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Et plus loin, sur une autre barrette, : une photo du début du film : Linda avec le chanteur-comédien, ami de Claude Lelouch, Pierre Barouh.
Dernier film de la nouvelle vague, tourné en noir et blanc  – comme The artist’s – , La Dérive, Prix des Cinéclubs du Festival de Cannes  –  la même année où Les parapluies de Cherbourg qui n’ont obtenu que le Prix Deluc – tourne dans les cinéclubs du monde entier depuis cette année là !
Adoré par Truffaut, Simone de Beauvoir et les autres, ce film a suivi, sans tambour ni trompette  un chemin mondial.
Un court rappel sur sa sortie sur les écrans dans les 3 dernières années :
- 500 fois projeté en Hollande depuis 2012
- A l’affiche en Espagne en 2012 à Logroño - La Rioja dans la Filmothèque  Raphaël  Ascona  dans le cadre du Festival « 3   Femmes et l’Amour » –  étalé sur trois soirées –  avec Le Mépris (encore  Bardot) et Les Parapluies… La Dérive y a obtenu un énorme succès. Sur l’écran de la Filmothèque Ascona, Linda et Anne-Marie Coffinet, et le nombreux public
Linda est revenue de la Rioja avec la responsabilité d’une charge d’Ambassadeur Culturel  et une magnifique plaque commémorative de cet évènement….  Comme on n’en a jamais fait à personne…. En France ! AH ! ces Espagnols : des seigneurs !
- A l’affiche en octobre 2013 lors de l’invitation de Linda Chez Clint Eastwood dans le cadre du Festival Art et Film, L’Alliance Française de Carmel By The Sea (Californie) a acheté quelques DVD de La Dérive  édités avec des sous-titres en anglais.
- A l’Affiche en Espagne en 2014 au Centre Culturel Luis Buñuel à Calanda, même succès d’estime et de plaisir pour un film quelque peu oublié à Narbonne, ville d’enfance de Linda…..
Pour ceux des visiteurs des Bavards que cela amuserait, le film existe en DVD et on peut le commander sur Internet, par courrier , par mail ou par téléphone :  Doriane Films :  145, rue de Belleville. 75019 Paris  Tél 0144747711  courriel : farkas@doriane-films.com 
Linda Bastide , écrivain et poète , est rattrapée par son passé de comédienne :
Sous son pseudo de Linda-Jacqueline Vandal, Paula Delsol, metteur en scène de la nouvelle vague, lui avait confié  1er rôle dans La Dérive.
Pour cet été 2015, le film est sélectionné pour le Green Festival de NYC .
Il est programmé, en compagnie notamment de « Et l’Homme créa la Femme » avec Brigitte Bardot.
Linda Bastide invitée à NewYork !
Un bémol pour cette merveilleuse aventure : Paula n’ira pas à NYC : elle est décédée il y a juste  15 jours ! sous la photo est écrit une de ses phrases fétiches, qu’elle fait dire à Linda : « Je préfère avoir des salades que de m’ennuyer » . Voici le lien pour aller voir cet évènement de plus près.  http://www.nycgovparks.org/parks/transmitter-park/events/2015/07/24/films-on-the-green-la-derive-by-paula-delsol
Voici ce que vous verrez sur la première page du site  :
Films on the Green is a free outdoor French film festival produced annually in New York City parks by the Cultural Services of the French Embassy, FACE Foundation and the City of New York Parks & Recreation. Since 2008, the festival has brought classic and contemporary French cinema to New Yorkers, each season’s films cover a different theme from musicals to literary adaptations and Male figures in French cinema. WNYC Transmitter Park.
Films on the Green: La Dérive by Paula Delsol. By Paula Delsol with Jacqueline Vandal, Pierre Barouh. Friday, July 24, 2015. 8:30 p.m.–10:30 p.m. Films on the Green 2015  presents a rare screening of La Dérive in Transmitter Park, Brooklyn.In this film, Jacquie, a beautiful young girl, returns home in the South of France. There, she regretfully re-assimilates to a life with her childhood friends, stay-at-home mother and unhappily married sister. She drifts from lover to lover in the process of shredding the social conventions that dictate a life of submission and resignation.
Film in French with English subtitles
TRADUCTION / Dans ce film, Jacquie, une belle jeune fille, retourne à la maison dans le Sud de la France. Là, elle regrette de se  réassimiler à une vie avec ses amis d'enfance, de rester à la maison avec sa mère et sa sœur mal mariée. Elle dérive d'amant en amant au milieu du processus de destruction des conventions sociales qui dictent une vie de soumission et de résignation.
