l’appui, ils expliquent aux enfants de 5 à 12 ans qu’avant de faire tomber l’adversaire, il faut d’abord apprendre à tomber.
Ce 24 juillet, la caravane de la plus grande tournée multisports gratuite pour les enfants en France a planté ses chapiteaux place de l’Octroi à Sigean. Julien Caullier, manager franchisé du restaurant Mc Do de Sigean depuis janvier de cette année, est ravi qu’elle s’arrête pour la première fois dans la ville avec la bénédiction du maire Michel Jammes. Cette tournée nationale couvre 125 dates dans toute la France de début juin à fin septembre, avec 3 équipes simultanées de 15 personnes. Chaque équipe se compose d’animateurs sportifs, de chauffeurs de poids lourds, de régisseurs, du personnel de sécurité, de l’hôtesse, de l’attaché(e) de presse, du responsable de la logistique, du photographe, de la danseuse, et nécessite 2 semi-remorques pour le matériel. Cette tournée est en partenariat avec le Comité National Olympique et Sportif Français depuis 40 ans.
Sur l’espace multisports, impossible de se passer du rugby avec l’USP XV et de Christine Mauraisin surveillant de près l’initiation aux passes, aux placages, aux démarrages, aux mêlées, et se préoccupant de bien hydrater les enfants. A l’athlétisme, en présence du club de Sigean / Port-la-Nouvelle ASARCM, 2ème plus grand club de l’Aude, les champions en herbe s’exercent au départ en starting-block, au saut en longueur, au lancer de précision, au passage de haies et de slaloms.
On passe au handball avec initiation au dribble, au shoot ( prendre l’appel, sauter et lancer le ballon avoir d’avoir remis le pied dans la zone).
L’espace dédié au cyclisme attire beaucoup d’enfants, tous équipés de casques et de gilets fluos, armés des bases des règles de sécurité routière, et passant avec succès le parcours truffé de bosses.
En plein milieu du site, il y a le dôme parental ; pas question d’assimiler cet événement à une garderie, les parents restent au Village pendant les activités sportives de leurs enfants, et une borne, alimentée par les photos du photographe officiel, leur permet d’imprimer gratuitement les exploits de leur progéniture.
Au moment de s’inscrire, les enfants sont dirigés vers le pool « Bouger c’est gagné » où la chorégraphe Louise leur concocte un éveil musculaire et leur apprend la chorégraphie du Village, ce qui leur sera utile quand le sympathique clown Mc Do les réunira pour une méga-dance party.
Le Mc Do Kids Sports quitte Sigean pour la Normandie, et s’il a suscité des vocations, il a surtout mis l’accent sur le plaisir de jouer et non sur la compétition. Sigean a offert ce jour un gymnase en plein air à 280 enfants, et Pierre de Coubertin a sûrement apprécié. William Barbier
Le Tour de France ? C’est le Mc Do Kids Sport !
Un an plus tard, le 14 juillet 1790, la Fête de la Célébration célèbre en grande pompe le 1er anniversaire à l’occasion d’un grand moment de liesse patriotique. Il ne s’agit pas encore de la fête nationale, et par la suite la commémoration sera même abandonnée. Il faudra attendre 1880, avec le député Benjamin Raspail, pour que soit instaurée la fête nationale de la République. La France se relève alors de la guerre de 1870. L’accent est mis sur l’aspect patriotique et militaire, mais aussi sur le caractère festif, politique et populaire. La fête populaire débute par une retraite aux flambeaux le 13 au soir. Le lendemain, les cloches annoncent le défilé, le repas républicain, les spectacles, les jeux, les bals, les feux d’artifice. A Sigean, l’appariteur n’annonce plus la république, mais la tradition du 13 se perpétue. Le 14 juillet, seuls les sapeurs pompiers maintiennent la tradition en organisant des jeux. Nous ne pouvions les laisser seuls, et le Conseil Municipal a décidé d’organiser le défilé, le repas républicain et le bal. Ces manifestations ne sauraient être dans la seule satisfaction de notre plaisir. Elles s’inscrivent surtout dans le but de rapprocher les citoyens, dans ce même élan d’humanisme et de générosité qui devait guider tous ceux qui croyaient en la République et à ses fondamentaux, et cela sans exception de la première à la cinquième. Cette République, née de la Révolution de 1789, est l’expression d’un idéal auquel nous sommes tous viscéralement et indéfectiblement attachés. Certes, la République a été plusieurs fois abattue. En 1799 par le coup d’Etat bonapartiste, puis en 1851 pour devenir le régime politique des Français le 4 septembre 1870. Puis, bien sûr, cette parenthèse tragique pendant le régime de Vichy de 1940 à 1944. Aujourd’hui, il faut rappeler cette phrase de la constitution française : la France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. Chacun de ces mots est essentiel et partagé par tous. Aujourd’hui, nous sommes toujours heureux de perpétuer cette tradition républicaine. L’idéal que nous a légué la République a permis un progrès social considérable et incontestable : déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen, instauration du suffrage universel, proclamation du droit du travail, abolition de l’esclavage, liberté de presse et d’association. N’oublions pas l’instruction obligatoire et gratuite, la liberté syndicale. N’oublions pas non plus l’ordonnance du 21 avril 1944, prise par le gouvernement provisoire du Général De Gaulle à Alger qui stipule que les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes. Deux ans et demi plus tard, ce même principe est inscrit dans les principes fondamentaux de la République, la loi garantissant à la femme, dans tous les domaines, les droits égaux à ceux de l’homme. En conclusion, je voudrais simplement rappeler que si ces acquis sociaux sont aujourd’hui les nôtres, c’est parce qu’il s’est trouvé des hommes et des femmes fortement animés des idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité. Vive la République, vive la France, vive Sigean ».
