La Corse n’est tombée ni aux mains de la droite, ni aux mains de la gauche, ni à celles de l’extrême droite. En effet, Pe e Corsica est arrivé en tête du second tour avec 35,34% des suffrages. La liste de Gilles Simeoni a ainsi battu celle de la gauche emmenée par Paul Giacobbi (28,49%) et celle du Rassemblement de José Rossi (27,07%). Le Front National a quant à lui enregistré 9,09% des suffrages sur l’île de Beauté.
Sept régions à droite, cinq à gauche et aucune à l’extrême droite…Cliquez sur votre Région
"L'idéal, c'est quand on peut mourir pour ses idées. La politique, c'est quand on peut en vivre !" Ces propos, que l'on doit à l'écrivain français Charles Péguy, ne sont pas prêts d'être contredits par les élus.
Souvent idéalisée dans l'imaginaire collectif, leur rémunération fait l'objet d'un encadrement des plus stricts depuis 1992 et l'apparition du principe de l'écrêtement : quel que soit le nombre de mandats ou de fonctions qu'ils exercent, les revenus de nos représentants ne peuvent pas excéder un certain plafond.
Cela n'empêche pas une poignée d'entre eux de percevoir des indemnités plus que confortables, sans compter tous les petits suppléments auxquels ils peuvent prétendre. Sur ce point, il y a bien l'élite d'un côté et le petit personnel de l'autre.
Le JDN détaille tous les salaires 2015 des hommes politiques pour chacun des mandats exercés en France et dans l'Union européenne. L'occasion de découvrir (ou redécouvrir) combien gagnent les conseillers départementaux
Les résultats du second tour des Régionales dans l'Aude
Inscrits : 268.705
Votants : 170.946
Exprimés : 161.466
Abstention : 36,38%
Blanc : 2,66%
Nul : 2,89%
Delga Carole (UG) 70.259 43,51%
Aliot Louis (FN) 63.886 39,57%
Reynié Dominique (UD) 27.321 16,92%
Régionales 2015 :
Le PS talonné par le FN dans l'Aude pourtant terre très socialiste
Ces Régionales 2015 ont mobilisé les électeurs audois. 63.60% de participation, c'est près de 9 points de plus qu'au premier tour et plus de 10 points supplémentaires par rapport à 2010, où la participation avait atteint 53.39%. Mais en terre socialiste, seuls 4.20% séparent PS et FN.
L'Aude est l'un des départements du Languedoc-Roussillon où l'on a le plus voté ce dimanche. Et ce sursaut civique semble avoir particulièrement profité au FN.
Le Front national progresse fortement en terre cathare, où il représente désormais de 30% à 38%, des suffrages talonnant de près la liste PS-PRG-MRC-EELV-FG
RESULTATS ELECTIONS REGIONALES DU 13 DECEMBRE 2015 CANTON DE SIGEAN
Carole Delga et Gérard Onesta étaient côte à côte lundi après midi en conférence de presse à Toulouse pour annoncer la fusion des listes PS-PRG et EELV-PCF-PG-PO. Carole Delga est arrivée deuxième du premier tour avec 24,40 %. Gérard Onesta est crédité de 10,26%. Face au Front National et à la liste Reynié, Carole Delga présentera donc une liste d’union de la gauche pour le deuxième tour des élections régionales en Midi Pyrénées Languedoc Roussillon. Ce rassemblement de la gauche prône une région ouverte, généreuse et solidaire, qui s’inscrit dans une République partout et pour tous.
Philippe Saurel, maire de Montpellier et Damien Lempereur, têtes de listes éliminées dès le premier tour de scrutin n’ont quant à eux pas donné de consignes de vote. ils ont cependant appelé à faire battre le FN de Louis Aliot dimanche prochain lors du second tour des régionales.
Dimanche 13 décembre 2015, une semaine après le premier tour des élections régionales,
les électeurs sont appelés à voter une seconde fois.
PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS RÉGIONALES
Aude le 6 décembre 2015 Les résultats de votre région sur la carte de France Info
Aude : le FN en tête à 37,08%
Dominique REYNIÉ
Carole DELGA
J.-Claude MARTINEZ
Christophe CAVARD
Gilles FABRE
Yvan HIRIMIRIS
Philippe SAUREL
Louis ALIOT
Gérard ONESTA
Damien LEMPEREUR
Sandra TORREMOCHA
La Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon
Sur la base des populations légales au 1er janvier 2012, la future région Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées (LRMP) compte 5 626 900 habitants. À ce titre, c’est la 5e des 13 régions métropolitaines qui devraient être mises en place au 1er janvier 2016 (cf. encadré). Elle se situe juste derrière Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes (ALPC). Entre 2007 et 2012, sa population augmente de 51 100 habitants chaque année, à un rythme presque deux fois supérieur à celui de la métropole (+ 0,9 % contre + 0,5 %). La future région se classe ainsi au 2e rang des régions les plus dynamiques de métropole, derrière la Corse (+ 1,1 %). Ce rythme soutenu se maintient à ce niveau depuis 30 ans.
Avec une superficie de 72 724 km², c’est la 2e des futures régions (derrière ALPC) ; elle est plus vaste que 13 pays de l’Union européenne. Sa densité de population est modeste : 77 habitants au km², contre 117 en métropole. Cette moyenne cache de grandes disparités : la population se concentre sur le littoral et dans un très large périmètre autour de Toulouse, alors que le massif pyrénéen et de grands espaces du Massif central sont très peu peuplés.
Toulouse est la plus grande commune de la nouvelle région avec 453 300 habitants, devant Montpellier (268 500 habitants). Deux autres communes, Nîmes et Perpignan, dépassent les 100 000 habitants. L’agglomération toulousaine, unité urbaine de 906 500 habitants, est aussi la plus importante de la future région. Son aire urbaine, la 3e de province, rassemble 1,270 million d’habitants et s’étend sur six départements. Celle de Montpellier (570 000 habitants) est la 13e de province. L’aire urbaine d’Avignon (Paca) déborde en LRMP où elle compte plus de 50 000 habitants
Les lycées et l’apprentissage. C’est la région qui finance la construction et l’entretien des établissements de son territoire, elle s’occupe du budget de fonctionnement de ces lycées et achète du matériel pédagogique comme, entre autres, les outils informatiques et audiovisuels.
La formation professionnelle. L’accès à un emploi durable et pour tous est l’objectif numéro un du Conseil régional qui finance des formations continues pour les jeunes et les adultes, qui les accompagne dans leurs changements professionnels et qui développe la Validation des Acquis par l’Expérience (VAE).
Les Transports Collectifs Régionaux. Les trains et autocars bien connus par des milliers d'utilisateurs sont financés par la Région qui aménage également les gares, qui propose des tarifs attractifs pour chacun et qui augmente les fréquences des voyages.
Le développement économique et l’emploi. Lobjectif est d’exploiter tous les gisements d’emplois possibles. Elle soutient ainsi la création ou la reprise d’entreprises, le développement des PME, le regroupement d’entreprises (clusters) sur des pôles d’activité stratégiques pour l’économie régionale (environnement, agroalimentaire…).
L’aménagement du territoire. La Région s’est dotée d’une palette d’outils complète afin d’œuvrer à un développement équilibré de son territoire qui respecte à la fois le progrès social, l’efficacité économique et la protection de l’environnement. En un mot : le développement durable.
Les compétences principales de la Région concernent avant tout :
Pour lui, « les régionales sont très importantes car pour la première fois il sera possible d’intervenir sur le quotidien des gens. Il concentre son exposé sur deux problématiques : le littoral et le port de PLN pour lequel il faut abandonner les projets pharaoniques au profit de l’amélioration de l’existant suivi d’un développement raisonné. Il préconise, dans la filière pêche, la création de petits ateliers de transformation des produits. Il préconise une réflexion sur le bateau du futur en utilisant l’énergie solaire et éolienne en s’appuyant sur la technologie aéronautique de Toulouse. Sur le plan démocratique, il propose la possibilité pour les citoyens de révoquer un élu n’ayant pas tenu en temps ses engagements . Bien entendu le climat est au centre de ces élections, les
écologistes et les communistes joignant leurs efforts pour battre la droite et le FN afin de « mettre la balle au centre, à savoir l’humain, car on n’a pas le choix ».
