Pas de carnaval sans musique : la caïxa, la répinique, l’apito (sifflet), le surdo, le tambourim, la cuïca, les agogos et le chocalho constituent la « bateria » de la batucada, et les percussions de 4 formations s’entendront bien au-delà du canton, relayées par les musiques de 2 bandas dont Lous  Pagaillous de Sigean. En tête du cortège, le carnaval de Venise s’invite à la fête avec les somptueux costumes des Narbo Vénitiens.
Avec de nombreux bénévoles revêtus d’un gilet fluo assurant la sécurité, le cortège partira du gymnase Jean Monnet à 15 heures pour son traditionnel périple dans les rues de la ville en passant par le boulevard de l’Avenir vers la mairie, les quais, le Monument aux Morts et retour au gymnase.
Dès 13 heures, dans le hall de la salle Jacques Brel, toute l’attention aura été portée sur les enfants qui profiteront d’une séance gratuite de maquillage pour se mêler à la fête en bombardant la foule de confettis.  A la fin du cortège, l’apéro sera offert aux associations participantes, et un bar-sandwiches sera accessible au public qui profitera encore d’un concert des bandas à l’intérieur de la salle Jacques Brel. Le plafond de cette salle n’étant pas conçu pour résister aux percussions des batucadas, ces dernières se lanceront dans une gigantesque « battle » finale sur le parking extérieur.
Imperturbable, Christian Salas a déjà bouclé son programme pour le dimanche suivant, le2 avril, la Fête de l’Anguille qu’il a ressuscitée de ses cendres depuis la 4e année. Demandez le programme !
Reportage William Barbier
Le mot « rassemblement » est très galvaudé en ce moment, sauf que lui a obtenu la mobilisation spontanée de 10 associations pour organiser cet événement : le Country Evasion, Novarem’s, Philocalie Danse, Rayon de Soleil de Sigean, le SMEJ, l’Ecole de Musique, le Rivage d’Or, Disco Toon’s, Loisir Solidarité Retraités, et les Donneurs de Sang.
Un carnaval sans char n’est pas concevable : 3 chars viendront de Narbonne (celui du Roi, de la Reine et de ses dauphines, et celui de la musique médiévale de la Compagnie du Drac), les chars des Donneurs de Sang, du SMEJ et de Rayon de Soleil, 2 remorques-podium  dont un avec les musiciens de l’Ecole de Musique tirées par des 4x4, le char Rayon de Soleil tiré par un quad, le triporteur d’Alain Rigolet avec son orgue de barbarie, le petit train du front de mer, et le char de Port-La Nouvelle qui fut une des stars du récent carnaval de Narbonne.
Bien que le Moyen Âge soit le thème du carnaval de cette année, c’est vers un avenir très proche, le 26 mars, que regarde Christian Salas, maire-adjoint aux animations de Port-La Nouvelle, date à laquelle sa vision de cette fête fera de sa ville un second Rio de Janeiro.
        Port - La Nouvelle fait son " Carnaval " demandez le programme !
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Avec la FESAC (Foundation  for European Societies of Arms Collectors), l’Union Française des amateurs d’Armes (UFA) lutte pour que soit reconnu que les collectionneurs d’armes anciennes sont des citoyens honorables, pas des terroristes.
Le succès de la Bourse aux Armes, organisée ce dimanche 5 mars par la Société de Tir de Port-La Nouvelle, a voulu démontrer par la qualité des 34 exposants et le profil de la foule de visiteurs que la Directive de l’Union Européenne de vouloir mettre les collectionneurs dans le même sac que les chasseurs et les tireurs sous prétexte de « dangerosité avérée » est un faux débat. Neutralisées ou pas, toutes les armes présentées ont été produites à un moment de notre histoire pour tuer, et il est rassurant de rencontrer à cette bourse des exposants se lançant dans une autre passion, tel Jean-Luc qui depuis des années fabrique artisanalement des ogives en plomb pur non modifié pour les armes anciennes à poudre noire, du calibre 36 pour les pistolets au 50 pour les carabines. Guillaume, lui, est collectionneur depuis 30 ans de décorations militaires de différents pays, d’insignes de régiments, et de fourragères ; « tombé dedans » très jeune avec une collection familiale, c’est essentiellement par le bouche à oreille qu’il l’enrichit chaque jour, guidé par « une passion, il faut la faire vivre ». La passion anime aussi ceux qui du matin tôt arpentent les stands pour trouver la perle rare : mission accomplie pour Christian et Rolande qui ont fait le déplacement depuis le sud de l’Aveyron, près du camp militaire de La Cavalerie de la 13ème demi-brigade de la Légion Etrangère, pour faire l’acquisition d’une hallebarde, arme d’apparat du 16e ou 17e siècle. « Il y a une petite restauration à faire sur le métal, il faut changer le bois qui n’est pas d’époque car il doit être de section octogonale en essence de frêne ou de chêne, il faut ajouter un cloutage ainsi qu’un pompon rouge à la base du fer » constate Christian. Vous avez dit « passion » ?  Reportage William Barbier
C’est là qu’intervint le président pour annoncer qu’aucun voyage ne sera prévu en 2017, mais que le budget sera maintenu  pour être versé à des associations œuvrant dans la lutte contre le cancer ou autres fléaux. Patrice Ménard, maire-adjoint en charge des associations, a mis en évidence l’importance du mot « Amicale » qui anime l’association, mettant en parallèle le constat amer que la jeune génération, donc les futurs « anciens »,  a d’autres priorités dans la vie que de créer une association ou d’en reprendre le flambeau. En cuisine, Christophe, Romain et Bruno préparaient l’apéritif dînatoire mêlant rillettes de canard,  longanisse piquante, boudin noir, saucisson à la noix, quiches, pizzas et olives, agrémentés d’un vin rouge bio de La Palme et des alcools classiques. Lorsque le président déclara que la partie questions-réponses de l’AG se déroulera autour du verre de l’amitié, tous les anciens retrouvèrent leurs jeunes jambes d’attaquants en direction du buffet, pour se muer en défenseurs infranchissables une fois le but atteint. Reportage William Barbier
Photos : 1, Minute de silence. 2 Assemblée Générale. 3 dgàd  Bernard Monier secrétaire, Francis Olivier vice-président, Patrice Ménard maire-adjoint,  Alain David président,  Muriel Buetas-Jordy secrétaire, Alex Fargier trésorier.  4 Discours du président applaudi. 5 Christophe, Muriel et Romain. 6,Patrice Ménard et Alain David. 7,   3ème mi-temps
Lorsqu’une association comporte dans son libellé le mot « Anciens », débuter une AG par une minute de silence en mémoire des disparus est dans l’ordre des choses. « Merci pour eux » lança Alain David, président de l’Amicale des Anciens de l’Etoile Sportive Nouvelloise (ESN) Football, avant de donner la parole à la secrétaire Muriel Buejas-Jordy pour le rapport moral de l’AG de ce 11 février.
Riche d’un passé de 15 années et de 122 adhérents, l’association a brillé dans diverses manifestations, comme la soirée des associations de PLN, le 10e challenge Didier Carayon avec un concours de boules, et la fête des 50 ans de l’ESN Football qui, fédérant depuis 3 ans plusieurs villages, s’appelle aujourd’hui Football Club Corbières Méditerranée. La seule concession fut l’annulation d’un loto car Pierre Nénon, alias Didi, chef du service municipal des sports, organisait le même jour le tournoi de penalties Joseph Requena qui fut président de l’ESN pendant de nombreuses années. Un gros bémol est l’annulation de 2 voyages, l’un à LLoret del Mar-Cadaquès et l’autre à Gandia, faute de suffisamment de participants, avec les frais de réservations à passer en pertes. 
        Port - La Nouvelle : Amitié durable autour du ballon rond
Photos: 1,  Réception salle du Patrimoine  2, Discours de Michel Jammes 3, Lili Khloudeeff 4, Remise des diplômes  5, Discours de Roland Larippe 6, de gàd  Roland Larippe, Michel Jammes, Lili Khloudeeff, Léon Claude 7, Le verre de l’amitié
Lors du tirage au sort des poules pour le championnat de boules souples de Port- La Nouvelle en novembre 2016, une des 28 équipes, séduite par ce geste de solidarité, s’est présentée sous le nom de « Eau Cristaline ». Au cours du championnat 2017 dans la salle Jean Monnet, les 4 compères terminèrent, eux aussi en toute discrétion, 5e de la poule 2. Le jour de la finale suivie de la remise  des prix, après que tous les vainqueurs eurent défilé sur le podium avec leurs trophées, Il fut demandé à l’équipe Cristaline de monter sur scène pour se voir remettre, au nom de Pierre Papillaud, un pull polaire avec le logo de la marque. Rien à voir avec une action publicitaire, l’initiative de ces 4 boulistes était arrivée aux oreilles de l’industriel, heureux de s’être fait quatre potes à Port-La Nouvelle.
Durant l’été 2016, la sécheresse de l’Aude dans l’arrondissement de Narbonne avait particulièrement touché le village de Durban Corbières. La source alimentant le  réseau en eau potable étant presque tarie, la municipalité imposa des restrictions draconiennes pour économiser l’eau, et fit appel aux villages voisins pour remplir son château d’eau avec  quelques camions citernes. Un bref reportage à la télévision a suffit au PDG de Cristaline, Pierre Papillaud, pour envoyer sur place, en toute discrétion et gratuitement, un semi-remorque de 16.632 bouteilles d’eau de source, qui furent distribuées à la population à raison de 4 packs par famille.
        Port la Nouvelle : Une histoire d’eau comme on les aime
Ce lundi  20 février, dans la salle du Patrimoine de la mairie de Sigean, le maire Michel Jammes, le conseil municipal et Lili Khloudeeff recevaient tous les bénévoles (associations, chanteurs, comédiens, sportifs, musiciens, commerçants, la Réserve Africaine,  enfants) qui ont participé et apporté une aide d’une manière ou d’une autre au succès du Téléthon 2016. Après la remise des diplômes, la parole fut donnée aux coordinateurs du Téléthon de Narbonne-Est, Roland Larippe et Léon Claude. Ils rappelèrent la somme collectée en 2016 par Sigean, à savoir 4.213€ par les forces du terrain, auxquels s’ajoutent les 1.990€ de l’appel au 3637 et 500€ via internet, soit un total de 6.703€. En recevant de Lily un chèque de 4.084€ (hors 3637 et internet), les remerciements de Roland Larippe ont mis en évidence l’importance de cette 30e édition du Téléthon et l’enjeu pour 2017 : « Ce n’est pas une compétition, si vous faites moins que l’année dernière vous ne serez pas punis, mais vous n’aurez pas une médaille si vous faites plus. Seule importe la satisfaction de faire progresser la recherche médicale par le Téléthon, et ces chercheurs, à force de chercher, ils trouvent, on les appellera désormais les trouveurs ». 
Reportage William Barbier
« La solidarité est un lien d’engagement et de dépendance réciproque entre les personnes ainsi tenues à l’endroit des autres, généralement des membres d’un même groupe liés par une communauté de destins ». C’est sur cette phrase que surfe Lili Khloudeeff, présidente de l' association sigeanaise Les Bénévoles de Cœur, et qui avec de très petit moyens, est toujours en premières lignes pour organiser des manifestations telles Mars Bleu et Octobre Rose. Consciente que les Français répondent toujours présents pour les grandes causes et sont toujours solidaires malgré les crises traversant le pays, c’est avec la même dynamique qu’elle a pu fédérer depuis 2009 sponsors et l’ensemble des bénévoles des associations de la ville autour du Téléthon.
        Sigean : Merci pour ce que vous faites, et pour ce que vous ferez !
Séduit à l’idée de travailler dans un cadre si prestigieux, le traiteur Guily est venu de Toulouse pour  servir un menu hautement gastronomique avec  3 cuisiniers,  les 4 personnes en salle servant dans les décors de l’Atrium de la villa gallo-romaine, la salle des foudres et la taverne médiévale. Sur les parois et les tonneaux du chai, le tandem de Electroson Production , déjà concepteurs du spectacle d’Halloween dans les mêmes lieux, a utilisé la technique du mapping vidéo pour faire rêver les amoureux en y projetant un impressionnant spectacle son et lumière, avec, entre autres, l’histoire de Cupidon et de Psyché qui donnèrent naissance à Volupté, déesse du plaisir de l’amour
Une nouvelle histoire d’amour débuta également ce soir-là, celle de Pierre-Normann Granier avec Terra Vinéa : il succède au directeur Jean-Pierre Lauret qui avec son épouse a redressé en trois ans l’entreprise. En plus du petit train amenant les touristes au site, Pierre-Normann « hérite » de Myriam Gomez, responsable des événements festifs, bien décidée à pérenniser ces manifestations en ayant déjà dans ses cartons ce qui sera un succès à Pâques, la fête des mères, la fête de la musique, la fête des vendanges, halloween et Noël. Quand on aime, on ne compte pas.
Reportage William Barbier
A l’apéritif dans la salle du grand alambic, on y rencontre aussi Alain et Sylvie venus de Montauban : cessant ses fonctions de président de la ligue Midi-Pyrénées de Pétanque en janvier dernier,  Alain s’est vu offrir ce repas par ses collègues, ainsi qu’une chambre d’hôte pour la nuit. « Mariés depuis 44 ans, nous sommes de vieux amoureux » annonce Alain, « 45 ans en juin » précise Sylvie.
Sur un écran géant dans les profondeurs de Portel des Corbières,  cette citation de l’écrivain Paul Léautaud était l’une de celles qui accueillaient ce 14 février une trentaine de couples. Amoureux venus de Port-La Nouvelle, de Sigean, de La Palme et de Portel, ils avaient répondu à une grande première à Terra Vinéa, s’offrir un repas romantique pour la Saint Valentin dans le superbe décor des chais à 80m sous terre.
Portel - des - Corbières : La Saint Valentin à Terre Vinéa  Aimer, c’est préférer un autre à soi-même
Photos : 1 Succès de foule  à la finale.  2 Concentration maximale.  3 Arbitrage. 4 La cuillère de bois. 5 Equipe Pizzeria Venezia.  6 Equipe Poissonnerie Le Chalutier. 7 Les finalistes sur le podium
Devant le succès de ce championnat intergénérationnel, le service des sports a d’autres projets tout aussi fédérateurs, comme le jeu de quilles et la pétanque au pied, et sortira de ses cartons un nouveau jeu local original. Le but, dans un deuxième temps, sera de proposer ces jeux sous forme de tournois, concours ou championnats communaux. Une fois la salle Jacques Brel transformée en piste de danse, le bal disco, ouvert à tous offert par la municipalité et animé par le duo  Disco Toon’s,  fut la 2e finale de ce championnat. Reportage William Barbier
Organiser le 9e championnat communal de pétanque en salle, et le clôturer en apothéose par la finale ce 3 février en l’écrin de la salle Jacques Brel à Port-La Nouvelle, voilà qui n’a rien d’un emploi fictif. Cette animation désormais traditionnelle étalée sur 4 semaines doit son succès aux efforts combinés de l’association Jeux Urbains Nouvellois présidée par Antonio Vaz, et du Pétanque Club Nouvellois et son président Jacky Nourrigat.