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La fête se termine par le pot de l’amitié et il est vraiment très amical et joyeux, animé par les deux guitaristes déchaînés ! ( 13-14-15-16 )
Moi, de l’autre côté de la Seine, pendant que les badauds assis de l’autre côté de la librairie
Shakespeare and Company regardent la fête qui continue,  ( 17 ) assise au bord du quai, juste un instant, pour attendre l’autobus qui me remontera sur Montmartre, entre deux casiers de bouquinistes, je suis sur un petit nuage de bonheur. ( 18)
Merci Mike : tu es un garçon formidable !
Reportage LINDA.
Il parle français et nous échangerons quelques mots d’amitié Lui succède ensuite une lecture de poésie avec Jean Noël Chazelle, un poète français visiblement aussi heureux que moi en Californie, d’avoir été invité, ( 7 ).  et trois poètes américaines, de grand talent :  la poésie a ceci de particulier que, même dite dans une autre langue, on en perçoit la musique et l’émotion. J.Hope Stein lit quelques extraits de son recueil Talking Doll,  ( 8 et 9  ) Shelley Marlow, prolixe, a des feuilles plein les mains ( 10  )  et Maria Garcia Teutsch, coquine en maxi-corsage orange, nous dit, annonce Magnus, des poèmes  coquins… tirés de son « Pussy » à sens caché…  (11 et 12  )
La Californie à Paris !
C’est en Californie, dans le jardin entourant le Memorial Library  Henry Miller que  Mike Scutari m’avait donné rendez-vous… à Paris  Il était en train de tourner un film et avait eu la courtoisie et la gentillesse de me faire visiter l’antre magique du grand écrivain : livres suspendus au plafond, émouvante vieille machine à écrire, tableaux etc… ( 1). Rendez-vous respecté puisque du 5 au 10 mai, où chaque soir est une fête, ici, à Paris, nous nous sommes retrouvés : Mike m’accueille, tranquille, avec un  sourire de connivence, tout content de lui ! ( 2 ). La Bibliothèque Henry Miller à Big Sur, pas loin de Carmel-by-the-sea ( ville de Clint Eastwood)  présente Aller Retour Paris , un festival d'une semaine qui célèbre le rôle de la ville dans l'élaboration de Henry Miller comme un écrivain et conteur. ( 3 ). Au bord du quai, avec Notre Dame en toile de fond, nous sommes nombreux, assis dans le petit jardin magique et ensoleillé des locaux de une librairie de pop-up, la légendaire Shakespeare and Company au 37 rue de la Bûcherie, en lisière de Saint Germain des Prés. Nous sommes tous heureux Outre une exposition de manuscrits rares, des lettres et des livres de Miller, une fête est prévue tous les jours.Pour ce 5 mai , la fête organisée par Ping Pong , le magazine littéraire Henry Miller Library commence, avec la musique par Al Rose, par quelques airs de jazz avec deux guitaristes très talentueux et sympathiques ( 4 ) Puis le boss Magnus Toren fait un discours décontracté et plein d’humour. Il fait tiède en cette petite fin d’après-midi, et si, derrière notre hôte sur la photo, Notre Dame s’est perdue dans le ciel de Paris, elle est bien là : elle veille ! Magnus  (5 – 6) interviendra plusieurs fois dans le « spectacle » avec le même bonheur.
Né en Louisiane  - dont on dit qu’elle est un petit morceau de France en Amérique -   et descendant sans doute des premiers aventuriers  français ayant abordé ces rivages, son créateur, le peintre  George Rodrigue qui n’a jamais quitté sa terre natale, est parti très loin,  au soir du 14 décembre 2013, se perdre dans  les paysages sombres et fantomatiques de ce pays Cajun qu’il a peint avec tant de tendresse et de nostalgie.
Le « Blue Dog », le seul et unique « Chien Bleu » du Monde est orphelin.
Mais George Rodrigue était aussi un philanthrope avec sa Fondation Chien Bleu venant en aide aux victimes de l'ouragan Katrina. Universellement connu pour ses poétiques et magnifiques  tableaux dépeignant la ruralité louisianaise. Il a aussi accepté de créer l'affiche officielle de l'inauguration du deuxième mandat du président Bill Clinton et du vice-président Al Gore.
Alors pourquoi, dans son univers de rêve, pourquoi, tout à coup,  un Chien bleu ?