Le catalyseur de cette alchimie étant le fédérateur Gérard Onesta.
Reportage William Barbier.
«… c’est ainsi que se définit « Nouveau Monde en Commun » avec Gérard Onesta comme tête de liste pour les régionales Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Cette dynamique regroupe la totalité des forces de la gauche sociale et politique qui n’ont pas renoncé à un changement radical face aux politiques libérales. Ces forces sont « Les Citoyens Signataires , EELV, Front de Gauche, Parti de Gauche, Nouvelle Gauche Socialiste, Partit Occitan, Ensemble, et le PCF ». Entouré de Jean-Marc Vallverdu (PCF, président Modef Aude), Bastoul Geneviève (PCF, conseillère municipale PLN), Laurent Desaidt (secrétaire section PCF Sigean), Denis Gamet (PCF élu de Feuilla) et Albert Cormary (EELV), Patric Roux, tête de liste dans l’Aude et porte parole du Rassemblement, « déplore d’emblée une sécurité à géométrie variable et des discours sécuritaires « bisounours » du gouvernement, autorisant les rassemblements pour la mémoire et interdisant ceux pour le climat.
Port la Nouvelle : Communiste « Rassemblement citoyen et politique unique en France … »
« … nous sommes LA petite bête qui monte, qui monte, sur le plan national, régional, départemental, communal, local ». C’est ainsi qu’Emmanuelle Philippe définissait le Front National ce vendredi 13 novembre 2015 à Port-la-Nouvelle. En qualité de conseillère municipale de Leucate et responsable FN sur le canton de Sigean, elle présentait au nombreux public Christophe Barthès, secrétaire départemental, conseiller municipal à Trèbes et tête de liste pour les élections régionales sur le département. « Jouant la carte de la proximité, il avait été décidé, après les bons résultats des départementales, que chaque canton aura sa section FN afin qu’il y ait toujours un intermédiaire disponible entre le citoyen et la fédération FN». Répondant point par point aux critiques adverses en matière de soi-disant manque de compétence et d’expérience, les orateurs firent un résumé du programme commun de la droite et de la gauche, à savoir que pour résoudre les problèmes du chômage, de la dette, des retraites, de la corruption, de la sécurité, de l’immigration, de la pauvreté et de la pollution, il suffit tout simplement de lutter contre le FN. Après avoir expliqué son programme, Christophe Barthès semblait avoir convaincu l’auditoire que sa victoire demain pour le département, et celle de Louis Aliot tête de liste FN pour la région, serait celle d’après-demain pour Marine Le Pen aux présidentielles. « L’information via internet montrant ses limites,précisait-il, c’est un nombre très élevé d’adhérents bénévoles qui sera sur le terrain pour informer, convaincre, motiver, et également assurer une surveillance pointue dans les bureaux de vote de Sigean, Portel, La Palme, PLN, Leucate pour combattre les tentatives d’intimidation envers les gens qui, aujourd’hui, pensent et parlent FN ». Deux heures après la fin de la réunion à PLN, les balles sifflaient dans Paris.
Reportage William Barbier
Port la Nouvelle : FN « Nous ne cherchons pas la petite bête… »
Les élections Régionales du territoire de la future Région Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées, 13 départements sur un territoire de 72 000 km2, concernent 6 millions d’habitants et mobilisent 4 millions d’électeurs. Carole Delga candidate PS-PRG-MRC à la présidence de cette nouvelle Région, accompagnée de Hélène Giral, vice-présidente de la Région Languedoc Roussillon en charge du développement économique et candidate tête de liste dans l’Aude, parcourt les routes du Sud.
