Lors de son AG ce samedi 16 janvier, le président du Club Philatélique Nouvellois, André Caillet, a eu l’agréable mission de présenter 5 nouveaux adhérents venus compléter son groupe de « timbrés » passionnés :
Henri se présente comme un parfait novice qui possède des centaines d’enveloppes remplies de timbres de tous les pays du monde, et qui a un cruel besoin de conseils pour les classer et finalement pouvoir les contempler. Jean, cheminot retraité, se replonge à  82 ans « à toute vapeur » dans la philatélie avec comme thématique les chemins de fer en France à l’époque de la vapeur. Vincent collectionne depuis 20 ans les timbres qui se rapportent à l’aviation et à l’automobile dans les pays étrangers, et s’intéresse aussi à la marcophilie, à savoir les différents types de marques postales (cachets) avant l’apparition des timbres, ainsi qu’actuellement. Joël collectionne depuis 50 ans et s’est spécialisé dans les faux timbres, et crée également l’événement en exhibant fièrement son « catalogue de prix-courant de timbres poste par Yvert & Tellier » publié à Amiens en 1897, quand en France il n’y avait que 177 timbres. Et enfin Pierre qui vient de Nancy, collectionneur depuis l’âge de 14 ans, toujours membre de l’Union des Philatélistes des PTT et membre du bureau de Philapostel Lorraine, et qui est venu s’établir à Roquefort des Corbières. Après la nomination comme secrétaire de Georges, philatéliste et ornithologue spécialisé dans les flamants roses, le président, réélu pour 3 ans, retrace les activités de 2015, à savoir le concours de dessins à l’Ecole André Pic permettant aux enfants de découvrir très tôt ce qu’est la philatélie ( concours qui sera renouvelé tous les 2 ans), la participation à l’exposition  avec le Club Nautique PLN-Sigean (reconduite cette année), la Journée des Associations de PLN (à nouveau en 2016), les rencontres mensuelles le 3e samedi de chaque mois pour les échanges de timbres et de connaissances, et le Mini-Club mensuel pour les enfants avec les thématiques basées sur leurs choix et passions, avec l’idée d’y inviter les parents découvrant le travail de leur progéniture. La trésorière Anita présente le budget 2015 en positif qui s’ajoute au solde positif de 2014. Parmi les perspectives pour l’avenir, le président voudrait élargir le « périmètre » de l’association tout en gardant un lien important avec la philatélie, comme la cartographie et la marcophilie où Vincent excelle déjà. Le débat porta surtout sur les jeunes et la façon de les intéresser à reprendre le flambeau des collections existantes, et la conclusion fut qu’il faut les montrer très tôt au lieu de les conserver dans des armoires. Le mot de la fin vint de l’adjoint au maire Patrice Ménard qui à un lien particulier avec la philatélie à PLN, car elle a été créée chez lui en même temps que le premier mandat d’Henri Martin.Reportage William Barbier
AG du Club Philatélique Nouvellois
Les timbrés convergent vers Port-la-Nouvelle… !
Dans le plus grand secret, avec le total soutien moral et financier du maire Henri Martin, une très efficace équipe de bénévoles s’affaire depuis novembre dernier autour du char de carnaval qui représentera la ville ce dimanche 7 février au 79e carnaval de Narbonne, suivi de celui de Port-la-Nouvelle le 20 mars. Le thème cette année est « le Roi de la Musique », ce qui en nouvellois se traduit par « Concert de Chant de Minions au Théâtre de la Mer ».
Pour fabriquer les Minions, un au micro, un à la guitare et le troisième au clavier d’un synthétiseur, qui d’autre que la nouvelle recrue Régis Raynal, le père des musiciens « les 3 frères », pouvait le mieux donner vie à ces personnages. L’entrepreneur Jean-Louis Gehin assure le gros œuvre du char, le fignolage jusque dans les plus petits détails réunissant  Jean-Claude Brasselet, Aldo Farinaccio, André Sidi-Slimane et Richard Roger, sans oublier le « final touch » de Christian Salas. Le service technique de la ville n’est jamais très loin pour donner un coup de main.
Les émules de Michel-Ange, les peintres Marc Bazin et Henri Marie Dat, qui depuis 3 ans réalisent  à l’arrière du char la fresque géante, ont déjà rangé leurs pinceaux.  A ce stade-ci de la construction du char, interdiction de publier une photo dans les médias de ce chef-d’œuvre que le Louvre enviera.
Ce vendredi  15 janvier, Christian Salas réunit à la mairie tous les habitants qui défileront dans les cortèges à Narbonne et à PLN, sachant que le maire est à chaque fois le premier à s’inscrire, bien décidé cette année à prouver que la musique adoucit les mœurs. Reportage William Barbier
Les Minions tirent à décibels réels à Port-la-Nouvelle… !
En 2015, le président Gilles Noyer et les bénévoles du Club de Boules de Sigean ont mis en avant les performances des Féminines dans ce qu’il est convenu d’appeler un sport à part entière, à savoir les Boules Lyonnaises. En Nationale 2, les Féminines de Saleilles (66) s’étaient jurées de terminer l’année en beauté en dominant la redoutable équipe de Romans lors de la rencontre organisée en fin d’année au boulodrome de Sigean. Tout le monde s‘embrasse, on pose pour la photo de groupe, et on passe aux choses sérieuses. Cela devient une habitude,  les spectateurs mâles, d’abord amusés voire « compatissants », se rendent très vite compte que ces dames se sont totalement appropriées cette discipline sportive, et que les résultats obtenus imposent le respect, pour preuve ceux de Mélanie Cuffy  (Saleilles) et Estelle Defrance qui en tir progressif frappent 25 boules sur 40 en 5 minutes. Au terme d’une compétition riche en rebondissements, l’équipe de Saleilles s’est finalement  inclinée, laissant la victoire à celle de Romans d’une courte avance. Fortes du soutien du  Club de Boules de Sigean, les Féminines de Saleilles entameront l’année 2016 en force en affrontant ce 17 janvier la non moins redoutable équipe de Vernet qui caracole en tête de cette poule pour le Championnat de France des Clubs Sportifs Nationale 2 Féminine. Remporter la victoire fait nécessairement partie de la liste des meilleurs vœux 2016 que ces dames du 66 se souhaitent à elles-mêmes.
Reportage William Barbier
Sigean : Romans avait prévenu : ce sera un score renversant !… !
Depuis 10 ans, Claude Landry et Christian Salas organisent le concours des plus belles illuminations de Noël sur les façades et dans les jardins des maisons particulières de la ville. Puisque parler en pourcentage est à la mode, le nombre de participants cette année est en progression de 7,69%, ce qui signifie qu’on est passé de 13 à 14 participants, ce qui au niveau du nombre de résidents à l’année représente une participation de 0,24%. Réunissant tous les candidats ce jeudi 7 janvier à l’Office du Tourisme pour la remise des prix, Claude Landry se félicite de ce que certains se sont « décarcassés » pour réaliser des illuminations alliant esthétique et ingéniosité (et même son et lumière), mais ne peut être que déçu de constater la tristesse de nombreuses rues totalement sombres et tristes en dehors de l’éclairage public, alors que même une petite guirlande lumineuse à une fenêtre ferait toute la différence. Il est conscient que l’on traverse actuellement une période « pas tellement trop à sourire », mais la période de Noël est une fête familiale, et tout le monde devrait, comme lui, la voir avec des yeux d’enfant. De nombreux habitants avaient suggéré d’organiser un concours des plus belles crèches, mais, actualité oblige, « c’est un problème car tout le monde n’est pas catholique, ou alors il faudrait le faire à l’intérieur des maisons ». L’idée de braver cette « interdiction » germe néanmoins dans l’esprit des organisateurs. La ville, de son côté, étend chaque année un peu plus les lieux publics avec des illuminations de Noël, et depuis 2 ans offre un spectacle festif et grandiose avec la Forêt Enchantée sur la place Léon Blum ; initiative bien mal récompensée car la plupart des grands sujets lumineux ( Ours, cerf, …) ont été vandalisés cette année. Pas question pour Claude et Christian de plomber pour autant l’atmosphère, et c’est sous les applaudissements que les candidats se sont vus remettre leurs prix, et dans la joie que tous les participants ont fait honneur à la galette des rois et au muscat. Une participation de 1% pour le concours 2016 représenterait 58 candidats, chiche? Reportage William Barbier
Les Nouvellois s’illuminent à 0,24% à Noël… !
Le curé de l’église Saint-Félix de Sigean vous dira qu’une « illumination » est une lumière extraordinaire que Dieu répand dans l’âme d’un homme. Pour faire l’unanimité,  la municipalité et la Maison des Jeunes et des Loisirs ont opté pour « décorations de Noël » pour désigner le concours qu’ils organisent depuis 2006, et pour lequel les citoyens, de plus en plus inspirés par les possibilités offertes par les diodes électroluminescentes, transforment leurs façades de maisons et jardins afin de célébrer en flashes et en couleurs cette période de fête. La ville suit le mouvement en accentuant l’effort de l’année passée par une « deuxième couche » et en étendant les décorations lumineuses de rues au Hameau du Lac et aux Cabanes, Michel Jammes précisant que ce n’est qu’un premier pas pour « ces Sigeanais qui ont aussi droit aux décorations de Noël, comme les autres ». Le palmarès du concours de cette année a été divisé en 3 prix distincts : le prix du Conseil Communal des Jeunes (poule des vainqueurs) dont le lauréat est Léopold Dadure, le prix de la ville de Sigean (poule des premiers participants) dont le lauréat est Gaël Viot, et le prix de la Maison des Jeunes et des Loisirs (poule des « habitués ») remporté par Ahmed Abdellache. Grâce au sponsoring de Frédéric Ferrandez de la caisse locale Groupama, les 18 participants se sont vus remettre un coffret de dégustation de produits du terroir, les vainqueurs des  3 poules y ajoutant un coffret gastronomique. Les 18 participants étant inscrits d’office pour 2016, l’émulation et une bonne communication aidant, la cuvée du concours 2016 devrait faire de Sigean la deuxième ville-lumière de France.
Reportage William Barbier
Pas besoin d’être un illuminé à Sigean… !
Jamais la Magie de Sigean de ce dimanche 20 décembre ne portera aussi bien son nom.
Tour n°1 : des voitures sont encore stationnées sur la place de la Libération malgré l’interdiction. « Action-Réaction », le policier municipal transmet les plaques d’immatriculation sur son portable, obtient les identités et adresses des propriétaires, et court les prévenir à leurs domiciles. Un quart d’heure plus tard, les véhicules ont disparu ;  « j’ai fait disparaître le délit, donc pas d’amende » assume le policier, mais on devine que Noël y est pour quelque chose.
Tour n°2 : à 15.00 heures, le duo « La Grande Charrette » donnait son spectacle de Noël à Carcassonne. Arrivés avec leur camionnette à Sigean vers 17.00 heures, Céline Martinez (créatrice du spectacle) et Renan Baraquin (qui préfère en toute modestie qu’on l’appelle « premier rôle » plutôt que « star ») remontent entièrement leur décor, sonorisation et éclairage sur le podium devant la mairie. A 18.00 heures, devant la place noire de monde, ils enchantent petits et grands avec leur spectacle dans lequel le « lutin qui ne fait rien » s’efforce de trouver la réponse à  « où est passé le Père Noël ? ».
Tour n°3 : Comme pour répondre à la question, voilà que le Père Noël arrive en calèche sur la place, la fanfare de Sigean Les Pigaillous ouvrant la route. Grosse distribution de friandises et de fruits aux enfants, et tout le cortège auquel se sont joints des dromadaires et des ânes descend la rue de Perpignan jusqu’aux Allées du Couchant. Le Père Noël y continue sa distribution de fruits et se fait prendre en photo avec les enfants, la fanfare y donne un majestueux récital, et elle est soudain brutalement interrompue en pleine interprétation du morceau « Les Anges dans nos campagnes ».
Tour n°4 : Dans un tonnerre fracassant, les mortiers d’artificiers bien inspirés illuminent le ciel de Sigean d’une succession de fontaines, de chandelles, de comètes et de tableaux dignes d’un 14 juillet, en apothéose d’une soirée magique pour la Noël de toutes les générations de Sigean. Reportage William Barbier
Quatre tours de magie à Sigean .… !
Alerte maximale au Centre de Secours de Sigean ce dimanche 20 décembre, suite à l’annonce de l’arrivée du Père Noël avec des tonnes de cadeaux pour les enfants des soldats du feu. Pour ne pas donner l’exclusivité à l’homme à la barbe blanche, les pompiers avaient demandé à Marina, chorégraphe des Plumes de Nuit, d’offrir aux enfants un spectacle féérique avec ses danseuses Marion et Laetitia. Spectacle interactif avec les petits, qui visitaient en chansons la Chine, l’Afrique, le Canada, l’Espagne, les USA tout en dansant les différentes chorégraphies avec Kiti, le bonhomme de neige Olaf, le Roi Lion, le Castor « A » et Minion Stuart. Devant les parents épatés, les enfants montraient que les pas de moon walking de Mickael Jackson , et la chorégraphie de Tombollywood et celle des « Pouces en Avant – Tchic et Tchac Han Han » n’avaient pas de secret pour eux. Quand les enfants  durent retrouver la baguette magique mystérieusement disparue, les pompiers qui préparaient le goûter (avec un œil sur le match de rugby à la télévision) ont cru résoudre l’énigme en confiant une baguette de pain à Olaf. Il devenait temps de passer au goûter des enfants, mais l’arrivée du Père Noël a tout chamboulé. Après la distribution des cadeaux aux enfants qui avaient été sages (tous, sans exception), de nombreuses bourriches d’huîtres de Leucate, des canapés fourrés  et des bûches de Noël  en cuisine laissaient deviner que les parents allaient aussi se faire plaisir en se persuadant que le Père Noël existe vraiment. Reportage William Barbier
Sigean : Plumes de Nuit mettent le Feu au Centre de Secours.… !
L'Orchestre et les Chorale étaient en concert en l'Eglise Saint Félix pour fêter Noël avec le public.… !
Au moment de pur bonheur, de se retrouver en famille avec ses proches et amis, s’ajoutait celui de partager ces instants en musique ! Fortes de nombreuses années de prestations, les écoles de musique de Sigean et Leucate se hissent au meilleur niveau et abordent un vaste répertoire éclectique et exigeant, où se mêlent convivialité et humour. Comme celui de la musique classique et symphonique, mais aussi la participation de la musique aux fêtes municipales et des commémorations nationales, toujours portées par le souci de créer un échange chaleureux avec le public. Noël n’est pas une fête comme les autres, c'est la fête de l’enfance, de l’espérance éternellement renouvelée. La musique et les chants traditionnels qui l’accompagnent nous émeuvent toujours, par ce pouvoir étrange qu’ils ont d'arrêter le temps. Le public, conquis dès la première note, a eu droit à un programme exceptionnel composé de « chants et musiques  de circonstances » et Lionel Torra a réussi à enchaîner quatre ovations « debout » d’affilée, pour le plus grand bonheur des choristes et des musiciens, en annonçant à chaque fois que c’était le dernier morceau.
Reportage William Barbier
Orchestre et Chorales avec les élèves et les professeurs des Écoles de Musique de Leucate et Sigean étaient réunis sous la direction de Lionel Torra. Que serait Noël à Sigean sans ces airs mélodieux qui résonnent dans le chœur de l'église Saint Félix . Les chorales, « Polyphonia », «  Si on chantait » et «  Le choeur Paroissial » de Sigean, «  Pal mi-do ré » de La Palme et «  Ostinato »  de Leucate ont uni leurs voix, avec les élèves et les professeurs des Écoles de Musique de Leucate et Sigean. C’est l’âme de Noël qui s’exprimait en cette nuit du 19 décembre en l'Église Saint Félix.
Quand j’étais petit … !