Ce loup-garou au regard d’enfant, est le portrait de sa chienne Tiffany qui, sagement assise près de lui, a passé sa vie à le regarder peindre. Elle entre dans l’univers du rêve de George Rodrigue en devenant l’héroïne de son livre sur les histoires de fantômes cajuns, où, elle est le chien-fantôme qui semble bleu sous la lumière de la lune ! Du livre, Tiffany-Chien bleu saute dans Royal Street, au milieu du quartier français de la Nouvelle Orléans, et dans la vitrine de la New Orleans French Quarter Gallery. Puis dans le cœur de tous ceux qui plongent leur regard dans son étrange regard. Très vite, tout comme l’ont fait les cajuns de George, le chien-bleu-Tiffany, se met à vivre  une vie mystérieusement universelle.
Choisi par Clint Eastwood dont il était l’ami, George réalise l’emblème du Festival Art et Films 2013 où  nous fumes Isaline et moi,  les deux seuls poètes français invitées par l’Alliance Française pour représenter la Poésie de notre pays. Nous avons croisé ce chien bleu partout : sur la banderole et sur la couverture du programme du Festival,  sur nos passes donnant accès aux manifestations artistiques, dans la vitrine et l’espace de sa « Gallery » de Carmel-by-the sea, sur d’incroyables robes de soie. C’était l’automne, il faisait soleil.
Mais ce 14 décembre 2013, nous n’étions plus là pour partager le chagrin de tous. Ce fut un jour de grande perte pour la culture cajun et la Louisiane. Oui, chagrin et sentiment de grande perte seront  dans le cœur des amis du Maître du Chien Bleu, depuis la Californie jusqu’à la France, en passant par New York, Paris ou Washington, et par tant d’autres villes et pays :  l’ultime  rendez-vous que George avait avec l’au-delà inconnu, nous laisse tous dans le désarroi. Adieu, George Rodrigue, nous prendrons soin de Tiffany au regard si particulier. Reportage Linda Bastide. Photos Valdo
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Le mercredi 9 au matin, les organisateurs du Festival nous attendent et cela fait chaud au cœur. Ils nous  donnent notre « pass » pour toutes les fêtes. C’est une grande pancarte rouge à mettre autour du cou et qui dit « CARMEL - ART ET FILM FESTIVAL 555 PASS 2013 ». Nous repartons  en balade. Valdo a un peu de mal avec notre carrosse blanc sans embrayage automatique, et avec les routes à prendre. Rien ou presque de signalé aux Petits Poucets arrivés sur une autre planète. Autour de Road A1, on tourne en rond ! Nous arrivons quand même à la Mission Ranch, le domaine de Clint Eastwood : il est sur sa terrasse, au loin. (5) Il fait soleil, nous filons vers le port sur pilotis de Monterey où flottent nos 2 drapeaux. (6) Des centaines de  Lions de Mer sont affalés sur «leur rocher » ils bavardent avec nous et un groupe de femmes et enfants « Mormons ». (7 et 8)
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Le Voyage en  Californie de Linda Bastide et son Amie Isaline Remy.
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Nous arrivons le mardi 8 octobre au matin dans notre motel, en plein centre ville. (1) Voyage + escales et décalage horaire, on est déjà l’après-midi du mercredi 9 octobre en France. Avant le 13, jour où nous devons faire aux « franco-américains » conférences et dédicaces de nos livres traduits en anglais, nous sommes « en récrée ». Totalement libres d’aller où bon nous semble dans le cœur de cette fête exceptionnelle. Nos bagages à peine déposés et nous partons donc à la découverte de ce bout de pays du bout du monde, et décidons de faire les promenades les plus magiques. Le long de la plage de Carmel, les grandes vagues du Pacifique grondent sur les rochers  et cela ressemble à la Bretagne. Au loin des surfers fous défient des montagnes d’eau. Nous marchons pendant des kilomètres dans une forêt de cyprès géants fossilisés aux énormes branches entrelacées, transformée en exposition de sculptures plus belles les unes que les autres. Je suggère à Valdo de faire des centaines de photos de ces arbres de fiction, et j’essayerai de l’inviter à Montmartre pour une magnifique exposition. (2, 3, 4)
Linda et Isaline nous  racontent cette semaine de rêve :
« C’est en notre qualité d’écrivains-poètes que nous avons été invitées pour une semaine et par l’Alliance Française de Carmel, dans le cadre du Festival Art et Films organisé chaque année à l’initiative de Clint Eastwood. Nous sommes accompagnées par le mari d'Isaline, Valdo, photographe professionnel. (D.R. SCAM) Nous arrivons le mardi 8 octobre au matin dans notre motel, en plein centre ville.(1)
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Samedi 12 au matin, nous partons vers Big Sur en longeant le Pacifique : 4 « bakers » barbus arrêtés sur le bord de l’Océan mythique pour admirer la vue, et assis sur leur Harley Davidson, nous kidnappent pour une photo. (14) Valdo ne peut plus redémarrer notre paquebot blanc ! Un grand gars jeune et sympa s’approche et lui explique qu’il lui faut appuyer sur le frein pour repartir !  OK, ça marche !