Dans le cadre de son programme, Carole Delga mise sur les PNR qui représentent 20% de la nouvelle Région, et qui sont un pilier des politiques de développement territorial. « A travers les PNR, il y a les politiques desensibilisation et de protection environnementale, et la mise en valeur des ressources naturelles et des savoir-faire locaux en matière d’agriculture, d’agro-alimentaire et d’artisanat dans une démarche de qualité créatrice d’emploi. La priorité est donc le développement économique et le maintien de la vie dans ces territoires » . 6 PNR soutiennent ce programme avec la candidate Carole Delga ce jeudi 29 octobre à Port-la-Nouvelle, réunissant Grégoire Vallbond vice-président du PNR des Pyrénées Catalanes, et les présidents Daniel Vialelle (Haut Languedoc), Catherine Marlas (Causses du Quercy), Bernard Devic (Narbonnaise en Méditerranée) et André Rouch (Pyrénées Ariègeoises). « Structurellement, une association va fédérer les 6 PNR actuels (6 autres sont en phase de préfiguration), et la Région leur confiera des missions soutenues par des dotations pour expérimenter des politiques nouvelles qui, en cas de réussite, pourront être étendues à tout le territoire, ce qui fait des PNR des instances avec une gouvernance collégiale associant les acteurs locaux et l’action publique. Une certification
« PARC » est déjà attribuée dans les 51 parcs de France dans une démarche de qualité tant pour les produits alimentaires que pour l’artisanat et les prestations ».
Reportage William Barbier «
L’union des PNR défendue à Port-la-Nouvelle ce 29 octobre 2015
Dans le cadre des élections régionales de décembre 2015, c’est ce jeudi 4 novembre sur la plage du Rouet à La Palme que Gérard Onesta, tête de liste NMC, a invité la presse écrite et télévisée pour défendre son programme écologiste. Le long de la voie ferrée Paris-Madrid, un panneau cloué sur un piquet montre le niveau de la mer en 2100, à mi-hauteur du ballast. Et d’expliquer qu’avec le dérèglement climatique actuel, ce n’est pas qu’une voie ferrée qui va disparaître, mais derrière elle tout le littoral. En Languedoc-Roussillon, cela concerne 140.000 logements, 600.000 personnes (50% de la population) directement en danger soit par la lente montée des eaux en basse plaine, soit par des épisodes cévenol s, soit par des problèmes d’érosion de subversions maritimes qui, pour notre territoire, sont de nature à totalement bouleverser les équilibres millénaires. Yannick Jadot, eurodéputé EELV, propose de lutter contre le dérèglement climatique, qui va de pair avec le dérèglement démocratique, par la reconquête économique et sociale des territoires. « On va trouver les solutions à partir des territoires, les régions sont un espace de démonstration. Quand on parle de climat, on rentre dans le vif du débat économique ». Et de critiquer vertement le projet actuel de maintenir la voie ferrée vers l’Espagne uniquement pour le fret alors qu’elle sera progressivement inondée et que la seule alternative «ridicule» d’ici 2100 pour traverser les Pyrénées sera le camion. La ligne TGV prévue loin dans les terres devrait être hybride (un TGV à 220km/h ET le fret). Et d’expliquer ensuite que les ¾ du territoire viticole AOC de la nouvelle région « ne pisseront plus une seule goutte de vin », détruisant une richesse sur le plan économique, culturel et œnologique. Et les arguments s’enchaînent sur le plan agricole comparant l’élevage intensif bombardé d’instabilité et de crises par rapport à celui sur le modèle paysan ou bio qui stabilise et sécurise les revenus. Sur le plan touristique, « on oublie les plages du Languedoc dans 20 ans ». Son message est qu’il y a de l’espoir pour sortir de ce cycle, et que « on va trouver des solutions permettant aux habitants de la région de trouver du travail non délocalisable (bâtiment, transports, services publics, énergies, agriculture, …) dans tous des secteurs qui vont bénéficier du modèle défendu par NMC . Yannick Jadot conclut que, quelque soit le texte qui sort de la Cop21, il faut que les plus hauts standards soient mis en application dès le lendemain. Totalement réalisable sur le plan régional, sachant qu’à partir de janvier 2016, les régions gagnent le droit de voter des schémas d’aménagement et économiques prescriptifs.Le bulletin de vote est donc la seule façon de définir cette nouvelle société face au changement climatique.
Reportage William Barbier
La Palme : Les régions pour créer un Nouveau Monde en Commun (NMC)
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