… on avait le choix entre la musique et le rugby, et aujourd’hui on a tous les sports ». C’est ainsi que s’exprimait le maire de Sigean, Michel Jammes, ce samedi 19 décembre lors de l’inauguration de la nouvelle salle de sport des Grazelles. Inauguration rehaussée par la présence d’Hervé Barou, 1er vice-président du Conseil Départemental venu au nom d’André Viola, de Patrick François, conseiller départemental sur Narbonne et délégué au sport, des élus de la commune, de l’architecte Jérôme Py et des représentants de tous les corps de métiers ayant participé à la réfection du bâtiment qui va profiter tant à la jeunesse qu’à la vie associative créatrice de liens sociaux. « Rien n’est trop beau pour la jeunesse… dans la limite des finances communales » et c’est grâce à l’intervention du Conseil Général que le budget de 185.000€ a pu être réuni pour les travaux de la salle. Le principe adopté par la mairie est de ne pas se lancer dans des projets  uniquement financés par la ville, mais bien avec le partenariat de collectivités, quelles qu’elles soient. Et de citer l’exemple de la rénovation du gymnase Coubertin en partenariat avec la Région, ou la rénovation du centre-ville dont la participation du Conseil Général doit encore être définie. Hervé Barou précisa que le département essaie dans la mesure du possible d’être partie prenante des opérations dans les 438 autres communes, et ce dans le cadre de la loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République donnant plus de compétence sur le plan politique, sportif, culturel et social :  « donner du sens à la politique, c’est aller dans le sens de l’aide aux acteurs qui font vivre la démocratie dans le pays ». Pour le prochain budget l’Aude est engagée dans des investissements extrêmement lourds dans le domaine de l’éducation : le nouveau collège qui ouvre en 2016 à Lézignan, et la reconstruction étalée sur 4 ans de celui des Fontanilles à Castelnaudary, espérant que ce soient des entreprises départementales qui répondent aux appels d’offres afin de maintenir, voire de créer, l’emploi. C’est avec un budget de 140.000.000 € sur 5 ans qu’il faudra répondre aux attentes du département de l’Aude qui est en constante croissance démographique. « L’argent doit être utilisé à des réalisations qui sont au service de la population, seule recette pour combler le fossé qui sépare encore trop les élus de leurs administrés » conclut Hervé Barou.
Reportage William Barbier
Avant de passer à la suite du programme, on annonça les résultats du concours de dessins des maternelles organisé avec les associations et Jardi Sol, avec la remise des prix aux lauréats. Ensuite, derrière le grand rideau, l’école et la médiathèque avaient organisé un coin lecture avec vidéo-projecteur, et sur 8 pôles différents maîtresse, enfants et parents se sont plongés dans un conte de Noël pour le commenter ensuite. Ce mardi 15 décembre à Sigean, personne ne se serait risqué à dire que le père Noël n’existe pas. Reportage William Barbier
Il y a d’abord la mairie qui mobilise son service technique pour installer dans le gymnase totalement remis à neuf un imposant podium en gradins avec tout le matériel d’éclairage et de sonorisation, ensuite l’organisation sans faille des deux associations FCPE et NEA, et enfin, et tout le succès du spectacle repose sur elles, le commando de choc des maîtresses Eliane, Corinne, Valérie, Daniela, Françoise, Anne et Elodie qui ont fait répéter les enfants depuis de longues semaines. Avant que le spectacle ne commence, il fut demandé aux centaines de parents de ne pas agiter les bras pour être vus par leur(s) enfant(s) car ces derniers avaient les projecteurs de face et ne voyaient donc pas la salle. Dans un silence religieux entrecoupé de salves d’applaudissements, les chansons de Noël se succédèrent jusqu’à l’entracte, et une judicieuse organisation a permis aux parents de récupérer les enfants sans bousculade.
Quand Sigean-Coubertin rivalise avec Paris-Bercy
Une méga-chorale avec les petits de l’école maternelle de Sigean ne s’improvise pas.
Chaque année, toutes les grandes villes d’Europe organisent de vastes marchés de Noël où l’on retrouve, en dehors de quelques spécialités culinaires locales, les mêmes objets fabriqués en grande série en Asie ou ailleurs. Pas de çà pour le directeur de l’école Azalbert, Vincent Ghoris, grand défenseur de l’artisanat made in Sigean , à savoir des pièces uniques créées par ses élèves de CP, CE1, CE2, CM1 et CM2. Le succès de foule rencontré par son marché de Noël de ce vendredi 11 décembre l’a amené à être à la fois au four et au moulin. D’une main il retourne les marrons  sur le brasero ou sert un vin chaud à un prix défiant toute concurrence « vous donnez ce que vous voulez ! », et le micro dans l’autre il donne ses ordres et annonce les différentes activités en évitant tout temps mort. Les professeurs de l’école de musique fin prêts à l’orgue électronique et à la guitare, le directeur appelle les élèves des différentes chorales pour une représentation d’une telle intensité que le fusible général  fut forcé de demander quelques minutes de répit. Vinrent ensuite les résultats du concours de dessins « dessine-moi Noël » organisé conjointement par l’association NEA et Jardi Sol, après quoi le marché proprement dit rentra dans sa phase commerciale. Le stand de la buvette servait en continu  boissons et tartes, et la préposée à la crêpière tournait à plein régime pour suivre la demande des enfants et des parents. Difficile de se frayer un chemin vers les autres stands vendant calendriers, photophores peints à la main, sapins miniatures et décorations de Noël. A noter le succès du stand « nature » avec des bulbes de jacinthes prêts à fleurir plantés par les élèves de CPA et de CM1b, et à 3,00€ le pot joliment décoré, les petits jardiniers furent rapidement en rupture de stock. La nuit est tombée, les lumières se sont progressivement éteintes, la guirlande « laïcité » pliée, le brouhaha et la musique ont fait place au silence, et c’est dans les chaumières que parents et enfants ont prolongé la fête. ReportageWilliam Barbier
Hypermarché d’un soir à Sigean
Aves les enfants de l’école primaire Azalbert
Les Musiciens de Sigean en tête de liste ce 13 décembre 2015
Au 2e tour des Régionales, carton plein pour LLDM ( Le Loto Des Musiciens ) rassemblant près de 300 personnes dans le grand gymnase Coubertin. Pas de promesses en l’air, et on oublie pour quelques instants les restrictions budgétaires en exposant des lots de grande valeur tant sur le plan gastronomique que financier ; quand on sait que le lot pour la première quine est une impressionnante bourriche d’huîtres et un colis de charcuterie (verrine de taureau, saucisson, fouet, saucisse sèche, boîte de pâté, verrine de campagne, verrine d’olives, saucisson à l’ail, ¼ jambon, verrine de sanglier, verrine de chevreuil à l’Armagnac), il est aisé de deviner la qualité des lots pour les 15 autres quines et les 3 cartons pleins. Une tombola clôture le jeu : un jambon, une bouteille de champagne grand cru et une bouteille de vin doux de Terra-Vinéa sont les 3 lots. Le folklore (et le très grand sérieux) est assuré par le percussionniste Albert qui annonce au micro les numéros que les initiés apprécieront : « étoile filante 16, dans le coin 80, les flics 22, un trou 10, pastis 51, … ». Alors que tous les joueurs sont concentrés sur leurs cartons, Robert secoue le sac de jetons devant le micro  avec la même précision qu’avec ses cymbales : « çà, ce sont les cigales ! ». Encore une partition interprétée avec maestria par les musiciens de l’Harmonie de Sigean ce jour-là.
Reportage William Barbier
La fermeture était prévue à 17h, mais à 16.30h une foule nombreuse convergeait encore vers Terra Vinéa. Des heures supplémentaires pour un marché de Noël, c’est à Portel des Corbières que çà s’est passé. Reportage William Barbier
Rien à voir avec la qualité des vins produits par les Caves Rocbère à Portel des Corbières, il s’agit ici du résultat du « petit événement » organisé ce dimanche 6 décembre par Jean-Pierre Lauret, directeur de Terra Vinéa. Son marché de Noël, interdit à 80m sous terre dans les chais pour des raisons de sécurité, a été installé à l’extérieur. Cette contrainte s’est révélée salvatrice pour accueillir plus de 1500 visiteurs venus découvrir les 40 stands, sans compter les 400 inscriptions pour la visite des chais.
Gros succès de foule devant les stands classiques (articles de Noël, bijoux, artisanat, produits alimentaires et cosmétiques du terroir), devant les jeux pour enfants (château gonflable et initiation au tir à l’arc), et particulièrement devant les sculptures en métal du ferronnier Gines Aznar de Villeneuve-Minervois : la qualité de son travail a dépassé les frontières (clients en Belgique, Angleterre, Afrique du sud, Australie, …) et localement la mairie de son village lui a commandé un « arbre de la laïcité » de 3m de haut inauguré ce 9 décembre, et un violoniste de plus de 2m de haut pour les « Mardis Culturels ». Les badauds qui se bousculaient entre les stands étaient ceux qui avaient réussi à atteindre Terra Vinéa : dans le village, des dizaines de voitures se retrouvaient coincées dans des ruelles suite à des déviations pour travaux, coincées sur la rampe d’accès au site où même les piétons peinaient à se frayer un passage, et coincées sur le parking saturé.
Terra Vinéa et Portel des Corbières Bouchonnés
Vif succès pour ce Marché de Noël très animé  !
C’est ainsi que Gilles Noyer et Alain Belmonte créèrent la Section Féminine de Sigean dont le niveau du jeu en compétition ne cessera de progresser. Devenues ambassadrices des deux clubs par un travail assidu et la recherche de la perfection, il fut décidé de leur offrir une tenue digne de promouvoir l’image des deux villes lors de compétitions futures.  Ce samedi 28 novembre au boulodrome de Sigean, les deux présidents, assistés d’Yves Yorillo,  élu adjoint aux sports, et de Bernard Perez, président du Comité Bouliste de l’Aude, ont remis officiellement leur nouvelle tenue sportive (tee-shirt et survêtement) à Suzanne Gaucherot, Maria Bousquet, Isabelle Noyer, Odile Belmonte, Yvonne Elfathi et Danielle Richez pour le club de Sigean, ainsi qu’à Gabrielle Monier, Michèle Perier, Lisette Cuivert et Mireille Didier pour le club de Port-la-Nouvelle. « Faites venir les femmes, les maris et les enfants suivront » était le pari. Les dames sont là, l’école pour les jeunes fonctionne tant en privé qu’en périscolaire, reste aux hommes déjà présents et futurs à ne pas se laisser distancer.
Reportage William Barbier
Bouliste : nom d’une personne s’adonnant au jeu de boules, avec une cible appelée « but » en compétition. Partant du constat que cette définition ne précise pas ce « nom » soit exclusivement masculin, Gilles Noyer, président du Club de Boules de Sigean, eut en août 2014 l’idée d’organiser une initiation à ce sport réservée aux dames, initiative à laquelle adhéra spontanément Bernard Perez, président du club bouliste de Port-la-Nouvelle. Se prenant au jeu et appliquant avec rigueur les conseils des entraîneurs tous les vendredi soir au boulodrome de Sigean, les dames se mirent à obtenir des résultats laissant les sociétaires masculins, incrédules au départ, totalement médusés.
BOULE LYONNAISE :
Les féminines de Port-la-Nouvelle et de Sigean s’ habillent.
Et donc d’enchaîner sur les agressions de plus en plus fréquentes subies par les pompiers : «En tant que pompier professionnel, prendre sur sa figure, on s’en arrange et on est payé pour çà, mais je ne l’accepte pas pour un volontaire qui porte secours ! ».
Et de mettre ensuite les SPV au centre du débat en s’adressant directement aux élus : « Sans les volontaires, aucune intervention n’est possible ; il y a une directive européenne qui fait tout contre le volontariat et qui voudrait faire des SPV des salariés soumis au code du travail, ce qui est irréalisable ; si demain on devait les professionnaliser, non seulement les budgets ne suivraient pas, mais de plus on ne peut pas caler la formation pro sur celle des volontaires qui ont un boulot ; un gars qui est électricien, médecin, CRS ou ingénieur a un plus par rapport à un pro chez les pompiers ».
Pour Michel Jammes, « la cause des SP et SPV n’est pas une cause politique, et il y a une action à mener par le biais du conseil départemental ou des autres élus de la nation, voire de l’Association des Maires de France : « un maire qui râle, c’est toujours un maire qui râle, et si nous sommes nombreux l’Etat reste attentif au nombre et au message véhiculé ». Réaliste, Michel Jammes ajoute qu’être écouté ne signifie par pour autant être entendu, faisant allusion aux dotations.
Marie-Christine Théron-Chet promet qu’elle sera vigilante pour que l’exceptionnel outil mis à la disposition des SP de Sigean reste au top, et conclut « j’ai envie de vous dire que vous avez une obligation, celle de rester en vie, de sauver des vies sans vous mettre en danger, et ce grâce à votre formation, à vos entraînements et à votre encadrement qui est là pour vous fixer les objectifs et les limites ». Hervé Barreda rappelle les actions entreprises dans le domaine social : traitement des accidents en service commandé, difficultés des familles (veuves et orphelins), attribution de logements, … démontrant que le vivre ensemble est la vraie richesse du réseau associatif. David Lara rappelle son rôle de rassembler l’ensemble des effectifs incluant les conjoints et les anciens au sein de l’Amicale, et cite en exemple ses collègues qui sacrifient leur temps pour secourir la population et se former aux nouvelles technologies, impliquant une formation plus longue et plus exigeante des jeunes recrues, pour que jamais ne soit démenti le « Sigean à la pointe ! ».
Reportage William Barbier mais aussi photos siegfried Cires
La Sainte Barbe est une fête pour les Sapeurs Pompiers et le moment de faire le bilan, mais pour le chef du centre de secours de Sigean, le lieutenant Jean-Pierre Cirès,  pas question de se lancer pour autant dans un numéro d’autosatisfaction, puisque la perfection est la norme.
Ce samedi 28 novembre, en présence de Marie-Christine Théron-Chet conseillère départementale et maire de Roquefort des Corbières, d’Alain Carbou adjoint au maire de Portel des Corbières, de Michel Jammes maire de Sigean, du capitaine Hervé Barreda vice-président de l’Union départementale et de l’adjudant David Lara président de l’Amicale, il a d’abord imposé une minute de silence en mémoire du sergent Aurélie Salel et de son binôme le sapeur de 1ère classe Florian Dumont tombés à Paris, ainsi que d’Arnaud et de Martial. Il a tracé ensuite le bilan de l’année 2015 en détaillant, sur les communes de Sigean, Portel, Peyriac et Roquefort, les différentes interventions : SAP (Secours à Personne = ambulance), secours routiers, incendies urbains, feux de forêt et divers (chute de cheminées, …), interventions en hausse par rapport à 2014 car compensant les nombreuses interventions lors des inondations de novembre (plus de 100 interventions en 24 heures). Il note qu’en 2015 tous les paramètres étaient réunis pour les feux de forêt, et de rappeler que le maximum de moyens doit être mis sur un feu naissant, car une fois qu’il est parti « les pompiers, on ne sait plus faire, on va protéger les points sensibles, mais ce n’est pas nous qui allons l’arrêter ». Et d’ajouter un constat alarmant  « le feu s’arrête aux vignes, mais il y en a de moins en moins, ou à la mer, qui avance de plus en plus ».
Jean-Pierre est amer quand il dénonce « la faculté de la population à oublier, voire mépriser, la police, la gendarmerie et surtout les pompiers en dehors de catastrophes : « j’ai suivi mes équipes de pompiers volontaires avec les calendriers, j’ai vu des maisons cossues avec des voitures de luxe refusant de leur ouvrir la porte, d’autres on donné 2 ou 3€, c’est vraiment dommage, d’autant plus que les volontaires, dont ce n’est pas le métier,  représentent 90% des SP au sein d’un service public qui répond en moins de 8 minutes, toute l’année, jour et nuit ». La sécurité des SP est menacée lors d’incendies sur les habitations utilisant de nouvelles technologies (panneaux photovoltaïques) ou de nouvelles méthodes de construction de style fermette « dès que çà chauffe un petit peu, tout s’effondre ».  Les accidents de la route impliquant des voitures hybrides ou électriques nécessitent les mêmes précautions, avec pour effet l’incompréhension du public qui ne comprend pas toujours le pourquoi ou l’absence de certaines actions. Même incompréhension quand une ambulance attend longtemps avant de partir vers l’hôpital, l’évacuation n’étant possible que si la victime est d’abord stabilisée par un médecin. Après avoir démontré l’efficacité du 18 ou du 112 qui arrive directement à Carcassonne, JP Cirès critique l’usage du 15, appel à un médecin : « Le médecin gère tout ce qui est médical sur le département et il fait la pluie et le beau temps ; s’il décide de ne pas envoyer les pompiers, il ne les appellera pas ; s’il décide d’envoyer une ambulance privée qui mettra 45’ pour arriver, le pompier n’y est pour rien ; le vrai problème est que s’il ne trouve pas d’ambulance privée après tout ce temps, il envoie alors les pompiers qui se font agresser car il ont soi-disant mis tout ce temps pour arriver ».