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Jeudi 10 octobre, kilomètres à pied dans Carmel, en empruntant de petites rues de conte de fée, où, comme partout, les cottages de bois n’ont pas de clôtures et sont bordés de fleurs. (9) La Bibliothèque Harrison nous reçoit. Dans la galerie de George Rodrigues, peintre élu pour illustrer les programmes du festival, les chiens bleus qu’il peint depuis 40 ans nous regardent, et sur les pelouses ses grandes vaches tranquilles ne s’occupent pas de nous.(10 et 11)
Vendredi 11, Nous nous perdons pour aller voir Steve Snider, le rédacteur en chef du Carmel Magazine qui nous reçoit chaleureusement et nous propose un article dans sa revue de Noël. Il est heureux de découvrir la Revue Paris-Montmartre que je lui offre. L’après-midi nous allons enfin au Festival du Cinéma. (12) Magnifique salle où à la fin de leur film «  Anatomy of the Tide », Joël Strunk et ses comédiens montent sur scène et bavardent avec nous tous avec cet humour typiquement américain qui déclenche de chaleureux fous rires. Son film est un chef d’œuvre. Sur « le tarmac » où on peut l’aborder, il nous prend dans ses bras quand il apprend que nous sommes de Paris. (13)
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Nous repartons vers la Library Henry Miller Memorial,  fermée au public. Son parc exceptionnellement occupé  pour cause de répétition de concert, nous est miraculeusement ouvert par Mike Scutari, son responsable : le sésame « nous venons de Paris » est magique. Valdo notre photographe personnel se déchaîne à l’intérieur de la maison du grand écrivain, et ramène d’exceptionnels et inconnus clichés : la machine à écrire d’Henry Miller, ses livres suspendus au plafond, son piano sur lequel il jouait pendant des heures pour ses amis (15, 16, 17, 18). Le soir, re-Festival Carmel  et un merveilleux film français primé au Festival de Cannes : « Le Passé »  d’Asqhar Farhadi où le voile se lève sur un secret du passé. Bérénice Bejo, Ali Mosaffa, Tahar Rahim et le petit garçon, sont fabuleux. Le public américain a adoré ! Mais Isaline ne partage pas ce sentiment car elle y trouve beaucoup d’incohérences.
Dimanche 13, voici le grand jour !  Je jure que je ne l’ai pas fait exprès : ce n’est pas moi qui ai décidé. Isaline  qui a le même chiffre fétiche que moi, approuve ! C’est dans l’immense propriété de Peterson Conway (19) que nous allons faire une conférence sur nos parcours et présenter nos œuvres respectives.
A l’intérieur, sous la fenêtre, une table basse accueille mes 4 recueils en anglais :  « Montmartre raconté par 36 poètes d’aujourd’hui » » « Le Fil du Miroir » « Le Fil du temps » et « 13 pas dans le sable » et celui d’Isaline «  13 figures libres ». Isaline  est l’auteur d’une biographie de grande qualité « Clint Eastwood – regard d’une femme française, qui n’a pas été traduit en anglais et qui est épuisé en français. Elle promet alors d’en écrire la suite pour une traduction ultérieure, car Clint va plus vite que son ombre et il est bien difficile de le suivre…  Autour de la table basse centrale, j’ai étalé les plus belles revues Paris-Montmartre, les magnets des vendanges de la Butte offerts par le Comité de Fêtes. (20) Tous  les « français-américains » sont là. Pas tous : la fête de Clint les a un peu dispersés. Pascale Deliens organisatrice de l’Alliance Française (21) et Michele Richard Ruble, sont attentives au moindre détail. Organisation béton de Pascale ! Super succès pour nos conférences, (22, 23) dédicaces et super buffet français bien de chez nous, confectionné par nos nouvelles amies !