Le support de ce dernier envers le service municipal des sports lui vaudra comme reconnaissance l’organisation, de la part de Patrice Ménard, maire-adjoint chargé des sports, du challenge de pétanque local de boule traditionnelle sous forme de championnat communal comme dans les années 2000. Introduite il y a 2 ans et révolutionnaire, la boule souple a le même poids que la « reine-mère » en acier, et les nombreux scores de 13 à 12 lors du championnat témoignent de son efficacité. La finale des boules souples a vu la victoire incontestable de l’équipe de la Poissonnerie Le Chalutier sur la Pizzeria Venezia sur le score de 13 à 4. En plus des coupes remises aux finalistes du concours, Patrice Ménard, Christian Salas, adjoint au maire aux animations, et Jean-Michel Monier, 1er adjoint au maire, ont remis les trophées aux vainqueurs de la consolante, aux ½ et finalistes du championnat féminin, et aux ¼ et ½ finalistes du concours, sans oublier la cuillère de bois remise au garage Vaz par Didi.
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Défileront également déguisées les associations Jeux Urbains Nouvellois, Novarem’s, Philocalie, Le Country. Musique encore avec , insérées dans le cortège, 3 Bandas et 4 fougueux ensembles de percussions brésiliennes (Batucada ). En tête du cortège, pas de majorettes mais bien le groupe les Narbo Vénitiens parés de leurs somptueux costumes du carnaval de Venise. Le char de PLN participera ensuite au carnaval de Sigean, initialement prévu une semaine plus tard. Cette date coïncidant avec la Fête de l’Anguille à PLN, le carnaval de Sigean est reporté au 9 mars pour permettre aux Nouvellois de venir nombreux faire la fête. Reportage William Barbier
Trois campagnes avec un char exigent une préparation minutieuse, et  Christian Salas, maire-adjoint aux animations de PLN, a réuni ce 7 février son état-major pour définir la tactique et donner les ordres de mission à chacun. Au Moyen-Âge, une guerre était considérée comme un ordalium, un jugement de Dieu, mais l’action entreprise aujourd’hui est plus pacifique car il s’agit de faire défiler le char de carnaval sur ce thème médiéval dans les rues de Narbonne, de Port-La Nouvelle et de Sigean.
Assisté de Marie Christine Sabardeil, qui rejoindra bientôt le futur Service des Animations, Christian Salas dévoile le parcours du cortège du 26 février à Narbonne et recense les Nouvellois déguisés y participant. Il titularise les chevaliers assurant le service d’ordre, mission périlleuse car les costumes sont de taille unique et Narbonne a supprimé l’apéritif offert habituellement. Le 26 mars, le char défilera à Port-La Nouvelle avec la même gente dame au sommet du donjon, les mêmes princesses lançant des confettis, le même bourreau coupant à maintes fois la même tête du même supplicié. Mais il ne sera pas seul, une armada de chars vient à la rescousse : Don du Sang, SMEJ, Rayon de Soleil de Sigean, char de la Reine avec la reine et les dauphines du carnaval de Narbonne, char du Roi, un quad du Rivage d’Or, Disco Toon’s avec une remorque, un char avec de la musique médiévale, le petit train du front de mer.
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On a presque failli tomber à court de sacs poubelles pour la collecte. La journée se termina à l’éclusière de l’île avec une bonne collation faite de gâteaux et de boissons chaudes, et même un petit mousseux pour fêter cette victoire qui n’est malheureusement que d’un jour, des tonnes de déchets attendent au large pour s’échouer au même endroit. Reportage William Barbier
Eric, le chef de mission du PNR ce jour,  a formé 3 équipes avec les 40 bénévoles, pas le moins du monde gênés par une violente tramontane et un crachin glacial. La récolte fut prévisiblement abondante, et il n’a fallu qu’un peu plus de trois heures pour remplir deux grandes remorques de déchets tels des pneus, divers objets en plastique, des épaves de bouées de pêcheurs, des cordages, et même un ancien tube cathodique de télévision et un vieux lecteur de cassettes pour voiture
En free lance, il y avait Frédéric de Port-La Nouvelle, le plus expérimenté de tous dans la récupération bénévole des déchets, et qui en fonction de la tramontane ou du courant d’est, peut déjà prédire qu’il trouvera des bidons d’huile et d’essence, des bidons de chlore venant d’Italie, des bouteilles plastiques venant de Lybie, d’Algérie ou d’Egypte, et des bouteilles en verre de médicaments vieilles de 50 ans avec des remèdes contre le scorbut.
A l’appel  aux bénévoles lancé par le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée pour nettoyer la plage de l’île Sainte-Lucie, ont répondu ce 8 février l’association Les Verts de Terre de Peyriac de Mer, rompue à ce genre d’activité, et l’association Aude Nature de Narbonne, toujours au service de l’environnement, de la connaissance et de la protection de la nature
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En application de la devise belge comme quoi l’union fait la force, c’est ce 14 janvier à Port-la-Nouvelle que le tout nouveau Cercle Nautic, fusion de la Société Nautique de Port-la-Nouvelle et du Cercle Nautique Nouvellois, tenait son AG.
On eut donc droit à trois bilans financiers de l’activité 2016, le calendrier des activités de cette même année reprenant celles que les adhérents des deux clubs partageaient déjà : fête de l’anguille à Broncy avec le simulateur de pêche, l’atelier VHF, le nettoyage du port de plaisance, la Route de l’Aude, l’atelier pêche, le challenge E. Naudy, la campagne de pêche au thon, la sortie voile SMEJ, la Croisière Estivale, le forum des associations, le pique-nique à Port-Mahon, le Téléthon et les concours de pêche clôturés par le repas de l’amitié. Guy Poujol, Jean-Pierre Mombellet et Bernard Dat ont insisté sur le fait qu’un club est l’affaire de tous, et qu’ils attendaient autant de participation aux activités que de suggestions et d’implication de la part des membres.
Alain Mourrut de Marine Assistance a été invité pour présenter son futur port-à-sec de PLN, construit avec l‘aide de la CCI et de la Région, qui pourra accueillir dès avril-mai 60 bateaux à moteur de 5 à 8 mètres sur ses racks, complété par un atelier de mécanique, une zone de carénage et un emplacement d’hivernage. Le moment émotion des interventions fut celle de Gérard Langlois qui emmène sur le voilier de 22 pieds du club de très jeunes néophytes, souvent apeurés, s’initier aux manœuvres au large, et qui au retour sur la terre ferme ont la fierté d’avoir pu piloter le bateau tout seul, et se mettent à suivre le Vendée Globe et autres courses avec un regard nouveau. La galette des rois qui clôtura l’AG fit le parallèle avec l’octroi de bagues pour la pêche au thon : il n’y avait pas de fèves pour tout le monde, mais la convivialité était au rendez-vous. Reportage William Barbier
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Photos 6 : S’inspirant du tableau « Le Repas de Noces » du peintre Pieter Brueghel l’Ancien,  Christian Salas, l’homme vaillant et sage (vassal) en charge des animations de Port-La Nouvelle, a convié le seigneur a partager le petit déjeuner  pantagruélique composé de moultes cochonnailles. Seuls les gobelets en plastiques et les cubis de vins n’étaient pas d’époque. 7: L’uniforme des gardes du corps du char . 8: Le suzerain au secours des bénévoles. 9:  Les servantes du château.  10 : Il est bio, ce rosé ?
Reportage William Barbier
Photos 1: Des premières lueurs de l’aube émerge un donjon au pont-levis relevé, et on devine que la princesse, prisonnière à son sommet, devra assister impuissante à l’exécution de son chevalier venu la délivrer. « Princesse » rimant avec « beauté », c’est tout naturellement une Nouvelloise, coiffée de son hennin, bonnet pointu recouvert d’une longue étoffe légère, qui occupera le sommet du char. 2 : A l’arrière du donjon réalisé par le peintre Régis Raynal concepteur de la tour, l’artiste peintre décorateur Marc Bazin a laissé libre cours à son talent pour réaliser une fresque représentant le canal de la Robine tel qu’il terminait au Moyen Âge sa longue course dans la mer Méditerranée à Port-La Nouvelle. 3: Le suzerain de la ville, appelé aujourd’hui Monsieur le Maire Henri Martin, s’est mêlé à la plèbe, citoyens ne jouissant que de droits très restreints, surpris de ce que ces artisans bénévoles avaient réalisé à son insu. La qualité du travail et la précision des détails dans la réalisation du char leur ont permis d’échapper aux oubliettes. 4 : A l’arrière du char, qui d’autre qu’Henri - Marie Dat, actuel Michel-Ange de Port-La Nouvelle, pouvait peindre le chevalier terrassant le dragon. Il a longtemps hésité pour peindre le blason sur le bouclier, et a opté finalement pour la croix occitane. Le heaume du casque a été abaissé pour ne pas reconnaître le maire, mais l’artiste refuse de dévoiler le nom de celui ou de celle qui a posé pour le dragon.  5 : Dans un souci d’authenticité, des essais réels ont été réalisé pour tester l’efficacité de la catapulte à confettis. Un volontaire fut tiré au hasard dans la foule pour permettre au bourreau de s’exercer à couper la tête du supplicié dans les règles de l’art, c'est-à-dire du premier coup.
La ville de Port-La Nouvelle dévoila ce samedi 3 février son char carnavalesque sur le thème du Moyen Âge. Cette période de l’histoire de l’Europe, s’étend du Ve siècle au XVe siècle, débutant avec le déclin de l’Empire romain d’Occident, se terminant par la Renaissance et les Grandes Découvertes.
        Port la Nouvelle : Le Moyen Âge et savoir-faire pour un carnaval artistique contemporain.
En choisissant le thème de l’amour, l’Ecole Municipale de Musique de Port-la-Nouvelle a offert ce samedi 28 janvier un concert dans un Théâtre de la Mer bondé de mélomanes et de parents impatients de voir leur progéniture sur scène. Confiants de ce qu’ils avaient vu lors des répétitions, les organisateurs n’ont pris aucun risque à annoncer « peut-être qu’en sortant d’ici, vous serez encore plus amoureux que quand vous êtes arrivés ». Le spectacle alternait des ensembles et des instruments plus solistes, comme le piano, la batterie, la guitare, la clarinette. Quand l’ensemble de flûtes s’apprête à jouer le premier grand succès de Jacques Brel « Quand on a que l’amour » de 1956, le présentateur met en évidence le rôle de l’orchestrateur, Maxime dans le cas des élèves de l’école, François Robert pour Jacques Brel. En introduction à la version instrumentale de « Un homme et une femme », il était bon de rappeler que Claude Lelouch, déprimé par le bide de son film « Les grands moments », se retrouve à l’aube, par un temps pourri, au volant de sa voiture face à la mer à Deauville, et que voyant une jeune femme sur la plage avec son enfant, s’est mis à imaginer le scénario qui remporta la Palme d’Or à Cannes. Pour l’interprétation de Carmen, opéra de Bizet le plus joué au monde, il fut rappelé que ce compositeur français de la fin du 19e siècle ne rencontra jamais le succès, mourant peu après écrit cette œuvre qui ne fut jouée que quelques fois par de mauvais musiciens et dont le sujet fit scandale à l’époque. Alternant classique et variétés, les versions instrumentales de « je t’aime à mourir », « Angie » et « Pretty Woman » auraient fait le bonheur de respectivement Francis Cabrel, les Rolling Stones et Roy Orbison. La partie guitare et chant fit la part belle à « « J’ai cherché » de Amir Haddad (Eurovision 2016), « Another day in Paradise » de Phil Collins dédiée aux sans-abri, et de nombreux extraits des Dix Commandements de Pascal Obispo. En clôture du spectacle, prestation massive rassemblant l’atelier du collège et celui des primaires, suivie d’un medley « kleenex » des professeurs se plongeant avec maîtrise dans la nostalgie des chansons anciennes.
Reportage William Barbier
        Port la Nouvelle : Cupidon en avance sur la Saint Valentin
Comme chaque année depuis sa création, l’Assemblée Générale de Philocalie de Port-la-Nouvelle ce 14 janvier était l’occasion de tracer un bilan particulièrement riche en activités sportives et artistiques. Au niveau de la Force Athlétique, que de médailles et de trophées décernés aux sub-Juniors, Seniors et Masters dans les championnats départementaux et de Ligue M.P.L.R, ainsi que les championnats de France Jeunes, Master, et Open Elite, e plus haut niveau de compétition organisé en France. En 2016, au niveau de la danse sous toutes ses formes, que de somptueux spectacles lors du Concours de Chants en partenariat avec Voix Lactée au Théâtre de la Mer à PLN, des Grands Jeux Romains à Nîmes, de la Nuit du Musée de l’Ephèbe à Agde, des Danses Antiques à Agde, Elne et Orange, sans oublier les cours intensifs de Zumba Fitness et les ateliers-stage Hip Hop. Podiums et applaudissements viennent récompenser la motivation et les bons résultats de tous ces adhérents, jeunes et moins jeunes, au risque de faire passer au second plan que l’organisation et le succès de toutes ces manifestations n’est pas le fruit du hasard, car cela fait maintenant vingt ans que c’est le résultat d’un savoir-faire de nombreux bénévoles passés « master » en la matière, sous la direction d’un chef d’orchestre en la personne de Patrice Ménard qui connaît très bien sa partition. Ce travail effectué au sein de l’association depuis tant d’années n’a pas échappé à la Fédération Française des Médaillés de la Jeunesse et des Sports (FFMJS) qui a remis cette année à Patrice Ménard, au nom de Philocalie, le trophée du challenge Centre de Formation Sportive de l’Aude 2016. L’honneur de recevoir un trophée dont on ne soupçonne peut-être pas l’existence, n’est-ce pas la plus belle définition du mot « mérite » ?. Reportage William Barbier
        Port la Nouvelle : A 20 ans, Philocalie tient la forme !