Les Sapeurs Pompiers de Sigean ont fêté La Sainte Barbe
Respect pour les Sapeurs Pompiers, SVP !
Cliquez ici lire. Reportage William Barbier
Cliquez ici lire. Reportage William Barbie
« … nous sommes LA petite bête qui monte, qui monte, sur le plan national, régional, départemental, communal, local ». C’est ainsi qu’Emmanuelle Philippe définissait le Front National ce vendredi 13 novembre 2015 à Port-la-Nouvelle. En qualité de conseillère municipale de Leucate et responsable FN sur le canton de Sigean, elle présentait au nombreux public Christophe Barthès, secrétaire départemental, conseiller municipal à Trèbes et tête de liste pour les élections régionales sur le département. « Jouant la carte de la proximité, il avait été décidé, après les bons résultats des départementales, que chaque canton aura sa section FN afin qu’il y ait toujours un intermédiaire disponible entre le citoyen et la fédération FN».
«… c’est ainsi que se définit  « Nouveau Monde en Commun » avec Gérard Onesta comme tête de liste pour les régionales Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Cette dynamique regroupe la totalité des forces de la gauche sociale et politique qui n’ont pas renoncé à un changement radical face aux politiques libérales.  Ces forces sont « Les Citoyens Signataires , EELV, Front de Gauche, Parti de Gauche, Nouvelle Gauche Socialiste, Partit Occitan, Ensemble, et le PCF ». Entouré de Jean-Marc Vallverdu (PCF, président Modef Aude), Bastoul Geneviève (PCF, conseillère municipale PLN), Laurent Desaidt (secrétaire section PCF Sigean), Denis Gamet (PCF élu de Feuilla) et Albert Cormary (EELV), Patric Roux, tête de liste dans l’Aude et porte parole du Rassemblement, « déplore d’emblée une sécurité à géométrie variable et des discours sécuritaires « bisounours » du gouvernement, autorisant les rassemblements pour la mémoire et interdisant ceux pour le climat.
Réunissant à Villesèque des Corbières les élus des villages sinistrés, les représentants de l’association sigeanaise VIE et ceux de la Réserve Africaine, c’est devant un public nombreux que Bernard Nowotny, président de l’ARBRA (*) présentait ce samedi 14 novembre 2015 un diaporama des inondations de la Berre de 1999 à 2014. Il fit noter que les représentants des autorités principalement concernées brillaient par leur absence : la DDTM (**), le SMMAR (***) et le Syndicat de la Berre et du Rieu.
Le malheur frappe sous bien des formes, et le président fit observer une minute de silence par respect pour les victimes des attentats de Paris. Dans son exposé, il mit en lumière l’action du sénateur Roland Courteau qui a contribué à ce que Ségolène Royal donne suite à la demande du maire de Durban, Christian Gaillard, à savoir une expertise indépendante sur les manquements du Syndicat de la Berre et du Rieu en terme d’entretien des rivières. La digue de l’Espinat fut un sujet inévitable, ouvrage totalement inutile pour protéger Sigean, et qui ne serait efficace qu’en étant plus haute et « secondée » par 3 digues pour ne plus inonder la Réserve Africaine et le Hameau du Lac. Un parallèle fut tracé entre les inondations de 2014 dans l’Aude et les récentes sur la Côte d’Azur : au lendemain des inondations, les bulldozers s’engagent dans les rivières, ce qui est refusé dans l’Aude depuis 15 ans ; François Hollande se rend sur la Côté d’Azur et débloque 10 millions d’€, alors qu’à Sigean ou à Portel, en dehors des bénévoles, personne n’est venu. La Réserve Africaine, volontairement sacrifiée par le Syndicat (« çà ne vaut pas le coup »), est en bataille judiciaire contre lui depuis 2011, et le Conseil d’Etat a récemment reconnu la carence du dit syndicat dans le non entretien de la Berre, entraînant l’annulation et la révision du jugement de la Cour d’Appel de Marseille. Tout le monde est d’accord pour sauver la Réserve, mais elle a été déclarée « champ d’expansion des crues », et le PLU voté par la municipalité de Sigean en 2013 la classant zone naturelle ne lui permet plus d’avoir de permis de construire. Ce PLU est en cours de révision, mais il ne faut rien attendre avant 2 ans. Après le diaporama retraçant la panoplie des travaux inutiles et leurs conséquences dramatiques et un houleux débat questions-réponses, les actions à mener pour des perspectives d’avenir optimistes s’avèrent être l’enlèvement des embâcles, le nettoyage du lit de la rivière et des ouvrages d’art (arches des ponts), l’entretien et l’aménagement de la Berre et de ses affluents, la protection des berges par des enrochements et des ouvrages adaptés, la gestion des embouchures des affluents,  et l’aménagement de la digue de l’Espinat, programme réaliste s’il inclut la dissolution (ou la démission) du syndicat. Reportage William Barbier
 
(*) ARBRA : Association citoyenne des Riverains de la Berre, du Rieu et des Affluents: (**) DDTM : Direction Départementale des Territoires et de la Mer
(***) SMMAR : Syndicat Mixte des Milieux Aquatiques et des Rivières
Inondations 2014 de la Berre : colère et détermination intactes
L’état d’urgence décrété par le Gouvernement, préconisant par mesure de sécurité d’éviter, voire d’interdire, tout rassemblement en public, n’a pas eu d’influence sur la population de Sigean. Répondant à l’appel du maire Michel Jammes, elle a envahi ce dimanche matin 15 novembre à 11h 30 la Place de la Libération pour un imposant Rassemblement Citoyen. Le maire annonça que le glas de l’église St Félix sonnera à 8 heures, midi et 18 heures pendant les trois jours de deuil national,  et s’adressa aux Sigeanais en ces termes :
Le tout Sigean réuni devant la Mairie en hommage aux victimes des attentats à Paris
" Deux jours... Oui, deux jours avant les attaques terroristes qui se sont abattues à Paris, nous rendions hommage à nos poilus, qui se sont battus pour défendre notre pays. C'était le 11 novembre... Ce jour-là, semble-t- il, les loups étaient loin de Paris...Mais les loups s'en viennent la nuit venue... Et le 13 novembre, les loups sont entrés dans Paris. Notre pays à nouveau attaqué : cette grande faucheuse qu' est la guerre vient de refrapper à notre porte. Car, ne nous y trompons pas. Les 129 victimes, les 352 blessés dont certains sont toujours entre la vie et la mort, sont bel et bien tombés au champ d'honneur en subissant les assauts de huit hommes venus faire la guerre. Une guerre qui ne dit pas son nom ! Mais une guerre Iâche ! Oui, lâche ! Car le combat était inégal, entre un groupe armé jusqu'aux dents et des hommes, des femmes, des jeunes se retrouvant en terrasses ou dans une salle de concert pour passer du bon temps et s'amuser.
Dés Iors, les scènes de barbarie que nous avons subies étaient inéluctables. Aujourd‘hui, c'est toute notre nation qui pleure ses enfants morts par la main de fanatiques. Nous portons tous le deuil et, malheureusement, Sigean n'a pas été épargnée car une de nos familles a été directement touchée. Romain, 31 ans, qui venait tout juste de reprendre un restaurant rue de Ia Fontaine. Vendredi, il servait en terrasse quand la horde est passée. Au total, cinq personnes y seront abattues. La Ville présente ses condoléances à sa famille, à Germaine ALBOUY sa grand-mere, à Claudette PYBOT sa cousine. Aujourd' hui, nous sommes dans le temps du recueillement. Nos pensées vont vers toutes les victimes, vers leurs families.
Des victimes innocentes à qui nous devons tout à la fois rendre hommage mais aussi montrer que nous sommes une nation unie, qui ne plie pas au fanatisme. En effet, nous leur devons de ne pas céder à ces fanatiques qui ne souhaitent que nous désunir et nous épouvanter. Non ! Refusons ce sentiment de peur ! Relevons la téte ! Rentrons en résistance face au mal, comme l'ont fait nos valeureux aînés ! Oui, comme pendant la grande guerre, comme pendant la deuxiéme guerre mondiale, c'est le mal que nous affrontons à nouveau aujourd'hui. Nos prédécesseurs ont éradiqué Ie nazisme, à nous d'éradiquer ces terroristes qui prétendent se cacher derrière une religion dont ils bafouent les fondements même. Nous ferons nôtre cette phrase du Daïli Lama : "  la religion ne transforme pas les hommes en criminels : ce sont les criminels qui utilisent la religion comme alibi de leur soif de pouvoir ".
N'oublions pas les sauveteurs, parfois occasionnels, les forces de l'ordre,  les forces spéciales et tous ceux qui participent à ce combat. Soutenons nos institutions quelles qu'elles soient, pour mener ce combat. Soyons décidés à ne rien céder, à ne rien abandonner. Et surtout pas nos valeurs... Ces valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité. Ces valeurs de la République qui ne doivent jamais vaciller et qui sont le ciment de tout ce qui nous unit, de tout ce qui nous a réunis en cette fin de matinée devant la maison des Sigeanais, ce symbole de la République! Vive la France, vive la République ! "
Une minute de silence suivit cet éloquent discours qui fut très applaudi, puis au son du clairon la Municipalité et la foule entonnèrent la Marseillaise
Texte intégral de Michel Jammes. Photos William Barbier
A La Palme et à Sigean, c’est la conclusion unanime des maires Jean-Paul Fauran et Michel Jammes lors de la commémoration d’un pan majeur de notre histoire, l’Armistice de la Première Guerre Mondiale qui entre 1914 et 1918 aura fait près de 9,5 millions de morts dont 1.400.000 Français.
A côté des sapeurs-pompiers, des portes drapeaux, des associations patriotiques, des anciens combattants et médaillers militaires, et des élus, c’est la présence de très nombreux enfants qui était rassurante en tant que garants du devoir de mémoire. Après la Marseillaise chantée a capela par l’école primaire de La Palme, le maire dut constater avec amertume que nous sommes encore en guerre, certains pays n’ayant pas retenu la leçon de ce qu’était une guerre sale, nos soldats combattant en Afghanistan, en Lybie et sur d’autres théâtres de guerre en y laissant pour certains la vie, et d’ajouter « bien sûr, tout cela est au nom de la liberté des peuples, on peut  s’interroger, mais il faut quand même en parler ». Michel Jammes fait aussi un triste constat : « La commémoration de l’Armistice était initialement une journée de deuil et de recueillement, mais est devenue au fil des ans une journée de commémoration de la victoire de la paix, et pour certains une journée de loisirs loin de tout devoir de mémoire et d’hommage envers tous les morts pour la France ».  Ils étaient 23 Sigeannais à mourir entre le 3 août et le 11 novembre 1914, et 25 de plus au 11 novembre 1915. Le maire termina sur une note positive : « Sur la ligne de front durant l’hiver 1914, des trêves furent nombreuses entre les soldats français et allemands, et jusqu’en 1917 en cette période dite la guerre de position, ils vécurent des périodes de fraternisation réelle, se serrant les coudes ayant bien compris qu’ils se retrouvaient dans cette sale guerre pouvant à tout moment leur être fatale sans pour autant être dans la même tranchée ». Le maire laissa ensuite la place aux membres du Conseil Communal des Jeunes pour l’énoncé de la liste des Sigeannais morts entre le 11novembre 1914 et 1915, ainsi que pour la lecture du message de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire. Reportage William Barbier
Il n’y a pas de guerre propre
Après le succès rencontré par le Club de Boules de Sigean lors du Forum des Associations de Sigean, une Ecole de Boules a été créée depuis fin septembre. C’est donc 6 petits de Sigean et du Club de Port La Nouvelle qui viennent tous les samedis matin de 9h30 à 11h00 se perfectionner et apprendre les gestes élémentaires pour devenir les champions de demain. Ce week-end avait donc lieu pour eux le premier rassemblement des U9 à U13, manifestation organisée par le Comité Régional Languedoc Roussillon dans le Club de Trèbes cher à la famille Vercher. Malgré un temps un peu capricieux, pas moins de 36 gamins venus de toute la région (Argelès, Ganges, Balaruc les Bains, Bagnols sur Sèze, Cabestany, Trèbes) mais également les jeunes pousses de l’Ecole de Sigean ont pu jeter des boules à travers les différents exercices proposés. Fierté pour l’Ecole de participer, mais aussi pour les résultats engrangés, puisque Gabin Auzolles et Lylian Perez finissent premier et second dans la catégorie U9, Yannis Perez, dans la catégorie U11, finissant lui aussi premier parmi les douze jeunes présents. Mais les éducateurs Alain Belmonte et Gilles Noyer sont très satisfaits également des résultats prometteurs de graines de champions tels Tao Bonneval (U11) et Micheline Téoule (U13) face à des jeunes plus expérimentés des autres clubs. Mais la plus grande victoire reste que ces gamins pratiquent un sport avec plaisir. Pour tous ceux qui souhaitent voir ou découvrir cette discipline, le Club de Boules de Sigean donne rendez-vous ce dimanche 15 novembre au Boulodrome Couvert où aura lieu une rencontre sportive en Club Jeunes U18 avec les Jeunes de l’Aude et des PO avec Brice Noyer face à l’équipe de Midi-Pyrénées dès 10h00 du matin. Au programme, des courses, des épreuves de tir de précision et toutes les épreuves modernes du Sport Boules.
Reportage William Barbier
Sigean Boule Lyonnaise : Nos jeunes à Trèbes pour le 1er rassemblement.
Prenant la parole, M. le Maire de Port la Nouvelle Henri Martin s'adressait à la nombreuse assistance invitée à l'inauguration de l'exposition de l'ADCR 11, présentée au public à l'Hôtel de Ville jusqu'au  21 novembre dans la salle du Rez de Chaussée
Port La Nouvelle : Vernissage de l'Exposition de la grande guerre 14/18 par L ' ADCR11
Discours de M. le Maire Henri Martin
M. le Président, M. le Sénateur, Mmes et Mrs les Présidents d’associations patriotiques, mon Général, mes amis,
- « C’est avec beaucoup de plaisir qu’aujourd’hui la mairie de PLN vous accueille, ainsi que cette manifestation à l’initiative de laquelle, vous Messieurs Chenevez et Cirès, avez au travers d’une association départementale voulu créer ce mouvement qui a pour objectif et pour but d’informer, de maintenir et de transmettre le souvenir. C'est-à-dire cette tradition orale pour certains, la documentation pour d’autres, pour pouvoir expliquer aux générations d’aujourd’hui et transmettre aux générations futures ce que fut cet épisode de la première guerre mondiale.
Le fait de pouvoir se mettre au niveau de la compréhension de la génération d’aujourd’hui constitue le premier de vos paris.
Aujourd’hui, au travers de tous les jeux vidéos, la notion-même du quota de vie humaine est totalement dépassé. On tue 3 ou 400 types avec un jeu vidéo sur 2-3 heures, on allume la TV et on entend en hors-d’œuvre que 220 personnes ont trouvé la mort dans un attentat suicide. Cela ne vous empêche pas de continuer à tremper le radis dans le sel. Il y a eu une vulgarisation des quotas de vies humaines.