Les « français et françaises de Carmel » sont visiblement enchantés de notre « prestation » Ils sont à la fois émus, joyeux, attentifs et questionneurs, curieux et discrètement heureux. Chez ce gentleman, simple et chaleureux, drôle avec élégance, qui nous accueille dans un paradis où des souvenirs de tous ses voyages à travers le monde sont là. La construction dont il est l’architecte, est une sorte  d’immense hacienda « baroque », où des coquillages géants sont incrustés dans les murs, où de petits ponts de bois enjambent des ruisseaux, où de grands fauteuils sont disséminés entre les arbres, où des herbes odorantes nagent dans  des baignoires de pierre au dessus de trous à feu, sans oublier le très grand ara « bleu-Michou » qui fêtera ses 28 ans dans quelques jours, qui nous suit partout et niche sa tête dans notre cou ! On fait une fête d’enfer ! (24)
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En guise de Post-scriptum, et de cerise sur le délicieux gâteau américain au chocolat  qui a clôturé la fête du  13 octobre, après-midi de dédicaces de nos recueils : Bavardant de choses et d’autres, « à bâtons rompus » comme l’on dit : Linda a l’occasion de montrer à ses amis de l’Alliance Française et à Peterson leur hôte d’un jour, quelques couvertures de revues de cinéma, venues du temps où, elle a été, sous sonpseud « Jacqueline Vandal », la vedette du Film « La dérive », Prix des Ciné-clubs à Cannes, ovationné à la Mostra de Venise
Et quand Linda sort de son grand cartable deux  DVD bilingues, édités cette année, Pascale et Peterson les kidnappent aussitôt, tous décident d’en acheter aussi et donc d’en commander -Vive Internet ! - Un. pour chacun, et pourquoi pas deux ? Peterson dit qu’il le regardera le soir même en compagnie de son ara bleu. (non seulement  il a tenu parole, mais il a adoré ! et l’a fait savoir !). Pascale décide d’une projection ultérieure de ce film en salle de cinéma à Carmel !
Quelques couvertures :  celle du DVD, de SeS  avec la dernière  photo de James Dean et en double page intérieure de 96cm/33,  la photo de notre narbonnaise elle-même, Ciné-Revue, Cinémonde, Stop, Hayat et Mon Film, où des décennies après Linda est sa propre jumelle, foi de perroquet bleu ! Elle est pas belle la vie ?
Reportage Linda Bastide et Isaline Remy. Photos Valdo
Le lundi 14, dernier jour de notre voyage au paradis, nous le commençons par une visite à la Tour-Musée Jeffers Robinson, célèbre poète de Carmel. Réalisée de ses mains en énormes galets,  je dis qu’elle a un petit air de la Maison du Facteur Cheval. (25) Nous en partons pour retourner à Carmel poster enfin, il serait temps, nos cartes postales aux amis. La poste est fermée, mais le hasard nous réserve encore une surprise : pendant que nous essayons de comprendre les horaires bizarres d’avant ou après-midi, la dame qui s’approche pour nous aider n’est autre qu’un écrivain-nouvelliste-poète  qui nous dit que c’est fermé pour cause de Colombus Day. Elle  nous offre une de ses nouvelles tirées de son recueil « Epiphany, under Paris skies » illustrées de photos de Paris, nous donne rendez-vous le lendemain près des  citrouilles d’Halloween de la Poste car elle veut tous nos livres ! Elle s’appelle Gloria Valentino, habite une petite maison bleue dans les bois et nous invite à y demeurer l’année prochaine ! (26,27,28)
C’est avec Pascale, notre organisatrice de l’Alliance Française,  que nous la passons, cette dernière après-midi à l’autre bout du monde.  Longeant une dernière fois l’incroyable Océan Pacifique (29)  nous nous retrouvons chez elle à Pebble Beach, un lieu privé de Carmel, niché lui aussi dans les bois, où l’on doit acquitter un droit de péage pour entrer ! Inimaginable pour Montmartre ! Et - pas surprise vraiment - cette parisienne qui a épousé Jim, un américain adorable, achète ses chaussures dans la même petite boutique de la rue des Abbesses que moi, connait le petit escalier qui sur le flanc de l’Eglise Saint Jean de Montmartre descend dans ma rue Véron, et elle  a sur ses murs un tableau de la rue Sainte Rustique, qui, à un plan rapproché près, est le même que celui qui fait la couverture de mon recueil Paris-Montmartre en anglais !
Voilà, le mardi 15 arrive, c’est la fin de notre voyage, nous partons en direction de l’aéroport de Monterey avec l’espoir au cœur, en nous disant qu’à Carmel-by-the-sea, tout est possible.
Ça, ça s’appelle un Halloween-spécial Californie ! Conte Linda Bastide. Photos Valdo.
Mais nos trois égarés ne sont pas au bout de leurs surprises : de retour dans leur motel au joli nom de ‘The Village Inn », ils voient une belle alanguie devant la porte de l’endroit où ils prennent leur petit déjeuner.(16) . Un clin d’œil, et elle leur fait lever la tête : « regardez qui vous dit : entrez les amis ! » (17) Et les voilà, buvant un café chaud, sous le regard bienveillant de deux anges gardiens souriants de toutes leurs dents (18, 19 et 20).