Photos: 1, La réserve communale de sécurité civile de PLN . 2, de gàd Bernard Baux, Jean-Jean Taboni,  Eric Tréséné, Clause Roquelaure.  3,  Présentation du DICRIM. 4, Un cadeau pour chaque réserviste . 5, Apéritif dînatoire
En réunissant l’effectif de 23 réservistes ce 1er février, les responsables de la Réserve Communale de Sécurité Civile de Port-la-Nouvelle, Eric Tréséné, Jean-Jean Taboni et Bernard Baux, ont d’abord retracé le bilan de l’année 2016, avec comme points marquants la visite d’Antargaz, les entraînements, la mise en place du PCC (Poste de Commandement Communal = cellule de crise pour les cadres), et la participation aux joutes nautiques de juillet. Pour 2017, en plus d’une remise à jour de la formation PSC 1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1) et d’une réunion sur les changements apparus en matière de risque sur la commune, les points forts seront la visite du centre de secours des sapeurs-pompiers de PLN et l’organisation d’un exercice d’évacuation de l’île Sainte Lucie en prévision d’un feu de forêt. Intervenant dans la réunion, Claude Roquelaure, Directeur de Cabinet du maire Henri Martin, rappelle que PLN a été l’une des communes pionnières dans le département en matière de plan communal de sauvegarde (PCS) et d’information à la population sur les risques majeurs, l’occasion pour lui de présenter à l’assemblée la nouvelle version mise à jour du Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM). Ce document reprend tous les risques majeurs présents dans la commune et l’attitude à adopter en cas de survenance d’un événement naturel ou technologique : risque industriel, transport de matières dangereuses, risque d’inondation, risque de submersion marine, risque de feu de forêt, séisme, canicule et grand froid. Un exemplaire sera déposé directement dans les boîtes aux lettres, et il conviendra de le lire et de le garder précieusement à portée de main.  Le comportement responsable de chacun permettra aux agents de la force publique de concentrer leurs efforts sur leurs missions prioritaires. La mission de chacun est claire : adopter la posture d’un citoyen éclairé en cas de danger. Un excellent apéritif dînatoire,  offert par la municipalité, écarta le risque majeur de voir la réunion se clôturer par la traditionnelle galette des rois. Reportage William Barbier
        Port la Nouvelle : PCC, PSC, PCS, DICRIM : les risques majeurs sous contrôle.
A la conclusion de l’AG de l’Amicale des Donneurs de Sang  Nouvelloise ce 21 janvier, Patrice Ménard, maire adjoint délégué aux relations avec les secteurs associatif et sportif, a félicité le président Christian Jourdan qui, sans formation spécifique au départ, a repris les rênes de cette amicale en lui imprimant une gouvernance efficace, augmentant son aura par différentes opérations médiatiques, et en présentant pour 2017 d’autres actions innovatrices et fédératives , comme un char « Don du Sang » pour le carnaval de la ville, la pose d’une stèle en l’honneur des donneurs de sang de PLN, une exposition lors d’une collecte, et une action d’ampleur pour les 40 ans de l’association.  Christian Jourdan a humblement mis le succès au crédit des nombreux bénévoles, ainsi que de la municipalité et des sponsors privés pour leur précieuse aide financière et logistique. Les bonnes pratiques s’étiolant, M. Saury, président de l’UD11, a émis le souhait que le don du sang restera pour longtemps gratuit, tout en annonçant qu’il mettra fin à son mandat début février : « les hommes et les femmes passent, les bénévoles sont toujours là, et l’important est de penser aux malades qui chaque jour ont besoin de sang pour continuer à vivre ». Si en 2016 la collecte sur Port-la-Nouvelle a permis d’engranger 836 prélèvements sur 955 présentés, Mme Dumazert, docteur responsable du bassin Roussillon de l’EFS, explique que les dons de sang massifs suite à une campagne ou une catastrophe (accident, attentat, …) ont un effet pervers, car ce sang ne peut pas être utilisé de suite (« on ne sauve des vies que si les donneurs sont venus AVANT ») et tout ce stock sera périmé  42 jours plus tard. D’où la nécessité d’avoir des donneurs réguliers et assidus, l’occasion pour Mme Dumazert , lors de la remise des diplômes de donneur de sang bénévole, de remettre au nom du Ministère de la Santé et de l’EFS, celui de niveau 5 à Mme Françoise Maillard, correspondant à 60 dons pour les femmes et 100 dons pour les hommes. Reportage William Barbier
        Port la Nouvelle : Manifester sa solidarité en sauvant des vies
C’est toujours avec le même enthousiasme que Daniel Lagoute, président de l’Office de Tourisme de Port-la-Nouvelle, rassemblait ce 24 janvier  les participants au concours des illuminations de Noël. Avec l’apparition de l’éclairage LED et des projecteurs lasers de plus en plus sophistiqués, la qualité et l’originalité des illuminations, catégories maison et balcon, ont posé bien des soucis au jury pour désigner les vainqueurs. Depuis des années, les illuminations  et décorations pharaoniques de la maison de Claude et Margaret  Letailleur suscitent l’admiration et font les gros titres de la presse, et les mettent hors course depuis leur victoire en 2015 ; c’est donc en touristes qu’ils sont venus ce 24 janvier assister à la remise des prix, ignorant que Daniel Lagoute, Claude Landry et Christian Salas allaient leur remettre le prix « hors classement » nouvellement créé. Après la remise des prix dotés de généreux lots, Claude Landry a expliqué que l’Office de Tourisme allait rentrer dans la Communauté de Communes du Grand Narbonne, se passant  ainsi de la structure d’association loi 1901 existante. Dans un souci d’efficacité,  la gestion de service public et le fonctionnement seront assurés par une personne morale de droit public, un EPIC (Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial). Cette structure a pour mission l’accueil, l’information, la communication, la promotion auprès des touristes, et on peut déjà compter sur Daniel Lagoute, Claude Landry et leurs bénévoles pour continuer à renforcer la notoriété de Port-la-Nouvelle par l’organisation d’activités comme la pêche à la traîne ou le concours des décorations de Noël.
Reportage William Barbier
        Port la Nouvelle : Extinction des feux, classement et avenir
Je me dois de revenir sur cette année 2016 marquée, elle aussi, comme 2015, par une série d'attentats dont le plus terrible fut perpétré a Nice, un soir de 14 juillet. ll y a un an, presque jour pour jour, nous espérions tous que l'année 2016 serait protégée d'une telle horreur. Mais non... Nos vœux sont restés pieux... Cela veut-il dire que nous devons nous résigner a revivre de tels actes de barbarie en 2017 ?  Je m'y refuse. Et je veux croire qu'enfin, cette année sera épargnée du sang et des larmes qu'entraîne cette sauvagerie que rien ne peut excuser. Sur un plan local, cette année 2016 aura été celle ou l'on aura finalisé les fondations des projets de 2017. On ne construit pas une maison en commençant par le toit mais bel et bien par les fondations. Et je veux construire le Sigean de demain ! Voila pourquoi, en 2016, nous avons travaillé sur de lourds dossiers qui verront le jour en 2017. Des dossiers qui s'inscrivent dans notre projet de mandat que nous avons présenté aux Sigeanais en 2014.
Oui, nous tenons nos engagements ! Qui, nous sommes dans la vision du Sigean de demain que nous façonnons aujourd'hui, au quotidien avec les Sigeanais. Oui nous nous  inscrivons dans une démarche dynamique, cohérente, qui met fin a une trop longue période d'immobilisme. Je ne vais pas ce soir vous faire un éventaire à Ia Prévert pour vous présenter notre bilan à mi-mandat. Mais vous me permettrez quand même de mettre en avant certaines réalisations tout en en annonçant de futures, preuve que si bilan il y a, projection vers Ie futur il y a aussi. Car croyez-le bien, si j'ai décidé de faire une croix sur le passé (il ne sert à rien de le ressasser sans cesse), toute mon attention est tournée vers le présent et l'avenir. Si vous en doutiez, vous allez le voir : il y a un capitaine, il y un cap. Nous savons ou nous allons, nous savons comment nous y allons. Et ce n'est pas dans un mur, ni même dans l'abîme que nous allons. Aux sceptiques, je répéterai simplement cette phrase de Carl Gustav JUNG: «  Réfléchir, c’est difficile; c’est pourquoi beaucoup d'entre nous jugent». A la base de notre démarche, il y avait un objectif premier: Rendre toute sa place à Sigean. En effet, que ce soit dans Ie relationnel ou en terme de représentativité dans les diverses collectivités, Sigean était la grande oubliée. Et cela avait une conséquence majeure car il ne s'agit pas, bien évidemment, d'avoir des postes pour la gloriole...Lire
Reportage William Barbier
Quel lien social, quels loisirs aurions-nous si les associations n'existaient pas ? A quoi occuperions-nous nos jeunes ? Nous avons la chance, et croyez-moi je suis bien placé pour vous le dire, d'avoir un tel tissu associatif. Quel dynamisme aurions-nous si nos forces vives (symbolisées par ces Sigeanais qui s'impliquent à quelque niveau que ce soit pour notre Commune) n'existaient pas ? Que tous ceux qui organisent une manifestation, un événement, qui sauvegardent notre patrimoine, qui s'impliquent auprès de la population a travers les commissions, les comités de quartier ou voisins vigilants, trouvent ici l'expression de toute ma gratitude. Sans oublier bien sur ceux qui relaient l'image de la commune dans les médias. N'oublions pas non plus les forces vives constituées par l'ensemble des intervenants locaux: les commerçants, les artisans, les chefs d'entreprise (de Sigean ou d'ailleurs), les enseignants, les fonctionnaires, les membres du clergé, les agriculteurs, les banquiers, les assureurs, les professions libérales les structures de loisirs, de soins etc...Pardon pour celles et ceux que j'aurais oublié de citer.;..Je sais que je peux compter sur vous tous. Bravo pour ce que vous faites, et merci encore.
Après avoir salué et remercié les personnalités présentes, Mme la député Marie hélène Fabre, M. Michel Py maire de Leucate et conseiller régional, Mme Marie Christine Théron Chet, maire de Roquefort des Corbières et conseillere départementale, Mrs les maire de Portel des Corbières, de La Palme, Treilles, Fitou, et Fraïssé des Corbières  ainsi que M. Lucien Tarantola président du SIVOM. Monsieur le Maire de Sigean présentait ses meilleurs voeux pour la l'année 2017 et s'adressait en ces termes au nombreux public.
Mesdames, Messieurs, Chers amis, 
Ce début d'année 2017 est un moment particulier... Dans un peu plus de trois mois, nous serons exactement à la moitié du mandat que nous ont confié Ies Sigeanaises et Ies Sigeanais. ll est donc l'heure de faire un premier bilan de notre action et je ne m'y déroberai pas même si, et j'y souscrits, comme le disait Philippe Douste-Blazy "on n'est jamais jugé sur un bilan, mais toujours sur sa capacité a se projeter dans l'avenir". Et vous le verrez, I'avenir guide notre action d'aujourd'hui ! Certes, l'action que nous menons au sein de la Municipalité influe grandement sur le devenir de notre si chère cité. Mais tout d'abord, permettez-moi de vous remercier. En effet, vous êtes également de véritables acteurs qui participent a la vie sigeanaise. Quelle sécurité aurions-nous si nos gendarmes, nos pompiers et tous ceux qui participent à la protection des biens et des personnes n'étaient pas présents ? Quels emplois aurions-nous si nos commerçants, nos artisans, nos entrepreneurs n'existaient pas ?
Réclamer une minute de silence à la mémoire des frères d’armes disparus, Henri Palazon, président de la FNACA Sigean/Port-la-Nouvelle, l’obtient spontanément, tout comme ce mercredi 18 janvier à la salle de l’Etang Boyer de la part de la soixantaine d’adhérents ayant répondu à son invitation pour partager la galette des rois
Demander ensuite d’applaudir la venue de deux nouveaux membres est un plaisir dont il ne s’est pas privé en citant les noms de Rose Avice de Leucate et d’Hubert Onnis de Caves.
Avec l’aide de quelques mains innocentes, il a ensuite procédé au tirage de la tombola doté de 10 lots, le suspens étant insupportable jusqu’au bout pour connaître le gagnant de la toile « Le Pont » de l’artiste-peintre Maryette Buhl , trésorière de l’Atelier de la Traversière, qui prépare pour le mois de juin une exposition sur les Années Folles. Le partage de la quinzaine de galettes des rois fut l’occasion d’introniser plusieurs rois et reines, le président Henri Palazon et le secrétaire Michel Khloudeeff se muant en sommeliers zélés veillant à respecter à la lettre les consignes affichées dans la salle, à savoir que le frigo doit être vide, débranché et la porte laissée ouverte à la fin de la réunion. Tous les adhérents se sont impliqués pour que cette mission soit une réussite. Reportage William Barbier
        Sigean : L’épiphanie version FNACA
Le contrôle anti-dopage a prévu une anisette sans alcool, sans sucre, sans colorant et sans réglisse, le rosé n’étant toléré qu’après les parties. L’équipe Cristaline s’est inclinée ce jour par 5 à 13 face à Loisirs Solidarité des Retraités, et a battu Jeux Urbains Nouvellois 1 par 13 à 7. A noter le score sans appel du Club Bouliste Nouvellois qui a laminé Les Indestructibles et saigné à blanc  le Don du Sang 2 par 13 à 0. En parallèle se déroule les 18, 25 et 26 janvier  le championnat avec 6 équipes 100% féminines. Les phases finales du championnat municipal sont le 27 janvier (1/8 et ¼ concours, ¼ et ½ consolante, ½ et finale cuillère de bois), le 30 janvier (finale consolante), le 2 février (1ère et 2ème ½ finale concours) et le 3 février (finale concours suivie de la remise des prix, d’un repas et d’un bal disco en la salle Jacques Brel). Il faut rappeler que chaque jeudi à 14.30 heures se déroule au boulodrome, avec de vraies boules en acier,  le jeu des bouteilles (3 parties gagnées = une bouteille).
Reportage William Barbier
Ce 16 janvier 2017 en la salle Jean Monnet à Port-la-Nouvelle, à mi-parcours du championnat municipal de pétanque en salle  2017, Pierre Nénon alias Didi, chef du service municipal des sports, décrète que le cochonnet orange utilisé avec les anciennes boules molles est remplacé pour les boules souples par le nouveau cochonnet à base plate qu’il faut maintenant poser au sol. De plus en plus aguerries, les équipes des deux poules font de moins en moins appel à l’arbitre, et les nombreux scores de 13-12 montrent que les parties sont très serrées, quelles soient composées uniquement d’enfants ou intergénérationnelles. L’association Jeux Urbains Nouvellois épaule le service municipal des sports en s’occupant du graphique, du prêt des boules et de l’arbitrage.
        Port la Nouvelle : Le cochonnet, on le pose !