C’est dans ce cheminement difficile qu’il faut pouvoir s’inscrire, en expliquant aux jeunes que, bien que les chiffres soient moins spectaculaires qu’il ne semble, cette période 14-18 fut une affreuse boucherie où l’individu n’était plus du tout respecté, et c’est au nom d’une idée de la France et de la nation qu’il allait vers la mort. Aujourd’hui, c’est le fanatisme religieux, hier on disait à des jeunes :  Il y a 25-30 ans qu’il n’y a pas eu de guerre, voilà, tu appartiens à une génération de ceux qui vont y aller, et c’est ton tour ! ». Au front, en sortant des tranchées, il savait qu’un jour il n’y reviendrait pas. C’est dans cette forme de renoncement et de don de soi que les gens partaient à la guerre.
La guerre 14-18, c’est d’une part des décideurs qui opéraient par quotas, d’autre part la solitude dans laquelle se trouve l’individu qui, au nom d’un message national (on va sauver le pays, la France, il faut arrêter l’envahisseur) se dit « j’y vais, c’est mon tour ».
Ce sacrifice doit être transmis aux jeunes.
A l’époque, à La Nouvelle, il y avait 1850 habitants, et le tribut payé à la guerre a été de 52 morts. Au cimetière, il y a beaucoup de tombes abandonnées, autant de familles décimées  car la génération s’est arrêtée avec le fils qui partait à la guerre.
Elu en 1995, on cite leurs noms aux commémorations, on publie non pas leurs faits d’armes mais l’endroit où ils sont morts, et la mairie a voulu que toutes les nouvelles voiries de la commune portent le nom d’un poilu ( 17 rues à ce jour ), et si l’extension urbanistique ne peut combler ceux qui restent, le maire trouvera des solutions pour les honorer quand même ( plaques commémoratives dans des rues importantes en 2016 ).
Afin de perdurer le souvenir de ceux tombés au champ d’honneur, des recherches sont faites auprès des familles pour concrétiser un projet de manifestation en 2018.
Le directeur de l’école de PLN visitera l’exposition du poilu avec ses élèves pour leur faire voir ce que fut l’atrocité de cette guerre par rapport à cette électronique qui nous éloigne de la réalité palpable ». ReportageWilliam Barbier
M. le Sénareur Roland Courteau ajoutait - « Monsieur le maire, merci pour vos propos à mon égard et félicitations pour les initiatives déjà engagées et que vous comptez entreprendre pour perpétuer le souvenir et raviver la flamme.
Félicitations à vous, Mrs Chenevez et Cirès, pour cette exposition pour la mémoire, cette exposition contre l’oubli.
On ne dira jamais assez que la mémoire, c’est la 1ère justice rendue aux victimes. Mais la mémoire c’est aussi le 1er rempart contre la guerre. Un peuple sans mémoire, c’est un peuple sans identité, et c’est surtout un peuple qui s’expose à revivre les périodes les plus noires de son histoire.
Je vais citer les propos d’un enfant de 6ème qui écrivait il y a peu de temps :  « Le plus grave défaut de l’homme qui lui cause tant de malheurs, c’est sa mémoire courte ». Je crois que tout est dit en quelques mots. Je vois que jamais les hommes ne devraient imaginer le futur en oubliant leur propre histoire. C’est la raison pour laquelle il m’arrive souvent de dire qu’il faut que toujours et sans cesse souffle le vent de l’histoire, pour rappeler ce que nous sommes, pour rappeler d’où nous venons, pour rappeler que d’autres avant nous on su défendre la liberté et que grâce à eux nous pouvons en jouir aujourd’hui, pour rappeler le sacrifice de ceux qui perdirent la vie, pour rappeler les souffrances endurées, pour rappeler aussi à la vigilance dans un monde qui parfois donne l’impression de tourner à l’envers, où les repères traditionnels s’estompent, où la place dans la société se brouille, où d’un côté on construit, on guérit, on découvre, mais de l’autre on brise, on affame, on torture. Je crois que les événements mondiaux sont là pour nous rappeler que la guerre broie toujours et encore des milliers et des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants.
En ce 3ème millénaire, nous sommes véritablement au carrefour de l’angoisse et de l’espérance, entre les immenses possibilités de progrès de l’humanité et les lourdes menaces qui pèsent sur ce monde.
Voilà pourquoi je voudrais vous féliciter, vous qui avez organisé cette exposition, de vouloir perpétuer le souvenir afin qu’un jour prochain, on l’espère, la sagesse finisse par l’emporter sur la folie des hommes.
Je voudrais citer quelqu’un que j’aime bien, Victor Hugo ( qui a été sénateur d’ailleurs pendant une douzaine d’années et dont sa place dans l’hémicycle est à 3 places de la mienne ) qui disait : »Les souvenirs sont nos forces, ils dissipent les ténèbres, et quand la nuit essaie de revenir, il faut toujours allumer de grandes dates comme on allume des flambeaux ».
Eh bien, mesdames et messieurs, il y a une de ces grandes dates qui s’approche, c’est le 11 novembre ! Par cette exposition, je vous remercie de nous aider à faire mieux comprendre le sens de ce 11 novembre auprès des jeunes générations ».
Reportage William Barbier
Port La Nouvelle : Vernissage de l'Exposition de la grande guerre 14/18 par L ' ADCR11
Discours du Sénateur Roland Courteau
Dans le cadre des élections régionales de décembre 2015, c’est ce jeudi 4 novembre sur la plage du Rouet à La Palme que Gérard Onesta, tête de liste NMC, a invité la presse écrite et télévisée pour défendre son programme écologiste. Le long de la voie ferrée Paris-Madrid, un panneau cloué sur un piquet montre le niveau de la mer en 2100, à mi-hauteur du ballast. Et d’expliquer qu’avec le dérèglement climatique actuel, ce n’est pas qu’une voie ferrée qui va disparaître, mais derrière elle tout le littoral. En Languedoc-Roussillon, cela concerne 140.000 logements, 600.000 personnes (50% de la population) directement en danger soit par la lente montée des eaux en basse plaine, soit par des épisodes cévenol s, soit par des problèmes d’érosion de subversions maritimes qui, pour notre territoire, sont de nature à totalement bouleverser les équilibres millénaires. Yannick Jadot, eurodéputé EELV, propose de lutter contre le dérèglement climatique, qui va de pair avec le dérèglement démocratique,  par la reconquête économique et sociale des territoires. « On va trouver les solutions à partir des territoires, les régions sont un espace de démonstration. Quand on parle de climat, on rentre dans le vif du débat économique ». Et de critiquer vertement le projet actuel de maintenir la voie ferrée vers l’Espagne uniquement pour le fret  alors qu’elle sera progressivement  inondée et que la seule alternative «ridicule» d’ici 2100 pour traverser les Pyrénées sera le camion. La ligne TGV prévue loin dans les terres devrait être hybride (un TGV à 220km/h ET le fret). Et d’expliquer ensuite que les ¾ du territoire viticole AOC de la nouvelle région « ne pisseront plus une seule goutte de vin », détruisant une richesse sur le plan économique, culturel et œnologique. Et les arguments s’enchaînent sur le plan agricole comparant l’élevage intensif bombardé d’instabilité et de crises par rapport à celui sur le modèle paysan ou bio qui stabilise et sécurise les revenus. Sur le plan touristique, « on oublie les plages du Languedoc dans 20 ans ». Son message est qu’il y a de l’espoir pour sortir de ce cycle, et que « on va trouver des solutions permettant aux habitants de la région de trouver du travail non délocalisable (bâtiment, transports, services publics, énergies, agriculture, …) dans tous des secteurs qui vont bénéficier du modèle défendu par NMC . Yannick Jadot conclut que, quelque soit le texte qui sort de la Cop21, il faut que les plus hauts standards soient mis en application dès le lendemain. Totalement réalisable sur le plan régional, sachant qu’à partir de janvier 2016,  les régions gagnent le droit de voter des schémas d’aménagement et économiques prescriptifs.Le bulletin de vote est donc la seule façon de définir cette nouvelle société face au changement climatique.
Reportage William Barbier
La Palme : Les régions pour créer un Nouveau Monde en Commun (NMC)
C’est du moins la conclusion à laquelle arrivent depuis le 15 octobre les clients de Ferm’Attitude en quête de produits de la vigne conjuguant qualité et plaisir du palais. Derrière son étal décoré pour la circonstance de toiles d’araignée et de chauve-souris, Henri Martinez, vigneron-maraîcher à Canet, présente à la dégustation une sélection de vins primeurs  de l’Aude.
Comme chaque année, plusieurs caves du département sont en compétition pour que leurs vins soient primés et médaillés par un jury de professionnels et de restaurateurs réunis à la Chambre d’Agriculture de Narbonne. Pour 2015, un beau palmarès de deux médailles d’or en rouge, Cave La Vigneronne de Canet d’Aude et Les Vignerons du Narbonnais à Ouveillan, une médaille d’argent en rouge, Château La Grave à Badens, une médaille d’or en rosé, Le Chai des Vignerons à Lézignan-Corbières, deux médailles d’or en blanc, Château La Grave à Badens et Les  Vignerons de Pouzols et Mailhac, et une d’argent, Terre d’Expression à Fabrezan. A noter que la SICA du Val d’Orbieu avait positionné en primeur un rouge, un rosé et un blanc dénommés « Parfum d’Octobre », et bien que n’ayant pas été primés, Henri Martinez les présentait en dégustation. En ce qui concerne « son » rouge médaillé Cave La Vigneronne, le déguster c’était l’adopter, et ce lundi 2 novembre il ouvrait le dernier carton. L’étiquette de la bouteille mentionne que ce vin est « l’expression du talent vigneron », et comme ce n’est pas une publicité mensongère, déguster le produit de son labeur est la meilleure façon de le récompenser.
Reportage William Barbier
Halloween se prononce « Hallovin » à Sigean
Les élections Régionales du territoire de la future Région Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées, 13 départements sur un territoire de 72 000 km2, concernent 6 millions d’habitants et  mobilisent 4 millions d’électeurs. Carole Delga  candidate PS-PRG-MRC à la présidence de cette nouvelle Région, accompagnée de Hélène Giral, vice-présidente de la Région Languedoc Roussillon en charge du développement économique et candidate tête de liste dans l’Aude, parcourt les routes du Sud.
Dans le cadre de son programme, Carole Delga mise sur les PNR qui représentent 20% de la nouvelle Région, et qui sont un pilier des politiques de développement territorial.  « A travers les PNR, il y a les politiques desensibilisation et de protection environnementale, et la mise en valeur des ressources naturelles et des savoir-faire locaux en matière d’agriculture, d’agro-alimentaire et d’artisanat dans une démarche de qualité créatrice d’emploi. La priorité est donc le développement économique et le maintien de la vie dans ces territoires  » . 6 PNR soutiennent ce programme avec la candidate Carole Delga ce jeudi 29 octobre à Port-la-Nouvelle, réunissant Grégoire Vallbond vice-président du PNR des Pyrénées Catalanes, et les présidents Daniel Vialelle (Haut Languedoc), Catherine Marlas (Causses du Quercy), Bernard Devic (Narbonnaise en Méditerranée) et André Rouch (Pyrénées Ariègeoises). « Structurellement, une association va fédérer les 6 PNR actuels (6 autres sont en phase de préfiguration), et la Région leur confiera des missions soutenues par des dotations pour expérimenter des politiques nouvelles qui, en cas de réussite, pourront être étendues à tout le territoire, ce qui fait des PNR des instances avec une gouvernance collégiale associant les acteurs locaux et l’action publique. Une certification
« PARC »  est déjà attribuée dans les 51 parcs de France dans une démarche de qualité tant pour les produits alimentaires que pour l’artisanat et les prestations ».
Reportage William Barbier «
L’union des PNR défendue à Port-la-Nouvelle ce 29 octobre 2015
Journée manœuvres risques technologiques et industriels, ce jeudi 29 octobre,  pour les Sapeurs Pompiers sur le port de Port la Nouvelle, à la jonction du du port et du canal de la Robine.
Photo n°10 : Capitaine Antony Sizorn, Sapeur Kevin Bas, Lieutenant Robert Pouzens, Adjudant chef Thierry Buttignol, Sergents Chef Thomas Hamouna, Sébastien Balmigère et Stéphane Connan, Caporal Arnaud Benkhe, Sergents Cédric Gouges et Damien Azaïs, Lieutenant Christophe Laurens, Sapeur Christophe Garnier, Adjudant Fabien Nougués.
Le Responsable de la Cellule Mobile d’Interventions Chimiques, le capitaine Antony Sizorn de Carcassonne, précise que " les Sapeurs Pompiers spécialisés CMIC de Port la Nouvelle, Carcassonne, Narbonne, Lézignan, La Redorte et du SDIS participent, mensuellement, à une journée de formation de maintien et de perfectionnement des acquis sur des thèmes différents. Ce matin, nous avons commencé avec la Société Camidi de PLN, l'exercice portait sur la sécurité des camions qui transportent des produits inflammables comme le gaz. Le but, reconnaître les organes sensibles et à risques de ces véhicules, comment utiliser les appareils et matériels de sécurité en cas d'accident et organiser les secours aux personnes. L'après midi sur la Robine, la formation était basée sur le risque de pollution dans le cadre du plan"POLMAR ", nous avons installé notre PC, une plateforme mobile en forme de U pour laisser suffisamment de place à d'autres intervenants si nécessaire comme par exp : les services maritimes, la gendarmerie et l'Etat. La base de travail se compose d’ un VIRT( Véhicule Intervention Risques Technologiques) nous en avons 2 dans le département 1 à Narbonne et 1 à Carcassonne. Une Unité de dépollution (UPOL) de Narbonne, une Unité Barrages Flottants (UBFlot) de PLN, 1 camion pompe (CCFM) de PLN, 1 bateau (BLS) de PLN et nous  avons testé les nouveaux gilets de sécurité auto gonflant pour le personnel évoluant à la proximité des berges. Le but de ces manœuvres dans le port, c'est l'installation d'un barrage flottant pour capturer des hydrocarbures, les pomper et les stocker dans des bâches de décantations jusqu’à ce qu'ils soient enlevés pour destruction par des sociétés privés " .