Ça, ça s’appelle un Halloween-spécial Californie ! Conte Linda Bastide. Photos Valdo.
Toute fière d’avoir trouvé le chemin de la maison enchantée de la star, elle se fait tatouer sans plus de façon « Mission Beach » en plein au milieu de son ventre dodu (13)! Trois français - deux poètes et un photographe -  qui passaient par là, n’en sont pas encore revenus (14 et 15) et prennent la pose pour épater les copains !
Elles batifolent  dans les parterres de fleurs, le long des maisons de la ville, (7 et 8), femmardent au creux des buissons dans les parcs (9), et jouent à cache-cache avec les araignées qui dansent sur les murs, dans les jardins des cottages disséminés dans la forêt (10),. Puis partant de Pebble Beach en courant vers Big Sur (11 et 12), les citrouilles, assoiffées et haletantes,  arrivent à la porte de Mission Beach. Là, l’une d’elles s’arrête pour passer, en compagnie de Clint Eastwood quelque soirée d’un de ses lundis de liberté, où en écoutant la musique country de ses amis musiciens, il aime à reposer son cœur de cow-boy.
Non, ce n’est pas ici, dans ce coin du bout du monde, que la simple petite citrouille de Cendrillon se transforme en carrosse !
Au bord du Pacifique, les citrouilles de Californie sont des poètes. Elles se cachent au creux des vitrines de luxe à Carmel-By The-Sea pour écrire, dédiées aux passants, les odes jaunes et oranges qu’elles inventent (1- 2 et 3), et chantent avec leurs  amis zombies qui  jouent à faire peur (4, 5 et 6),  ! 
Petit conte d’un Halloween en Californie.
Elles iront aussi les présenter à la Librairie Henry Miller de Big Sur, à une soixantaine de kilomètres de Carmel par la côte, un lieu très mythique où l’écrivain demeura toute sa vie. Là on projette des films, on organise des concerts, et des dédicaces. De nombreuses  autres visites accompagneront ce studieux voyage. Elles repasseront par  la Tour Jeffers Robinson à Carmel, une maison musée du grand poète américain, car Linda, en sa qualité d’Ambassadrice de la poésie, y aura un bel échange culturel.
Mais le défi  ne s’arrête pas là, Isaline et Linda seront aussi reçues à l’Alliance Française pour un long débat sur la poésie et pour présenter leurs recueils respectifs : 13 PAS DANS LE SABLE – pour Linda et 13 FIGURES LIBRES pour Isaline,. Ils sont en trois langues, français, espagnol, anglais, et sont parus à Edition du bout de la rue.
Ces photos donnent à Linda un petit aperçu de ce qui l’attend… et femme coquette exige, une idée des tenues qu’elle doit emporter. «  Sportwear, a dit Isaline. Je t’ai gardé une casquette américaine blanche ! » Linda sera donc en jean noir, les hauts blancs ou bleus ! En attendant un prochain reportage, voici pour terminer « la chambrette » dans les arbres où Isaline a passé l’année dernière un séjour de rêve. et pour faire fantasmer ses fans, un récent portrait de Clint sur sa terrasse,  devant « sa mer ». Reportage Marie Saulière. Photos Valdo et Linda Bastide.
Elles iront enfin à la librairie de Carmel où la poésie est reine,  à la rédaction de Carmel  Magazine et à la Mission de Carmel qui fut autrefois une résidence de Conquistadors, et qui est devenu  un lieu magnifique restauré par Clint. Et mettant leurs pas dans ceux d’Isa en 2012, se promèneront en touristes. Pour l’occasion, Isaline jouera les reporters, car elle part avec sa caméra et sera accompagnée de son mari Valdo, photographe professionnel dont les clichés suivants, pris l’année dernière lors de la présentation à Clint de son magnifique CLINT EASTWOOD – Regard d’une femme française, évoqué plus haut.
La voici aujourd’hui Membre de la Société des Gens de Lettres et de la Société des Auteurs et Compositeurs de Musique, Membre du Syndicat des Journalistes et Ecrivains (Paris), comédienne et journaliste littéraire, qui se passionne depuis 30 ans pour les arts et les lettres dans leurs diverses expressions. De recueils de  poésies (nombre de ses recueils sont illustrés par un grand photographe, son mari Valdo)  en romans - et ils sont nombreux - elle surfe avec talent sur les vagues du monde littéraire. Entre autres récompenses littéraires, elle obtient en 1997 le prix de poésie de la Promotion Radiophonique remis au Sénat par la Société des Poètes Français. Puis le « Grand  Prix de l’Académie Internationale de Lutèce 2006 » médaille de bronze. Ensuite le   « Grand Prix de l’Académie Internationale de Lutèce 2010 »  médaille d’argent.  Et elle a représenté la France à la Foire Internationale du livre de Leipzig 2012.