Une assemblée générale est le moment de mettre en avant ce qui n’a pas fonctionné, d’expliquer les pertes financières, voire la défection des adhérents. Pour 2016, dans son rapport moral, son bilan des activités, le compte de résultat financier, le budget prévisionnel et les projets des activités pour 2017, Patrice Ménard, coprésident  de  Philocalie Sport Danse et Force Athlétique, n’eut pas d’autre choix lors de son AG du 14 janvier 2017 à Port-la-Nouvelle que de démontrer l’excellente santé de son association. Forte d’une grande fréquentation des cours et de l’organisation de nombreux spectacles et compétitions, le nombre d’adhérents est de 371 répartis entre 272 pour la Force Athlétique Entretien Musculaire et 99 pour le Sport Danse qui s’est enrichit de 20 élèves supplémentaires. L’équilibre financier est bouclé malgré les lourdes charges sociales, l’achat des costumes (tout en saluant le travail bénévole des couturières) et du matériel de salle. Un poste important est celui des frais de déplacements pour les championnats, mais comment en vouloir à des athlètes de se qualifier sur le plan national, international et mondial, à la très grande satisfaction des entraîneurs et dirigeants ? Patrice Ménard souligne le soutien conséquent de la municipalité de Port-la-Nouvelle, tant en subvention qu’en mettant gratuitement à disposition la salle COSEC, le gymnase Jean Monnet, l’Espace Jacques Brel et le Théâtre de la Mer, ainsi que celui du Conseil Départemental de l’Aude lors de l’organisation des championnats de France de Force Athlétique. L’occasion pour Marie Christine Théron-Chet d’intervenir en rappelant qu’elle était licenciée au club en 2001, regrettant que le manque de temps la prive d’un peu de renforcement musculaire au niveau des abdominaux dans cette association dont l’intérêt majeur est le lien social, culturel et intergénérationnel pour quiconque veut se lancer dans le sport dans un choix de plusieurs disciplines. L’encadrement de Philocalie par des professionnels (Brevet d’Etat, moniteurs, initiateurs, arbitres) mène à bien toutes les manifestations, et l’aide financière et en équipements de la conseillère départementale lui permet de prouver, lors du Conseil  Départemental, le dynamisme du canton de Sigean. Le 30 juin, Philocalie soufflera ses 20 bougies, et la conseillère se fera un plaisir d’y participer, sans pour autant se produire sur scène : « je ferai un discours, là je n’ai pas trop perdu ! ». Le verre de l’amitié qui suivit portait bien son nom.  Reportage William Barbier
        Port la Nouvelle : Philocalie, un corps sain dans un esprit sain
Plan du site
Racks
L’activité « rack » se complète d’une aire de carénage et d’un atelier de mécanique. Une autre zone de près de 1000 m² sera dédiée au stockage des remorques et des bers pour l’hivernage. Cet emplacement s’adresse aussi aux plaisanciers de Toulouse, Castelnaudary ou Carcassonne qui pourront y laisser leur bateau sur remorque plutôt que de le ramener chaque fois à la maison ; un simple coup de téléphone la veille, et leur bateau sera à l’eau quand ils arriveront pour le week-end. Le tarif à l’année pour les racks est défini en 6 tranches de <5,5m à < 8m, et le prix comprend la mise à l’eau, le lavage du bateau et du moteur à chaque sortie, le rangement dans les racks et la mise sur ber pour les travaux mécaniques ou d’entretien de la coque.
Les grosses unités ne sont pas oubliées, la sortie de l’eau s’effectuant avec la grande grue de la CCI et l’utilisation d’une remorque attribuée pour le transfert vers l’atelier de mécanique ou l’aire de carénage. Ce projet est bien sûr une goutte d’eau dans l’océan de déficits en nombre de places dans les ports d’Occitanie, représente 2 années d’efforts, 300 .000€ d’investissement, de l’emploi pour 4 à 5 personnes en haute saison, et a surtout le mérite de valoriser l’image de Port-la-Nouvelle et la qualité de son accueil.
Juste pour information, il reste encore quelques racks de libre (portasec-pln@outlook.fr).
Reportage William Barbier
Il y a deux ans, plus de 100 plaisanciers se bousculaient sur la liste d’attente de la marina de Port-la-Nouvelle pour obtenir un anneau.  La construction de pontons supplémentaires n’a pu faire le bonheur que de quelques-uns, et le constat alarmant qu’il y a toujours un déficit de plus de 3.500 anneaux sur le littoral de l’Occitanie reste entier.
Pour les embarcations à moteur de 5 à <8 mètres, la solution du port-à-sec comme à Gruissan et à Leucate a été prise d’assaut, et ce type d’emplacement fut immédiatement saturé. En plus de son grand port, la ville de Port-la-Nouvelle, station balnéaire par excellence, se devait de développer davantage l’espace pour les plaisanciers, et avec l’aide de la CCI et de la Région, Alain Mourrut, gérant de Marine Assistance Nouvelloise, inaugurera en avril de cette année un port-à-sec flambant neuf pouvant accueillir 60 bateaux sur ses racks. Il est prévu que le projet soit définitivement signé par la Région ce 3 février à Toulouse, lançant les travaux de stabilisation du sol par Lavoye, la construction d’une estacade, construite par la Région,  pour le passage de l’élévateur de 16 tonnes pour des bateaux jusqu’à 3,5 tonnes, et le prolongement des pontons existants.
        Port la Nouvelle : Une goutte d’eau pour se mettre au sec
Arrivés sur les lieux, ces hommes pourtant aguerris, ont eu toutes les peines du monde à contrôler leurs muscles zygomatiques en constatant que Claude et Margaret Letailleur avaient tout simplement débranché les 50 fiches alimentant les décorations lumineuses de Noël de leur maison.
Depuis une quinzaine d’années, le couple remporte le premier prix du concours des illuminations de la ville, et a décidé dorénavant de participer hors concours, la plus belle récompense étant les yeux écarquillés de leurs 3 petites-filles. Jusqu’à l’année passée, les décorations trustaient une grande partie du toit, mais Margaret a décrété qu’à l’aube des  79 ans de Claude, plus question pour lui de monter là-haut, et c’est avec son fils qu’il s’est « limité » à y monter un mât avec une étoile, une échelle lumineuse et deux sapins, les autres décors trouvant une place dans le jardin et sur la façade. A l’intérieur de la maison, Margaret a réussi l’exploit de placer ses centaines de figurines animées et lumineuses sur le grand dressoir de la salle de séjour. Grâce à la technologie des diodes électroluminescentes (LED)  et autres faisceaux lasers qui intéressent beaucoup les Letailleur, les astronautes risquent en fin d’année d’annoncer avoir découvert une supernova brillant sur Port-la-Nouvelle. Reportage William Barbier
A bord de la station spatiale internationale ISS, les astronautes ont remarqué, en survolant la France de nuit, que  depuis ce 10 janvier une imposante tache noire s’était formée au milieu de l’éclairage urbain de Port-la-Nouvelle. En croisant plusieurs satellites, ils ont pu définir avec précision que le phénomène avait son épicentre à la Cité des Mouettes. En alerte maximale, la municipalité a envoyé sur place un commando hautement entraîné pour juger de l’importance de la menace.
        Port la Nouvelle : Formation d’un trou noir sur la ville
Sur sa casquette il est écrit « j’ai tout mon temps ». Au bord du Canalet, dans la cité des Mouettes de Port-la-Nouvelle, Henri Mourrut vit au calme avec son chien, ses poules et les canards col vert sauvages qui lui rendent régulièrement visite au pas de sa porte. Le long de sa maison, un arbrisseau, qui est là depuis toujours, commence sérieusement à l‘inquiéter en produisant tout à coup des tiges aériennes qui atteignent jusqu’à 4 mètres. « A l’allure où elles poussent, elles vont recouvrir toute la ville, ce sont des aliens » craint Henri. Et sa surprise ne s’arrête pas là quand il constate que la pointe de cette tige ressemble comme deux gouttes d’eau à une pointe d’asperge, et qu’en la cassant, elle en dégage la même odeur. Il faut croire que les deux poules qui picorent au pied de ce buisson épineux qui a tout d’une mauvaise herbe lui apportent les éléments nutritifs nécessaires pour, qu’effectivement, il produise de longue tiges  souples et sinueuses, pouvant atteindre plusieurs mètres, que l’on nomme savamment Asparagus Acutifolius Frutos. Qu’Henri se rassure, il s’agit bien d’asperges sauvages, très répandues sur le pourtour méditerranéen, très courantes dans le sud de la France. Il paraît qu’elles sont délicieuses en omelette, les poules d’Henri vont encore lui être d’un précieux secours.
Reportage William Barbier
        Port la Nouvelle : L’alerte aux aliens botaniques est levée
Le père se retrouve face à un canon de fusil, est finalement épargné et reçoit de sa fille la peau du coyote mort pour se protéger du froid. Ce n' est pas fini, samedi 14 janvier à 15h, la Médiathèque de Port La Nouvelle vous invite à la projections tout public de « L’auberge du bon repos » de Georges Melies Films des lauréats du concours et remise des prix catégories Amateur, individuel et Structure Durée : 90’. Entrée libre.
Reportage William Barbier
La première projection « Avez-vous déjà vu ? » de 2 minutes a été réalisée par les élèves de l‘Ecole Jean Jaurès de Narbonne encadrés par Pauline Roland, montrant qu’avec simplement du papier découpé on peut réaliser un film d’animation. Le film « Soleil » de Sonia Joubert fait appel à des vrais personnages, une maman avec 3 enfants et un DRH en pleine procédure de divorce, lors d’un entretien d’embauche. Ne pouvant compter sur son compagnon pour garder les enfants, elle se rend au rendez-vous en les emmenant et les enfermant dans la voiture laissée au soleil.
Le vernissage du Festival « Mirages » 2017 de ce 6 janvier à la médiathèque de Port-la-Nouvelle a tenu toutes ses promesses sur le thème de l’enfance. En prélude aux trois projections de court-métrages en présence des réalisateurs, des enfants ont interprété une pièce avec Nathalie Dieumé de la compagnie La Poucette faite d’un échange de citations, évoluant parmi les œuvres d’art en fil de fer de l’artiste sculpteur Alexia Carmona et celles qu’ils avaient réalisées lors d’un atelier.
Lors de l’entretien, elle ment sur son CV, ses diplômes, sa maternité, et à la question « êtes-vous quelqu’un de responsable ? » elle entend klaxonner dehors, quitte brutalement le bureau, et arrive juste à temps pour sauver ses enfants de la mort. Le DRH suit la scène et la rejoint pour lui dire « je n’aime pas les mensonges, mais vous êtes quelqu’un de vraiment responsable, vous commencez demain à 8 heures ! ». Le dessin animé « Oripeaux » de Sonia Gerbaud et Mathias de Panafieu utilise la technique du « tout dessin » des débuts de Walt Disney, un travail de 3 ans pour réaliser un chef d’œuvre de 10 minutes qui raconte l’histoire d’une petite fille qui se lie d’amitié avec une meute de coyotes. Son père et des villageois en tuent plusieurs, et la petite fille, revêtue de la peau d’une des victimes,  rejoint la meute qui s’est entre temps humanisée et armée.
        Port la Nouvelle : Vernissage du Festival Mirages: L’enfance, vaste champ de liberté miné d’embûches
Christian Jourdan, actuel président de l’Amicale Nouvelloise des Donneurs de Sang Bénévoles, est d’origine bretonne et a vécu toute son adolescence en Normandie, près de Rouen. Comme beaucoup à son époque, il a commencé à travailler à l’âge de 16 ans dans le privé, et 7 ans plus tard est entré aux Chemins de Fer de Rouen pour une carrière de 32 ans finissant à Paris. A la retraite,  il est venu  en 2012 s’établir définitivement à Port-la-Nouvelle avec son épouse et son fils cadet où ce dernier a réalisé son rêve de toujours en incorporant le corps des pompiers-volontaires en attendant de devenir professionnel. Christian s’est inscrit comme bénévole au Don du Sang local en 2013, et pendant 2 ans a prêté main forte au montage des stands et des camions sur la plage et à toutes les tâches liées à la logistique. A la démission de la présidente Monique Landry, Christian a jugé qu’avec l’équipe existante (2 vice-présidents, 2 secrétaires, 2 comptables et une dizaine de bénévoles) et le support indéfectible de Christian Salas, maire-adjoint délégué à la station, aux animations et aux festivités (entre cheminots, c’est pour la vie), il pouvait reprendre le train en marche. Madame Biro Marie-Jo, 87 ans cette semaine, mémoire vivante de l’association depuis sa mise en place dans les années 80, fait partie de ces indispensables collaborateurs. Il s’est vite rendu compte de l’importance du travail avec les réunions départementales et régionales, les réunions avec la EFS ( Etablissement Français du Sang ) à Perpignan, les contacts à tous les niveaux, l’organisation des événements et la paperasse administrative. La récompense est au bout avec en 2016 quelques 955 personnes présentées pour donner du sang pour un total de 850 poches, les raisons pour les refus étant couvertes par le secret médical. Christian mentionne le cas de Mme Francès qui arrêtera de donner du sang à l’âge limite de 70 ans accomplis, avec un palmarès élogieux de 104 dons. Pour maintenir la forme, Christian pratique depuis 3 ans la marche nordique tous les mercredis avec l’association  ASARCM. Son seul souci est qu’il en « manque d’hommes » pour aider les gens de la FFDS à monter les stands ; il profitera de la prochaine AG, suivie d’un repas dansant,  de ce 21 janvier, pour lancer un appel à des gros bras bénévoles afin de renforcer son équipe.
Reportage William Barbier
Port la Nouvelle : Christian Jourdan : Je donne mon temps au sang
7. Prix du CCJ
6. Maryline Pietraszeck
 
1. Les illuminés de 2016  2. Jean-Louis Grastilleur 3. Prix de la ville de Sigean 4. Dominique André 5. Prix de la MJL
Pierre Jammes, président de la MJL, a présenté sur écran en diaporama toutes les illuminations en lice, avant de passer au palmarès des 3 catégories. Jean-Louis Grastilleur remporte la Poule des Premiers Participants (prix de la ville de Sigean), Dominique André la Poule des Habitués (prix de la MJL) et Maria Pietravech la Poule des Vainqueurs (prix du Conseil Communal des Jeunes). Le maire remercia tous les participants pour leurs réalisations débordant d’ingéniosité venant compléter les illuminations de la ville, et, avec un jour d’avance, présenta ses meilleurs vœux … en priant que quelqu’un trouve un tire-bouchon pour faire honneur au dernier vin d’honneur de l’année (vœu exaucé, trois tire-bouchons vinrent à la rescousse). Reportage William Barbier
En fin d’année il y eu les inondations de 2014 à Sigean et les attentats de Paris en 2015 qui ne prêtèrent pas vraiment à faire la fête. Malgré cela, à Sigean, le concours des décorations lumineuses de Noël, organisé par la Maison des Jeunes et des Loisirs (MJL) avec l’aide de la commune et du sponsor Groupama Sud, s’est toujours maintenu, et ce 30 décembre, à l’occasion de la remise des prix de la 11e édition,  le maire Michel Jammes a récompensé les 23 participants de la cuvée 2016, dont 8 primo-participants. Un habitué de ce concours manquait à l’appel, Roger Claude, décédé en mai. L’inscription à ce concours est gratuite, chaque participant récompensé par un panier gourmand, les lauréats de l’année précédente participant hors concours.