Port la Nouvelle : Les Pompiers en manoeuvres le 29 octobre 2015
Dans les années 1950 il y avait quelques 500.000 cas de polio répartis sur 125 pays endémiques. En 1955, le biologiste américain Jonas Salk trouve le vaccin, et en 1985 le Rotary se lance le défi de vacciner tous les enfants du monde. En 30 ans, on est passé de 125 à 2 pays endémiques, l’Afghanistan et le Pakistan. Quelques cas isolés subsistent au Nigéria, et on prévoit l’Afrique polio-free d’ici 2 ans. A noter que l’éradication de la polio en Europe date de 2002, et de 2014 pour l’Inde. Cela a représenté un investissement de 1,4 milliard $, investissement financier et aussi humain car les rotariens sont allés vacciner sur place. L’investissement humain fut aussi de plaidoyer auprès des grandes organisations, avec pour résultat l’adhésion de l’OMS et de l’Unicef, et celle de la fondation Bill & Mélinda Gates qui a relevé le défi de mettre 2 $ pour la polio pour chaque $ apporté par le Rotary. C’est dans ce contexte que Mme le gouverneur du District 1700, Elisabeth Delaygue-Bevan, a présenté un projet de marche contre la polio cette année, réussissant à mobiliser tous les gouverneurs de France et la Fédération Française de la Randonnée Pédestre. Ces mêmes gouverneurs ont réussi à monopoliser des villes en Nouvelle-Zélande, au Brésil, au Canada et au Bengladesh pour cette polio-walk. Les randonneurs de l’Aude et les marcheurs de Roquefort se sont mobilisés pour notre région, sous l’impulsion du club Rotary de Port-la-Nouvelle aidé par ceux de Narbonne et de Lézignan.  Ils ont donc marché en même temps qu’une grande partie de l’humanité contre la polio. Quatre départs ont eu lieu dans la région, pour converger vers Sigean où les attendait le maire Michel Jammes. Grâce à l’implication de l’Ecole de rugby, des vignerons de Cap Leucate et de la collaboration sans faille du service technique de Sigean, les organisateurs et les marcheurs ont pu apprécier une méga paëlla. Max Molles du Rotary de PLN a remercié Michel Jammes d’avoir ouvert la porte de l’amitié, de la convivialité et du partage à cette manifestation, retraçant au passage le riche passé historique de Sigean où Louis XIV venait pêcher et chasser. Michel Jammes signala que la devise « servir d’abord » du Rotary est la sienne aussi, et apprécia d’avoir été mis en parallèle avec Louis XIV qui eut un règne équivalent à 12 mandats de maire. Reportage William Barbier
Sigean accueille le polio-walk 2015 du Rotary
LEGENDE PHOTOS: 1 La Palme,  2. Port-la-Nouvelle 3. Stèle FNACA Sigean 4. Sigean 5. Porte-drapeaux
Un commando est par définition un groupe de combat employé pour une opération rapide dénommée « raid ». Cette combattivité, le président Henri Palazon de la FNACA  de Sigean et Port-la-Nouvelle l’a conservée en temps de paix quand il s’agit de commémorer  la Guerre d’Algérie, et ce samedi 19 mars 2016 ce sont les municipalités de La Palme, de Port-la-Nouvelle, de Sigean et de Roquefort des Corbières qui, comme chaque année, ont accueilli ces médaillers militaires qui ont eu la chance de revenir des combats en Algérie, Tunisie et Maroc. A La Palme, le maire Jean-Paul Fauran a lu le message de Jean-Marc Todeschini, mais il n’a pas eu besoin de papier pour évoquer le nom de victimes de son village, et la présence d’un seul clairon pour « Aux Morts » n’était que plus poignant. A Port-la-Nouvelle, protocole respecté dans les moindres détails, jusqu’à ce que Lucien Tarantola lançe un vibrant appel à ses anciens d’AFN comme quoi  « cette mémoire, on ne va pas l’oublier, non, car on va la perpétuer tous les ans, et tant que Dieu nous prêtera vie, on continuera à le faire ! ». Direction ensuite la stèle de la FNACA à Sigean où Henri Palazon eut droit à un moment d’émotion particulier : cherchant un ancien combattant pour l’accompagner au dépôt de gerbe, ce fut un jeune garçon qui se présenta à lui. Au Monument aux Morts, fidèle à son « entorse personnelle» au protocole, le maire Michel Jammes conseilla de ne pas s’arrêter à un fait, un lieu ou une date, et d’être tolérant les uns envers les autres, sans prétendre détenir seul la vérité.  « Respectons chacun et chaque date, le principal est de ne pas oublier et d’entretenir ce devoir de mémoire que nous devons à tous nos enfants, de Sigean et d’ailleurs ». La FNACA mit ensuite le cap sur Roquefort des Corbières où Marie-Christine Théron-Chet, maire et conseillère départementale, les attendait au Monument aux Morts et ensuite au cimetière.
Reportage William Barbier
La Palme, Port - la - Nouvelle, Sigean, Roquefort : Se souvenir et entretenir ce qui nous unit
Photo 2: Albert Valls porte drapeau, Roger Lequeux porte drapeau,Jean Garcia affaires sociales et juridiques, Michel Jammes maire Sigean, Henri Palazon président FNACA, Jean Paul Alter trésorier, Michel Khloudeeff vice président et porte drapeau
Dans son rapport moral de 2015, le président Henri Palazon a même la fierté de pouvoir annoncer que 5 nouveaux membres se sont ajoutés, un issu de Sigean et 4 de Port-la-Nouvelle, portant l’effectif du  comité à 155 membres. Il passe en revue la participation active de la FNACA à toutes les manifestations patriotiques officielles, aussi bien à Sigean qu’à PLN, La Palme et Roquefort des Corbières. Au niveau des autres manifestations qui ont été suivies, il cite le congrès départemental à Castelnaudary, les conseils départementaux dans l’Aude (7 en tout), les expositions de photos à Sigean, l’AG des marins à PLN, et il applaudit l’excellent travail de Siegfried Cirès et son ADCR11 pour toutes les manifestations et expositions liées à 14-18. Même satisfaction du président pour l’implication de la FNACA aux différents forum et soirées associatives tant à Sigean qu’à PLN, au Téléthon à Sigean et aux vernissages de peintres et d’écrivains à Sigean, PLN et La Palme. Tout n’est pas parfait, et il se doit de regretter que le 19 mars a été correctement observé dans toutes les communes, sauf à Port-la-Nouvelle où, comme l’année dernière, aucun adjoint au maire ou conseiller municipal ne portait l’écharpe tricolore.
Après l’intervention du trésorier Jean Paul Alter pour le rapport financier, et du vice président Michel Khloudeeff annonçant le programme 2016, le président, comme dans toute AG, présente la démission du bureau et fait appel aux « jeunes » dans la salle désirant reprendre le flambeau. Soit  les adhérents dans la salle se sentaient trop vieux, soit on ne change pas une équipe qui gagne, toujours est-il que le président et le bureau sont reconduits à l’unanimité générale dans leurs fonctions.
En ce qui concerne les jeunes pour la relève, le maire Michel Jammes confirme que la tâche est immense, et de citer l’exemple de son conseil communal des jeunes (qui participe activement aux commémorations) dans lequel personne ne savait à quoi correspond le 8 mai, si ce n’est que c’est un jour de congé. D’où la suggestion extrême du maire de supprimer ce jour de congé pour que les jeunes se posent enfin la question de savoir ce qu’il y a derrière cette date.
L’AG se termine sur une note positive lorsque le maire remet, au nom de Jean Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, le diplôme d’honneur et la médaille en reconnaissance des années de fidélité à la fonction de porte drapeau à Michel Khloudeeff, sa deuxième casquette au sein de la FNACA .
Reportage William Barbier
Que ce soit pour le repas annuel ou pour son AG, comme celle de ce samedi 24 octobre 2015 à la salle de l’Etang Boyer à Sigean, la FNACA voit affluer la presque totalité de ses adhérents.
Sigean : Henri Palazon, toujours jeune, réélu président de la FNACA à Sigean
C’est en se basant sur ce principe que Mark Herman, artiste conceptuel, photographe et écrivain britannique, présente depuis ce vendredi 23 octobre à la médiathèque  « Le bateau rouge »,  une sélection de photos prises depuis qu’il s’est établi à Sigean en 2001. En seulement une décennie, la plupart des sujets de ces photos du monde rural ont disparu ou sont dans un état irrécupérable de délabrement, et ces témoignages d’un passé moins mécanisé montrent aux jeunes les difficultés endurées par les anciens pour travailler la terre.
En inaugurant le vernissage, l’adjoint au maire Yves Yorillo, passionné de photographie, admet que sans la photo, il n’aurait jamais connu ses grands parents le jour de leur mariage, et confesse aussi qu’il est atteint du vilain défaut qui consiste à archiver ses photos digitales dans un dossier perdu au fin fond de son ordinateur. D’où le mérite de l’argentique qui oblige à imprimer les clichés sur du papier pour pouvoir les apprécier et les partager avec les générations futures. Ecoutant avec attention, Mark Herman, qui se définit lui-même avec humour et sans trop de modestie « je suis un tour de force culturel à moi tout seul », reçoit les félicitations pour son exposition vouée au succès et attend patiemment le moment où il devra à son tour prendre la parole devant les nombreux visiteurs. Sortant un emballage plastique de gaufres de sa poche, faisant mine de le lire, il déclare :  « Merci, the bar is open ! ». Les flashs crépitèrent pour immortaliser ce moment d’humour britannique « made in Sigean », il ne faudra pas oublier d’imprimer ces photos-là.
Reportage William Barbier
Sigean : Imprimer le passé sur du papier, et il vivra !
Le débat qui suivit était donc lancé : celles qui sont touchées par le cancer du sein  n’ont pas choisi de se battre contre cette maladie, il faut partir du principe que, comme dans le film, tout le monde se trouve en sécurité dans le camp de base à 5.964 m d’altitude, et qu’il y a devant soi un monstre qui a décidé d’avoir le dernier mot. L’alpiniste a décidé de le provoquer, et prépare son organisme à affronter les pires excès.
La femme, consciente du danger qui menace sa poitrine se doit, elle, d’éviter que son organisme ait à subir les souffrances d’une chimiothérapie ou d’une intervention chirurgicale, et le dépistage organisé et systématique du cancer du sein de 50 à 74 ans est la meilleure des protections. Encore faut-il vouloir passer à l’acte, et les « fraudes » au dépistage sont nombreuses : peur du résultat, examen à la limite douloureux, « je ne me sens pas concernée car j’ai une bonne hygiène de vie », « je ne ressens pas les symptômes », « je n’ai pas les moyens » alors que l’assurance-maladie prend 100% en charge, « vu mon âge avancé je ne suis plus concernée », « je suis déjà suivie par mon gynécologue », « j’ai déjà fait cet examen et n’ai plus pensé à le refaire tous les 2 ans », « je ne crois pas en la prévention », …
Après avoir clairement démontré l’absurdité de ces freins au dépistage et répondu aux questions de l’auditoire, c’est aux commandes de son association « Bénévoles de cœur » que Liliane Khloudeeff a organisé la dégustation d’antioxydants offerts par la municipalité, le jus de grenade ayant la préférence du maire Michel Jammes.
Reportage William Barbier
Ce mercredi 21 octobre 2015, dans le contexte de « octobre rose », le cancérologue Dr. Petour présentait au cinéma des Corbières de Sigean sa 6e édition de ciné-débat consacré au cancer du sein. Il avait choisi comme film « Everest » qui relate l’aventure d’alpinistes expérimentés qui, en toute connaissance de cause de l’environnement extrême qu’ils affrontaient, ont pourtant dérogé à des règles de sécurité de base, avec des conséquences dramatiques.
Sigean : Être face au monstre et vouloir le vaincre
Le casino de PLN a accueilli ce jeudi 22 octobre de très nombreux élus de la région, non pour jouer à la roulette, mais pour répondre à l’invitation de la société Quadran dont le projet de parc éolien offshore ne concède aucune place au hasard, surtout si, à terme, il est destiné à fournir 15% de la consommation électrique de la région. Le maire Henri Martin se félicite de l’intérêt manifesté par les élus dès qu’il y a un frémissement de l’économie, et qui vivent un événement économique important par l’ouverture d’une antenne Quadran à PLN. La ville a un passé éolien conséquent par le montage de la première éolienne productrice d’électricité en 1991, suivi 2 ans plus tard par l’installation d’un parc éolien. Le premier projet offshore plaçait les éoliennes très près des côtes, et Henri Martin comprend pleinement l’opposition des maires qui auraient eu un rideau de fer devant leur station balnéaire. Le nouveau projet à 15km des côtes est un regard nouveau sur l’avenir. D’abord à court terme où il faut réussir le projet expérimental dans une des 2 zones identifiées, avec l’implication du port de PLN pour effectuer le montage et l’entretien. Et puis pour après-demain, donc très vite dans 6 – 7 ans, si le projet réussit, avec la construction de la grande ferme éolienne. Pour Henri Martin, il faut avoir dès aujourd’hui l’intelligence d’en parler aux jeunes, de telle manière à les orienter vers des filières liées  aux métiers des éoliennes (mécanique, chaudronnerie, électronique) leur assurant une carrière professionnelle, au lieu de les gaver de simulations qui ne font plaisir qu’aux parents. Et d’ajouter «  nous appartenons à une génération du nucléaire, du fioul et du charbon, des énergies que nous cherchons à remplacer, nous devons faire cadeau à nos enfants d’un nouveau cadre de vie dont ils pourront être fiers ». Ayant visité des éoliennes offshore au Danemark, Henri Martin a pu constater autour d’elles la parfaite harmonie entre les goélands et autres oiseaux de mer, le tout pacifié par l’humain qui vient en visite ; « les oiseaux sont moins idiots que ceux qui prétendent les défendre » rajoute le maire, épinglant au passage  les faux écolos-intellos.
Reportage William Barbier
Une antenne Quadran à Port-la-Nouvelle, et ce n’est pas du vent !
Cet été 2015, le centre de vacances  Temps Jeunes  l’Albatros a permis à 330 jeunes de participer à des activités telles que la pêche à pied, la lecture de paysage, le land-art, les ateliers sur le vent ou l’étude de la flore maritime, sur la plage des Coussoules de 8 km de long, 4ème plus belle plage de France. Le succès est tel que des demandes sont arrivées pour organiser des classes découvertes, prévues pour 2016, dès l’automne 2015. Et c’est ainsi que ce 15 octobre, quelques 80 jeunes représentant 3 classes d’une école privée sont sur le site. En réalité, 32 d’enfants de l’école publique Paul Fabre à Ste Foy les Lyon (69) ont manqué à l’appel la semaine dernière.
A la fois furieux et profondément déçu, le directeur de l’association, Mr Bissardon, explique qu’avant l’arrivée de ces enfants, 2 conseillers techniques de l’Education Nationale ont effectué un contrôle des lieux, alors qu’Albatros est reconnu et identifié comme centre de vacances ayant tous les agréments après les nombreuses transformations effectuées. Verdict : tout est OK. L’avant-veille du départ des enfants de Lyon, ils appellent pour dire que l’inspecteur d’académie du Rhône voudrait que son collègue de l’Aude lui fournisse une autorisation administrative délivrée par la mairie de Leucate. On ne cherche pas à comprendre, et dans les 24 heures le document émis par le maire Michel PY est transmis à l’Education Nationale. Et à partir de ce moment, silence radio, et même le message comme quoi un simple coup de fil de confirmation suffirait reste lettre morte. Résultat, l’instituteur de l’école est obligé de dire aux enfants que le voyage qu’ils préparent depuis le mois de juin est annulé.
Entre temps, à l’Albatros, Stéphanie était déjà  en poste avec les animateurs et le cuisinier qui avait prévu tous les repas de la semaine. Mr Bissardon a envoyé un courrier « carabiné » à la directrice des services académiques de l’Education Nationale de Carcassonne, qui a répondu par un méprisant silence. Une lettre recommandée fut donc envoyée à la rectrice de l’académie de Montpellier, lui signifiant que sans explication de sa part, une procédure pour préjudice moral et financier serait engagée devant le tribunal administratif. Ce régime à 2 vitesses entre une école privée et une école publique montre que les vacances des enfants ne font pas le poids devant la lourdeur administrative.
Reportage William Barbier
L’Albatros touché en plein vol à La Franqui
Dans son rapport moral, le secrétaire Gérard Richez annonce que le Club termine la saison avec un total de 42 licenciés par rapport aux 28 de l’année précédente. Il retrace le succès du Challenge Carlos et de la Ville sur le boulodrome extérieur, réunissant des équipes de Cabestany, Saint Albi, Azille, Cuxac, Narbonne, Port-la-Nouvelle, St Laurent de Cerdans, Saleilles, Cheylas, Pamiers, Carcassonne, Montgaillard et une équipe mixte de joueurs des PO et Sigean, et remercie tous les  bénévoles et les sponsors généreusement impliqués, ainsi que  la mairie de Sigean pour sa participation financière dans les travaux d’aménagement du boulodrome couvert, ainsi que la mise en place d’une initiation à la pratique du Sport Boules pour les jeunes de l’école primaire dans le cadre des activités périscolaires. Le trésorier a l’agréable mission d’annoncer un bilan avec un solde positif
Tenir une AG retrace les activités de l’année écoulée, mais doit surtout définir les pistes pour demain. C’est donc avec un regard tourné vers l’avenir que Gilles Noyer, président du Club Bouliste Sigean , s’adressait aux membres du Club, assemblée rehaussée par la présence de Marie-Christine Theron-Chet, maire de Roquefort des Corbières et conseillère générale du canton de Sigean, le maire de Sigean Michel Jammes étant représenté par Yves Yorillo, adjoint aux sports et à l’événementiel.
Gilles Noyer retrace le bilan sportif de la saison riche en victoires. Il explore ensuite toutes les pistes de « demain pour des résultats probants » en détaillant les actions en faveur de la jeunesse, du public, des licenciés, des sportifs, de la convivialité et de l’amélioration du Boulodrome couvert. Il compte beaucoup sur le développement de la section féminine : « si vous voulez de nouvelles licences, faites rentrer les femmes, les enfants suivront et leurs maris aussi », ce dont Marie-Christine Theron-Chet ne doute pas un seul instant, elle qui n’a remis des trophées qu’à des hommes ce soir-là.