Linda et Isaline se retrouvent depuis bien plus d’une décennie. On les voit ici à Lodève au Festival des Voix de la Méditerranée et elles ont déjà beaucoup œuvré ensemble.
Mais le dernier projet en date est de taille : rencontre avec Clint Eastwood à Carmel-by-the- Sea, petite ville de Californie à 190 kilomètres de San Francisco, où il réside depuis le début de sa carrière, et où se déroulera le festival, du 9 au 13 octobre prochains ! Elle seront en bonne place, car les deux amies sont toutes les deux très impliquées aussi  dans le cinéma. Isa a déjà été invitée à Carmel. C’était l’année dernière : on la voit ici devant la maison, puis sortant de la maison de Clint. Isa est  la biographe de cette légende américaine pour la France, avec ce titre évocateur : CLINT EASTWOOD – Regard d’une femme française – paru aux Editions Publibook. Clint avait beaucoup apprécié cet ouvrage et le lui avait dit lors de sa précédente visite à Carmel.
Mais qui donc est Isaline, l’amie de Linda ? Et amie à tel  point qu’il a suffi qu’elle parle du parcours de notre poète-écrivain narbonnaise pour que les organisateurs de Clint Eastwood - qui met en œuvre le festival CARMEL ART & FILM 2013 – aient la courtoisie de recevoir et d’honorer notre Narbonnaise-Languedocienne-Montmartroise. Clint Eastwood « Le Boss » qui a été Maire Républicain de Carmel-by-the-Sea de 1986 à 1988, monstre incontesté du cinéma américain en qualité d’acteur, certes, mais aussi de la réalisation, et de la musique de film. Et chaque année la fête se renouvelle. Et commence avec cet incroyable poster. Linda Bastide ne sera pas « en reste ». Elle lui apporte l’incroyable photo de la statue de La Liberté qui veille sur l’entrée de Narbonne et, de son séjour d’octobre 2012 en Espagne, le tableau que lui a offert le vigneron-gentleman de San Vicente de la Sonsierra, en cadeau pour Clint lui-même !
Alors, Isaline, qui es-tu ? Voici un bref résumé : Isa est née à Garches d’un père diplomate à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Paris et d’une mère s’occupant de ses deux enfants. Elle jouait, lors de fêtes de bienfaisance à la Résidence de l'Ambassade des Etats-Unis, avec Maria Shriver (ex épouse de Arnold Schwarzenegger) et fille de Eunice Kennedy (sœur de JFK). A l'époque l'Ambassadeur était Sargent Shriver époux de Eunice Kennedy (Eunice, femme énergique, se promenait en mini vélo dans l'Ambassade pour aller plus vite !    Il y avait aussi Joseph, un des fils de Ted (disparu aujourd'hui). Pour Isaline tout ceci était naturel, la seule chose qui la surprenait c'est quand son père l'emmenait à l'école en 6CD immatriculation du Corps Diplomatique dans une immense voiture noire aux vitres teintées. Et Isa la rebelle, lui demandait alors de la débarquer un peu plus loin. Elle était aussi voisine de Sidney Bechet et son fils Daniel (un ami d'enfance qui l'appelait "la fille du ricain"). Elle trouvait dans tout cela l’ordinaire du quotidien ! Garches a toujours été  plein des stars qu’elle connaissait.
Mais qui donc est Isaline, l’amie de Linda ?
Aujourd’hui, elle revient avec un prolongement : un projet de film documentaire à lui soumettre, portant le même titre que son livre et l’auteur compte bien le pousser dans ses retranchements, afin que l’homme se dévoile ! Le réalisateur et producteur sera Pierre Mathiote, Cinergie Production, en coproduction et diffusion avec Canal Plus. Linda, elle, emporte dans sa valise le DVD bilingue de « La dérive » où elle a le premier rôle (sous son pseudo de Jacqueline Vandal) et qui, récompensé par le Prix des Ciné-clubs, tourne dans toute l’Europe depuis sa sortie !
Aujourd'hui Bonne Fête 
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« Le Fil du temps »
Ce nouveau recueil du Fil du Temps est l’inimaginable suite de l’édition en 6 langues du Fil du Miroir, recueil récompensé par le Prix Richelieu International Francophone de Poésie 2012.