Sigean : Fiat lux et facta est lux… Que la lumière soit, et la lumière fut
A la médiathèque le programme du Festival Mirages présenté par Nathalie Dieumé, Sandrine Castro, Paule Marin
« Ce n’est pas parce qu’on parle de l‘enfance que c’est pour les enfants, bien au contraire ! ». Tel est le message de Nathalie Dieumé en prélude au Festival « Mirages » organisé par la Compagnie La Poucette à la médiathèque de Port-la-Nouvelle du 3 au 31 janvier.
Si le vernissage a lieu le 6 janvier, c’est déjà le 4 à 16 heures que les enfants des Ateliers Théâtres rencontreront l’artiste plasticienne Alexia Carmona, et le lendemain à 14 heures que les collégiens de La Nadière rencontreront les réalisateurs des court-métrages « Soleil » (Sonia Joubert venant de Paris) et « Oripeaux » (Sonia Gerbeaud et Mathias Panafieu venant de Toulouse). Les projections de ces court-métrages le 6 janvier doivent amener les adultes à réfléchir et à poser un autre regard sur ce que vivent les enfants.
On croit toujours que pour l’enfant tout est « bisounours » autour de lui, mais « on ne se rend pas toujours compte de ce que peut être la maltraitance non voulue, sans le faire exprès, certains problèmes anodins pour les adultes pouvant être très importants pour les enfants » ajoute Nathalie. Le jour du vernissage, les réalisateurs des court-métrages répondront aux questions des adultes, et espèrent bien que les collégiens qu’ils auront vu la veille seront également revenus en qualité de futurs adultes, bien conscients que le thème de ce festival n’a rien de léger. Cliquez ici pour > Voir le programme
Reportage William Barbier
Port-la-Nouvelle:Festival Mirages
Les enfants font partie du « tout public »
Entre temps, personne n’avait remarqué la présence du Père Noël dans sa carriole, et, faisant fi du protocole, il en descendit pour s’offrir un bain de foule et se faire prendre en photo avec les enfants. La banda Les Pagailhous de Sigean, par une intervention musclée d’airs de Noël, rappela au Père Noël qu’il y avait un néanmoins  un horaire à respecter, et le long cortège se dirigea vers le stade où, après extinction totale de l’éclairage public, un impressionnant feu d’artifice embrasa le ciel. Profitant que tout le monde regardait en l’air, le Père Noël s’éclipsa discrètement pour se fondre dans le noir de la nuit, sachant que dans les yeux des enfants, les étoiles continueraient longtemps à briller. Reportage William Barbier
Des personnages de Disney, en chair et en os, se frayèrent soudain un chemin à travers  la foule compacte, et jamais autant de téléphones, de smartphones et de tablettes des parents prirent autant de photos de leur progéniture avec leurs héros préférés. Une photo souvenir n’était qu’une petite mise en appétit, et les enfants n’en crurent pas leurs yeux quand Jasmine, Aladin, Cendrillon, le Roi Lion et Blanche Neige flanquée de la vilaine sorcière avec son panier de pommes empoisonnées, signèrent des centaines d’autographes pendant que des petits lutins distribuaient des bonbons et des mandarines, la fée Clochette profitant des menottes tendues pour y déposer des perles d’étoiles.
« Il paraît que ça va chauffer ce soir, et pas seulement avec notre vin chaud et nos crêpes» était l’annonce faite ce 23 décembre par les membres de l’Ecole de Rugby de l’USP sur la place de la Libération à Sigean. Tous les enfants savaient que le Père Noël ferait un crochet par Sigean, et le voir passer furtivement et tenter d’attraper un bonbon est de tradition. Mais cette année, rien ne se passa comme prévu.
Sigean : Le Père Noël en grande forme cette année
Pendant tout le trajet, le Père Noël arrosa la foule de bonbons, n’oubliant pas les enfants aux fenêtres et balcons des maisons. Arrivé sur le site de la Forêt Enchantée place Léon Blum, le Père Noël se prêta de bon cœur aux séances photos. Les Pagailhous interprétèrent avec brio des morceaux tels Bajo mi Cielo Andaluz, Vive le Vent, L’Encatarda Banda, ... auxquels Le Pépère Band répondit par des chansons des Beatles réarrangées en paso doble, salsa, samba et valse. Comme le traîneau était resté au large, restait  le problème du transport de l’énorme boîte aux lettres contenant tout le courrier des enfants. Aux grands maux, les grands remèdes,  Christian Salas prêta main forte pour charger la boîte aux lettres sur une remorque en promettant que le maire prendrait le relais. Les enfants étant ses futurs électeurs, Henri Martin veillera à ce que le courrier arrive à destination.  Reportage William Barbier
1. Arrivée du Père Noël par la mer 2. Enfin sur la terre ferme parmi les enfants 3. Les sauveurs du Père Noël 4. Les Pagailhous en tête du cortège 5. Dromadaires  et héros de bandes dessinées
6. Tout le monde croit au Père Noël 7. Une vraie deux chevaux 8. Lancer de bonbons 9. Il pleut des bonbons 10. Arrivée à la Forêt Enchantée 11. Séance photos 12. La boîte aux lettres destinée au Père Noël 13. Le courrier arrivera à destination 14. La fanfare Le Pépère Band des PO 15. Les Pagailhous de Sigean
Volant avec son attelage de rennes ce 24 décembre au-dessus de la mer et luttant contre une forte tramontane, le père Noël a compris qu’il n’atteindrait pas la côte, risquant de couler avec les 50kg de bonbons à destination des enfants de Port-la-Nouvelle. Il s’est donc posé sur un porte-conteneur qui croisait au large, et a fait appel aux marins de la S.N.S.M pour faire une rentrée triomphale au port, au grand soulagement de Christian Salas, maire-adjoint responsable des animations de la ville. Des dromadaires, des lamas, des ânes, des poneys et des carrioles tirées par d’imposants chevaux de traits brabançons belges formaient le cortège, avec la Banda Les Pagailhous de Sigean en tête, la fanfare Les Pépères Band fermant la marche.
Port la Nouvelle : Le Père Noël sauvé par la S.N.S.M et la mairie
1. Discours de bienvenue du président de l’Amicale 2. Contrôle  des huissiers 3. Annonce des numéros 4. Un loto à guichet fermé 5. Les crêpes bretonnes de Christian
C’était la question que l’on pouvait se poser ce dimanche 18 décembre à Port-la-Nouvelle en passant devant le complexe des salles Jean Monnet et Jacques Brel. Un parking saturé, des voitures garées tant bien que mal dans les rues voisines, seul un événement de taille pouvait provoquer un tel  rassemblement. Comment expliquer que des sapeurs-pompiers filtraient l’entrée de la salle Jacques Brel ? Quel danger courraient ceux qui y rentraient ? Une fois à l’intérieur, la réponse à ces questions alarmantes sautait aux yeux : victime du succès du loto de Noël qu’elle organisait ce jour, l’Amicale des Pompiers  Nouvellois avait atteint le seuil critique de saturation de la grande salle, gros dilemme pour des hommes et des femmes dont la sécurité d’autrui est le maître-mot. Le président de l’Amicale, le sergent  David Monteil, avait préparé un petit discours de bienvenue, mais il n’eut pas recours à ce bout de papier pour annoncer « je vous remercie d’être parmi nous si nombreux ». Pour leur soutien lors des différentes manifestations tout au long de l’année (vide grenier, Sainte Barbe, calendrier, bourse aux jouets ayant permis de faire un don de 500€ au Téléthon, loto), il remercia la municipalité, les commerçants, les artisans et le public présent. Il rappela que la France a eu son lot de malheurs cette année, les pompiers de PLN perdant trop tôt leurs amis Michel Desmazes et Pascal Vareiles, les pompiers catalans et héraultais quatre des leurs en service commandé. Le jeu du loto reprit ensuite ses droits et Monique gagna un impressionnant panier garni et une bouteille de muscat de Noël pour la première quine. La loi des grands nombres aidant, la deuxième quine fut gagnée par trois participants. A la mi-temps, Christian, seul à connaître la vraie recette de la crêpe bretonne, put faire face avec son équipe à un assaut de près de 300 personnes sans devoir appeler le 18. Il va falloir que le Père Noël se surpasse la semaine prochaine pour être aussi fédérateur que nos pompiers. Reportage William Barbier
Port la Nouvelle : Salon de l’auto… ou loto des Sapeurs Pompiers ?
« Tu vas faire un tour aux champignons en pleine forêt avec un collègue ; soudain il s’écroule, tu fais ton bilan, il est en arrêt respiratoire, tu es seul, il n’y a pas de réseau téléphonique, que prévoit le protocole, qu’est-ce que tu fais ? ». Telle était ce samedi 17 décembre une des questions posée par Marcel Vergé, président des Secouristes Nouvellois, lors de la formation dispensée aux responsables de l’association La Nouvelle Rando de PLN qui regroupe 4 disciplines, la randonnée pédestre, la marche aquatique côtière, la marche nordique et le VTT. Porter secours à autrui commence par supprimer le sur-accident, à savoir se mettre soi-même hors de danger. Pour donner l’alerte, Marcel Vergé précise les appels au 18 (pompiers), au 15 (SAMU), ou au 17 (police-gendarmerie). Il est tout aussi précis quant au diagnostic du malaise, et plusieurs exercices pratiques illustrent des cas concrets selon que la victime soit consciente ou  inanimée, qu’elle respire (avec le placement immédiat en PLS Position Latérale de Sécurité) ou soit en arrêt respiratoire, donc en arrêt cardiaque. Dans ce dernier cas, les exercices pratiques sur mannequin (ou un « volontaire ») portent sur le massage cardiaque et l’utilisation du défibrillateur si disponible. Même lors des exercices, la panique s’empara de quelques uns, preuve qu’une formation de 7 heures est le strict minimum. Un constat alarmant est que ces formations sont payantes (30€) et n’intéressent donc pas les jeunes, ceux-là mêmes qui réservent des mois à l’avance leurs places à 120€ pour un festival de musique. Inscrire ces formations au programme scolaire présente un autre écueil : un professionnel de l’urgence et de la sécurité comme Marcel, faisant partie de la FFSFP (Fédération Française des Secouristes et Formateurs Policiers), n’est pas considéré comme étant un pédagogue aux yeux de l’Education Nationale, et donc ne peut enseigner aux jeunes générations le geste qui sauve. Reportage William Barbier
1. Marcel Vergé et la Nouvelle Rando de PLN             2. PLS et appel aux secours 3. Massage cardiaque                                  4. Etablissement du bilan                                5. Marcel Vergé
Port la Nouvelle   :  Un accident vient de se produire … Et maintenant ?
Port la Nouvelle   :  "Ambiance gelée et vin chaud au marché de Noël "
Tous les ingrédients étaient pourtant réunis pour faire de ce marché de Noël en plein air de Port-la-Nouvelle un succès de foule. Ce dimanche 18 décembre, de toute la journée, quelques badauds seulement se risquèrent à visiter les stands de la rue Voltaire et les chalets place Léon Blum. La rue étant complètement à l’ombre de l’église, les exposants et les passants grelottaient de froid. Paradoxalement, celles qui souffraient le plus étaient les tricoteuses de l’association De Fil en Aiguilles devant leur étal débordant de bonnets de laine, de mitaines et d’écharpes. Les exposants proposant des boissons chaudes purent compter sur quelques clients, d’autres suivant l’exemple en improvisant la vente de café chaud, comme cet agriculteur qui apporta sa cafetière électrique pour que l’on prêtât attention à ses très belles pommes Chanteclerc non traitées. Quand ils étaient chauds, le vin, le café et le chocolat eurent un peu de succès. Par contre, le chalet des caves Rocbère, bien que ne proposant pas de vin chaud, put garnir son carnet de commande. Est-ce ces premiers frimas, pourtant sous un beau soleil hivernal, qui invitait les vacanciers à la balade, les exposants se posaient des questions, tandis que dans la salle Jacques Brel plus de 300 personnes participaient au loto des Sapeurs Pompiers Nouvellois. Serait-ce l'engouement des jeux de hasards qui ont partiellement empêché que l’on puisse « allumer le feu » rue Voltaire ? Reportage William Barbier
Au niveau des autres compétences du SIVOM, le président a remercié tous les agents qui interviennent sur l’entretien des chemins de randonnées et des aires de remplissages sécurisées (avec la collaboration du PNR), ainsi que dans les écoles pour l’apprentissage de la musique et dans les centres de loisirs pour l’accueil de quelques 200 enfants le mercredi après-midi et pendant les vacances scolaires. Après avoir fleuri des aides partant à la retraite, et remis un colis de Noël à la nouvelle directrice du CIAS Mme Hoet et au directeur du SIVOM Nicolas Auzolle, ayant repéré de la Cristaline sur la table, le président a invité tout le monde à faire honneur au buffet et à lever le verre de l’amitié.
Reportage William Barbier
Les services d’aide ménagère à domicile (SIVOM) concourent au maintien à domicile des personnes âgées, dépendantes ou handicapées,  et à la préservation ou la restauration de l’autonomie dans l’exercice des activités de la vie quotidienne. Un(e) aide ménagère se charge quotidiennement de leur apporter une aide matérielle pour des tâches d’entretien, des soins d’hygiène sommaire, des courses, des démarches simples et courantes qu’elles ne peuvent plus accomplir et aussi être amené(e) à aider ou à réaliser seul(e) des repas.
Au niveau du SIVOM du canton de Sigean, l’activité 2016 du service à domicile du CIAS (Centre Intercommunal d’Aide Sociale) a augmenté de 10% par rapport à 2015, atteignant la barre des 100.000 heures  réparties sur 600 bénéficiaires. Le cap des 50.000 repas à domicile sera dépassé, soit une croissance de 5% vs 2015. Pour mener à bien cette mission, plus de 100 personnes ont trouvé un emploi. Lucien Tarantola, président du SIVOM Corbières Méditerranée, a tenu ce samedi 10 décembre à mettre en exergue la qualité du travail, du dévouement  et des services rendus par les aides ménagères en les invitant pour la traditionnelle remise des colis de Noël. Appelés tour à tour par village, le colis leur a été remis par les maires de Sigean, de Port-la-Nouvelle, de Leucate, de Fraïsse et de Roquefort, les villages de Fitou, Caves, Portel et La Palme étant représentés par des élus.