Reportage William Barbier
Plaidoyer pour des résultats probants au Boulodrome de Sigean
Ce mardi 6 octobre 2015à la médiathèque de Sigean, donnant suite à son livre  « Il va pleuvoir des oranges à Noël – 1943 », Isabelle Logar présentait « Le vent et la cendre -1944 » relatant le quotidien des habitants d’un village du Midi sous l’occupation allemande.
Cet impressionnant travail de recherche, essentiellement au travers d’anecdotes d’anciens, a pour résultat de faire vivre au lecteur des situations véridiques, quelles soient dramatiques ou cocasses. Si gruger l’ennemi devient un devoir, survivre reste la principale préoccupation, et, dans sa présentation, Isabelle nous apprend que les séquelles infligées après guerre à l’organisme à cause des privations alimentaires étaient graves, mais tout aussi graves celles à cause des excès en nourriture commis suite à la fin du rationnement. Si dans les campagnes il était encore possible d’élever de la volaille ou du bétail en cachette, la situation était beaucoup plus dramatique dans les villes. C’est à ce moment de l’exposé qu’une dame âgée, madame Josette Sicre, se lève, et se tournant vers le public, raconte qu’elle a vécu cette situation de guerre à Paris et « que tout ce qu’Isabelle raconte dans son livre est vrai ». Et de conclure « je ne crains que deux choses, la misère et la guerre», sur quoi elle s’en retourne chez elle… rue de la Liberté. Le livre s’arrête sur une note optimiste à Noël 1944 car pour la première fois les gens pouvaient suivre la messe de minuit à l’église après avoir auparavant servi les 13 desserts  au souper de Noël. La récompense du travail bien fait s’est traduite pour Isabelle par la rédaction de dédicaces aux personnes achetant le livre sur place. Le prochain livre d’Isabelle s’intitulera « Le vol de la fourmi ailée », et elle annonce en primeur que la fin de son roman est triste, mais très belle. On lui fait confiance. Reportage William Barbier
Après les oranges arrive le vent et tombe la cendre
Photos:  1) Equipe AS 2015_2016.  2) Manager Sérieux Claude COLOMBIER AS 2016.  3) Odile Point Précision AS 2016.  4) Réflexion Alain et Raymond.  5) Tir Jérôme.
Ce samedi 3 Octobre 2015 au boulodrome de Sigean, rencontre avec l’Equipe de Lézignan pour ce 1er match de poules du Championnat de l’Aude des AS. Notre Club a connu le succès l’année dernière puisque sur les deux équipes engagées, une avait été Championne de l’Aude
Pour cette nouvelle saison, seule une équipe est engagée dans cette course au titre et elle devra sortir de cette poule composée de trois équipes avec Lézignan et Carcassonne pour atteindre le stade de la demi-finale, les matchs se jouant en aller et retour. Un public connaisseur a suivi nos 16 licenciés du Club, dont quatre féminines,  défendre nos couleurs. Après le premier tour et au terme du temps réglementaire seule la Doublette composée de Vincent FILOE et Raymond CASANE (nouvelle recrue) s’imposait face à une très forte équipe de Lézignan. Mené 10 à 4, le coach Claude COLOMBIER faisait entrer les féminines Yvonne ELFATHI, Maria BOUSQUET et Odile BELMONTE pour l’épreuve du point ciblé. Jérôme BELMONTE, Pierre SAN MARTIN et Vincent FILOE allaient eux tenter de remporter l’épreuve du Tir de Précision. Seule Odile, au point de précision, arrivait à gagner son adversaire chevronné sur le score de 5 boules à 3 dans cette fameuse cible (un cercle de 70cm de rayon), Maria connaissant  moins de réussite. Le Tir de Précision avec Jérôme et Pierre SAN MARTIN connu plus de succès et au terme de cette deuxième phase notre équipe était menée 16 à 10. Lors des parties traditionnelles du troisième tour, la doublette (Claude COLOMBIER et Fernand SERRA) et le Tête à Tête (avec Pierre SAN MARTIN) l’emportaient, mais la quadrette s’inclinait donnant ainsi la victoire à l’équipe de Lézignan chère à Régis GRAU sur le score de 22 à 18.  A l’apéro, nos joueurs pensaient déjà à la prochaine rencontre contre l’équipe de Carcassonne. Reportage William Barbier
CLUB BOULISTE SIGEAN : Reprise du Championnat de l’Aude des A.S.
C’est dans le but d’aller voir sur le terrain l’application de cette loi que les deux parlementaires ont poussé ce lundi 5 octobre la porte de la société Quadran, établie à Port-la-Nouvelle, qui ambitionne de développer des projets éoliens offshore flottants au large de Gruissan et de Leucate. Il s’agit au départ de répondre à un AAP (Appel Aux Projets) lancé par l’Etat, qui a dessiné des zones propices à l’éolien flottant en Méditerranée, pour une ferme pilote de 3 à 6 éoliennes de puissance unitaire minimale de 5MW « all inclusive » comprenant flotteurs + éoliennes + ancrages + câbles, avec un plan pour créer une filière industrielle. Le projet de Quadran implique de plein fouet les infrastructures portuaires de PLN où il faudra produire sur place les plateformes flottantes et assembler les turbines, les remorquer  jusqu’à leur ancrage et assurer la maintenance depuis la zone portuaire. Le projet de Quadran doit être rentré pour le 4 avril 2016 au plus tard, et le verdict est attendu pour fin 2016. Si le projet est retenu et qu’il permet, à terme, de réaliser une ferme éolienne de grande puissance, outre les retombées fiscales, il peut générer 2.500 emplois directs et 600 locaux dans la fabrication et l’installation des machines, sans compter une centaine d’ingénieurs et de techniciens formés à la maintenance des éoliennes. Aujourd’hui le département de l’Aude produit 60% de son électricité d’origine renouvelable  (hydrologique, photovoltaïque, biomasse et éolienne). Les 40% restants pouvant être produits par la ferme éolienne offshore permettra à l’Aude d’être autonome et de proclamer son indépendance… énergétique.
Reportage William Barbier
Il n’y a pas de vent offshore défavorable pour qui sait le capturer !…
Il ne suffit pas de fixer à 32% les énergies renouvelables à l’horizon 2030 si on n’a pas les opérateurs pour réaliser ces objectifs. De l’avis du sénateur Roland Courteau et de la députée Marie-Hélène Fabre, qui ont pris une part active à la fixation et à la défense de ces objectifs, le pays n’est ni pour le tout nucléaire, ni pour la fin du nucléaire, raison pour laquelle on parle de « transition » et non de « révolution » dans la recherche d’un équilibre pour arriver par exemple à 50% de cette énergie en 2025, ce qui implique qu’il faille « mettre le paquet » sur 3 fronts : le développement des énergies renouvelables, les économies d’énergie et la réduction des énergies fossiles. La COP21 est là, et il y a urgence qu’elle soit un succès et que tous les pays fassent des efforts, le premier de la France ayant été de voter la loi sur la transition énergétique.
On oublie définitivement le mot « cochonnet » et on se concentre sur les termes de baguette, biberon, boule, but, carreau, coup, équidistance, mène, … et des connaissances poussées en géométrie permettent in fine d’établir le traçage des raies de tir. Les joueurs ont des droits, mais surtout des devoirs en termes de composition des équipes, du choix des instruments, et des procédures de déplacements et de mesures. L’arbitrage est sans appel car il n’y a pas de contre-arbitrage. On ne rigole pas avec la discipline, et la palette des sanctions, tant pour les joueurs que les managers, va de l’observation, de l’avertissement, de l’annulation du point ou du lancer, de la concession faite à l’adversaire, de l’arrêt de la partie jusqu’à l’exclusion ou l’expulsion. Sur base de ce qui précède, le Jeu Lyonnais aurait toute sa place dans les épreuves pour l’obtention du bac, pourrait être une alternative au service militaire avant d’affronter la vraie vie, et surtout DOIT être un jour une discipline homologuée par la CIO pour les Jeux Olympiques, car il s’agit bien d’un vrai sport. Reportage William Barbier
Beaucoup de parents ont découvert cet été le Jeu Lyonnais  grâce aux démonstrations du Club Bouliste de Sigean. Plus rien à voir avec la classique partie de boules où, dans la trilogie de Pagnol,  César, confronté à un cas de conscience existentiel, ne sait pas s’il faut tirer ou pointer. Rien d’étonnant donc à ce que le club reparte pour une saison de plus avec la municipalité dans le cadre des groupes périscolaires de l’école primaire. Fort de ce succès, Gilles Noyer ouvre cette année son Ecole de Boules pour les jeunes. Dans cette école, en dehors d’une condition physique entretenue au top, on rentre dans un monde où les épreuves sont le tir de précision, le tir progressif, le tir rapide en double et le combiné.
Des boules d’acier dans les cartables à Sigean…
… pas plus que leur histoire souvent mal connue car douloureuse et parfois déformée.  C’est ainsi que Michel Jammes, maire de Sigean, en présence de nombreuses associations patriotiques et du conseil communal des jeunes, réaffirme en ce 25 septembre 2015 son devoir moral de mémoire  envers les harkis pour qui le 19 mars 1962 marquait la fin des hostilités militaires, mais pas celui de leurs souffrances. Au-delà des massacres et de la barbarie commis sur le sol algérien, les harkis ont du subir les difficultés de l’accueil qui leur a été réservé sur le sol métropolitain. Et de rappeler qu’à quelques km de chez nous, à Rivesaltes en décembre 1962, ils y furent confinés sous la neige et le vent glacial. Parmi eux, Merzaka Tena, présente à côté de Michel Jammes, qui y a perdu sa sœur Fatia, sans que personne ne sache où elle fut enterrée. C’est pour ces morts oubliés et pour ceux restés en Algérie, ainsi que pour les rapatriés, que le maire veut mettre en place un lieu de recueillement. Merzaka, arrivée à Rivesaltes en 1962, en 1964 à Portel et à Sigean en 1985, a souhaité s’engager, en tant que présidente des parents d’élèves d’abord, en tant que présidente nationale des Anciens Combattants d’Afrique du nord ensuite. C’est avec le maire et Lucien Tarantola, président du Sivom, qu’elle dépose une gerbe au Monument aux Morts. Son exemple d’insertion, au sein d’un territoire qu’elle n’aurait pas connu s’il n’y avait pas eu la guerre d’Algérie, est à prendre en considération en cette période où l’accueil de nouvelles populations est à nouveau à la une de l’actualité.  Reportage William Barbier
Harkis : ne cachons pas la vérité aux jeunes…
Parmi les visiteurs, Bruno se souvient qu’il y travaillait il y a 32 ans avec 25 ouvriers sédentaires et autant de saisonniers, en deux équipes de 8 heures, de 4 heures du matin à midi, et de midi à 20 heures, et cela pour un très bon salaire auquel s’ajoutait un intéressement sur la récolte. Créé en 1864 par la Société Méridionale Salinière, le salin a atteint une superficie de 454 ha en 1929. Ce fut en 2006 que Les Salins du Midi ont abandonné la production, pour reprendre en 2014 grâce à la société « Salins de l’Aude ».
Produit jadis en quantité insuffisante pour tous, le sel fut très prisé, et a servi de monnaie d’échange pendant de nombreux siècles. Sous l’Empire romain, la solde des légionnaires était payée avec une part importante de rations de sel nommées « salarium », d’où l’origine du mot « salaire ».
Depuis l’antiquité, le sel constitue une matière première indispensable à la vie, tant en consommation humaine alimentaire que pour l’industrie. Les marées en méditerranées étant quasi invisibles, la mise en eau du salin de La Palme se fait par un rouet, ponton en bois qui démarre de la plage et s’avance de 35m dans l’eau, alimenté par une  pompe d’un débit de 1.500m3/h. Le saunier est attaché à son salin, gère individuellement le mouvement des eaux et la gestion de l’espace, en tenant compte du terrain, de son exposition au vent  et de l’ensoleillement. L’eau de mer arrive sur les parcelles avec une concentration de sel de 29g/l, et y circule durant 5 mois, d’avril à août. Une évaporation à 90% fait augmenter la concentration de la saumure à 260g/l qui est envoyée par des « couloirs » jusqu’aux tables salantes où le sel « gros grain » va cristalliser en un gâteau de sel d’une épaisseur de 15cm. Une épaisseur de 10cm est récoltée, technique du « contre sel » qui laisse le gâteau de sel se former sur 2 ou 3 ans (ce sera la « semelle ») et de n’exploiter que la production des années suivantes, d’où un sel sans impuretés et des tables salantes intactes. Sur les 20.000 tonnes  produites à La Palme, 90% servent au déneigement et 10% à l’alimentation.
Reportage William Barbier
… le petit train des salins de La Palme affichait complet ce 24 septembre. En tant que président « d’Art et Vin », partenaire de l’association Lo Sal de Gruissan et du Salin de La Palme, il voulait partager ce moment magique où le saunier, après avoir vidé les tables salantes de leur eau et de la saumure, découvre cet or blanc que constitue le « gâteau de sel ».
Quand Gérard Roméro y met son grain de sel … !
L’intervention sur un véhicule accidenté répond à des phases d’une extrême importance, à savoir la reconnaissance (identifier, inspecter), le sauvetage et la mise en sécurité, la protection (balisage, calage du véhicule, coupure du carburant et isolation électrique), l’accessibilité aux victimes, le conditionnement (intervention des infirmiers avec bilan vital et soins appropriés), l’extraction (désincarcération, civière rigide ou pliable), et le reconditionnement. Ces exercices requièrent aussi une connaissance approfondie du matériel, d’où utilisation ce jour d’un FSR (Fourgon de Secours Routier, de 2 VSAV (Véhicule de Secours Aux Victimes, d’un FPT (Fourgon Pompe Tonne), d’un CCFM (Camion Citerne Feu de Forêt Moyen) et d’un VTP (Véhicule de Transport du Personnel). L’exercice sur la voiture en feu a été mené en version GPL exigeant une approche très technique à cause du danger  d’explosion. Après chaque exercice mené avec des binômes différents, le  débriefing sans complaisance de Jean-Pierre, ne ménageant ni encadreurs ni volontaires, mettait en évidence les erreurs et les manquements constatés. Cette sévérité se justifie par le fait que le principe de sécurité vaut autant pour les sauveteurs que pour les victimes, et que le collectif est tout aussi important que le travail individuel de chacun. « La base, on ne peut pas faire sans, notre priorité est de sauver des gens, ma priorité est la sécurité du Personnel, et je ne lâcherai rien là-dessus ! ». Et de prendre pour exemple des pompiers se lançant sur un feu de forêt sans masque de fuite, ou d’autres attaquant un capot de voiture avec un pied-de-biche au lieu de pinces pneumatiques :  « si le SDIS investit dans du matériel de pointe, c’est pour l’utiliser à bon escient, les Rambos je n’en veux pas ! ».  Et Jean-Pierre d’ajouter :  « Il n’y a pas de mauvais ouvriers, mais bien de mauvais chefs, et c’est avec des consignes incontournables et indiscutables que les chefs d’équipe doivent être redynamisés ! ». Les pompiers et les volontaires ainsi invectivés ont la capacité de faire le tri entre le fond et la forme, et la leçon portera ses fruits lors d’interventions réelles. Le soir, à la caserne,  les pompiers retrouvaient  leurs familles autour d’un grandiose méchoui concocté par les anciens, trop heureux de partager leurs souvenirs et anecdotes  avec  les jeunes. Reportage William Barbier
Tel est le message que Jean-Pierre Cirès, chef du Centre de Secours de Sigean, adressait ce samedi 26 septembre aux pompiers venus participer aux manœuvres destinées à mieux se connaître et donc à améliorer  une dynamique collective lors des interventions,  Sur la trentaine pompiers, 4 sont des professionnels, les autres, volontaires, assouvissent leur vocation et passion en synchronisant vie de famille et vie professionnelle avec 17 semaines de garde au bip, en plus des gardes ponctuelles pour les feux de forêt et les inondations, sans oublier les interventions réelles et les stages pour les avancements. Les exercices du jour se sont focalisés sur 3 accidents de voitures, et au niveau du combat contre le feu, l’intervention sur un véhicule en feu et un incendie urbain.