Ce dernier étant déjà édité au moment de son attribution, Linda propose au Président du Club Richelieu de faire profiter de la somme qui aurait dû être investie dans l’édition, l’entreprise chargée de reconstruire en Haïti l’école-couvent détruite par les monstrueuses inondations passées.
Il faut rappeler que le Club Richelieu est un Club-service (au même titre que le Rotary ou le Lyons’) créé à Ottawa et uniquement alimenté par les dons des poètes.
Et quand les organisateurs de la cérémonie de remise de son Prix à Linda lui posent l’étonnante question :  « Avez-vous dans vos tiroirs un recueil prêt pour l’édition ? » enchaînent en lui disant :  «  si c’est le cas, nous allons le sponsoriser à la place de votre Fil du Miroir », Linda se retrouve sans voix, incrédule, émue au plus profond.
Le nouveau recueil qui somnolait un peu au fond de son tiroir secret de poète, il s’appelle Le Fil du Temps. Il n’y a pas de hasard !
Mis en anglais par Peter Printice, archiviste de cinéma, Dorset, United Kingdom, et par Hermán Rubin Armas, Professeur à l’Université Nationale Expérimentale Simon Rodriguez Núcleo de Paolo Verde à Caracas- Venezuela
      POEME V
You
who
assists
in deception
in
the other
side
of the mirror
you
alone
decipher
a
journey
an
unknown
world
there is
no room
for
miscalculation
Within
a minute
you can
come back
empty-handed
your
witty
travel
it’s foolish
how
everything
is breakable
today
as the mirrors
are broken
pout nothing
at the option
of a word
a wave
a tear
the wind
you
who assists
in sham
in
the other
side
of the mirror
tell me
that you see ...
Et c'est donc tout naturellement, qu'après l'aventutre multi-lingue de son recueil
" Montmartre raconté par 36 poètes d'aujourd'hui", que son nouveau recueil " Le fil du miroir" , vient lui aussi d'être édité en 6 langues : Français, Espagnol, Serbe, Roumain, Russe et la version Anglaise à été traduite par le professeur HermànRubin Armas, vénézuélien d'origine juive-allemande, professeur de langue ancienne anglaise dans la plus grande université de Caracas.
La République de Montmartre dont la devise est « Faire le bien dans la joie » , fondée par Francisque Poulbot et dont le premier Président fut Georges Clémenceau, a élevé (pour la France) Linda Bastide, poète-écrivain à la charge d' Ambassadeur gaiement fêtée par le petit orchestre des Poulbots.
Linda est le seul jeune poète titulaire du Prix Jean Cocteau instauré par le poète et remis en déc 1963 à la Crémaillère Place du Tertre par Pierre Mac Orlan
Elle a commencé bien avant l'an 2000 l'amitié de Linda avec la Revue Paris-Montmartre et la République de Montmarte.
Il a commencé bien avant l'an 2000 le chemin d'échanges culturels avec les Poètes venus d'ailleur, qu'elle a tracé tout autour du monde.
                 Voici l'aventure de la version en anglais du recueil paru en 2006 :
       « Montmartre raconté par 36 poètes d’aujourd’hui » qui va devenir
                   « Strolling around Montmartre with 36 poets of today »
Deux amis, le poète français Georges Meckler, professeur d’anglais, et le poète anglais Roy Hollingsworth, professeur de français, assurent la traduction du recueil.
Et le professeur Israël, Membre de l’Institut et poète, auteur de « Poésie, cerveau droit, cerveau gauche », passe de la 4ème de couverture du recueil en français, à l’intérieur et en photo dans la version anglaise.
Sponsorisé, sur décision de son Directeur du Service Presse et Communication Jean-Luc Pehau-Ricau, par le Moulin Rouge - mis à l’honneur dans la boutique du Moulin, rue Lepic, le recueil est parti pour un tour du monde...etc ..
C’est au moment de la sortie du recueil en version anglaise, qu'est édité sous forme d’enluminures multilingues, le Prix Jean Cocteau remis naguère à Linda Place du Tertre par Pierre Mac Orlan dans le décor de La Crémaillère, où, dans l'infini des murs, les affiches de Mucha enchantent le regard. Le texte  en anglais, espagnol, japonais, hébreu et serbe,  avec au verso une aquarelle de Linda, différente pour chaque traduction, va lui aussi enchanter ceux qui passent par la boutique du Moulin de la rue Lepic.
" Le Mur Littéraire "
     Anglo-Américain
                   de
      Linda Bastide
Ambassadeur - Poète