Sigean  :  " Restez chez vous, nous arrivons ! "
L’homme, la femme, les politiciens, les sportifs, le clergé, même les Belges, personne ne sort indemne de son regard sans appel mais juste sur la société : les centrales nucléaires ne craignent pas les tsunamis car elles sont capables de péter toutes seules, qui oserait le contredire ? Jean-Jacques se définit comme œuvrant au
« déridement » et à l’extension raisonnée de quelques muscles du visage, des risibles dérisoires tentant d’éradiquer d’irascibles irraisonnables. Un traitement dont il faut user sans modération. Reportage William Barbier
Il n’en fallait pas plus pour déclencher une salve d’applaudissements, prélude à un spectacle déjanté digne d’un Raymond Devos, où les mots à double et à triple sens claquent avec une rare justesse teintée d’une parfaite mauvaise foi pour arriver à la conclusion que les réflexions alambiquées avec un goût profond pour la dérision et l’humour sont implacablement le reflet de la réalité que l’on côtoie quotidiennement.
Nul ne sait où se trouve le village de Bourcagneux, et c’est en transposant ce 10 décembre au Théâtre de la Mer de Port-la-Nouvelle le spectacle « Le Duo des Non » de Jean-Jacques Cripia  que le Café théâtre de la Poste de Narbonne espérait trouver une réponse
Pour présenter le spectacle, il est de bon ton de remercier la municipalité :  « A Port-la-Nouvelle, il y a un protocole à respecter, nous on s’en fout, on remercie tous les élus avec un grand Z, et vous avez de la chance d’avoir Sandrine Castro à la médiathèque » précéda l’entrée en scène de Jean-Jacques qui, malgré une salle comble, prit directement le public à partie : « On me l’avait dit, quand tu vas aller du côté des Corbières, du côté de la mer, les gens sont durs, au niveau de l’accueil ça va être m..ique, voire inhospitalier, et je m’en aperçois ». Si deux manchots sont capables d’applaudir et que deux borgnes voient autant à deux, seul un désamour du public peut expliquer cet accueil si froid, et il appelle comme témoin sa complice Delphine : « Viens, il y a un problème, je ne sais pas si on va rester ».
Port la Nouvelle : Jean-Jacques, merci de nous faire rire
Jazz, le petit « mec » d’Elise et de Ludovic, du haut de son poids respectable de 2,5kg atteint à l’âge adulte de 2 ans, a toujours été le chef incontesté de la famille dans l’appartement. Quand Elise et Ludovic  ont acheté à Lodève une maison sur un terrain de 2.000m², il n’a pas échappé au chihuahua Jazz que ses maîtres surfaient souvent sur le site de la SPA de Port-la-Nouvelle, et sans qu’il ait été consulté, la décision avait été prise de lui donner une petite sœur. Profitant de la journée nationale « Le Noël des Animaux » de ce week-end, ses maîtres l’ont emmené  au refuge de PLN tenu par Christine pour lui présenter leur coup de cœur Kelby, à savoir un chiot de 5 mois qui, sur la photo, semblait être un gold river, copie conforme de l’héroïne de « Belle et Sébastien ». Une surprise de « taille » attendait Jazz car, en pleine croissance et n’ayant atteint que la moitié de sa taille adulte et de son poids, Kelby s’avérait être un patou, le Montagne des Pyrénées qui plafonne aux environs de 50 à 60kg. Pas question de reculer, Jazz a insisté pour rencontrer Kelby, et d’emblée, par ses aboiements autoritaires, a bien fait comprendre qu’il était là pour la protéger des dangers du monde extérieur. Très diplomate, Kelby a joué le jeu tout en faisant les yeux doux à Elise qui tomba définitivement sous le charme. Christine, qui avait eu du fil à retordre avec Kelby, a vu ses craintes s’estomper par le « moi, il m’écoute » d’Elise. Sur la messagerie de Christine, d’autres internautes demandent à voir Kelby. Pas question qu’on lui vole son cadeau de Noël, « on revient te chercher la semaine prochaine » murmura Jazz aux oreilles de Kelby.
Port la Nouvelle : Un conte de Noël à huit pattes
1. Lucile et la lettre au Père Noël              2. Le prénom Pierre en calligramme            3. Lettre au Père Noël en japonais          4. La pluie, la pluie, la pluie                             5. Service postal du Père Noël
De très nombreux exposants ont mis le cap sur Portel des Corbières le dimanche 4 décembre pour le marché de Noël organisé par Terra Vinéa. Venant de Brousse et Villaret, le stand des Ateliers du Moulin à Papier, qui fabrique un papier artisanal de très haute qualité, avait entraîné dans son sillage Lucile et Ayuko, toutes deux calligraphes. Lucile Gesta  pratique la calligraphie latine en proposant aux visiteurs d’écrire leur prénom sur ce papier unique du dernier moulin à papier du Languedoc. Un calligramme est un poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, et Lucile propose d’inscrire un prénom dans un animal. N’ayant jamais vu un lycaon de sa vie, c’est sur base d’une description orale de l’animal qu’elle relève le défi d’y inscrire en calligraphie le prénom de Pierre. Mission réussie en quelques minutes, sous les yeux écarquillés d’un enfant qui se concentrait à écrire, en calligraphie, sa lettre au Père Noël. Pour la calligraphie japonaise, il fallait aller vers le stand de Ayuko Miyakawa, et on comprit tout de suite qu’il faut avant tout savoir dessiner avant de prétendre vouloir écrire. Pour écrire les prénoms et les noms de famille étrangers, elle utilise l’écriture Katahana, tandis que l’écriture Hiragana est destinée aux noms japonais. Venant de Chine, une troisième écriture Kanji symbolise graphiquement les éléments comme la pluie, le nuage, le vent, la terre, le ciel, … en idéogramme (tel par exemple le symbole utilisé pour une place de stationnement réservée à une personne handicapée). En japonais, la pluie se dit [a mé], et pour le transposer dans les 3 écritures, Ayoko utilise les 4 indispensables trésors : le pinceau, le bâton à encre fabriqué avec la souche d’un arbre, la pierre à encre et un papier très fin, idéalement un papier de riz. Le dirigeant de Terra Vinéa Jean-Pierre Lauret et son équipe ont promis de faire parvenir au Père Noël toutes les lettres calligraphiées.
Reportage William Barbier
Portel des Corbières Terre Vinéa  :  " Ecrire au Père Noël en calligraphie avec Lucile et Ayuko "
Dans la pénombre, les représentants des associations patriotiques, les élus, les porte-drapeaux au grand complet et les musiciens de l’Harmonie Sigean Réveil s’attendaient logiquement à réentendre les insupportables statistiques du nombre de victimes d’une guerre sans règle où tout était permis, y compris de tuer femmes et enfants.
Ce projet sera lancé tout de suite après que soit érigée l’an prochain au cimetière la stèle en mémoire de l’assassinat de dizaines de milliers de harkis, « un projet qui renforcera lui aussi ce devoir de mémoire que nous devons entretenir au quotidien » précisa le maire. L’appel « aux armes citoyens » de La Marseillaise interprétée par l’Harmonie prenait dès lors une autre dimension après ce discours, et c’est par respect du protocole que suivit la lecture du message ministériel. « Ne pas tomber dans le piège d’une minorité nous entraînant dans la haine et l’affrontement » était le message à retenir.
Reportage William Barbier
A 18h30, il fait déjà nuit ce lundi 5 décembre 2016, et c’est sous un unique puissant projecteur que Michel Jammes, maire de Sigean, a conduit la cérémonie  consacrée à la Journée Nationale d’Hommage aux Morts pour la France de la Guerre d’Algérie, des Combats du Maroc et de la Tunisie.
Le maire Michel Jamme insista surtout sur le fait que « ces morts venaient de toutes origines et confessions, que se sentant Français ils se sont battus pour cette patrie, et qu’ils avaient dès lors la faiblesse de croire au « vivre ensemble » pour les générations futures, en rejetant le fanatisme, le terrorisme et l’extrémisme, même si les récents attentats aient pu jeter le trouble dans les esprits. Espérer en l’avenir est une chose, honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour que cet espoir puisse exister en est une autre ».
C’est dans ce contexte que le monument du jardin public verra son superficiel « aux Morts » complété par l’apposition des noms de tous les Sigeanais morts pour la France
Sigean  :  " La France, c’est Être et aussi se sentir Français "
1. Lettre du 2 mai 45 envoyée de Dachau.   2. Etude des signes distinctifs des déportés.   3. A droite, Ange à la libération de Dachau.   4. Touchez la souffrance.     5. La classe de 3e  Ange Ayora
Quand les élèves de Dominique Fourneau, professeur de 3e A au collège La Nadière de Port-la-Nouvelle, entrent ce 5 décembre dans la salle de CDI de Mihaela Anin, ils se retrouvent face à une dame qui leur demande « savez-vous pourquoi votre classe s’appelle Ange Ayora ? ». Un élève se risque à répondre « on nous l’a imposé ». « Je suis Monique, sa fille » enchaîne la dame qui retrace alors le parcours de son père né le 31 janvier 1923 à Narbonne.
Né de parents espagnols, cela lui coûte en 1940 d’être exclu de la fonction publique suite au décret du 17 juillet 40 de l’Etat français, alors que les portes de l’école normale de Carcassonne lui étaient ouvertes comme instituteur. Il rentre alors dans la résistance comme agent de propagande et de liaison, est arrêté un an plus tard par la police de Vichy et emprisonné à Montpellier. Il a alors 18 ans. Condamné à 5 ans de travaux forcés à la maison d’arrêt de Carcassonne, il est transféré deux ans plus tard au pénitencier d’Eysses où il fera partie des 50 otages pris en représailles suite à une révolte. Remis aux SS en février 1944, il prendra le Train de la Mort à destination de Dachau en juillet 44 pour être transféré au camp d’extermination d’Hersbruck.  Le 21 avril 1945, après une marche de la mort de 400km, il rejoindra Dachau qui sera libéré huit plus tard par les troupes américaines. Ange pesait encore 30kg quand il revint le 19 mai 45 à Narbonne comme rapatrié sanitaire. Munis d’une documentation très soignée, les élèves sont rentrés dans le débat en posant maintes questions, dont une qui fit particulièrement plaisir à Monique car un des élèves connaissait la réponse : « Comment revient-on d’un camp d’extermination ? ». « Son père a eu la chance de rentrer dans une chambre à gaz sabotée par des partisans… allemands » confirma l’élève. Un moment fort  fut celui où la tenue rayée de prisonnier des camps nazis passa de mains en mains, Monique leur ayant demandé de « toucher la souffrance ». A la fin de l’exposé, certains élèves avaient une heure de fourche, d’autres un cours de langue en option. Les premiers ont souhaité rester avec Monique, tout comme une partie des autres qui ont décidé de sécher le cours pour continuer le débat. Même s’ils sont conscients que le danger a pris une autre forme et est omniprésent, les élèves ont compris que l’on compte sur eux  pour transmettre « plus jamais ça ».
Reportage William Barbier
Port la Nouvelle  :  " Angel, Ange pour Narbonne et Dachau "
Répondant à l’invitation du maire de Port-la-Nouvelle Henri Martin, les élus, les représentants des associations patriotiques, les porte-drapeaux et les musiciens bravaient ce 5 décembre 2016  le vent glacial autour du Monument aux Morts. C’était bien peu de souffrance par rapport à celle endurée de 1952 à 1962 en Afrique du nord par plus de deux millions d’hommes servant sous le drapeau français dans cette guerre que le pouvoir de l’époque désigna comme étant les « événements d’Algérie ». Ce conflit a fait chez les appelés et les rappelés  près de vingt cinq mille morts, et ceux qui ont eu la chance de revoir la patrie rentreront marqués à jamais physiquement (soixante mille blessés) et psychologiquement  par la violence des combats. Depuis 2003, chaque année, la République rend un hommage solennel aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, avec le souci de n’oublier aucune des victimes, les combattants comme les civils, de toutes origines et de toutes confessions. Soixante ans après les faits, cette commémoration est un moment qui rassemble celles et ceux qui ont cette histoire en partage. C’est d’autant plus vrai que Lucien Tarantola, conseiller Défense de Port-la-Nouvelle, lors de la lecture du message du secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la mémoire, n’a pas eu besoin de papier pour déclarer « notre génération, nous l’avons passée dans le massif de l’Aurès en Algérie et à garder la frontière Tunisie-Algérie et Maroc-Algérie, et on ne s’est pas servi de smartphones ou de consoles de jeux ! ». Pas besoin de faire un dessin pour les anciens écoutant le discours, par contre, pour les jeunes, le message s’est perdu, emporté aussi sec par la tramontane : pas un seul à l’horizon pour suivre « ouvrez le ban ! », « dépôt de gerbes ! », « aux Morts ! » avec le baisser de drapeaux, « La Marseillaise !», traduisant ainsi leur notion d’une liberté servie sur un plateau.
Reportage William Barbier
Port la Nouvelle  :  " Hommage national… en petit comité "
La transition avec les chansons de toujours fut assurée par Jean-Louis Narbonne, très à l’aise sur scène de par sa longue expérience comme acteur de théâtre de la troupe « Les Tréteaux Errants » de Peyriac de Mer. Plus besoin de gros amplis pour parcourir, en privilégiant l’accordéon et le violon, les répertoires de Charles Trenet, Daniel Guichard (Mon Vieux) Claude Nougaro (Amstrong) ou de Gilbert Bécaud (Nathalie)
La Banda de Sigean n’est jamais très loin, et c’est en passant d’abord par l’Espagne avec « Calle Sierpes », « Vino Griego », « L’Encantada », « Bajo Mi Cielo » qu’ils terminèrent par « Les Fêtes de Monléon ».
Le groupe vocal Aud’imat de Portel des Corbières se lança ensuite dans une joute en chansons, les 3 chanteurs machos (pour les besoins du spectacle) répondant aux piques des 12 femmes libérées (toujours pour les besoins du spectacle). « A toutes les filles que j’ai aimées » s’oppose « L’amour est comme une cigarette », « Pour un flirt » à « Ce soir je serai la plus belle », « La poupée qui fait non » à « Poupée de cire, poupée de son », « Avec les filles je ne sais pas » à « Mon mec à moi », … Il fallait bien trouver un terrain d’entente qui fut atteint lorsque « Je suis libertine » eut comme écho « J’aime les filles ». Au cours de cette journée, celui qui eut le plus de mal avec le micro fut le maire Michel Jammes qui, continuellement interrompu par Lili Khloudeeff, tenta tant bien que mal de faire l’éloge des Bénévoles de Cœur pour la qualité du programme de ces deux jours entièrement dédiés au Téléthon. Reportage William Barbier
Depuis le succès du premier Téléthon en 1987, c’est une fidélité sans faille que les Français ont témoigné à cet événement qui allie, en plus de l’information et la mobilisation populaire,  le spectacle impliquant entre autres de nombreux chanteurs et chanteuses. Pour l’organisation du Téléthon de Sigean par l’association Les Bénévoles de Cœur, sa présidente Lili Khloudeeff n’a pu convaincre Garou d’assurer la partie musicale du samedi 3 décembre au gymnase et elle a confié le micro a un impressionnant plateau de stars locales de la chanson, avec l’indispensable Jean-Vincent comme ingénieur du son.