Un pompier ne doit pas subir, mais anticiper !
Ce 18 septembre en fin d’après-midi, les enfants des écoles de PLN faisaient une haie d’honneur à l’arrivée de la soixantaine d’athlètes qui avaient parcouru au total quelques 250 km sur notre littoral sur des vélos, des tandems, des hand-bikes et autres tricycles.
Juju qui accompagne le tour pendant  5 jours à temps plein, déguisé en clown pour attirer les enfants, se donne depuis plus de 6 ans comme mission de leur expliquer l’handicap d’une façon colorée. Il les réunit d’abord autour de Gilles sur son tricycle sans guidon entièrement adapté à son handicap. Encore totalement valide il y a 3 ans, Gilles a été victime d’un accident de la vie, à savoir une tumeur au cerveau qui lui a paralysé le côté gauche, partiellement la jambe, mais plus aucune motricité du bras et de la main gauches. Son tricycle est donc conçu « tout à droite » pour les vitesses et les freins. De son propre aveu, il dit mener une vie normale sur cet engin qui lui permet d’oublier son handicap, sur quoi Juju exhorte les enfants à porter un casque à vélo pour ne pas « que çà vous arrive », car dans les accidents de la vie, il n’y a pas que les maladies, il y a aussi ceux de la circulation aussi courtes soient les distances à parcourir. Juju se tourne ensuite vers Thierry, aveugle,  qui a parcouru les 250km en tandem. Juju explique que le pilote, assis à l’avant, gère le tandem, passe les vitesses, veille à la sécurité en annonçant virages, trous, montées et descentes, mais sert aussi de guide à son coéquipier, qui pédale de concert, pour lui décrire le paysage tels les salins, les flamants roses, … ce qui lui permet « d’avoir sa petite image dans sa tête parce qu’il ne voit pas avec les yeux, mais… » et là Juju ne peut retenir son émotion et des larmes coulent sur son maquillage de clown. Il parvient encore à dire que ces handicapés ont un moral d’acier et que ce sont de vrais sportifs, avec la particularité qu’à l’arrivée, ils sont tous égaux. En dialoguant avec eux, un enfant a dit : « vous êtes handicapés, mais on vous aime quand même ». Voilà un beau thème de philo pour le bac.
Reportage William Barbier
Handisport à Port-la-Nouvelle : Juju a craqué !
Ce dimanche 13 septembre, la Société de Tir de Port-la-Nouvelle avait placé à une distance de 25m des cibles C50 pour accueillir une quinzaine de passionnés d’armes de poing anciennes à poudre noire. Le président Henri Ala souhaite que PLN devienne une place incontournable de cette discipline en armes courtes, et pour le challenge de ce jour il avait réussi à réunir un plateau de qualité (participation du champion du monde Journet Philippe) et même international grâce au couple de Belges, Kristien et Freddy, du club Derby Bruges.
SIGEAN: « Donner des coups de poings et de pieds… respectueusement » !...
Avec fierté et beaucoup de soins, les concurrents ont sorti de leurs mallettes Colt (révolver à barillet à percussion, canon rayé), Mariette (réplique du Colt), Cominazzo (pistolet à silex à un coup, canon lisse), Küchenreuter (pistolet à percussion à un coup, canon rayé) et Chamelot (à barillet). Le Colt est indissociable de l’histoire de l’Amérique et des westerns, et le dicton « Dieu créa l’homme, Samuel Colt les a rendu égaux » en dit long sur son efficacité. Le Chamelot, de son côté, fut produit de 1873 à 1887 par la Manufacture d’Armes de Saint-Etienne, et la version de 1892 fut largement utilisé durant la 1ère guerre mondiale, équipa des unités de réserve en 1940 et fut généreusement utilisé par la résistance.
La compétition consiste à tirer 13 balles sur la cible, les 10 meilleurs impacts étant retenus. A l’heure des armes les plus sophistiquées dont la technicité dépasse l’imagination, on assiste lors de ce meeting à un spectacle surréaliste où pour les armes à un coup (arme de duel), les concurrents  font couler une dose de poudre noire par l’avant du canon, et y déposent une bourre et une grosse bille de plomb qu’ils enfoncent avec un refouloir. Pour le Colt et la Mariette, c’est la même opération pour chacune des cartouches  du barillet, avant de « beurrer » la face avant du barillet avec de la graisse, de placer à l’arrière du barillet une amorce sur chaque percuteur que le chien viendra frapper pour faire explorer la poudre.
La tenue vestimentaire est libre, mais celui qui oublie de mettre un casque atténuateur de bruit en est réduit à lire sur les lèvres pendant un bon bout de temps. Le champion du monde en titre a réalisé des scores de 98, 96 et 90 respectivement en Mariette, Küchenreuter et Colt, et les Belges n’ont pas démérité avec un score de76 pour Katrien en Mariette et 88 pour Freddy en Küchenreuter.
Toujours très fédérateur, le président  a constaté l’intérêt porté par les jeunes, filles et garçons, pour cette discipline, et sachant que le club de PLN est celui qui compte le plus de féminines, il s’est laissé aller à un émouvant « j’ouvre mes bras des plus petits aux plus grands…mélangés ! ». Reportage William Barbier
Contrairement à la boxe où les adversaires ont le même âge et le même poids, la boxe française se pratique entre des personnes d’âge, de poids, de taille et de gabarit différents. Démonstration faite entre Enzo, 10 ans, champion de France de Kick-boxing, et Nicolas, 19 ans, qui porte un gant jaune sur la poitrine qui équivaut à la ceinture noire en judo, ½ finaliste du championnat de France à Paris. Dans cette démo, le but est de toucher le plus possible l’adversaire pour marquer des touches (coups ne sont pas portés forts)  lors de l’assaut qui sont comptabilisées avec un barème de points. Une deuxième démo oppose James, compétiteur de kick-boxing et de savate-boxe française, qui a déjà battu un membre de l’équipe de France, et Marine, boxeuse adulte de combat (recherche du KO) en senior Elite A. Là aussi, les adversaires s’affrontent sans protections (casque, protège tibias) car les coups sont « retenus » (un seul suffirait quand même à terrasser un footballeur de ligue 1).
Le club prend les enfants à partir de 5 ans, et le combat ne commence qu’à partir de 18 ans sous réserve d’avoir obtenu le gant jaune et avec l’accord des moniteurs. C’est un sport qui est relativement « cardio » et qui permet de développer tous les aspects physiques du corps : puissance, rapidité, tonicité, souplesse. Il permet aussi de canaliser les enfants car il y a des règles dont le respect de l’autre n’est pas la moindre : on ne fait pas de la boxe pour taper sur les autres. Un enfant peut donc s’entraîner en affrontant un adulte. En boxe française, les coups et leurs trajectoires sont codifiés, on frappe avec les poings et le dessus du pied. En kick-boxing , c’est avec les poings et les tibias, ce qui raccourcit nettement la distance de combat. Au club, l’entraînement se fait à la carte : chacun peut trouver ce qu’il est venu chercher.
boxingclubdescorbieresmaritimes@hotmail.com : Téléph: 07 88 47 09 33 (SMS) : Facebook : nom du club
Reportage William Barbier
A Pâques, quelques poussins qui bougent dans une vitrine de magasin, et tout le monde s’arrête pour regarder. Partant de ce principe, Christian Gau, président du Boxing Club des Corbières Maritimes, a installé un ring gonflable au forum des associations de Sigean ce dimanche 6 septembre, et ce pour une belle démonstration de savate-boxe française.
Port la Nouvelle : «Le challenge André Morreti n’est pas de la poudre (noire) aux yeux» !...
Comme chaque année, le forum des associations de Sigean eu pour point d’orgue la remise des distinctions municipales aux sportifs méritants de la ville
« Les Associations et le Sport pour porter hautes les couleurs de la ville, Sigean à nouveau gagnant ! »
Pas de vie urbaine possible sans les associations. Le forum des associations de Sigean de ce dimanche 6 septembre a fait le plein de stands au jardin public, à la plus grande satisfaction du maire Michel Jammes qui a rappelé à quel point les associations, quelles soient culturelles, sociales ou sportives,  sont génératrices de vitalité et de convivialité au sein de la population, et ce sans distinction d’âge.
Le sport est parfois critiqué pour ses excès et son manquement à l’ensemble des valeurs, et cette fois encore il a montré un autre visage à Sigean.Ces médailles et ces trophées ne sont pas un simple cadeau, mais bien une récompense symbolisant la reconnaissance des pouvoirs publics envers les citoyens se distinguant de manière significative pour leur engagement, saluant leur dévouement à un certain nombre de convictions en lesquelles il est parfois difficile de croire et de rester fidèle.
Prouvant que l’engagement du sportif ne se limite pas à la détention d’une licence, Yves Yorillo, adjoint au maire en charge des associations et des sports, fit monter sur l’estrade les médaillés dans les disciplines tennis, athlétisme, plongée, boxe française, planche à voile et tennis de table, les élus leur décernant les distinctions à tour de rôle. Les sportifs ayant obtenus des podiums, dans les disciplines course à pied, jeu lyonnais, rugby, planche à voile et boxe française, eurent le privilège de recevoir leur trophée des mains du maire Michel Jammes. Si besoin était, Yves Yorillo rappela que derrière ces sportifs il y a une implication sans relâche de dirigeants de clubs et de bénévoles sans lesquels il n’y aurait, sans aucun doute, pas de tels résultats. Reportage William Barbier
Ce 5 septembre se tenait l’AG de la Société de Tir de PLN, et son président, Henri Ala, avait décidé de ne pas parler trop fort afin que chacun prêtât l’oreille… aux bonnes nouvelles. Au niveau des résultats tant au niveau de la Coupe des Jeunes de l’Aude que sur le plan départemental, régional, national et international, l’avenir est plus que prometteur. Lors des championnats de France à Chambéry, les 4 jeunes du club ont brillé et le club se classe 4ème sur 59. Le président souligne que les scores des seniors 1, 2 et 3 non seulement ne stagnent pas, mais se rapprochent des jeunes, ce qui motive ces derniers à s’accrocher. Sur un plan international, on remarque que les dames sont en finale et montent sur les podiums. Une discipline prend de l’ampleur, celle du tir à 25m avec les armes anciennes à poudre noire, et le club de PLN organise ce dimanche 13 septembre le Challenge André Morreti  avec des armes de poing. La récente journée des associations  de PLN a permis à de nombreux jeunes de découvrir le club, mais aussi de constater que des parents émettent encore des réserves sur les armes (« je m’inscris au tir à l’arc car mes parents ne veulent pas de carabine ou de pistolet »). Le président rappelle aussi le succès remporté par la deuxième édition de la Bourse aux Armes qui atteint une renommé internationale. Il fait aussi état des investissements à réaliser, tels les nourrices à air comprimé à mettre aux normes, des rameneurs de cible supplémentaires, ainsi qu’un système de sécurité lumineux pour les tirs à 25m avertissant les tireurs munis d’un casque insonorisé que des participants se rendent à pied vers les cibles. Le président ne tarit pas d’éloges envers tous les organisateurs, parents, bénévoles , le comité départemental et la municipalité pour l’aide précieuse fournie dans le succès du club. L’aide fournie par le maire Henri Martin, en plus d’une subvention, est importante (salle de tir, eau, électricité, assistance du service technique de la ville), et Henri Ala conclut « faire honneur à la municipalité, c’est briller par nos résultats ! ». Nul doute que le message est passé. Reportage William Barbier
« Une AG atteint sa cible à Port-la-Nouvelle !»
Et c’est à la médiathèque de Sigean que cela se passe. En ce qui concerne la guerre 14-18, le maire Michel Jammes voulait marquer chaque année d’une étape. En 2014, ce fut la célébration du début de la guerre en 1914 au Monuments aux Morts avec en point d’orgue l’exposition organisée à la médiathèque par Siegfried Cirès, président de l’ADCR11, sur le Poilu. Pour 2015, l’Association du Patrimoine Culturel de Sigean et des Corbières organise durant tout le mois de septembre une exposition consacrée au « commandant Canavy et ses compagnons d’armes », 1915 étant l’année de sa mort au front. Lors du vernissage de ce vendredi 4 septembre, devant une foule compacte rehaussée par la présence de la conseillère départementale Marie-Christine Théron-Chet, le président de l’association, Jacques Pech de Laclause, inaugurait l’exposition, résultat d’un remarquable travail de recherche de René Trouquet assisté par Siegfried Cirès. Dans son discours, il retraça le parcours hors du commun du commandant Canavy, de son frère le colonel Canavy, des pilotes  Jean Amigues et Honoré de Lareinty-Tholozan, du docteur Louis Conte et  du commandant Cauquil.  Le maire ne se contenta pas d’un discours protocolaire car il a connu 4 des protagonistes : le docteur Louis Conte qui était son médecin traitant « ancien système » (pour une grippe, comptait une consultation mais revenait plusieurs fois prendre des nouvelles), le commandant Cauquil qui possédait une vigne dans laquelle travaillait le père Jammes, Jean Amigues qui lui faisait visiter son moulin et l’abreuvait d’anecdotes, et enfin le colonel Canavy à qui le maire, jeune enfant à l’époque,  apportait les cols blancs lavés, amidonnés et repassés par sa grand-mère blanchisseuse. Au cours de la visite, le maire constate que l’association a recensé 100 enfants du pays tués à cette guerre, alors que 95 noms avaient été cités au Monuments aux Morts en 2014. Ce 11 novembre, ils ne seront pas oubliés. Prenant la parole Siegfried Cires précisait que le Docteur Conte, médecin de tout le canton de Sigean très apprécié,  fut aussi honoré pour son fait d'arme, ayant fait l'estafette ( facteur) pour alerter le Fort de Sous Ville dans la Marne, d'une  attaque allemande qui se préparait. Reportage William Barbier
« Le devoir de mémoire bien vivant !»
« De 0 à 110km/h en 2 secondes ou endurance, à quoi bon ? »
C’est le constat amer auquel beaucoup de visiteurs de la Réserve Africaine de Sigean sont arrivés sur la passerelle surplombant le parc des guépards et celui des lycaons. Mélanie, qui soigne depuis un an les carnassiers (guépards, lycaons, lions et ours du Tibet),  explique en quoi les guépards et les lycaons diffèrent, et aussi en quoi ils se rejoignent.
Le guépard est une formule 1 avec ses avantages et ses défauts. Sa morphologie est conçue pour la vitesse : longues pattes, longue queue qui sert de balancier, colonne vertébrale flexible et souple, griffes puissantes et semi-rétractiles pour un meilleur «grip », poumons et cœur bien irrigués par le sang assurant une excellente oxygénation, musculature très développée. L’envers de la médaille est que toute cette mécanique arrive vite en surchauffe, et qu’en tant que chasseur solitaire il doit réussir à attraper sa proie rapidement et du premier coup.
Le lycaon n’est pas très rapide mais est un marathonien pouvant courir à 60km/h pendant des heures en comptant sur l’épuisement de sa proie. Il attaque en meute très organisée : quand la proie atteinte est de petite taille, le lycaon le mieux placé vient la percuter et les autres peuvent la maîtriser ; si la proie est de grande taille, le lycaon le plus proche mord la lèvre inférieure de la proie, ce qui arrête l’animal. La proie est dévorée vivante, alors que le guépard tue d’abord par strangulation.
Le pelage du guépard lui sert de camouflage, alors que celui des lycaons, comme des empreintes digitales,  leur sert à se reconnaître et à se placer dans la hiérarchie de la meute.
Ce qui met ces deux carnassiers à égalité est qu’ils sont en voie de disparition dans la nature à cause du conflit avec l’être humain : perte de territoire, raréfaction du gibier, chasse aux trophées. Le lycaon, de la famille des canidés, est aussi victime de la maladie de Carré transmise par les chiens.