Le maire et les associations patriotiques déposent ensuite les gerbes au pied du Monument aux Morts.
Le point d’orgue de cette manifestation est l’interprétation de la Marseillaise en duo par l’Harmonie Sigean et la chorale « Si on chantait », une première qui fut saluée par des applaudissements nourris de la foule. Les Sigeannais étaient rassemblés, la fête pouvait commencer. Reportage William Barbier
C'est un long défilé de Sigeannais et touristes qui se sont joints à la municipalité, aux associations patriotiques, civiles et militaires, et aux portes drapeaux, encadrés par la Police Municipale, qui est parti de la place de la mairie au rythme de la musique de l'harmonie Sigeannaise pour se rendre au Monuments aux Morts
Le 14 juillet 2014, plus qu’une fête à Sigean
Au pied du Monument aux Morts, en présence des élus, des associations patriotiques et d’une foule nombreuse, le maire Michel Jammes a, pour la première fois à Sigean, tenu à commémorer cette date historique par un discours en ces termes :  « 14 juillet 1789 – 14 juillet 2014, 225 ans se sont écoulés, et pourtant cette date supplante toutes les autres tant par sa portée symbolique que par son caractère populaire. Côté symbolique, car la Bastille est un monument emblématique bien ancré dans l’imaginaire populaire. Il s’agit d’une forteresse sans utilité mais devenue le symbole de l’arbitraire royal et du pouvoir absolu. Seuls 7 prisonniers s’y trouvent. Une fusillade sanglante, quelques actes de barbarie, et quelques mois plus tard une destruction totale.
Faisant étape à Sigean sur la place de l’Octroi, une centaine de voitures anciennes rutilantes et en parfait état de marche s’offraient aux regards admiratifs des jeunes  et nostalgiques des anciens.
Le dictionnaire nous enseigne qu’un tacot est une vieille voiture automobile délabrée qui n’avance plus, synonyme de chignole ou de guimbarde. Essayez de raconter cela au « Club des 5 A » (Association Audoise d’Amateurs d’Automobiles Anciennes) et d’Arnaud Régis qui organisent le Tour de l’Aude pendant 3 jours au départ de Carcassonne
Ne m’appelez plus jamais « tacot » !!!
Vers 15.00 heures, feuille de route de type rallye aidant, ces merveilles de mécaniques, de chromes, de cuivres, de bois précieux et de cuir quittent Sigean  en laissant certainement derrière elles des regrets du type « si j’avais su, je l’aurais gardée », et on ne parle pas de sa première petite amie.
Reportage William Barbier
Une splendide Limousine américaine Essex Super Six immatriculée en Belgique attire l’attention, son conducteur étant Mr. Venturoso qui depuis 32 ans est le bras droit d’Elio Di Rupo, actuel premier ministre Belge. On évite de parler des soucis de constitution d’un gouvernement, et on se concentre sur sa belle Essex  de 1931 de la Hudson Motor Car Co de Détroit, Michigan.
Roger et André Darmont de Courbevoie ont construit à partir de 1926 la Darmont Special 3 roues à moteur extérieur de 1100 cm3 ,2 cylindres refroidis par eau, qui atteint les 150 km/h, et qui aujourd’hui pétarade avec fierté à Sigean
Qui peut encore comprendre que cette Hispano Suiza de 1914 de 1.848cc, 4 cylindres, 33CV, produite à 450 exemplaires, avait un embrayage à cône cuir ? En France, la réglementation fiscale de 1920 était favorable aux cyclecars à 3 ou 4 roues, 2 places, 1100 cm3 maximum et d’un poids inférieur à 350kg carrossés
Le Tour de l’Aude 2014 réunit quelques 55 participants auxquels se joignent pour un jour des clubs, portant le nombre de participants à 90. Impossible de rester indifférent devant ces Bugatti, Packard, Riley, Jaguar, Salmson, Matford, Amilcar, Fiat, Simca, Citroën, Delage, Cadillac, Renault, Mercedes, Rolls Royce, Triumph, Dyno, BMW, Talbot, Lagonda, Burton, Oldsmobile, Unic, Ford...