Le professeur de musique Joey Lepan fut le premier à envahir la scène avec ses jeunes élèves de l’Ecole Municipale de musique de Sigean dont la parfaite symbiose entre les guitares électriques, la batterie et les chanteuses et chanteurs a permis de se retrouver en « life » avec le thème 007 de James Bond, et de côtoyer White Strips (7 Nation Army), Artic Monkeys (Faketales of San Francisco), Carl Perkins (Blue Suede Shoes), Wampas (Manu Chao), Pink Floyd (Another Brick in the Wall), Black Sabbath (Iron Man), Muse (New Born), Nirvana (Smells Like Teen Spirit), AC/DC (Highway to Hell). Dans l’interprétation instrumentale de Misirlou de Dick Dale, un chant grec à l’origine, on se mit à espérer que les solos de guitare de Théo et de Morgan ne s’arrêteraient jamais.
Sigean :  " Mobilisation en musique pour le Téléthon  "
« Les adhérents de l'association NENA (Nos Enfants, Notre Avenir), n’ont pas forcément d’enfants scolarisés, nous travaillons pour les écoles de Port-la-Nouvelle » précise la présidente Aurore Juhel. Organisant ce dimanche 4 décembre à l’école André Pic, pour la 3e année consécutive, la Bourse aux Jouets réunissant 50 exposants fidèles au rendez-vous, le bénéfice (location des étals, vente du calendrier, adhésion annuelle, tombola, buvette, menu de midi à 5€) reviendra intégralement à l’école, en plus de celui du loto du 16 octobre passé et de la prochaine opération « Père Noël » du 16 décembre où chacun des 270 enfants recevra en cadeau un livre.
Ajoutons à cela l’opération « galette des rois » de la première semaine de janvier 2017 où toute l’école, incluant enfants, parents et grands-parents, se partagera les 20 galettes coupées en 10 parts, ce très grand moment de convivialité suscitant des adhésions spontanées (3€) pour l’année scolaire. Le collège La Nadière n’est pas oublié (qui en 2016 s’est vu offrir par NENA pour 100€ de matériel scolaire et un chèque de 300€ avec l’opération ELA) et sera destinataire du bénéfice du loto organisé le 19 mars 2017. D’ores et déjà sont programmés pour l’année prochaine un vide-grenier le 14 mai dans la cours de l’école, et un second loto juste après la bourse aux jouets de décembre pour fermer la boucle. Parmi les 50 exposants de ce dimanche, les deux filles d’Aurore géraient 3 tables, et une table était occupée par l’agence Foncia Transaction Languedoc-Roussillon qui organise jusqu’au 31 décembre un concours de dessins, doté de nombreux prix et réservé aux enfants de moins de 12  ans, sur le thème « dessine-nous la maison de Noël de tes rêves » ; à chaque dessin déposé, 2€ seront versés à l’association « Lo camin del sol », soutien aux enfants malades par la musique, et recevoir 1000 dessins est l’objectif. A Port-la-Nouvelle, le Père Noël ne se repose jamais.
Reportage William Barbier
Port la Nouvelle : " N.E.N.A. n’est pas une association de parents d'élèves "
1. Isabelle présente le bilan moral             2. AG                                                                   3. AG        4. Isabelle Pinatel et Marianne De Jésus            5. Le bureau de la FCPE Sigean maternelles et primaires
Ne pas briguer un nouveau mandat de président(e)peut aussi signifier que l’on veuille aller plus loin encore. C’est le cas d’Isabelle Pinatel, présidente de la FCPE Sigean (maternelle, primaire) qui lors de son AG du 23 novembre dernier a démissionné, non pas pour tomber dans l’anonymat, mais pour s’investir davantage au niveau du département (sa démission de présidente FCPE Collège est prévue en juin 2017). Dans son apport moral, en remontant jusqu’à juin 1947, Isabelle rappelle que la FCPE est la première fédération de parents qui a pour but de participer à la vie scolaire pour défendre l’intérêt de l’élève et représenter les parents. Elle retrace les actions 2015 jusqu’à septembre 2016 : vente de sapins, Téléthon 2015 et 2016, marchés de Noël, tombola, dons aux écoles (vidéoprojecteur, logiciel),vide-grenier, kermesse, soirée Zouk Machine, participation aux médiévales et autres événements et marches, Superlipopette avec plus de 1000 visiteurs, l’investissement dans une machine à pop-corn et une à barbe à papa pour compléter les buvettes, la manifestation contre la fermeture de classe, sans oublier toutes les participations aux conseils de classe des maternelles et des primaires. Les projets 2017 s’enrichissent d’une nouvelle édition de Superlipopette, de l’organisation d’un loto et d’un vide-grenier nocturne, d’une opération Chocolat à Pâques, ainsi que d’une course basée sur l’handicap d’une maladie rare. Il est aussi question d’organiser un débat réunissant parents, élèves et corps professoral sur le thème du « climat scolaire » bafouant le respect d’identité par des insultes racistes et un vocabulaire ordurier. La trésorière Anne présente 3 bilans distincts, Superlipopette 2015, Superlipopette 2016 et le bilan de septembre 2015 à août 2016. Des subventions non encore enregistrées mais promises équilibreront le déficit provisoire. Lors de la réélection du bureau démissionnaire, Anne est reconduite dans ses fonctions de trésorière avec Magali comme adjointe, le secrétariat est repris par Sandrine assistée de Camille. Marianne De Jésus est élue présidente, laissant sa place de vice-présidente vacante. Un apéro sans alcool clôture cette réunion de mamans hors du commun.
Reportage William Barbier
Sigean : " Pas de primaires à la présidentielle de la FCPE "
Après s’être brièvement concertés, les deux musiciens se lancent dans un exercice d’une rare intensité, exigeant l’impossible de leur matériel de sonorisation pour alterner ensuite avec des moments d’une extrême douceur. A la fin de la prestation, Jeff vient à leur secours avec une bière bien fraîche et leur demande le titre de ce morceau. Alban répond « nous le jouons pour la première fois en public, on s’est laissé guider par notre feeling, mais il n’a pas encore de titre…  Feeling, eh bien, le voilà le titre ! ». Tout a une fin, et c’est avec « Broken Heart » et des dédicaces de leur CD  qu’ils ont brisé le cœur de ceux qui espéraient que le concert ne s’arrêterait jamais.
Reportage William Barbier
Les sismographes ont enregistré ce jeudi soir 1er décembre un séisme de magnitude 5 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre se situait au 16 rue de la Mairie à Port-la-Nouvelle. L’inévitable tsunami baptisé « Leggings » qui a suivi n’a fait aucune victime, car c’était une déferlante  géante de décibels musicaux qui, durant plus de trois heures,  ont fait du pub irlandais Quartier Libre de Jeff la Mecque de l’Elektro/Rock
Faisant corps avec sa batterie, Olivier Raynaud a forcé l’admiration par une prestation à la fois en force et en douceur,  complétée par de généreux solos  d’anthologie, en totale symbiose avec son compère Alban Barate méritant amplement sa réputation de chanteur-guitare-claviers puisqu’il pratique avec une impressionnante maîtrise les trois disciplines simultanément. Succédant à « Too Many Ways », « Let it Go », Bang Him », Walk the Line », Stop » ou « Don’t Forget », le duo a joué tout son répertoire tel qu’on peut le savourer  sur https://soundcloud.com/leggings-band. Un spectateur confie : « Je n’ai jamais vu de concert au Stade de France ou à l’Olympia, et je n’en verrai peut-être jamais, mais je pourrai toujours dire qu’au Quartier Libre de Port-la-Nouvelle, ce 1er décembre 2016, j’y étais ! ».
" Le plein de sensations avec « Feelings » de Leggings"
Pour qui veut effectuer un voyage Electro/Rock et se prendre une claque visuelle et musicale, c’est ce jeudi 1er décembre  à 21 heures qu’Alban et Olivier, le duo guitare-drums Leggings,  se produiront en concert dans le pub irlandais de Jeff, le Quartier Libre de Port-la-Nouvelle. Alban Barate (guitare, chants, claviers) est très présent dans le décor artistique indé, il possède cette imagination de publiciste déjanté et fou d’images n’hésitant pas à remettre en cause à la hausse et à tout moment une énergie palpable ; il touche à tout et détient cette culture de l’interprétation qui lui est propre, révélant à la fois son côté rock et arty, mais se dégageant de tour superflu, provocant les genres dans un mélange d’une élégante efficacité. Il est actuellement en tournée avec The Liminanas, le groupe Garage français posé sur un lit de rock 100% made in USA. Olivier Raynaud (Olive pour les amis) est batteur dans différents projets musicaux du mouvement alternatif et s’est produit en concerts en Europe, en Asie, et dans des lieux mythiques comme le Stade de France (avec Sonateen) et l’Olympia (avec Mass Hysteria) ; très influencé par la scène Hip Hop et Rock US des 90’s à nos jours, il confirme aujourd’hui son style très personnel fait d’originalité et de simplicité. Il est batteur et compositeur de Sonateen, ainsi que de l’artiste Papillon Paravel. Ce jeudi, Leggings, dont le dernier maxi Touch Faith est sorti en septembre dernier,frappera en plein cœur les fans de The Rapture, Royal Blood ou Twenty One Pilots lors de ce concert gratuit pour lequel l’abus de musique ne sera pas du tout dangereux pour la santé. RDV Quartier Libre, 16 rue de la Mairie à PLN. Reportage William Barbier
https://www.facebook.com/LeggingsBand
https://twitter.com/leggingsband
https://soundcloud.com/leggings-b
" Quartier Libre pour se prendre une bonne claque "
Selon une tradition qui est maintenant bien ancrée, au lieu d’attendre que les lauréats viennent au CFA pour retirer leur diplôme, c’est le CFA qui se déplace dans une commune, un département, pour le leur remettre, d’où l’accueil chaleureux fait cette année par Patrice Ménard au nom du maire Henri Martin de Port-la-Nouvelle à cet événement. Il est rappelé aux lauréats que s’ils doivent leur réussite avant tout à eux-mêmes, il y a autour d’eux de nombreux adultes qui se sont mobilisés pour les soutenir, tels les parents inquiets quand ils se sont engagés dans la voie de l’apprentissage, ou tels les formateurs, tantôt enthousiastes, tantôt découragés, parfois en colère, qui n’ont jamais ménagé leur peine pour les motiver.
« C’est le résultat de 2 années d’efforts, de doutes, de remises en cause, de blessures physiques et morales, de conflits, mais aussi de grands moments de satisfaction, de partage et de fraternité.Un apprenti, ce n’est pas un jeune qui ne sait pas dire bonjour, qui n’est pas capable d’être à l’heure et qui rechigne à rester plus longtemps sur un chantier comme on l’entend souvent, un apprenti est surtout un être humain qui, parti de loin sans rien connaître d’un métier, finit par acquérir des compétences qui le feront reconnaître par les professionnels comme l’un des leurs ». C’est le message lancé ce jeudi 24 novembre par Franck Luginbuhl, directeur du CFA-BTP de Lézignan aux lauréats 2016 du CAP et du BP de l’Aude, de l’Hérault, du Gard et des PO réunis en la salle Jacques Brel de Port-la-Nouvelle.
Le CFA a tenu à exprimer sa reconnaissance à ces formateurs par un diplôme d’honneur pour le temps et l’énergie dépensés pour la formation en entreprise.  En rappelant que le taux de réussite du CFA de Lézignan pour 2016 (CAP 88,77% et BP 80,70%) est au-dessus de la moyenne nationale (80%), c’est en précisant à chaque fois le taux de réussite que les lauréats furent appelés par métier : installateur sanitaire, installateur thermique, maçon, menuisier-aluminium-verre, menuisier fabricant, menuisier installateur, peintre-applicateur de revêtement, plâtrier, préparation et réalisation d’ouvrages électriques. Catherine, de Saint-Martin de Londres, fut l’unique fille de la promotion (BP menuiserie) : les filles représentent moins de 1% dans le CFA bâtiment, mais le taux de réussite est de 100%.
Reportage William Barbier
Port la Nouvelle:  Réussir un examen de CAP n’a rien de banal !
« Papa, sais-tu pourquoi est couvert le convoyeur qui passe au-dessus de la route, et qui achemine depuis la carrière jusqu’à l’usine les roches du front de taille concassées à une granulométrie de 0,8mm ? ».
Une question que les élèves de la classe de CM2 d’André Pic du professeur Jean-Louis Burgat poseront en passant à côté de l’usine Lafarge de Port-la-Nouvelle. Accueillis ce 24 novembre par Lucilia Narciso, Technicienne Environnement, les enfants ont d’abord visité la carrière où le dumper envoie les blocs de roche, obtenus  par des charges d’explosif dans des trous de mine,  dans le concasseur.
Dans la grande salle de réunion au sein de l’usine ensuite, Lucilia leur explique la recette du clinker, obtenu avec 85% de calcaire, 12% de schiste et une correction avec de la bauxite et de l’argile, ce bon « cru » passant ensuite dans un broyeur, une tour à cyclone pour un préchauffage à 900°C, et un four de 60 mètres de long où, en fin de course, à 1450°C, la matière rentre en fusion. Après refroidissement par air à 30°C, la matière se solidifie pour donner le clinker qui, mélangé dans un deuxième broyeur à boulets avec du calcaire et du gypse, donne le ciment pur. Par addition de constituants secondaires, on obtient ensuite des ciments composés. L’usine Lafarge accorde la priorité n°1 à la sécurité (culture du zéro accident), et c’est avec casque, lunettes, chasuble fluo et bouchons auditifs que les enfants ont visité toute l’usine, gravissant toutes les marches pour accéder à l’impressionnant four rotatif, pour redescendre ensuite jusqu’au silo, la mise en sacs du ciment et le palettiseur à la sortie duquel le chariot élévateur charge les camions. La visite se termine dans la grande salle des ordinateurs et des écrans de contrôle où la plus belle des questions arrive aux oreilles de Lucilia : « madame, combien d’années faut-il après le bac pour travailler chez Lafarge ? ». La relève est assurée.