Il reste encore en Afrique quelques 10.000 guépards, et sont donc en catégorie «vulnérable ». Avec 6.000 animaux, les lycaons sont en catégorie  «en danger ». Il reste deux catégories : « critique » et « extinction ». A la Réserve Africaine de Sigean, ces deux animaux font partie du programme d’élevage et de reproduction EEP. Si 7 jeunes lycaons ont vu le jour à Sigean le 18 décembre 2014, la reproduction des guépards se heurte pour l’instant à un échec, la femelle Tina âgée de 8 ans refusant de s’accoupler avec les deux mâles Malik et Abari. Cette reproduction est déjà très compliquée dans la nature, sachant que la femelle a ses chaleurs entre 2 à 5 semaines, qu’elle n’est fertile que pendant 3 jours, et que 70% des spermatozoïdes des mâles sont infertiles. Si malgré tout la mise bas réussit, encore faut-il que la portée soit de plusieurs petits en tenant compte de la mortalité et des prédateurs. Sigean, dernier rempart de vie ?
Reportage William Barbier
Adeptes du principe « un corps sain dans un esprit sain », la journée est consacrée aux sports de glisse et à la découverte des bars de plage. Le soir, par le besoin de s’éclater en musique et d’être en symbiose avec le public, ils offrent des concerts gratuits sur le territoire de Leucate.
Le trio légendaire de musique Electro Dance de New York voulait découvrir le meilleur endroit venté de la planète pour la planche à voile et le kite-surf. Avec une parfaite connaissance des lieux, le Leucatois Julien Taub, directeur de Maverix, les invite à Leucate. Dans leurs bagages ils emportent  « à tout hasard » leurs outils de travail, un violon électrique pour Gray Devio, une impressionnante table de mixage pour le DJ Adam Sikora et la collection complète des drums du percussionniste Bopa King Carré.
Après un concert « intime » au club de surf Wesh Center Club et un concert « VIP » au club-restaurant chez Biquet sur la plage de Mouret, c’est au front de mer à La Franqui qu’ils installent ce mercredi soir 29 juillet leur podium ; devant la digue et la plage noires de monde, les Equanimous Minds emmènent le public dans leur monde fascinant d’ «improvisational electro ». De par la prestation de Gray Devio, plus personne ne regardera dorénavant un violon de la même façon. Quant à Bopa King Carré, qui oserait le contredire  quand il avoue  « I’m not playing the drums, I’m the drums »  ( je ne joue pas de la batterie, c'est moi la batterie ) Ce jeudi soir 30 juillet à 21.00 heures, ils s’attaquent au front de mer de Leucate Plage pour une dernière démonstration d’anthologie, avant de retourner remplir les plus grandes salles aux Etats-Unis. Reportage William Barbier
« Les Equanimous Minds à l’assaut de Leucate »
Les Caves Rocbère se concentrant sur la production, c’est Jean-Pierre Lauret qui dirige ce site touristique. Il est fier d’annoncer qu’ils ont récolté cette année 12 médailles, dont une d’or à Paris, et que la gamme s’enrichit de 3 châteaux et de 4 vins. Dans la boutique totalement rénovée, les vins de producteurs voisins sont  aussi représentés, tel Cabardès, Minervois, Banyuls, Limoux, Fitou et Picpoul de Pinet. A la fin de la visite, Fanny procède à la dégustation d’un blanc Vent Marin, d’un rosé Pech Vermeillé, d’un rouge Tamaroque (médaille d’or 2015) et d’un Muscat doux. Dans l’antiquité romaine, le vin était interdit aux femmes et seuls les hommes et les dieux pouvaient en boire. A Terra Vinea on a la preuve que cette discrimination appartient bel et bien au passé. Reportage William Barbier
Terra Vinea, beaucoup plus accessible que Kepler-452b:
Tandis que l’homme scrute dans le ciel les confins de l’Univers pour découvrir des merveilles, à Portel-des-Corbières, à 80 mètres sous terre, le miracle a lieu tous les jours. Une cathédrale avec plusieurs milliers de barriques de 225 litres et 700 mètres de galeries creusées dans une ancienne mine de gypse, sont le chai des Caves Rocbère qui accueille chaque année plus de 50.000 visiteurs, ceux de langues allemande, anglaise, néerlandaise et espagnole disposant d’audio-guides.
Si « Portel » signifie en occitan « petite porte », c’est par la grande porte de la galerie boisée de Terra Vinea qu’on accède aux entrailles des Corbières pour un voyage dans le labyrinthe du temps où, venant du fond des âges,  les secrets du vin sont révélés.
Les visiteurs sont amenés à observer, à voir au-delà de ce qui est richement expliqué par la guide Fanny, à s’imprégner des images et des odeurs, et après cette initiation au vin et à son histoire, en rejoignant en surface la lumière, ils sauront ce qu’est le vin et les termes de fourcadette, crayonneur, câline, serpette, sulfateuse ou fourchette à marc enrichiront  le vocabulaire, et les mécaniciens sauront qu’on troue un fût avec un vilebrequin pour y introduire une cheville.
« L'antre du Dieu Dionysos à 80 mètres sous terre »
C'est à Portel des Corbières dans l'Aude
Ce vendredi 24 juillet, des centaines de petits Sigeanais de 5 à 12 ans ont délaissé leurs jeux vidéos pour rejoindre la place de l’Octroi où la tournée McDo Kids Sport avait planté ses différents ateliers d’initiation au sport. Pas question d’être simple spectateur, après un éveil musculaire et l’apprentissage d’une chorégraphie, direction les ateliers d’athlétisme, de judo, de handball et un pôle multisports, où les enfants se mettaient dans la peau des légendes de ces différentes disciplines.  En athlétisme, à quoi bon être le plus rapide quand on prend un faux départ. En judo, on commence par le « REI », un salut par lequel les adversaires s’engagent à respecter les règles et sont emplis de paix intérieure, et c’est ensuite que le souple peut vaincre le fort. Au handball, attraper le ballon et ne pas pouvoir le conserver plus de 3 secondes d’affilée sans se déplacer, donne tout son sens à « bouger, c’est gagner ». L’atelier Multisports faisait la part belle au ping-pong. Mais cette année, c’est le rugby qui était à l’honneur, et on a même vu des mamans s’initier au placage au sol sur un mannequin très complaisant ; ce sont les papas dans la foule qui parlaient le mieux du ballon ovale: « c’est un vrai sport d’équipe, où l’on apprend, dans un engagement physique complet et continu,  la discipline, la solidarité, le respect de l’arbitre, … rien à voir avec ces millionnaires en short qui sautillent derrière un ballon rond ». En partenariat avec le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), la tournée McDo Kids Sport a à nouveau rempli son engagement d’inciter les enfants à l’activité physique et sportive, et si tous se sont bien amusés, nul doute que certains ont été touchés par le virus de la compétition. Reportage William Barbier
« Çà bouge fort chez les 5-12 ans à SIGEAN »
Avec McDo Kids Sport
Une réelle communion s’installe entre les musiciens et le public qui reçoit le message selon ses affinités, soit en dansant, soit en rythmant, soit en écoutant religieusement. La musicalité est d’une telle précision que l’envie de se procurer le cd est inévitable ; peine perdue, il n’existe aucune partition, chaque concert est différent et donc unique. Venir les écouter  à Leucate, c’est pouvoir dire plus tard : « j’y étais ! ».
Reportage William Barbier
« Friendly Tour » des Equanimous Minds à Leucate
Concerts d'Exception le 24, 25, 29, et 31 juillet
Comment ce célèbre groupe de musiciens américains d’ « Improvisational Electro », full booked toute l’année aux USA avec des cachets de 15 à 20.000$ par concert, se retrouve-t-il ce 24 juillet au Wesh Center Crew de Leucate ? C’est le résultat d’une belle amitié entre le Leucatois Julien Taub, un des fondateurs et directeur de la société Maverix qui a conçu le skate board électrique avec télécommande  sans fil, une success story française qui a envahi toute l’Europe, et le musicien Gray Devio, Maestro violoniste électrique, leader du groupe Equanimous Minds (= esprits qui convergent vers le même point). Julien rencontre Gray à New York au moment où celui-ci organise une fête pour les 30 ans de Tony Parker.
Tous fanatiques des sports de glisse, Julien, qui pratique le kite surf à titre professionnel, invite les musiciens à découvrir Leucate et à profiter des célèbres spots. Le groupe accepte et y met une condition : pouvoir donner plusieurs concerts à Leucate et environs, gratuitement, en ayant à sa disposition le minimum vital pour une bonne sonorisation. Avec une réactivité d’une rare efficacité, la mairie de Leucate organise et finance ce très bon plan présenté par Julien. Et tout le monde va pouvoir découvrir cette incroyable musique où le DJ Adam Sikora envoie un air totalement inconnu auquel s’accroche immédiatement le violoniste Gray Devio, suivi de Bopa King Carré aux percussions.
… en ce 14 juillet 2015, mais bien une légère tramontane bienvenue pour participer à la réussite de la célébration de la fête nationale. C’est ce 14 juillet 1789 que Paris a entraîné tout le pays vers cette République qui est l’expression d’un idéal auquel l’attachement viscéral et indéfectible qui a permis de la défendre chaque fois qu’elle fut en danger, à l’image des deux guerres mondiales. Partant d’un projet de loi déposé le 21 mai 1880 par le député Benjamin Raspail, la loi instaurant le 14 juillet comme fête nationale annuelle fut promulguée le 6 juillet suivant, et, une semaine plus tard, la première célébration eut lieu autour de deux éléments principaux : un défilé militaire et une multitudes de festivités populaires. Le maire Michel Jammes a respecté la tradition en organisant la veille une veillée aux flambeaux, et en rendant le lendemain accessible à toute la population les prestations de deux orchestres et de l’Harmonie qui tient une place de choix à Sigean, un banquet « Républicain » et un bal populaire sur la Place de la Libération. Lors du dépôt de gerbe au Monument aux Morts en présence des représentants des associations d’anciens combattants, le maire a fait remarquer que certains 14 juillet sont plus flamboyants que d’autres (tels 1919, 1945 ou 1989 pour le bicentenaire de la Révolution), mais que le but principal était de partager un moment de fraternité exceptionnel avec ses amis et sa famille tout en participant à la sauvegarde de notre patrimoine et de notre histoire. En termes de convivialité, le maire a publiquement remercié André Sidi Slimane, porte drapeau de l’Amicale des Marins Anciens Combattants de Port-la-Nouvelle, venu se joindre aux drapeaux de Sigean. Le soir, une chaîne de télévision consacrait toute la soirée à la projection d’un film en deux parties sur la Révolution et, ironie du hasard, le passage violent de la prise de la bastille coïncida avec les explosions du feu d’artifice illuminant le ciel de Sigean.
Reportage William Barbier et Siegfried Cires
Pas de Rafale dans le ciel de Sigean !
Un service d’assiettes, de tasses, de verres ou de flûtes à champagne, une carafe à vin, une bouteille originale, un miroir, un cadre en verre transparent ou mat, … tous ces objets du quotidien se transforment en œuvres d’art uniques sous les pinceaux de la Sigeanaise Nicole Clouin. C’est avec le sourire, un café et des petits gâteaux (une bière pour les hommes) que ce 11 juillet elle présentait chez elle au 5 rue des Cigales sa deuxième porte ouverte avec ses dernières créations. On s’attendait à y voir aussi les créations sur bois de sa cousine germaine Mireille, mais cette dernière a désormais jeté son dévolu sur la peinture sur lin. Lors de la présentation de ses œuvres, Nicole regrette qu’un magnifique cadre soit définitivement perdu car le verre s’est cassé dans un coin lors de manipulations : difficile de remplacer le verre quand c’est lui qui est peint. Un problème étant une opportunité déguisée, Nicole cherche à donner une deuxième vie à cette œuvre qui est par définition « inachevée », et espère qu’un génie d’artiste qui s’ignore lui soufflera la solution à l’oreille (ou par mail : nicole.clouin@sfr.fr). Lors de la Fête du Quartier Médiéval  le 1er août 2015, il est à souhaiter, au détour d’une rue du vieux Sigean, qu’un étal avec ses créations permettra à Nicole de partager avec un large public son goût pour les belles choses.
Reportage William Barbier
Du verre recyclé : oui, mais comment ...!
La relation fusionnelle entre l’homme et son automobile le pousse à imaginer l’impossible pour elle : pouvoir la confier en toute confiance à un garage dont le Personnel a la maîtrise des dernières technologies (common-rail, filtre à particules, catalyseur, ABS, ESP, …), un garage qui n’utilise uniquement que des pièces d’origine ou de qualité répondant au règlement européen 1400/2002, et ce pour les interventions les plus techniques sur toutes les marques de véhicules, même sur les voitures les plus récentes, tout en gardant la garantie constructeur, un garage qui soit agréé par toutes les compagnies d’assurances, … Impossible n’étant par définition pas français, il faut savoir que ce genre d’entreprise existe bel et bien en France, et ce depuis 30 ans, sous l’enseigne Garage AD Expert. Une telle équipe de pointe, dirigée par Thomas Piquemal, offre à Port-la-Nouvelle la panoplie complète des services : mécanique, carrosserie, peinture, climatisation, pneumatiques, assistance, dépannage, remorquage, désensablage et un centre de lavage 2 pistes. S’ajoute à cela la vente de véhicules neufs et d’occasion toutes marques, avec dès septembre 2015 établissement de la carte grise. Si on recherche une voiture neuve made in France avec toutes les options (vitres électriques teintées, fermeture centralisée, radar de recul, jantes aluminium, phares anti-brouillard, autoradio CD RDS, feux LED, toit ouvrant électrique en verre, …), et le tout sans permis, c’est encore au garage Piquemal que ce rêve se concrétisera. Tout comme Thomas, le réseau AD Expert fête ses 30 ans cette année avec des offres exceptionnelles sur les amortisseurs, les échappements, le montage des pneumatiques, les embrayages et les révisions. Sachant que le pré-contrôle technique est offert, la bonne idée est de noter la bonne adresse pour l’achat ou l’entretien de sa voiture à Port-la-Nouvelle.
AD Garage Expert Piquemal, 80 rue André Citroën, ZI n°1 Le Canalet, 11210 PLN. Téléphone 04 68 48 37 93
Reportage William Barbier
Garage AD Expert à Port-la-Nouvelle : Du rêve à la réalité !
Aujourd’hui, Claude n’est plus élu, mais en qualité de chargé de mission au tourisme, il pérennise cette animation qui lui appartient avec ses mêmes bénévoles, tels Jean-Claude, Abel et Solange. Son équipe est renforcée par 4 saisonniers engagés par la mairie. S’est fondu dans  l’équipe de bénévoles Louis l’Alsacien, qui vient à PLN depuis 47 ans, détenteur du brevet qui permet de maintenir les gobelets de rosé sur un piquet planté dans le sable. Après l’effort, une imposante sardinade et le vin rosé local récompensent les pêcheurs. Dieu merci, ce dimanche 12 juillet, grâce à une légère tramontane, les effluves des sardines sur le grill ne sont pas arrivées aux narines des fidèles célébrant la messe en plein air un peu plus loin. Bon nombre des participants à la pêche à la traîne sont des habitués venant depuis des années de toute la France, séduits par la convivialité ( et la gratuité ) de toutes les animations et par le label Pavillon Bleu de la plage depuis 1988, ce qui comprend non seulement la pureté de l’eau de baignade, mais le respect total de tout le cahier de charges en matière de propreté, d’assainissement, d’hygiène, et surtout de sécurité. La ville de Port La Nouvelle voit les familles et les générations se succéder en été grâce à un allié de taille, le bouche à oreille. Reportage William Barbier
« Esclaves, tirez sur cette corde, et gardez la cadence ! » Cet ordre cinglant lancé par Christian Salas, adjoint à la mairie de PLN et responsable des animations, diffère de celui subi jadis par les galériens par le « s’il vous plaît » qui termine la phrase, et le fait que les quelques 200 forçats, même suant à grosses gouttes,  arborent un large sourire. Deux cordées parallèles ramènent vers la plage le grand filet qui s’est refermé sur un banc de poissons. Cette scène se répète tous les dimanches matins de juillet et d’août depuis 20 ans, animation de pêche à la traîne créée par Claude Landry, à l’époque président de l’Office de Tourisme, avec une équipe de bénévoles.
La pêche, çà ne traîne pas à Port-la-Nouvelle...!
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