Reportage William Barbier
Port la Nouvelle:  L’école, ciment de la société
 
Quand Vincent a appris que son restaurant L’Adresse avait été choisi par Pierre Nénon, alias Didi, responsable du service municipal des sports de Port-la-Nouvelle, pour procéder au tirage au sort des poules pour le championnat de boules souples 2017, il a de suite compris qu’il était urgent d’enlever toutes les tables de son espace bar thaÏ pour accueillir les membres des 28 équipes inscrites. Ce 22 novembre dès 18 heures, salle comble pour écouter les explications de Didi : les 28 équipes seront réparties en 2 poules de 14 équipes, le championnat débutera au gymnase Jean Monnet le jeudi 12 janvier 2017 et la finale aura lieu à la salle Jacques Brel le 3 février à 19 heures. A l’issue des 13 rencontres disputées par chaque équipe, les 8 premiers de chaque poule seront qualifiés pour les 1/8 de finale, les équipes classées de la 9e à la 12e place seront qualifiées pour les ¼ de finale de la consolante, les équipes classées 13e et 14e disputeront les ½ finales de la cuillère de bois. Les 6 équipes entièrement féminines disputeront le championnat féminin parallèlement au championnat qui lui est mixte. L’association Jeux Urbains Nouvellois apportera soutien au service des sports (logistique, mise en place, gestion des boules, …). Patrice Ménard, maire-adjoint chargé des sports et associations, fut la main innocente qui sortit le nom des équipes du grand saladier, l’encyclopédie Didi annonçant par cœur l’historique et les noms des participants. Silence dans la salle lorsque Patrice Ménard annonça l’équipe du nom de « l’Eau Cristaline » : cette nouvelle équipe était venue s’inscrire juste au moment où les habitants de Durban, subissant une sécheresse exceptionnelle, ont vu arriver un semi-remorque rempli de palettes de bouteilles d’eau de source  qui furent distribuées gratuitement à la population.  « C’est par respect pour ce grand monsieur qu’est le patron de Cristaline que cette équipe a choisi son nom » précise Didi. A la fin du tirage au sort, ce furent les pompes à bière de Joseph qui confirmèrent qu’on ne peut vivre sans boire. Reportage William Barbier
1. Tout le monde écoute Didi                    2. Des champions décontractés                3. Le sort des équipes dans les mains de Patrice Ménard    4. Equipes de la Poule 1                     5. Equipes de la Poule 2
Port la Nouvelle: Boules souples : ça va faire du bruit !
 
Quand le maire martela qu’aucun de nos enfants ne doit se dérober à ce devoir de mémoire, il s’adressa directement aux jeunes présents à la commémoration, à savoir deux classes de primaire de l’école André Pic venues chanter la Marseillaise, les jeunes volontaires sapeurs-pompiers au grand complet, et les nombreux jeunes citoyens nouvellois venus assister à la commémoration. Après avoir salué les porte-drapeaux avec les présidents des associations patriotiques, remercié les pompiers, la SNSM, les musiciens de l’Harmonie, les corps constitués et le public, le maire s’offrit un bain de foule parmi les enfants. Quand la place fut vide, un petit bouquet de fleurs anonyme gisait parmi les gerbes officielles ; sûrement quelqu’un qui n’est pas prêt d’oublier. Reportage William Barbier
98 ans après la signature de l’Armistice, pas de statue à Port-la-Nouvelle du « tigre » Georges Clémenceau qualifié de « Père de la victoire » en raison de son action pendant la guerre, mais bien un sobre Monument aux Morts sur lequel est gravée la douloureuse liste des 52 Nouvellois morts pour la France.
Une liste que ce 11 novembre 2016 Lucien Tarantola, conseiller défense à la municipalité, a d’une voix grave énumérée dans l’ordre où elle fut gravée, bien conscient qu’il incombe à ceux de sa génération de transmettre ce devoir de mémoire aux futures  générations. Pour cette commémoration, pas un président, mais des présidents, ceux des associations patriotiques AC Corbières Maritimes, Médaillés Militaires, FNACA, AMMAC, Le Souvenir Français, synchronisant le dépôt de leur gerbe respective avec celle du maire Henri Martin. Ce dernier ne se contenta pas d’une lecture protocolaire du message du secrétaire d’Etat, et insista sur l’indispensable structure d’aide, de soutien et d’accompagnement fournie depuis un siècle par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Il rappelle aussi que des travaux seront lancés en 2017 à Paris pour créer un haut-lieu de la mémoire nationale témoignant de la reconnaissance éternelle de la Nation pour la qualité de la liberté dont elle jouit aujourd’hui.
Port la Nouvelle: Les anciens n’oublient pas, les jeunes se souviendront
 
A deux, ils ont composé un conte qui, dans un beau langage soutenu, s’adresse aux enfants avec une valeur didactique et pédagogique. Brisant le silence avec un souffle et un shékéré symbolisant un cœur qui chante et qui danse, le duo traverse les âges en jouant, légendes à l’appui, sur des instruments tels le djembé, l’anklung, le balafon, les cloches du Népal, la guitare, le violon, le bol tibétain,  le rabab, le lithophone fait de pierres préhistoriques inconnues.
Dans le cadre de la Fête du Conte et de l’Imaginaire, la médiathèque du Grand Narbonne a délocalisé ce 9 novembre le spectacle « Olga et le fil sonore » au Théâtre de la Mer de Port-la-Nouvelle. Le rocker Lionel  Dollet, après avoir été formé aux racines du rythme par un griot au Sénégal, a rencontré un jour Lucille Guiguen, musicienne classique de formation qui, après 15 années au Caire, s’est convertie à la musique du monde et aux contes pour enfants.
La lyre, faite à l’origine par Hermès avec une carapace de tortue, une peau de bœuf, des roseaux, une pierre percée et des boyaux de brebis se fabrique aujourd’hui avec une gamelle, une peau de chèvre et des fils électriques pour cordes, d’où « point n’est besoin d’être riche pour savoir faire vibrer le cœur de ses frères » comme conclusion. Sur les notes d’un sanza, ou kalimba, très lointain ancêtre du piano, on apprend que Dieu créa les minéraux, les végétaux et les animaux en jouant de cet instrument dans un monde où tous les êtres vivants cohabitaient en une parfaite harmonie ; un jour, désaccordé, le sanza émit une fausse note qui donna naissance à l’homme. Ce conte s’adresse donc bien aux jeunes de 7 à bien au-delà de 77 ans.  Reportage William Barbier
Port la Nouvelle: Chut, dans mon rêve tout est silence
 
Photos: 6. Limoux à l’endurance              7. Narbonne engrange les points                 8. Saut en longueur                                         9. On jauge l’adversaire                              10. Public et athlètes
La mer étant toute proche, les équipes de Poussins se nommaient: " Baleinier, Paquebot, Cuirassé, Catamaran... ", les Oisillons optant pour des noms de poissons,
" Roussette, Sardine, Merlu , Anchois ,… Sur 11 équipes engagées dans la catégorie Poussins, les Dragueurs et les Destroyers de la JSL terminaient premier et second, les Chaloupes de l’ASARCM s’octroyant la troisième place. La bagarre entre les 10 équipes d’Oisillons fut serrée, avec sur le podium les Rascasses de l’ASC, les Murènes de l’ACNM et les Requins de Limoux. Les Loups de mer de l’ASARCM se hissèrent à la sixième place. Tous les athlètes (en nage) se retrouvèrent autour d’un goûter bien mérité, la réussite de la journée revenant aux parents, aux jeunes athlètes du club et aux membres du groupe adulte (tous frigorifiés) venus prêter main forte, ainsi qu’à la municipalité pour le prêt du stade et du gymnase.  Reportage William Barbier
Photos: 1. JSL  Lézignan                             2. ASC Carcassonne                                       3. LAC Castelnaudary                                    4. ASARCM                                                       5. Epreuve du javelot
Aucune concurrence envers Lewis Hamilton de prévue, la course de F1 était une des épreuves athlétiques dans le cadre du KID organisé ce samedi 5 novembre à Port-la-Nouvelle. Un KID est une rencontre sportive en équipe entre différents clubs, et ce sont ceux de Carcassonne, Limoux, Lézignan, Castelnaudary, Narbonne et l’ASARCM qui ont envahi le stade et le gymnase Jean Monnet pour la première édition audoise de l’année. Les 172 athlètes de 5 à 11 ans, 82 oisillons et 90 poussins, dont 19 de l’ASARCM, ont montré leurs capacités sur 5 ateliers, à savoir la course (F1), le saut en longueur, le lancer du javelot (en mousse), l’endurance et la marche athlétique.
Photos: 1. Le bureau de la FNACA de gàd  Roger Lequeux (porte-drapeau), Jean Garcia (social et vérificateur), Michel Jammes maire de Sigean, Henri Palazon (président), Jean Paul Alter (trésorier), Miche Khloudeeff ( vice-président et porte-drapeau)  2. Minute de silence  3. AG  4. AG  5. On ne touchera pas au 19 mars !
Port la Nouvelle: Des poussins et des oisillons en F1 à L'ARSARCM !
 
Dans le sigle « FNACA », le premier « A » signifie « Anciens », et c’est donc par une minute de silence, en mémoire des frères d’arme tombés en Algérie, au Maroc et en Tunisie, que commence ce 5 novembre à Sigean l’AG de cette association patriotique soutenue financièrement par Sigean, Port-la-Nouvelle, La Palme et Roquefort des Corbières. Cinq décès récents de membres sont compensés par 5 nouvelles adhésions, une à Sigean et 4 à PLN, d’où une stabilité de 154 membres. Dans son rapport moral, le président Henri Palazon passe en revue toutes les manifestations patriotiques de l’année écoulée, ainsi que celles où la FNACA s’est impliquée (inaugurations, expos, congrès, forum des associations, Téléthon). Le trésorier Jean-Paul Alter présente le bilan financier validé et complimenté par Jean Garcia, vérificateur aux comptes, et donc approuvé à la majorité absolue. Même plébiscite pour reconduire le président dans ses fonctions avec le bureau existant. Le vice-président Michel Khloudeeff  annonce quant à lui toutes les manifestations prévues pour 2017. On attend la conclusion du maire de Sigean, Michel Jammes, mais c’est Henri Palazon qui se lève, furieux : « Nous devons nous mobiliser pour répondre aux propos tenus à Perpignan ce 24 septembre par le candidat aux primaires de la droite Nicolas Sarkozy qui, s’il devenait président de la République, supprimerait la journée nationale du souvenir le 19 mars de chaque année ; face à une telle injure à notre égard, nous devons être très nombreux le 19 mars 2017 devant les Monuments aux Morts, chaque mémorial, chaque stèle FNACA afin de rendre hommage à nos camarades tombés et affirmer notre attachement indéfectible à cette date historique ». Pour Michel Jammes, cette date n’est pas du ressort de la politique, de quelque bord qu’elle soit, et elle sera toujours célébrée à Sigean, foi d’un homme qui depuis 1970 s’est impliqué dans toutes les commémorations au sein de l’Harmonie Sigean Réveil, et qui depuis son maïorat a rehaussé le devoir de mémoire en impliquant les jeunes pour le dépôt de gerbes et des interventions au micro, et en permettant à Lionel Torra, directeur de l’Ecole de Musique, de créer une chorale dédiée à la Marseillaise et aux chants patriotiques.  Reportage William Barbier
Sigean : La colère du président de la FNACA !
 
Photos: 1. (A gauche) Jérôme Riffe et Isabelle Jolibois  2. Addiction à l’alcool  3. Addiction au biberon  4. Addiction aux jeux vidéos  5. Le débat avec les collégiens
Après les classes de 4e du collège de Sigean la veille, ce sont les 3e qui ont assisté au gymnase ce 4 novembre au spectacle-débat consacré aux addictions. Avec beaucoup d’humour et de réalisme, le duo d’acteurs de « C’est la faute à Voltaire » démontre comment naît l’addiction au biberon, à la tétine, la cigarette, l’alcool et la drogue (cannabis), et explique comment on sombre dans les troubles du comportement alimentaire. Le spectacle fait la part belle au danger des écrans qui commence par l’abus de textos  pour dévier sur l’obsession irréversible de faire corps avec des jeux en ligne ou de communiquer sur les réseaux sociaux avec des milliers d’amis virtuels : «On ne connaît que les choses qu’on apprivoise, si tu veux un ami, apprivoise-le » est le conseil qu’on n’écoute plus. Le débat animé par Jérôme Riffe, directeur de l’ANPAA11 de Narbonne, et Isabelle Jolibois, médecin, a eu du mal à démarrer, car la première question posée aux collégiens fut « Quelqu’un d’entre vous s’est-il reconnu dans cette pièce ? ». Grand silence dans la salle, preuve que qui ne dit mot, consent. Pour l’année prochaine, le spectacle mettra davantage l’accent sur l’addiction aux écrans avec l’ajout d’une scène « les écrans parmi nous », d’un film fait par des ados sur le thème du harcèlement via les réseaux sociaux avec des témoignages assez forts, et d’une scène interactive avec le public. Le but de ce spectacle sera d’amener également un public adulte, celui des parents face à leurs enfants dans un monde où ils ne sont pas nés parmi les écrans, mais les écrans parmi eux. Reportage William Barbier
Sigean : Etre addict ou « addictionné », même souffrance… pour les autres !
 
Ces ventes sans le moindre but lucratif permettront à l’association d’acheter les laines et les tissus pour le yarn bombing (tricot urbain) de l’année prochaine, d’à nouveau participer activement au Téléthon, et de réorganiser une expo-vente pour … Bref, l’énergie renouvelable de Sylvie Lucion, présidente de De Fils en Aiguilles, vient de mettre au point le mouvement perpétuel. Reportage William Barbier
Les hausses de prix de cette année ont été le reflet de facteurs temporaires, telles les mauvaises conditions météorologiques dans plusieurs grands pays exportateurs de matières premières. Le prix de la laine, au niveau mondial, n’échappe pas à cette spirale ascendante. A l’approche de l’hiver, une association de Port-la-Nouvelle, De Fils en Aiguilles, a décidé d’aller à contre-courant de ces événements hors de contrôle pour organiser ces 11, 12 et 13 novembre une exposition-vente à l’Espace Broncy. A des prix défiant toute concurrence, tout ce qui se tricote, tout se qui se coud, à savoir les créations de toute l’année des dames aux doigts de fée de l’association, les Nouvellois et les Sigeanais pourront se prémunir des frimas de l’hiver. La récompense pour les tricoteuses et les couseuses bénévoles sera de pouvoir se dire, en se promenant dans les rues « tiens, ce sont mes mitaines, c’est mon écharpe, c’est mon bonnet, … ! ».
Port la Nouvelle :  Hiver chaud sans dérèglement climatique!
 
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